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Oh man, I totally forgot that.
ft. Cordélia
Oh man, I totally forgot that.
ft. Cordélia
Je fermais les yeux et laissais les jets d'eau couler sur ma tête. C'était fou comme une douche était synonyme de résurrection les lendemains de cuites. J'avais un putain de mal de crâne et quelque chose m’empêchais d'ouvrir les yeux.. Je toussais bruyamment quasiment au bord de l'agonie. Je n'avais aucune idée de ce qu'il s'était passé la veille. Ces choses là m'arrivais de moins en moins ces temps ci, mais à constater mon état présent... Elles arrivaient quand même. J'avais l'impression d'être un collégiens sortant de sa première boom alcoolisé et pourtant non, j'avais plus d'une bière derrière moi. Mes paupières étaient lourdes, pour dire vrai, je ne savais même pas l'heure qu'il était. J'eus un frisson, j'ouvris les yeux. « Putain de merde » pestais-je au vent. Je détestait vivre dans un immeuble, l'eau chaude n'était jamais vraiment là quand on en avait besoin. J'éteignais le robinet lentement de ma faible force et attrapais à l'aveugle la serviette que j'avais posé à côté de la douche. Je m'essuyais le visage. Comment avais-je pus faire pour oublier la veille ? Je me souvenais que j'étais chez les Mathers à une traditionnel soirée de fraternité. Rien de vraiment particulier. J'avais bien enchaîné cinq ou six whisky à cause de se mec qui tournait autours de Talya, mais ça s'était arrêter là, je me connaissais plus endurant que ça. Je sortit alors de la douche toujours quelque peu ruisselant et fis quelque pas lourd dans l'appart pour attraper un caleçon déchu par terre. Je l'enfilais rapidement et me stoppais alors. Merde, cet appartement était un vrai foutoir. Je me passais une main sur le visage et allais m'installer sur mon lit histoire de remettre un peu d'ordre dans mes pensées à défaut de ne pas le faire dans le studio.
Je m'allongeais de tout mon long sur le matelas pourries et observais le plafond d'un regard absent quand quelque chose d'humide vint se frotter à ma main. Je relevais la tête et aperçut Doodge assit par terre, remuant la queue avec cet air simplet que j'adorais. Je souris et me relevais alors. Il était sans doute temps de le sortir, c'est vrai qui diable savait depuis combien de temps il était enfermé là. Je lui caressait rapidement la tête et traversais la pièce pour prendre mon bas de jogging gris étonnement plié sur la chaise. Je l'enfilais à la hâte quand j'entendis toqué à la porte.
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