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Alexis&Zach ♣ Ton amour pour moi commence à se voir

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Ton amour pour moi commence à se voir
crédit/ tumblr ? w/@Alexis Callaghan

Une soirée de libre, me retrouver avec Élena me faisait moins peur parce qu'on m'avait envoyé du renfort, Rosy, ma gouvernante quand j'étais enfant était venue me donner des conseils, de précieux conseils, j'étais un peu moins à la ramasse seulement je devais encore apprendre certaines choses. Assis sur le canapé, je regardais la télévision en discutant avec Rosy, j'étais tellement heureux de la retrouver, c'était celle qui m'avait élevé, éduqué, appris à faire la cuisine, appris à être l'homme que je suis actuellement, j'avais toujours cherché son approbation, sa fierté. Une sonnerie. Le commissariat, le devoir m'appelait, je soupirais un peu, j'avais fondé mes espoirs de sommeil dans cette soirée, hors là rien que ce petit truc électronique venait de tout gâcher. Au bout du fils, un officier, celui de garde, je l'écoutais me raconter ce qui se passait avant de lever les yeux au ciel, blasé. "J'arrive." J'hallucinais clairement Alexis était encore dans la merde, elle avait un souci cette fille, d'ailleurs je sais même pas pourquoi je la laissais pas en cellule encore une fois, j'aurais dû seulement par amitié pour Clary j'allais la sortir de là. Ma colocataire avait déjà d'autres choses à régler que sa meilleure amie qui faisait des conneries, du coup je prenais cette charge. Affublé de mon blouson en cuir et de mon casque de moto sous le bras, je débarquais sur les lieux quelques minutes plus tard, je m'entretenais avec l'officier pour faire les papiers afin de la laisser partir sans soucis cette fois. "Putain Callaghan ! J'étais en repos aujourd'hui !" dis-je en débarquant au niveau des cellules. "Si tu avais envie de me voir fallait venir au loft, là c'est assez extrême de se faire enfermer !" Je posais mon casque au sol pour ouvrir la cellule. "Allez tu prends tes affaires, tu signes les papiers et je te ramène chez moi comme ça je t'ai sous les yeux."

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L’histoire con. Mon poing frappe trop fort la maxillaire de l’homme. L’homme est trop entouré, et moi, pas assez. Seule, en fait. Y a eu des insultes, y a eu mention du patriarche, j’ai vrillé. J’aurai dû appeler Caleb, je sais. A quatre mains, on est plus puissants qu’à deux ; il aurait protégé mes arrières, sûrement empêché que ma lèvre inférieure trinque. Je suppose que ma virulence explique l’empreinte des menottes sur mes poignets, je suppose aussi que mon père ne serait pas si fier que ça. Sauf que tu vois, il est plus là, et moi j’ai juste ma colère en famille ici bas. Alors, ouais, je suis de retour. Et ouais aussi, j’ai donné ton nom. Parce que si le mien me protège des sanctions jusqu’à maintenant, je sais aussi que deux fois en si peu de temps, ça peut commencer à entacher mon dossier. « Appelez-le je vous dis, et j’vais sortir aussi vite que je suis arrivée. » L’essentiel, c’est d’être convaincue. Au fonds, je le suis pas du tout. La dernière fois, il est resté planté la, à me regarder perdre la face, au fur et à mesure des heures. Je compte sur.. j’en sais rien, en fait. Une révélation ? Un truc qui le mette de bonne humeur, tellement qu’il en oublie qu’il me déteste. Normalement, je mise uniquement sur mon joli minois, ma chute de rein, et mon verbe acéré. Ca suffit, d'habitude. Sauf avec ces flics qui ont décidé de trop bien faire leur boulot. J'me prépare à une seconde salve d'arguments, quand Lanning débarque. « Et moi j'étais tranquillement en soirée quand on a décidé de me foutre en cage comme un animal ! » C'est sorti trop vite, elle s'est levée d'un bond. Puis, retient sa rage derrière ses lèvres closes, s'approchant des barreaux qu'elle agrippe de ses doigts graciles. Calme la colère, fait sortir l'ironie : « Mais voyons, rien n'est trop extrême quand il s'agit de mon amour pour vous, lieutenant. » Qu'elle glousse exagérément, tout en faisant rouler ses billes obscurs dans leurs orbites. Arrête tes conneries et fait-moi sortir d'ici. J'attrape la porte, histoire de m'assurer qu'elle reste bien ouverte, malgré mes provocations. Faudrait pas qu'il change d'avis. « T'es vraiment venu en moto ? » Voit le casque au sol, et attrape le stylo au passage, histoire d'attester qu'elle récupérait sa fouille. Bredouille quand même un : « Tout ça pour que j'me colle à toi. » Remets boucles d'oreilles, collier, bagues, bref, tout le bordel qui contraste avec cette peau abîmée. Prend un temps infini. Et, lui passe devant, relevant le regard quand leurs pas se croisent. « J'te montrerai le chemin jusqu'à chez moi. » J'vais pas terminer ma soirée chez toi, j'en ai pas encore fini avec mes projets.

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crédit/ tumblr ? w/@Alexis Callaghan

Callaghan était aussi aimable qu'une porte de prison, quand je débarquais mes collègues m'avaient limite sauté dessus en me contant tous les soucis qu'elle causait, ses cries, ses menaces, je savais qu'elle avait un problème mais franchement là ce n'était pas un tout petit. "Oh ma pauvre, je comprends, mes collègues quand ils t'ont vu, ils se sont dit: tiens et si on l'embarquait elle aussi?" Je levais les yeux au ciel tandis qu'elle faisait son numéro, j'avoue que j'en revenais pas, elle avait l'air si en colère, comme une si petite femme peut-elle avoir autant de rage, de poigne, ça me dépassait surtout que j'en avais vu des gens défilés ici. "La discrétion Alexis, faut que tu l'apprennes." lâchais je après sa fausse déclaration d'amour. Allez finissons en qu'on s'en aille, que je puisse prendre ma soirée tranquillement devant la télévision, je rêvais que de ça depuis que j'avais un bébé à la maison, ne rien faire. "Ouais je n'ai pas encore ma voiture." Encore un truc que j'avais dû changer dans ma vie, je n'aimais pas la voiture, je trouvais ça sans intérêt mais vous me voyez avec un bébé à l'arrière d'une moto? Impossible, c'était trop dangereux, en plus je crois que ça n'existait même pas. "Bah voyons." Quand elle a eu cette réflexion je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir un léger rire, je m'attendais pas vraiment à cette phrase, ni même à ce que Callaghan se colle contre moi en moto, merde. Alors qu'elle partait remplir les papiers pour sa sortie, je m'impatientait. "Allez grouilles-toi." dis-je après ses propos. Je conduisais, je l'emmenais où je voulais, j'allais pas la laisser sortir seule comme ça alors que j'avais joué de mes relations pour qu'on oublie son petit séjour ici. J'avoue que la laisser ici comme la première fois m'avait traversé l'esprit, en plus elle avait eu le droit à la meilleure cellule du commissariat, celle qui sentait les effluves d'urine. "Tu feras ta belle après." Je prenais le sachet avec ses affaires dedans, puis quoi encore, j'allais pas perdre du temps à la regarder remettre ses breloques à deux dollars. "Dis leur à bientôt ou à demain puis c'est bon." dis-je en avançant vers la sortie jusqu'à ma moto. J'ouvrais le porte bagage de derrière pour lui donner son casque. "Je te ramène chez toi." Mensonge quand tu nous tiens. Tandis que je montais sur la moto que j'allumais au passage, j'aidais Alexis à venir derrière, par gentillesse au début puis quand je sentais la pluie nous tomber dessus c'était plus l'air de dire dépêches-toi. La prochaine destination? Chez moi bien entendu.

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Invicible. C'est de la faute de son daron, ça. Il lui a apprit à se battre, il lui a apprit qu'elle pouvait compter que sur elle-même, que les autres, c'étaient juste de beaux moyens pour parvenir à ce qu'elle souhaitait. Il lui a apprit les poings contre les mâchoires, à se méfier de tous, de toi, des hommes, lui a apprit que le respect se gagne par la force. Qu'elle n'a pas le droit de faiblir, pas même de baisser les yeux. Alors, demoiselle les garde bien haut, elle regarde le monde depuis son trône d'argent, et ne laisse pas ses genoux toucher le sol. Insupportable. Mais, elle abîmerait n'importe qui pour l'honneur d'un proche. Elle fait des promesses avec son sang. Elle s'en rappellera, que t'as ouvert cette porte et que tu lui as redonné sa précieuse liberté. Oh, ça se voit pas, avec ce satané sourire provocateur, mais elle n'oubliera pas. Elle sait pas dire merci, tu sais. « J'les suspecte de m'suivre, ils sont devenus dépendants. » Qu'elle s'amuse, ses prunelles se penchant sur les policiers en présence. Ca va, ce sont de gentils agneaux, à peine agressifs quand on les titille de trop. Puis, moi, j'en fais des caisses. Je mets trop de temps, et je soupire trop fort. Eternelle adolescente révoltée. « Putain fait gaffe, y a trois fois ton salaire minable dans chacun de ces bijoux. » Siffle la belle, après avoir vu ses affaires s'éloigner, dans la main masculine. Des reflux d'Eliot, surement. J'suis pas matérialiste, mais va falloir que t'en apprenne un peu sur le luxe. Lui arrache le sachet des mains, et le mets dans la poche de sa veste. Une main qui quitte sa veste, juste pour adresser un petit signe aux flics derrière. Crachez sur l'injustice, mais c'est comme ça que ça marche, dans notre monde. Tu connais les bonnes personnes, et t'évites que tes cheveux sentent la cellule dégueulasse. Tu t'enfuies à bord d'une moto, dans le dos du lieutenant. Tu t'aggripes un peu, parce qu'il conduit mal cet imbécile. Tu lui hurles des ordres qu'il entend pas, tu gesticules quand tu vois que c'est pas la bonne route. Vous manquez de vous casser la gueule dans un virage, parce que t'as trop bougé, que t'as essayé de chopper le guidon. Quand la moto se stoppe, devant l'immeuble qu'on reconnait facilement comme étant celui de Clary et le sauveur, demoiselle descends rapidement, hôte son casque, et pousse l'homme, encore installé sur l'engin. « Qu'est-ce que tu comprends pas dans CHEZ MOI ? » C'est pas du tout le cas, là. « Tu me ramènes chez moi, faut que je me douche. » Vla la priorité. J'me sens sale, ainsi retenue dans cette cellule. « Clary est là au moins ? » Dans ce cas, j'veux bien monter les étages. Juste pour elle. « J'reste pas seule avec toi là-dedans. » J'ai stocké assez de colère, pas besoin de souffler sur les braises qui me composent.

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Si elle savait, si elle savait que je n'étais pas qu'un pauvre lieutenant de police, que ma famille était plus que riche, que j'avais décidé de ne pas profiter justement de cette richesse pour me construire, pour faire mes propres expériences, pour mener la vie que je voulais. Si elle savait que ses paroles glissaient sur moi comme de l'eau sur un imperméable, qu'elle pouvait râler encore et encore sans que je la regarde réellement. Si elle savait que je souffrais de ne pas dormir depuis des nuits et qu'elle osait me déranger à cause de problèmes stupides qu'elle s'attirait seule. Si elle savait qu'elle risquait de nous tuer sur la route en touchant le guidon de ma moto, que ma fille attendait que son seul parent restant rentre en un seul morceau ce soir. Je poussais un soupir, défaitiste, un peu blasé face à son excès de sentiment quand elle savait que je ne l'avais pas ramené à la maison, je n'avais pas confiance, à vrai dire j'avais confiance en très peu de monde, pour ne pas dire personne. "Je suis un peu stupide qu'est-ce que tu veux." dis-je en répliquant. Je comprenais qu'elle soit en colère, je comprenais qu'elle veuille rentrer chez elle mais de son côté elle ne comprenait pas que je devais veiller sur elle histoire qu'on me reproche pas d'avoir usé de mon influence ce soir pour qu'elle sorte. "Tu crois que je vis à la préhistoire que j'attend la pluie pour me laver? Il y a une douche en haut." Je coupais le moteur, reprenant ou plutôt arrachant des mains le casque de la petite brune pour le ranger et ramenant le mien en haut. "Oui elle est en haut." Je mentais, j'étais un bon menteur, je savais masquer mes sentiments, si pour mon boulot c'était un atout pour ma vie personnelle c'était plus problématique. Clary n'était pas là sûrement chez son copain cette nuit. "Oh ça va tu veux que je te fasse quoi? Que je te coince dans une pièce et que je t'embrasse c'est ça dont tu rêves? Bien oublie ça, tu sens la pisse et... bref." Tu n'es pas trop mon genre, c'était une belle femme mais quand elle parlait, voilà, on avait plus l'impression qu'on avait affaire à un camionneur qu'à une belle jeune femme. "Écoute, je n'ai pas de temps à perdre." J'appuie sur le bouton de l'ascenseur, une fois en bas, pour forcer Callaghan à rentrer tout ce que je trouvais à faire c'était de la porter, pas avec élégance, non du tout, plus comme si on portait un sac de patates sur l'épaule. "Arrête." râlais-je en la posant dans l'ascenseur une fois les portes fermées. "Demain tu pourras te tirer, tu peux au moins faire ça, je t'ai sorti de là-bas, vu que tu sais pas dire merci..." Je sortais de l'ascenseur qui nous avait amenés au dernier étage. "tu peux au moins faire moins de bruit et aller te coucher. C'est possible pour une gamine capricieuse comme toi?" arrivait elle à me pousser à bout? Un peu.

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De la mauvaise volonté, complètement. Si Lex pouvait trainer les pieds, elle le ferait. Sauf qu'elle a ses talons aiguilles, et qu'elle a pas tellement envie de les bousiller. Pas pour Monsieur le lieutenant de Police.. qui certes, vient de la sortir de sa cellule. Qui certes, l'emmène loin de cet endroit. Qui certes.. ouais, bon, d'accord, il écoute rien de ce qu'elle lui dit, et ça, ça commence sérieusement à l’agacer ; mais, on va le reconnaître, l'appartement de Clary, c'est quand même mieux que cette cage. Demoiselle est trop têtue pour s'apercevoir de tout ça, là tout de suite. C'est bien plus facile de râler dans son coin, de les faire presque chuter contre le bitume, de passer en mode agression, pour seule réponse. Elle sait pas vraiment faire autrement, la Alexis. Elle excelle dans la colère, elle est la déesse de la rage, une amazone perpétuellement enflammée. Ca devrait pas se passer comme ça, tu sais, la justice j'y crois. Je l'aime, même. Y a pas plus patriote, pas plus captivée par un monde juste. Sauf qu'elle sait pas faire comme toi, elle arrive pas avec le self-contrôle, sa voix sait pas se calmer, ses nerfs parviennent pas à s'apaiser. Grimace, quand il fait allusion au fait qu'elle aurait pris l'odeur de sa seconde maison, et orne ses lèvres d'une moue suintant l'ironie. « Tu sais, je commence à me dire que si des filles t'ont déjà embrassé, c'était juste pour que t'arrêtes de jacter, pas vraiment par envie. » Tu parles trop, et j'en écoute la moitié. Je te laisse ranger ton casque, et je prends mon téléphone pour appeler un uber, comme t'es pas foutu de m'emmener à destination. Naïvement, je baisse ma garde. J'vois que ça pour expliquer le fait que je termine sur ton épaule, ainsi ridiculement chargée. Se débat en jurant, évidemment, mais n'a pas le temps de trop entreprendre une stratégie, puisqu'elle retrouve le sol assez rapidement. Scrute le regard d'en face. « Merci pourquoi ? De m'avoir sorti d'une prison pour me remettre dans une autre ? » J'ai un soucis avec l'absence de liberté, et si j'ai bien compris, c'est de ça que t'es encore entrain de me priver. Il ouvre la porte, et demoiselle entre docilement. Ouais, j'aurai pu me barrer en courant dans les escaliers. Mais, j'suis en talons, et j'suis plutôt persuadée que tu m'aurai rattrapé d'ici là. Se débarrasse de sa veste, et de ses chaussures, direction la douche. Enfin, marque un arrêt, visant le brun de ses prunelles obscures. « Tu vois Lanning, si j'étais vraiment une gamine capricieuse comme tu dis, j'serai entrain d'hurler, juste pour réveiller ta fille. » Ouais, je sais, Clary m'a dit. Ses lèvres se fendent dans un sourire aux commissures. « Mais, déjà qu'elle part avec un handicap dans la vie, je vais pas empirer sa situation. » Coup pour coup. Et, disparaît sous la douche, pour en ressortir quelques longues minutes plus tard, emmitouflée dans un peignoir de Clary. L'avantage, c'est que je squatte régulièrement, je connais cet appart comme si c'était le mien. S'affale dans le canapé, ses cheveux dégoulinants. « Tu sais faire à manger ? Parce que j'ai faim. » Comme t'es mon geôlier, t'es censé me nourrir.

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