Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityEthan&Elliot •• Was my blood spilled ? I wanted to get rid of it anyway - Page 2
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Ethan&Elliot •• Was my blood spilled ? I wanted to get rid of it anyway

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Ethan&Elliot •• Was my blood spilled ? I wanted to get rid of it anyway - Page 2 Tumblr_n1twl8ERMN1qekck2o5_250
Il haussait les épaules en signe de toute réponse. Je ne savais pas encore lire dans les pensées, mais j'imaginais que des actions étaient toujours plus parlantes que des mots, surtout pour nous deux qui étions des véritables handicapés des sentiments. D'ailleurs il n'avait même pas pu me dire ce qu'il ressentait pour Agathe, et je pourrais parier ma vie sur le fait qu'elle ne devait en avoir aucune idée non plus. Cela me rappelait vaguement à quel point j'avais tout fait pour que Zélia me rejette, je lui avais exposé mes pires défauts et pourtant elle était toujours accrochée à moi, je ne comprenais qu'à moitié. T'as raison, c'était pas une erreur, et j'espère que j'aurai plus à devoir l'utiliser. La prochaine fois tu devras peut-être venir m'identifier à la morgue ce sera beaucoup moins drôle que la raclée que je me suis prit. Je ne comptais pas prendre de congés, ni même m'arrêter de bosser parce que j'avais pris un sale coup sur cette affaire. Je savais bien que c'était dangereux de jouer avec le feu, et de m'attaquer à ce genre de mec louche, mais ma soif de justice était d'autant plus grande en raison de ce que j'avais vécu toute ma vie. Je relevais la tête lorsqu'il commença a s'excuser pour ce qui s'était passé lors de la soirée Vegas. J'esquissais un sourire, voyant enfin le bout du tunnel. Lui et moi réconciliés ? Sûrement pas, mais au moins on repartait à zéro. Je commences à en avoir un petit aperçu oui, j'apprécie vraiment tes excuses, qu'elles soient sincères ou non d'ailleurs. Si on est amenés à se revoir, j'imagine qu'il faudra qu'on s'entende mutuellement avec nos copines. je fis une petite pause avant de faire ma part de mea culpa. Je m'excuserai aussi auprès d'Agathe quand je la verrai. Je le voyais lorgner sur ma perfusion, et sur les petites gouttes de morphine qui coulaient à intervalle régulier pour venir se déverser dans mon sang. Je sentais qu'à cette seule vue, il était troublé, et cela devait sans doute réveiller son état de manque. Je comprenais pourquoi il tenait tant à partir, en dehors du fait qu'il n'était pas mon plus grand fan malgré tout. Ouai, on est des Maxwell, si ça veut encore dire quelque chose. dis-je non sans imaginer que jamais je ne ferai réellement parti de cette famille. Je n'en avais que le nom, et c'était bien suffisant. La seule chose qui m'importait c'était Elliot et Meg en tant que personne, pas en tant que "maxwell". Ils m'ont pris toutes mes affaires à mon arrivée, mais t'inquiète pas, je demanderai à l'infirmière de me ramener mon portable, je vais pas plus te déranger. dis-je en voyant qu'il était trop anxieux pour rester plus longtemps. Lorsque je le vis sur le départ, je me contentais tout de même d'ajouter. Elliot ? Je ne savais pas trop comment lui dire sans paraître jouer les grands frères. Appelle Agathe, ou ton sponsor ou je sais pas qui, mais fonce pas te faire du mal en sortant d'ici à cause de moi. Ou de ça, plutôt. dis-je en désignant de la tête la perfusion. Il ne m'écouterait peut être pas, je ne savais pas s'il était toujours accroc ou non, mais au moins c'était dit. @Elliot Maxwell
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Tu m’avouais que mon numéro en cas d’urgence n’était pas une erreur et… j’sais pas, ça me faisait me sentir un peu mieux. Comme si ça redonnait une lueur d’espoir à notre relation chaotique. En revanche, je ne pose pas de questions sur ce qui t’es arrivé. T’en parleras si tu veux. J’sais juste que tu t’en remettras physiquement, c’est le principal dans l’histoire. "Ouais, ben ne t’entends pas TROP bien avec Agathe non plus. T’as vu que j’avais la détente facile." Et je surveillerai, maintenant. Je blaguais pas. On est encore loin de la confiance, nous deux. "Elle appréciera tes excuses." Je la connais. Mais maintenant que l’adrénaline et la colère retombent, j’ai le manque qui revient. C’est les vieilles habitudes : dès que quelque chose me contrariait, m’énervait, m’agaçait, m’attristait, me rendait confus, peu importe, je me piquais. C’était devenu une routine, et maintenant, j’sais pas quoi faire face à la retombée des émotions diverses et variées de notre altercation. "Mh?" Que je dis en reposant les yeux sur toi en entendant mon prénom. J’m’étais sûrement un peu égaré dans mes pensées. Peut-être un peu trop, puisque tu sembles savoir ce qui se trame dans ma tête. J’ai peut-être trop longtemps zyeuté la perfusion qui t’alimente. "J’ai pas de sponsor, je vais à aucune réunion." J’trouve que c’est du bullshit, et j’ai pas envie que d’autres savent qui je suis et ce que je consomme. Le bruit pourrait se répandre et ça serait pas bon pour moi. "Mais merci. Fais gaffe à toi et appelle-moi si besoin." Et je sors rapidement de la chambre, qui commençait à devenir étouffante. Une fois dans le couloir, hors de ta vue, je pose mes mains à plat contre le mur et ferme les yeux, prenant une grande inspiration. Le sevrage me rend taré. Le manque me rend taré. J’crois que c’est pour ça que j’fais des trucs aussi cons. Genre, m’introduire dans la réserve et chopper une fiole de morphine pour la ramener chez moi alors que ça fait deux semaines que j’ai pas pris une seule dose. Et donc j’file chez moi, crime dans la poche, avant que quelqu’un ne remarque mon comportement bizarre.

FIN DU RP
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