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T'as mal partout. C'est une douleur atroce qui te traverse, de long en large. T'aurais pas dû y aller. T'as craqué. Parce qu'il a dit qu'elle était mourante, ce qui n'est pas faux et ça te paraissait la seule solution pour qu'elle ne débarque pas dans la vie de Val pour tout lui prendre comme à toi elle t'as tout pris. Ses coups à lui était brutaux, violent. Mais c'est comme ci tu n'étais plus vraiment dans ton corps, tu étais loin. C'est après que c'est dur. Visiblement rien de casser ou peut être une côtes, t'en sais trop rien. Ce qu'il t'a fait un bon maquillage le cachera, tout ce qui est visible disparaitra, mais encore une fois, tu restes marquée, par les coups et la douleur qu'il t'inflige. Ils ont l'argent, ils n'approcheront pas de Val, alors tu la regardes à peine, quand elle te demande de rester encore un peu avec elle, tu lui réponds même pas. Elle est folle, tu devrais le savoir depuis le temps. Tu montes dans le premier taxis qui passe, lunette de soleil sur le nez, sweatshirt pour tout cacher. Ce n'est que dans les toilettes de l'aéroport que tu constates les dégâts. T'as envie de pleurer, mais tu ravale tes larmes, parce que tu dois être forte. Tu prends ton vol classe éco, mais la douleur devient de plus en plus vive. Heureusement tu as ce qu'il faut dans ton sac. Tu trouves un nouveau taxis et avale par la même occasion des anti douleurs. A moitié dans les vapes. Complètement meurtrie. C'est le wei dans ta tête. Et t'as qu'une envie, c'est dormir. Et te sentir en sécurité. Alors tu changes ton itinéraire. Quand tu arrives, tu sonnes à la porte et Al t'ouvre. Il est sous le choc, je crois. Même si il ne fait que deviner mais ne vois pas. Il est là? il te fait non de la tête. Te demande si ça va, il est prévenant mais tu refuses qu'il t'approche, de peur d'avoir un peu plus mal. Les calmants font effet, mais pas assez. Il te propose de rentrer alors que t'es prête à repartir et tu acceptes. T'es comme perdue. Sans repère. Je vais aller dormir je crois.. et tu prends la direction de sa chambre. Tu retires tes fringues, piques une de ses chemises qui te fait une robe et tu te glisses dans les draps, retrouvant son odeur, comme sa présence et ton calme. Les bleus sont là, mais tu survivras. Parce que t'as toujours survécu à ses coups. Tu avales un nouveau cachet et tu fermes les yeux. Je crois que Al repasse te voir une heure plus tord, mais tu dors trop bien pour le remarquer. Il ajoute une couverture sur toi et te laisse, dans ce lit qui n'est pas vraiment à toi mais un peu trop quand même. Parce qu'ici, t'as tes repères, c'est rassurant. Tu sais pas si il va rentrer, mais rien qu'être là, comme ça, c'est presque suffisant.
@Noah M. Ferrari
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