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Appearances are sometimes misleading
Je suis dans les toilettes depuis un certain moment à présent. J’ai l’esprit rempli de mes souvenirs qui s’était permis de m’assaillir. Je n’aime pas ce genre de situation où je me retrouve vulnérable à la portée de quiconque. J’ai des sentiments malgré mon apparence pouvant tromper certaines personnes. J’y pense sans arrêt. Il me manque et à ce qui paraît il ne finira jamais de me hanter. J’ai perdu cher lors des attentats du onze septembre pas seulement le mec qui pouvait me comprendre parfaitement, mais aussi mon jumeau qui était petit mon siamois. Non lien était fort, mon reflet ne me donne pas envie de le contempler, je le vois, il était mon sosie, certes les années étaient passées rajoutant quelque détail que lui n’avait pas eu la chance de voir apparaître sur son propre corps, mais il serait exactement ma copie. J’y pensais plus depuis un moment, m’éloigner de cette vie que j’avais eue à Manhattan m’avais fait réellement du bien. C’est son appel qui changea tout voir en appel entrant le mot maman arriver ça m’a donné envie de le démolir contre un mur. Je suis dur, j’en ai conscience, mais cette mère et ce père qui nous avait élevés avaient été capable de mettre fin à la vie de mon frère celui qui me manquait tant depuis maintenant dix ans. Les années passaient et la douleur ne s’estompait pas vraiment, en réalité elle attendait que je me montre faible et ce moment était arrivé ce matin avant que je rentre dans l’amphithéâtre. Je me dois de reprendre le dessus, de rester fort quoi qu’il puisse se passer. Je venais de me glisser cette idée en tête en passant de l’eau sur mon visage. Je rentrais dans l’un des WC. Je n’avais pas fait attention à la porte d’entrée de ces toilettes. Quand je sortis, des waters je croisai le regard de la jeune femme assez charmante. Je refermais mon ceinturon croisant son regard avec un léger sourire. Mon esprit divaguait me laissant penser à toutes les choses qu’elle pouvait imaginer dans sa tête actuellement, peut-être s'attendait elle qu’une fille sorte juste après moi ?
Fiche (c) Espe
(Invité)
J’avais quitté la classe au milieux de mon cours de politique étrangère pour me rendre aux toilettes. Ce cours m’emmerdait tant qu’il fallait que je me change les idées pour ne pas que je tombe endormis en plein milieu. J’avais pris mon temps pour me rendre jusqu’à la salle de bain et je comptais bien y rester un petit moment, il était hors de question que je retourne rapidement à ce cours ennuyant à mourir. J’ouvris la porte donnant accès aux toilettes et je m’avançais jusqu’aux lavabos pour m’observer dans le miroir. Je souris à moi-même, tentant de m’observer sous tous les angles. Je décidais alors de me laver les mains, me donnant une raison de ma présence ici. Je contemplais les restes de la salle, remarquant que j’étais seule. J’haussais les épaules me disant alors que je n’avais pas besoin de me donner une raison pour rester ici encore un moment. Essuyant les comptoirs, je décidais de m’assoir dessus profitant de ce petit moment de solitude pour sortir mon téléphone et envoyer quelques sms à Anya question de la divertir durant son cours en relation international. Alors que je m’apprêtais à sortir pour retourner à ma salle de classe, un garçon sortit d’un des cabinets. Profitant de la vue, je mis de côté l’idée de rejoindre ma classe et décida de rester encore quelque instant. Après tout, ce n’est pas comme si le cours était des plus palpitants. Toujours assise sur le rebord du comptoir, je regardais le jeune homme rattacher sa ceinture. Son regard croisa les miens et un sourire apparut sur ses lèvres. Je regardais derrière lui, attendant surement la jeune fille qui l’accompagnait. En tous les cas, ils avaient été silencieux, jusqu’alors, j’étais certaine que j’avais été seule dans la salle. « Tu sais que c’est les toilettes pour dame ici ? » demandais-je un sourire coquin rivé à mes lèvres. « Ta copine a tombé dans le fond du bol ou tu t’es juste trompé de salle dis-moi ? » lui dis-je tout en replaçant quelques mèches derrières mon oreille. Je ne le quittais des yeux, me disant qu’il pouvait être une très bonne raison de ne pas retourner à mon cours de politique étrangère.