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zores ☾ it's my downfall tonight

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Je n'avais jamais réclamé ça, jamais. Ma vie, je la voulais simple à la base et elle l'était un temps. Puis Will est tombé malade, Will est parti. Elijah était supposé être mon plus grand soutien, mon roc, et il m'a brisé un peu plus un soir de notre adolescence. Phoebe m'aide à me reconstruire et je pars à Harvard. Je la retrouve et mon meilleur ami me la pique. C'était l'histoire de ma vie, on me vole tout. Ma famille, mes amis, mes amours, ma fierté même. Je n'avais plus rien à l'heure actuelle, d'où mon envie de me perdre dans les bas-fonds de la vie. L'appartement d'Ares n'était pas bien loin du fond du fond. C'était pas vraiment le meilleur quartier de Boston, mais je m'en fichais, chez lui, je me sentais en sécurité. Est-ce que lui allait me donner ce dont j'avais envie ? Il avait eu l'air assez réticent au début, mais il avait fini par céder. Oui, il m'avait donné cette poudre blanche que j'avais sniffée d'un coup d'un seul. C'était là, dans mon organisme, et je n'attendais qu'une chose : que ça agisse. Quelques instants, c'était tout ce qu'il fallait. Et il revenait s'installer à côté de moi, me touchant, m'électrisant et je n'avais d'yeux que pour lui. « Je te remercie de m'aider à aller mieux » C'était toute une nuance, mais qu'importe comment il y arrivait, c'était lui qui en avait le mérite. Cherchant à avoir de nouveau cette sensation quand il me touchait, je reposais la bière, sa bière, et je lançais un nouveau contact, sur son visage cette fois. Les rides qui s'étaient dessinées par son inquiétude visible, elles étaient belles mais il devait les enlever, j'allais bien, j'allais mieux maintenant, grâce à lui et à sa poudre magique. « Je vais bien.. je suis bien avec toi » Est-ce que c'était la drogue ou lui ? Un mix des deux. J'avais confiance en lui, en ce qu'il était. Ce n'était pas un méchant garçon Ares, bien qu'il voulait le faire croire. C'était un mec qui avait vécu des trucs et qui restait bloqué dans cette situation. Je voulais pas qu'il croit n'être bon qu'à vendre de la drogue. Il aidait à aller mieux. Il m'aidait moi, c'était plus que n'importe qui de mes proches. « Alors emmène-moi chez moi » J'avais des jeux vidéos, des consoles, de quoi nous divertir le temps d'une soirée. Et puis, il n'avait rien pris lui alors il avait tous les droits de conduire. « À moins que t'aies une idée de ce qu'on pourrait faire » Parce qu'on va pas juste regarder la télévision, si ? Enfin, c'était une activité comme une autre, pourquoi pas, je me calais contre son épaule, regardant les images bouger, sans réels liens entre elles. « T'es beau... trop beau pour être vrai même » Mais je me retenais de le toucher encore, parce que j'avais bien vu qu'il n'aimait pas trop ça. J'avais bien vu qu'il n'était pas sensible à mes doigts sur sa peau. Dommage, moi j'aimais bien le toucher.
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Zozo&Ares

Une nuit sombre.


Je ne savais pas vraiment quoi faire, je te regardais, et dans le fond. Je savais que tu allais mal, n'importe qui, va mal quand il vient me voir, parce que c'est comme ça. Je suis le gars qui vend, qui te vends des trucs pour justement aller bien, pour peut-être oublier le temps d'une nuit tes maux, tes démons qui te hantent. Dans le fond, c'était quelque chose dont je n'ai jamais réussi à tolérer. Je me suis toujours dit, que personne, n'était jamais là, pour un plaisir, non. C'était toujours pour la même raison, même si elles sont toutes différentes aux yeux des gens. Je te souriais, même si je voulais faire semblant de ne pas t'inquiéter on pouvait lire que ce n'était clairement pas le cas. Le fait de te voir ainsi fragile, ça me donnait juste envie de te secouer et de te dire de bouger, mais qui suis-je pour te dire ça ? Personne. En raclant ma gorge, je détourne le regard sur les alentours, je me dis que tu as raison, je devrais sans doute te ramener chez toi en te disant qu'on va faire autre chose, mais je me sentirais moins coupable, de savoir que tu es dans ton appartement et pas celui de ton vendeur de drogues. Me levant, je viens placer mes mains sur tes hanches pour t'obliger à te redresser, d'un mouvement, je t'aide pour te soutenir, t'aider à ne pas tomber à n'importe quel moment. « C'est la drogue qui te fait dire ça. Je suis pas beau. » Je suis clairement pas beau, pas maintenant, pas dans le rôle de celui qui te donne pour planer. Je racle ma gorge, m'empressant de te faire enfiler un pull à moi, faisant la même chose en enfilant mes chaussures, et une veste, de quoi fumer sur le trajet, ou même chez toi, histoire de me déconnecter à mon tour, et dès que c'était fait, on sortait rapidement de mon appartement. Te tenant par la hanche. Je suis rarement sortie ainsi avec une femme, ou bien dans une ruelle, certes, mais personne ne m'a déjà vu au bras d'une femme, simplement parce que je ne suis pas de ce genre. Et si c'était le cas, c'était souvent chez une femme riche, et on savait rapidement faire la différence. « Faut que tu manges un truc, quand on arrive chez toi, va falloir que tu avales quelque chose. » Est-ce que c'était un ordre ? Sans doute, j'ai tendance à ordonner, même si je ne le veux pas vraiment. Je tourne ma tête vers toi, quand on marche dans ces rues mal fréquentées. On peut voir que je salue quelques gars, qui me disent que l'affaire va bien, mais qu'ils doivent me parler, et en ajoutant que je repasse après, je réalise à quel point je ne peux qu'avoir un moment à moi, en étant chez moi. Et encore, de nombreuses fois on vient m'emmerder.
Arriver devant ta porte, je te laisse l'ouvrir rapidement. Je reste derrière toi, mes mains toujours disposées sur tes hanches pour quand on pénètre ton intérieur, la chaleur vient aussitôt percuter mon corps, mes iris bleutés s'orientent sur la décoration, levant les yeux au ciel, putain, c'est le triple de chez moi. « Je fais vraiment tâche chez toi.  » Je rigole, mais c'est plus un rire nerveux qu'autre chose. Je mordille l'intérieur de ma joue, avant de retirer ma veste et de la poser dans un coin, m'avançant vers le canapé où je prenais place, mon visage orienté en ta direction.
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Ce n'était pas l'homme le plus bavard qui soit et ça tombait bien, je n'avais pas tellement envie de parler. Mais j'avais envie de m'occuper, chose qui était impossible ici chez lui. Il était clairement dans le besoin et il avait à peine une télévision, ce qui m'empêchait de faire quoique ce soit de divertissant. Alors je proposais d'aller chez lui, d'aller dans mon appartement à moi qui avait bien plus de choses divertissantes, comme des consoles. Il n'y avait pas que les miennes, il y avait celles d'Alex aussi. Est-ce qu'il sait que j'ai un frère ? Peut-être même qu'il l'avait en client, j'en sais rien. Je ne fais pas attention à ce que peut faire mon grand frère pour le coup. Il était dans son monde, j'étais dans le mien. Certes, il restait très protecteur mais il était rarement à la maison, souvent parce qu'il allait en soirée avec des potes ou des filles qu'il appréciait, que sais-je. « Si, tu es beau... le plus beau que j'ai vu d'ailleurs » Et je sais pas si c'est réellement la drogue qui me fait dire ça ou pas. Je crois pas, parce que plusieurs fois, je m'étais dit que j'aurais bien aimé l'embrasser, pour voir ce que ça faisait que de l'embrasser lui. Un homme. Ça faisait une éternité que ça ne m'était pas arrivé mais qu'importe. Il se trouvait "moche". Est-ce que c'était vrai ? Non, non, il n'était pas moche Ares, il était beau et si j'en avais l'opportunité, je lui caresserai tout le corps, chacune des parcelles qui le constitue, pour prouver qu'il était beau. Puis il se levait, il prenait un pull pour le mettre sur mon dos et moi, je me laissais faire, parce que j'étais sous l'emprise de cette drogue et je ne savais pas tellement comment réagir en le voyant s'activer comme ça. Et puis, c'était surtout que j'avais rien d'autre à faire que l'attendre. Moi j'étais prête pour affronter l'extérieur. Lui ? Après quelques instants, il l'était. Et c'était une décharge électrique qui me parcourait quand ses mains se posaient sur mes hanches. « A me tenir comme ça, on dirait que je suis ta copine » que je disais en rigolant légèrement. Mais il ne réagissait pas, ou très peu. C'était Ares, il était pas très bavard, c'était bien connu. D'ailleurs, il me faisait penser à quelque chose : manger. Manger, je ne l'avais pas fait avant de venir et j'avais une faim de loup, bien que pas tellement ressentie. C'était étrange d'ailleurs comme sensation. Une faim masquée. « J'ai pas faim » Non, j'en ressentais pas le besoin. « Sauf si tu cuisines pour moi... Tu sais cuisiner ? » Que je demandais, le regard vert posé sur ses iris bleues. Ses yeux, je crois que je pourrais me perdre dix milles fois dans ses yeux plutôt que d'affronter le monde. Après avoir croisé pas mal de monde de son quartier, après avoir franchi la limite Boston-Cambridge, on se retrouvait chez moi. C'était quoi, trente minutes de marche ? Peut-être quarante-cinq. Il aurait du me le dire, on aurait pris un taxi. « Mon frère habite ici aussi... nos parents nous gâtent un peu trop » Après la mort de Will, ils allaient vraiment mal et nous négligeaient Alex et moi... si bien qu'ils se rattrapent comme ils peuvent, bien que pas forcément de la bonne façon, mais qu'importe. « Tu veux boire quelque chose ? Manger quelque chose ? Ah non, on a dit tu faisais la cuisine. Hop hop hop, Ares, derrière les fourneaux ! » Je m'approchais de lui pour attraper sa main et l'attirer avec moi vers la cuisine, afin de le voir à l'œuvre, le sourire aux lèvres.
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Une nuit sombre.


Ma copine, si seulement tu savais que dans le fond, je n'ai eu que des conquêtes, que je n'ai absolument jamais eu de petite-amie, encore moins un petit-copain. Je suis pas de ce style, même en étant plus jeune j'ai jamais réellement voulu de ce genre d'attache, sans doute parce que j'en voyais pas l'utilité, outre le fait de ramener encore plus de conneries dans ma vie déjà bien remplie à ce niveau, et aujourd'hui, je me dis que peut-être j'ai loupé quelque chose, peut-être que j'aurais bien être heureux, de sentir quelqu'un me soutenir, m'accompagner dans mes terreurs noctures. Ou peut-être que ça aurait fait l'inverse. Peut-être que j'aurais été bien trop occupé par son bonheur plutôt que de m'assurer une vie, un toit, ou que sais-je. Ouais, je tente de me trouver des excuses, me dire que j'ai pas loupé grand chose au final. Quand on arrive chez toi, je regarde attentivement les choses qui m'entourent, on peut y voire des photos, chose parfaitement logique quand on a des proches, des amis et quand tu vins à ma hauteur me prendre la main pour me lever, je grimaçais, te regardant en levant les yeux au ciel. « J'sais pas si ton frère va apprécier me voir cuisiner pour sa petite soeurette. » Je te taquine, ou bien, je crois clairement que j'arrive pas à m'imaginer vivre avec mon frère, parce qu'ouais, j'avais un frère, qui a totalement disparu, je n'ai plus aucune nouvelle de lui, c'est comme si il avait prit ses affaires et sans me dire un adieu, il s'était barré en australie. Il m'arrive quelques fois de me demander comment il va, puis après ça passe, je me dis qu'il m'a lâché comme nos propres parents. « Moi ? Cuisiner ? Tu sauras, je suis le meilleur cuisiné au monde, je sais faire des pâtes, des pâtes au beurre, des pâtes avec des pâtes, et sans oublier mon incontournable plat avec des pâtes. » Non, vraiment, je sais cuisiner, et je pense que personne ne le sait. Même si je préfère me taper une mal bouffe. On peut hésiter à voir mon quotidien, mais je fais en sorte de rester comme je suis, je suis musclé, je pense que dans la rue faut savoir avoir un bon physique, courir, frapper, et s'entretenir. « Je vais te faire un bon truc, tu vas halluciner, tu viendras me demander à trois heures du matin pour que je te refasse ce plat. » Je passais mon bras autour de ta taille pour t'embarquer en direction de ta cuisine qui fait sans doute, le double de la mienne. Je sors les ingrédients, je fais comme chez moi, et je me gêne absolument pas. Je sors des pâtes, une sauce blanche, avec des lardons, des ognions. Enfin, de quoi ne pas être sexy. Et d'ailleurs, j'en joue. Je retire mon haut en le calant dans un coin, te faisant un petit clin d'oeil. « Je veux pas me tâcher, tu comprends ?  » Et aussi parce que j'ai envie de te voir me dévorer du regard. Je lâche un rire, sincère, un sourire qui lui est aussi honnête pour une fois. Je commence à préparer le tout, passant la serviette sur mon épaule en préparant simplement des pâtes carbonara, qui ne le sont pas vraiment, mais je fais comme je peux. C'était bien la première fois que je cuisinais pour quelqu'un, et j'appréciais, enfin, je me vois vraiment pas reproduire ça tous les jours, ou toutes les semaines, mais je me dis que ça peut être un bon truc, et puis, je cuisine pas mal, même si la plupart du temps, c'est des choses sans gras, je sais que dans le fond, je peux faire tout et n'importe quoi, il me suffit de lire une fois la recette pour la retenir. « T'as jamais voulu avoir ton propre appartement ?  » Autant discuter pendant que je m'active derrière le four.
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C'était mieux comme ça, non ? Qu'on soit chez moi, avec tout à disposition. À manger, où il pourrait prendre ce qu'il veut. De l'occupation, dont les consoles de jeux vidéos. Un lit libre si jamais ça lui disait de dormir ici. Autant dire que oui, c'était tout un petit tas de choses qui faisaient que c'était mieux chez moi, bien que j'aime le côté vétuste de chez lui. « Il te verra pas, il est parti quelque temps » que je disais d'un sourire, le rassurant légèrement. Après tout, c'était peut-être ce qu'il cherchait, être rassuré ? Il n'y avait que nous deux dans cet appartement et il n'y aurait que nous deux, un point c'est tout. Alors ouais, il fallait qu'il cuisine pour moi, c'était lui qui voulait que je mange après tout. Donc sa responsabilité. « Une chance que j'adore les pâtes alors ! » J'avais des origines européennes et peut-être même italiennes, qui sait. J'en sais trop rien, je n'avais conscience que de mes origines irlandaises pour le coup. Et j'espérais qu'il savait vraiment faire quelque chose pour le coup parce que j'avais un faim de loup et que je ne cherchais qu'une chose : contenter mon estomac. « Fais attention, je te prendrai au mot » Et c'était pas ds paroles en l'air, j'étais capable de le prendre au mot, à vouloir ce plat à trois heures du matin, l'appelant parce que c'était une envie soudaine. Je le suivais dans la cuisine, son bras autour de ma taille avant de venir m'installer sur le plan de travail pour le regarder faire. C'est mieux comme ça, regarder, goûter si besoin, sans forcément mettre les mains à la patte. D'un œil attentif, j'observais tous les ingrédients qu'il était en train de sortir, me faisant une idée du goût qui allait se trouver bientôt dans ma bouche. Et finalement, je le voyais se mettre torse nu, me montrer sa carrure sculptée et... ouais, doucement ma bouche s'ouvrait mais je la refermais presque aussi vite. Il était beau, beaucoup trop beau pour être vrai. « Je... oui, oui, je comprends.. mais te brûle pas non plus » Ce serait con de devoir finir à l'hôpital. D'autant plus puisque j'étais sous l'emprise de stupéfiants. Et il commençait à mettre les choses au feu. L'eau dans la casserole, la poêle avec les lardons, les oignons. Oui, il s'appliquait et moi je le regardais faire, et je le regardais tout simplement, bavant certainement un peu trop. « J'en avais un avant, mais mon frère m'a proposé ça et j'ai pas su dire non... je crois que c'est sa façon de veiller sur moi » Il avait toujours été protecteur Alex et ça ne changera certainement jamais. Depuis que Will nous a quitté, et même avant, pendant sa maladie, c'était lui et moi contre le reste du monde. « C'est bientôt prêt ? J'ai envie de goûter la grande cuisine d'Ares » et je m'en léchais les babines d'avance.
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Une nuit sombre.


Concrètement, je pourrais pas faire ça tous les jours, cuisiner pour quelqu’un, surtout en sachant que je mange habituellement seul. Mais c’était plaisant, cette fois, de te faire à cuisine, de te faire goûter ce que je prépare, et clairement c’était venu d’un seul coup, je me tournais en ta direction, laissant mijoter les lardons avec l’oignions, avant de me pencher en avant, déposant mes coudes sur le comptoir entre nos deux personnes. « C’est pas un peu difficile de vivre avec son frère ? Fin, j’en sais rien, le mien a complètement disparu, mais j’imagine que pour l’intimité ça doit être compliqué, surtout s’il revient d’un seul coup. » J’ai toujours su qu’un frère se devait d’être protecteur envers sa sœur, c’est comme ça que je fonctionne, même si Simone n’est pas ma sœur, je la considère comme telle. Je prends soin d’elle, et je le ferais du mieux que je peux. Mais une chose est sûr, je pourrais pas habiter dans le même endroit, ça serait bien trop étrange en vue de la vie que je mène. Revenant à mon plat, je versais la crème blanchâtre, avant de faire tourner et de mettre les pâtes dès qu’elles sont cuites à l’intérieur, mélangeant le tout. C’était clairement pas un plat de grand cuisiner, c’était le genre de truc qui en quinze minutes était préparé, et fort heureusement, je pense pas que tu aurais pu attendre une heure à rien faire. En restant concentré sur l’entretien de notre repas, je haussais les épaules. « Je peux dormir ici ce soir ? » On va dire que j’ai prit l’habitude, et c’était clairement de ta faute, depuis la dernière fois, j’arrive pas à dormir correctement, et t’as toujours cette douceur qui arrive réellement à m’apaiser, au point d’oublier tout ce qui pourrait m’entourer. Comme je ne savais pas si t’allais accepter ou non, j’enchaînais, comme si je voulais éviter de recevoir du négatif en pleine gueule. « C’est prêt, j’espère que tu es prêtes à savourer ce plat digne d’un restaurant gastronomique. » Je riais, parce que c’était idiot, mais c’était enfantin. En sortant les assiettes, après les avoir cherchées, je disposais les couverts de chaque côté, mettant une bonne dose de pâtes dans chacune. « Et avant que tu poses la question, mon frère n’est pas mort. Il a juste disparu en Australie, je parle jamais de lui. T’es la première avec qui j’aborde ce genre de sujet. » Il me manquait, c’est un fait. Un proche ainsi, ne pouvait que manquer, n’est-ce pas ? Je me souvenais à peine de son regard, de son visage, de sa voix. Il était bien plus jeune que moi, et souvent, je me demandais si tout allait bien. Surtout que je te disais qu’il n’était pas mort, mais à l’évidence, je n’avais plus de nouvelle, alors comment en être certain ? Je raclais ma gorge, m’installant sur un tabouret pour commencer à manger. Je savais que tu allais poser des questions, des questions dont je ne pourrais pas répondre, puisque je suis au même stade que toi à ce niveau. Je te regardais longuement, d’un large sourire venait éclairer mon visage. « Tu aimes ? »
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Il était chez moi, je l'avais invité dans l'intimité de mon appartement et je ne regrettais aucunement ça. Il voulait que je mange alors oui, c'était pour cette raison qu'il était ici. Et pendant que monsieur cuisinait, la conversation se faisait petit à petit. Là, c'était mon frère et notre coloc ensemble qui était sur le feu, en plus des lardons et des petits oignons. « On a nos petites habitudes et il n'est pas souvent là. Il est bien plus sociable que moi et a tendance à crécher chez ses amis, rien de plus. C'est pas compliqué... Puis en général, quand je trouve de la compagnie, je m'arrange toujours pour aller chez l'autre » Pour mieux m'éclipser par la suite, sans prendre le temps de dire au revoir. C'était bien mieux comme ça. Après, ma relation avec Alex était sans appel assez spéciale. On était très proches, tout en laissant quelques libertés. Et puis ça ne changeait pas ce qu'on ressentait l'un pour l'autre, même si on ne se voyait pas souvent. Il était là et c'était le principal. Je regardais l'homme cuisiner, faire ses mélanges habilement, avec un sourire sur les lèvres. Je savais qu'il était doué en quelque chose, et de toute évidence, aux odeurs qui émanaient, je certifie qu'il est doué en cuisine. Du moins, celle qu'il était en train de confectionner. « Bien sûr. Canapé ou... mon lit ? » que je demandais, bien que j'avais une petite idée de ce qu'il allait me répondre. C'était assez chaud entre nous depuis la dernière fois et quand on se retrouvait ensemble, c'était toujours comme ça que ça se terminait. Et j'avais envie de croire qu'on était bénéfique aussi bien l'un pour l'autre. Un besoin se créait et une bulle était formée. On était dans notre bulle tous les deux et rien ni personne ne viendra se mettre entre nous. Tapant dans mes mains à l'annonce de la fin de la préparation du plat, j'avais un sourire aussi grand que mon visage qui se dessinait naturellement. « Enfin ! » Je descendais du plan de travail pour m'installer à table, où il installait assiettes et couverts avant de servir une bonne plâtrée de pâtes. Attrapant les premières avec ma fourchette, je le mettais dans ma bouche tout en l'écoutant parler de son frère. Damn, je dois être cramée puisque je ne m'étais même pas poser la question. Disons qu'à l'instar de ce que j'ai vécu, je n'avais pas envie qu'on me questionne trop. Alors je ne le faisais pas avec les autres. Avalant alors tout ce que j'avais dans la bouche, je finissais par esquisser un léger sourire, flattée par autant de confiance venant de lui. « J'suis désolée... Enfin, je sais pas si t'es très famille mais moi, mon frère c'est toute ma vie alors j'ose pas imaginer si je ne l'avais plus » Je me pinçais ainsi les lèvres, baissant la tête pour éviter de ne pas trop y penser, pour ne pas me foutre totalement à l'envers. « C'est délicieux... merci » soufflais-je, le sourire étant contagieux puisque je le voyais sur son visage. Je posais ma main sur sa joue, caressant doucement cette dernière de mon pouce. « Je veux pas que tu sois un écorché vif... Je veux que tu sois heureux Ares, autant que tu puisses l'être »
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Une nuit sombre.


J’ai jamais aimé parler de mon frère, je crois même que je ne l’ai jamais fait en dehors de ce moment. Je n’ai pas honte de lui, je ne l’ai non plus pas oublié. C’est juste, qu’avec le temps qui passe, il se cache dans un coin de ma mémoire, quelques fois il me fait signe, mais sans plus, j’espère juste qu’il soit bien, qu’il soit heureux, qu’il ne se préoccupe absolument pas de moi, après tout, c’était lui, le petit frère, c’était à moi de m’en inquiéter sans arrêt. Je hausse les épaules, quand tu me demandes si c’était aussi fort que toi et ton frère, je déviais le regard avant de le rapporter sur toi, affichant un faible sourire en te voyant si soudainement triste à l’optique de perdre cet être. « Il me manque, il me manque beaucoup. Mais il a voulu partir, ma mère m’a simplement dit que c’était mieux comme ça, qu’il allait mieux vivre sa vie. Même si je me doute qu’être éloigné de sa vrai n’est pas vraiment une bonne chose. Surtout… Que je faisais mon maximum pour lui. » J’étais un gars protecteur, depuis très petit, puisque j’ai toujours su me débrouiller seul. Aller chercher à manger, apporter de quoi faire les soins, ou même m’assurer qu’il était propre, qu’il prenait sa douche. J’ai jamais voulu comprendre comment un gamin pouvait prendre la décision de quitter le payer avec une tante, ou une cousine, qu’importe finalement. Je sais juste qu’on me l’a enlevé. Sans que je puisse faire quoique ce soit, et c’est ça, le plus douloureux. Je secouais la tête de gauche à droite en raclant ma gorge. « Et pour répondre, ça sera dans ton lit. C’est évident. » Je te fis un petit clin d’œil, sachant pertinemment que tu allais comprendre le pourquoi du comment. C’était bon entre nous, il n’y avait rien de compliqué, rien de complexe, c’était une attirance, mais aussi une bonne entente entre les deux. Choses qui étaient plutôt rare. En prenant ma fourchette, je mangeais, avant de sentir ta main se placer sur ma joue, me faisant redresser le visage à ton niveau. Je t’écoutais, et j’avais envie de te dire de ne pas t’en faire, que j’allais prendre soin de moi, mais c’était juste un mensonge, et je crois que j’avais pas envie de te mentir. « Je fais du mieux que je peux. Je suis vivant, c’est déjà bien. » Je ricanais, pour effacer cette mine que tu avais, te faire comprendre que c’était déjà un miracle que je tenais sur mes deux pieds. En mangeant, buvant. Je relevais quelques fois mes iris bleutés sur ta personne, tu étais une si belle femme, que je me demandais encore pourquoi tu te trouvais avec moi ce soir. Je pinçais mes lèvres l’une contre l’autre, avant de venir boire une gorgée et de te tendre une bouchée en laissant mon sourire s’agrandir. « Aller, ouvre la bouche. » Et dès que ceci fut fait, je te laissais prendre la bouchée sur ma fourchette, et tandis que tu renfermais la bouche, je m’empressais de nouer nos lèvres l’une contre l’autre. Avant de reculant, braquant mon regard dans le tien, que je puisse avoir toute ton attention. « Je vais bien aller, si tu vas bien aller. » Même si je voulais que tu sois mieux que moi. Je me reculais, reprenant ma place pour reprendre ma fourchette et terminer mon plat rapidement. Je me devais de te dire ça, comme si tu me devais une promesse, comme si, tu me devais de me dire que tu allais bien aller, que t’allais arrêter de faire des bêtises, comme être avec un sale con instable comme moi. « Tu aimes ? Être avec moi ? »
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Je sentais qu'il avait envie de déballer des choses, parler de son frère. J'ose pas forcément poser les questions de peur de tomber sur un point sensible alors je le laisse s'exprimer sur ce que bon lui semblait. Il lui manquait son petit frère, il lui manquait mais il n'était même plus sur ce continent. Comment savoir s'il était encore en vie d'ailleurs ? C'était le genre de pensée qui me ramenait à mes frères. Alex, toujours en vie, bon vivant. Will... décédé. Trop tôt malheureusement. Il n'a même pas atteint la dizaine d'années. « Ça m'étonne pas... que tu faisais tout pour lui. T'as des souvenirs qui te viennent en tête là, tout de suite, maintenant ? » Peut-être qu'il avait envie de partager ce genre de choses, j'en sais trop rien. Pour ma part, parler de ce que je ressens c'était assez complexe. C'était... au delà de mes forces. J'intériorisais tout si bien que je m'enfonçais dans des recoins de mon esprit bien plus sombre que le reste de ma vie. Là, c'était le simple fait que celle que je kiffe soit partie avec mon meilleur ami plutôt que moi. Je les maudissais tous les deux, et c'était pas prêt de s'arranger. Sourire sur ses mots, mon lit était de toute évidence le lieu préféré de nos deux corps échoués. Me mordant doucement la lèvre inférieure, je baissais ensuite la tête, rougissant légèrement en imaginant ce qui pourrait se passer par la suite. Damn, j'avais chaud tout d'un coup. Son clin d'œil n'avait clairement rien arrangé pour le coup. Mais il fallait que je mange alors j'éclipsais toutes ces pensées hors de ma tête pour me concentrer sur lui, sur sa façon d'aller bien. « Reste-le... en vie » J'avais besoin de lui mine de rien. À sa façon, il était devenu comme un repère dans ma vie, m'aidant à trouver mon chemin malgré toutes les embuches qui se trouvaient dessus. Il m'aidait et je lui en était reconnaissant. Je continuais de manger, de boire, tout en sentant son regard sur moi. Encore une fois, je rougissais légèrement, mais un peu moins que tout à l'heure. Il me faisait de l'effet, c'était indéniable et je ne sais même pas pourquoi il s'embarrasse à s'occuper de moi comme il le faisait. J'avais tenté la drogue pour la première fois et il s'occupait de moi, comme un grand frère... comme un amant plutôt. C'était différent de tout ce que j'ai pu vivre jusqu'ici. J'ouvrais ma bouche vide avant de la refermer sur la fourchette pour avaler ce qu'il venait de me donner, sentant par la suite ses lèvres sur les miennes. « Alors ça va bien aller » Je glissais mon pouce sur mes lèvres, un sourire se dessinant avant de reprendre à manger avec ma propre fourchette, avec envie de taire mon estomac qui n'en avait pas encore assez. Comme lui, je terminais mon plat et mon verre, me sentant rapidement rassasiée. C'était le moment qu'il avait choisi pour reprendre la conversation, ce qui me laissait légèrement perplexe avant que je finisse par hausser les épaules. « Mon havre de paix. J'oublie tout ce qui ne va pas dans ma vie quand je suis avec toi... C'est reposant » finissais-je par dire en me levant pour aller derrière lui, mes mains glissant sur son torse tandis que mon visage glissait à côté du sien, ma bouche juste à côté de son oreille. « J'aime quand tu me fais tout oublier, quand je ne vois plus que toi » Pour ce soir tout du moins. Demain était encore un autre jour.
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Zozo&Ares

Une nuit sombre.


Est-ce que j’avais des souvenirs de lui ? Ma mémoire flanche, ma mémoire me joue des tours. Je regarde un court instant mon assiette, mon expression change, doucement, mais surement. Je tente de me souvenir de quelques mots avec lui, je tente de juste, revoir son visage, mais tout est flou dans ma tête, je ne vois qu’une petite silhouette qui court partout, qui hurle, qui rit,  je ne vois rien d’autre qu’un gamin, alors que ce gamin, c’est tout pour moi. Je pince mes lèvres l’une contre l’autre en redressant mon visage vers toi, je ne veux pas te mentir, ni te dire que j’ai passé des bons moments, ou que des mauvais. « Je m’en souviens plus. » Ce sont les seuls mots que j’ai pu sortir pour le moment, je repose les couverts de chaque côté, venant boire une gorgée de ma boisson avant de hausser les épaules. « Ca fait longtemps, tu sais. Ca fait des années et des années. Je ne sais même pas si il est encore vivant. Je ne sais pas, peut-être qu’il a changé de prénom. Mais j’espère qu’il va bien. » Je tente de sourire, mais rien ne vient non plus, je n’aime pas remuer mon passé, encore moins quand ce dernier n’est pas complet. Je t’écoute attentivement parler ensuite, quand tu me dis que je suis un espace libre, une sorte de paix pour toi. C’est incroyable, parce que c’est le contraire de comment je me vois. Pourtant, je suis ici. À prendre soin de toi, comme si je ne voulais pas te laisser seule, pas ce soir, comme si j’espérais que tu restes un peu plus longtemps. Parce que chaque personne me quitte, et je n’ai pas les forces pour les retenir. « Je suis content, que tu te sentes comme ça avec moi. Parce que je suis bien ici. » Quand tu poses tes mains sur mon torse, je viens poser les miennes pardessus, en te tirant un peu avant pour que mes lèvres arrivent au niveau de ta joue. J’embrasse cette dernière, murmurant mes paroles. « Je ne vois plus que toi. » Je caressais le bout de mon nez contre ta peau. Avant de me lever, de m’éloigner de ton corps, le temps d’aller mettre les assiettes, les couverts dans la machine, même si ce n’était pas chez moi, je faisais en sorte de m’y sentir bien. Parce qu’après tout, combien de temps viendrais-je encore ici ? En me retournant en ta direction, je m’avançais, pas à pas, laissant mes phalanges s’éterniser sur les courbes de tes hanches féminines, en t’accolant contre mon épiderme. « J’espère que tu as bien mangée, et que tu ne me demanderas plus de drogue à tester, parce que je vais devoir refuser. » Et c’est la vérité, je n’allais plus rien te vendre à partir de ce jour. Pas après ça, pas après t’avoir parlé de mon frère, pas après le soir que nous avions passés. Et même si je ne pense qu’à l’argent que je perds en faisant ça, je me disais qu’au moins, je pouvais faire une bonne action dans ma satané vie. Je te câline contre moi, je te serre doucement avant de baisser mon regard, et de venir glisser mes lèvres contre les tiennes. Tu avais ce petit goût de crème, et j’en souriais, finement. Éloignant mon visage durant quelques secondes. « Qu’est-ce que tu veux faire ? Ca te dérange si je me fume un petit ? » Je crois, que j’avais juste envie d’oublier le fait de t’avoir parlé de lui. Même si ça paraît gros, je ne parle à personne de ça, justement parce que ça me fous dans un moral négatif. Mes mains glissent sur ton fessier, avant de me reculer d’un pas, observant ton appartement. « Tu me fais visiter aussi ? Je dois fumer vers la fenêtre ? »
AVENGEDINCHAINS
(Invité)

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