you're my timemachine ft. ramsès le grand.
Pendant pas mal de temps je n’ai pas eu de réels amis. Plus jeune, les autres enfants me prenaient pour une fille trop sérieuse et lèche botte. Ils se mettaient donc tous contre moi. Au fond, cela fait de moi ce que je suis maintenant. J’ai réussi à faire avec. Aujourd’hui, on pense encore la même chose à mon sujet, mais j’ai réussi à en tirer profit. Je reste tout de même la fille que l’on apprécie ou que l’on déteste. Il n’y a pas d’entre deux. Et cela surement dû au fait que je suis un peu trop franche, et des fois cela dérange. Autant des fois je le fais exprès, autant les reste du temps je ne m’en rends même pas compte. « Mouais. On est mieux servi que par soi-même. » Si j’avais dû attendre qu’on me flatte, j’en aurais déjà des rides. Alors oui maintenant cela m’arrive de temps en temps. Mais je n’attends pas cela des autres. Je préfère me regarder dans le miroir et me flatter toute seule. Mais je peux comprendre les gens qui apprécient lorsque les autres le font pour eux. « Oh ça va je rigole. Décoince-toi un peu le cul. » Sans jeu de mots. Mais lorsque je le vis me regarder, je me répétais la phrase dans la tête. « Désolée, je n’ai pas fait exprès. Promis, je ne parle plus de cul à partir de maintenant. » Je fis mine de fermer ma bouche avec une clef que je jetais par-dessus ma fenêtre de voiture. J’aurais continué, mais voyant que cela ne plaisait pas plus que cela à Ramsès, je m’abstins. Mon but n’est pas de me le mettre à dos.
Je scrutais son regard à sa dernière phrase. Je lui souris avant de répondre. « Non même pas. Car tu ne tiens pas à ces filles, sinon tu ne leur ferais pas aussi mal. » Je me stoppais un peu, avant de reprendre. « Alors qu’avec moi, tu es le vrai Ramsès et tu ne me fais pas miroiter des choses… J’aime penser que tu ne le fais pas parce que tu tiens à moi et que tu ne veux pas me blesser ! » Je lui fis un immense sourire. Voilà comment on peut se flatter tout seul. Lorsque je le vis prêt à rebondir dessus, je posais mon index sur sa bouche. « Chut, ne dis rien. » Peu importe qu’il approuve ce que je venais de dire ou qu’il me dise que ce n’était pas du tout ça. Je souhaitais garder le mystère et rêver un peu.
Je ne pourrais décidemment pas vous dire ce qu’il y a réellement entre Ramsès et moi. Si nous ne sommes que des connaissances, des amis ou autre choses. Notre relation est tellement étrange. « Tu crois qu’il y a du monde qui couche dans ce parking, dans les voitures ? » Lui demandais-je alors que je regardais droit devant. Je ne savais pas pourquoi je lui demandais cela. L’idée venait de naitre dans ma tête.
@RAMSÈS RAMOS REYES