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- Depuis quelques jours les choses avaient un peu changés dans ma vie, il est vrai que la nouvelle que j’avais appris avait un peu bouleversé mon programme. Un peu, le mot était faible, j’étais chamboulé par la nouvelle que je venais d’apprendre à savoir que j’étais enceinte. Je n’en avais encore parlé à personne excepté ma meilleure amie, River qui était le principale intéressé n’était pas au courant. Il faut dire que j’avais très peur de sa réaction, je ne savais pas ce qu’il dirait et comment il réagirait, je le connaissais suffisament pour avoir bien compris qu’il ne voulait pas bébé maintenant et comment le blâmer alors que nous étions étudiants et que nous nous étions rencontrés il y a quelques mois. Pourtant vivre sans ce bébé était maintenant inconcevable à mes yeux, je ressentais déjà une connexion avec lui, certainement un truc inexplicable de mère à enfant. Je sentais déjà comme des fourmillements dans mon ventre, comme si il me faisait des petits signes de temps en temps. Oui je sais que c’est un bébé de quelques jours à peine et qu’il ne peut faire aucun signe à sa mère mais moi j’ai l’impression qu’il me fait déjà sentir sa présence et cette sensation est tout simplement…magique ! J’aimais être une mère, oui je n’étais pas mère mais j’aimais déjà la perspective de l’être, cela me plaisait. Depuis que j’avais appris ma grossesse j’étais rayonnante, le seul point noir à mon bonheur serait de le dire à River qui me demanderait surement d’avorter ou de faire adopter mon bébé. Enfin, je n’étais pas sûr qu’il soit capable de me demander une telle chose mais il me poserait forcément la question et mon choix était déjà fait, je voulais pas me débarrasser de mon bébé comme d’un paquet. J’avais l’impression d’avoir pris un peu de poids, déjà, bon je sais bien que c’était purement psychologique mais cela me donnait une bonne occasion de refaire un peu ma garde robe. J’en avais donc profité pour acheter quelques vêtements dans une boutique spécialement d’Harvard, je pourrais porter fièrement le rouge et le blanc qui était les couleurs de l’université. J’étais entrain de déambuler dans les rayons quand je vis le beau Maddox à quelques mètres de moi. Il était vraiment très beau, il paraissait pourtant sans attache mais une chose était sûr, il était pour moi un ami fidèle sur lequel je pouvais compter. J’arrivais derrière lui puis lui bandait les yeux avec mes mains comme pour le surprendre, je me mis à rire avant de lui murmurer : « Devine quelle splendide créature aux cheveux bruns est derrière toi ? ». Oui les cheveux bruns c’était bel et bien un indice car je ne voyais pas trop quoi lui dire d’autre mais avec mon sens de l’humour, il m’avait certainement déjà reconnu !
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