Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLa danse c'est bien, mais parfois ça peut faire mal ! [Pv Cornélia Darling & Julia Brown]
-50%
Le deal à ne pas rater :
[Adhérents Fnac] -50% Casque Pro Gaming HyperX Cloud Alpha Noire et ...
49.99 € 99.99 €
Voir le deal


La danse c'est bien, mais parfois ça peut faire mal ! [Pv Cornélia Darling & Julia Brown]

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Julia était installée au bureau de sa nouvelle chambre, dans le bâtiment destiné au Cabot. Cela faisait maintenant plus d’une heure qu’elle tentait de travailler mais elle dû enfin se rendre à l’évidence : elle n’y arriverait pas. Il y avait des jours comme cela, où vous aviez beau faire tout votre possible pour vous concentrer, rien ni faisait. En l’occurrence elle tentait de terminer de dessiner le patron d’une robe, dont elle avait eut l’idée dans la nuit, mais elle tout ce qu’elle faisait lui semblait affreux. Elle avait recommencé des dizaines de fois, mais rien à faire. Julia lâcha un soupir et se leva : inutile d’insister, il fallait qu’elle se change les idées, elle reviendrait travailler plus tard. Elle regarda à travers la fenêtre et vit de fine gouttelette d’eau s’écraser contre cette dernière. Jouer de la guitare dehors était donc exclue pour elle. La jeune femme réfléchit un instant et trouva finalement un autre divertissement qui lui ferait tout autant de bien que la guitare : la danse. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle en avait toujours fait, en club bien sûr mais surtout pour elle-même. Elle avait de merveilleux souvenir avec sa mère, dans lequel elle inventait une chorégraphie et lui apprenait. Elles pouvaient passer des heures toutes les deux à répéter encore et encore le même enchainement. A l’image de sa mère, la gorge de Julia se noua : elle savait qu’elle était désormais seule dans sa chambre d’hôpital à se battre contre la maladie et cela la rendait folle, elle aurait tant voulu pouvoir l’aider plus rapidement que ce qu’elle avait fait jusque là.

Julia ferma les yeux très forts : en l’instant elle aurait bien voulu pleurer un bon coup pour évacuer toute son angoisse, toute sa peine et toute sa douleur mais elle se l’interdisait. Elle devait être heureuse, elle devait être souriante, c’est la meilleure chose qu’elle devait faire, pour sa mère. La jeune femme ouvrit l’armoire qui lui avait été assigné et en sortit une tenue de danse qu’elle rangea dans son sac de sport. Puis, elle prit sa veste, ses clés et son sac et quitta sa chambre qu’elle ferma étant donné qu’il n’y avait personne d’autre à l’intérieur. Julia réfléchit ensuite un instant, la dernière fois elle avait repéré la salle de danse en se disant qu’elle viendrait bientôt y faire un tour, mais où ? Elle tourna et vira un moment mais finit tout de même par trouver la salle. Soulagée, elle rentra à l’intérieur sans plus de cérémonie et se rendit dans les vestiaires pour se changer. La blondinette enfila donc sa tenue de danse : un bas de survêtement blanc, serré au niveau des chevilles pour ne pas entraver ses mouvements ainsi qu’un top moulant rose fuchsia. Il y avait déjà quelques personnes dans la salle, mais sans plus. Une musique de fond permettait aux danseuses d’évoluer convenablement. Julia se mit dans un coin et s’échauffa afin de ne pas se blesser. La tête, les bras, les poignets, les jambes, les chevilles, elle n’oublia rien. Cela lui prit un moment, mais elle se sentait désormais totalement prête. Elle commença ensuite par réviser la chorégraphie qu’elle s’était créé il y a quelques temps. Elle ne s’en souvenait plus parfaitement, c’est ainsi qu’elle se retrouva à tester plusieurs choses pour améliorer sa danse. Malheureusement, l’une des choses en question tourna mal : la jeune femme voulut faire un battement, suivit directement d’un demi-tour, sans reposer sa jambe. Elle l’avait déjà fait, seulement cette fois-ci le parquet était glissant. Une seule partie du mouvement fonctionna, elle put faire son battement, mais lorsqu’elle tourna, sa cheville ne suivit pas le mouvement. C’est ainsi qu’elle se retrouva à terre, sans vraiment avoir eu le temps de comprendre pourquoi.

Aie… lâcha-t-elle entre ses dents serrés, sans vraiment faire attention.

Des larmes roulaient le long de ses joues, elle s’en rendit compte lorsqu’elle vit que la main qu’elle passait sur son visage était mouillée. Et elle comprit pourquoi lorsque la douleur se rappela à elle : vive, elle lui aurait donné envie de crier tellement elle était forte. Cependant Julia n’en fis rien. Elle se contenta de fermer les yeux très fort, en attendant que ça passe.
(Invité)