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{ thunderclouds }
crédit/ tumblr ✰ w/@"pluton"
Pluton il a les yeux revolver le regard qui tue. On peut pas rester de marbre face à ce type. Louison peut pas. Elle fond. Elle est complètement dégivrée, pas besoin du chauffage. « Noooon, je veux les deux s’il te plaît, s’il te plaît ! À moins que tu veuilles les offrir à ta maîtresse » Je te vois très bien sourire, espèce de bourreau des coeurs. J’me demande tellement ce que t’as pu trouver. Je peux pas deviner, je vais devoir être patiente, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. « Beurk, non, enfin, je veux connaître que nos péchés, uniquement les nôtres » Et pour y avoir participer, pas besoin d’un instant confession à les citer un par un. Je les ai vécus et si c’était à refaire, je le referais sans hésiter. Tout. Du début jusqu’à la fin. De notre partie en trois rounds au fond des bois à notre coup de téléphone rose en septembre. Aucun regret. Les regrets, je les aurais eus en te repoussant. Alors effectivement, pour toutes les raisons que je te déballe, je veux que tu sois à moi, aux yeux de tous, plus d’étiquette à moitié effacée où on peine à lire ce qui y est écrit. Couple, je veux qu’on réécrive ce foutu mot tous les deux. J’veux qu’on soit ensemble. « L’inverse est valable. » T’as pu te passer de moi à deux reprises, pas moi. C’est toi qui m’as .. tiré dessus, qui m’a mis à terre et la seule main que je voudrais attraper pour me relever, c’est la tienne. T’es mon assassin et mon sauveur. Les deux. Aïe, je t’aime trop. Ouais, mais peut-être que je n’aurais pas dû balancer à mes parents que j’étais folle de toi. Regarde, tu disjonctes. J’ai fait sauter les fusibles de mon petit-ami. C’est pas ce que je voulais, je voulais pas te couper l’herbe sous le pied. « Ah.. Je vois. Mais c’est en cours et peut-être que cette rencontre me réparera d’un coup. Qui sait ? » C’était la plus belle preuve d’amour que tu pouvais me faire, entrer dans le clan Chamberlain, le colorer et t’y imposer. Leur prouver que leur fille était en sécurité, que tu ferais .. tout pour elle. Mais sans que tu parles, j’entends tes doutes, je sais ce que tu crains. Tu crains qu’on aborde la face cachée de la planète Pluton. Camila et le reste. Toute la peine que tu as causée en moi durant ces dernières semaines, ces derniers mois. Pourquoi pas ? J’pourrais peut-être enfin tourner toutes les pages de ce chapitre catastrophique. « Oui, je resterais. Je n'ai pas fait tant de sacrifices pour te quitter, c’est pas leur avis qui m’fera changer d’avis. C’est toi qui détiens le pouvoir de tout.. casser. Je sais dans quel pétrin je suis. J’sais que tu vas avoir un enfant qui n’est pas le mien et que je vais en souffrir, je sais tout ça » Voilà, je dis tout haut ce qu’ON pense tout bas. Si on pouvait en reparler plus tard, j’voudrais profiter de notre renaissance à tous les deux, sans cette ombre qui plane au-dessus de moi. On peut encore l’éloigner non ? Quelques semaines .. Oh mon dieu, j’pourrais pas te couper de tout ce qui t’attend. J’vais devoir serrer les dents, faire ma place dans cette histoire pleine de noeuds et ne rien lâcher. Cette fois-ci, je me sens prête. C’est inexplicable. Je me sens un peu trop pousser des ailes et j’crains forcément qu’on me les coupe à des kilomètres de haut. La chute sera terrible, mais pas insurmontable. Rien n’est insurmontable, j’suis toujours ici, alors que j’ai heurté violemment le sol à plusieurs reprises. Si je pouvais tout de même éviter de me viander, je suis preneuse. Je tiens à nous. Je tiens à ce qu’on véhicule comme valeurs dégueulasses. On est irrécupérable et on s’assemble plutôt bien. J’ai mes failles, tu as les tiennes et on les accepte. « Le classement peut évoluer à tout moment » J’suis sérieuse. Rien n’est fixe. Tu peux rétrograder Raphaël à tout moment. C’est toi qui as les cartes en main et ce n’est pas la première fois que je te les donne, alors ne les déchire pas ok ? Oh, un bisou. Tes lèvres.. C’est déjà mon plus beau cadeau. « Je n’en ai pas l’intention » Pourquoi je changerais une version sans défaut ? Tu sors ensuite de la bagnole et je soupire en enfonçant mon crâne dans l’appui-tête. Tu m’as déstabilisé en fait, sans forcément t’en rendre compte. « Oui, j’arrive ! » Je sors tout lentement et je verrouille ma caisse. Je glisse un masque ‘tout va bien’ et je nous enferme chez nous. Je me débarrasse à peine du manteau que tu me fonces déjà dessus, lâchant ta valise au beau milieu du salon. J’suis si surprise que je me laisse faire, je te repousse pas. J’encadre ton visage gelé, intensifiant ce baiser qui m’est étrangement douloureux. Puis je nous détache, je défais ton écharpe, je retire ton bonnet et je te regarde « Ne pars plus et ne reviens plus, reste » C’est tout ce que je te demande. La stabilité. Ma gorge se serre cette idiote. Mon coeur se contracte lui aussi. On peut plus s’aimer profondément, se rendre accro et se quitter brutalement. « J’veux pas guérir de toi, viens.. » Te tirant par le poignet, je nous amène alors à notre chambre. Je nous positionne exactement où j’étais durant notre appel en FaceTime et je fais tomber ta veste. Mes yeux sautent un peu partout sur ce torse encore vêtu. Je le dévore et je relève mon regard vers le tien « Je devais te faire quelque chose ici, toi aussi » L’amour peuplant mes prunelles, j’attrape le bas de ton pull et je le fais sauter. Aussitôt débarrassée de ce dernier, mes mains remontent de tes abdos à tes pectoraux. Je nous rapproche, je m’étire sur la pointe de mes pieds et je plonge ma bouche dans ton cou. Je le bouffe comme je boufferais tes lèvres et je pince. J’aspire ta peau, je la coince entre mes dents jusqu’à sentir un frisson dévaler l’ensemble de ton épiderme. « Ton suçon made in France. Fabriqué avec tout mon coeur. Je t’aime Pluton Westerberg.. » Les je t’aime pullulent. Je les ajoutent, bout à bout, sans m'arrêter. C’est le grand destockage. Je guide ensuite tes deux mains sur mon chemisier, là où elles devaient être durant notre coup de fil. « Dis moi qui je suis ! Je suis ta .. » Meuf, copine, amoureuse, comme tu veux.
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