Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySouvenir amer d'un amour menthe à l'eau. -- Ef
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Souvenir amer d'un amour menthe à l'eau. -- Ef

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Ce soir, je n'ai vraiment pas la forme. Je rentre d'une soirée un peu trop alcoolisée en ville. Elle était vraiment sympa, la musique était bonne et j'ai pas mal bu. Et je ne sais pas pourquoi, mais dès que mes paupières se ferment je vois Efrain. Et ce soir, ça m'agace. Parce que je ne veux pas penser à lui, que j'ai envie de profiter de ma nouvelle vie sur Boston, de mes nouvelles rencontres. Ce soir, j'ai l'impression de repasser en boucle la perte de mon bébé, le sang qui coule le long de mes jambes, Rio qui me récupère dans la rue pour m'accompagner à l’hôpital de Moscou, et les lèvres d'Ef qui se posent sur les miennes juste avant . Et toutes mes pensées vers lui me font revivre les histoires avec Demyan. J'ai besoin de lui en parler, j'ai besoin de partager mon lit ce soir. Il est 4h30 du matin, et j'ai oublié ma veste à la soirée. J'erre un moment dans la rue, et finis par me retrouver en bas de chez lui. Comment entrer ? La solution de facilité, attendre. La patience n'est pas ma plus grande qualité. Les mains frottent les bras pour essayer de me réchauffer, sans grand succès. La délivrance arrive enfin, et je me faufile par la porte entre ouverte. Prendre les escaliers en courant, pour me réchauffer un peu. Je fouille dans le bordel de mon sac et trouve une petite clé pour ouvrir l'appartement. « Au cas où. » Demyan, ou un autre problème. J'avance dans le noir, je ne veux pas le réveiller. Je me dirige dans sa salle de bain et prends une douche rapidement, à l'aise. En sortant, juste couverte par la serviette, je file à sa penderie et lui vole un caleçon et un pull moche que j'enfile. Un coup d’œil dans le miroir juste éclairé par la lune au dessus des volets. Oui, il est vraiment moche Ef, comment tu peux porter ça ? Il me va clairement bien mieux à moi. Je laisse mes vêtements sur une chaise. Je me rapproche du lit, soulève un côté de la couette et me faufile dans le lit avec lui. Mes cheveux humides laissent glisser quelques gouttes d'eau sur le drap, et même peut-être sur mon ami. Dos à moi, je le prends dans mes bras, pose mon nez sur son omoplate et respire son odeur. Oui, je crois que ce soir, j'avais besoin de toi.

@Efrain Delarosa J'me suis permise de faire quelques suppositions, mpotte moi si tu veux que je change quelque chose <3
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Nofrain
J’erre depuis plusieurs dizaines de minutes sans but réel, sans direction précise à suivre. Ce sont mes pieds qui me guident, ils semblent vouloir m’indiquer un chemin, ils me mènent quelque part sans que je puisse anticiper sur ce qui est sur le point de se produire. La lumière, d’abord tamisée, disparait complètement dans un court tintement. Est-ce à cause d’une explosion ? Une sirène commence à retentir et j’entends des cris partout dans la rue. Quelques marches me mènent en dehors de mon immeuble et mes yeux sont immédiatement attirés par le spectacle apocalyptique qui se joue dans le ciel. Point d’obscurité, ni même d’étoiles pour éclairer un paysage qui, à cette heure de la nuit, devrait être sombre. Il n’y a qu’un ciel rouge sang, de nombreux vaisseaux flottant dans les airs et… Et ces morts vivants, des êtres affamés de chair. Ils hurlent, grognent et dévorent de pauvres innocents au milieu de la rue. Leurs vêtements sont tâchés de sang, ils ont le visage complètement défiguré, baignent dans une marre de liquide rouge foncé qui, et je le devine assez aisément, ne leur appartient pas. C’est l’Enfer, les plus grands acolytes de Lucifer ont décidé qu’il était temps d’inonder la terre et d’embraser notre planète. Je tente de prendre la fuite mais tous ces macchabés se multiplient au fur et à mesure que j’avance, ils sont partout… J’ai beau courir, ils parviennent toujours à me surprendre en surgissant d’une rue, d’en dessous d’une voiture, d’une vitrine… Ils m’encerclent à une allure stupéfiante et bondissent sur moi. Mes cris sont bientôt étouffés par la symphonie glaçante de leurs mâchoires s’enfonçant dans ma chair pour en arracher de gros fragments. Quelqu’un me touche et m’arrache à un sommeil d’une violence sans nom. Il ne s’agissait que d’un mauvais rêve. Je suis en sueur, mes muscles tendus et encore sous pression après un cauchemar d’une telle intensité. Un élément demeure cependant bel et bien réel. Quelqu’un se trouve là, contre moi, allongé dans l’obscurité alors que je me suis couché seul. Je n’ai aucun doute là-dessus, il est peut-être samedi soir mais je ne suis pas sorti et je n’ai pas consommé la moindre goutte d’alcool. Impossible que je ne me souvienne pas d’avoir escorté quelqu’un jusque dans mon lit. J’attrape mon téléphone pour pouvoir le déverrouiller et m’offrir une source de lumière suffisamment forte pour pouvoir jeter un coup d’œil à la personne qui se trouve dans mon dos. Mes traits s’adoucissent immédiatement, ce n’est que Noé. « Nono, tout va bien ? » Je suis surpris de la voir ici, surtout à cette heure-là. Je suis pourtant loin de m’en agacer, au contraire, je me retourne pour pouvoir glisser mon bras contre sa tête et me blottir contre elle.  
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Fermer les yeux. C'est pire. Tout tourne dès que mes paupières sont closes, et mes pensées vaquent à leur occupation favorite : me faire souffrir en me rappelant les mauvais moment de mon existence. Je me force, ferme les paupières encore plus fermement pour faire fuir les mauvaises pensées, serre ce corps contre le mien. Son odeur m'envahit et me calme petit à petit, sa chaleur détend mon corps. Penser à Ef dans mes bras, me recentrer sur le présent me fait du bien. Lui, il n'a pas l'air si paisible non plus, et comme un transfert entre nos corps, sa détresse semble m'envahir un peu plus. L'alcool n'aide pas mes pensées dépressives. Il gémit, bouge un peu, tremble parfois. La bouillotte entre mes bras se contracte, transpire. Son rêve n'est pas mieux que ma réalité apparemment. J'aimerai pouvoir le soutenir, calmer son angoisse, le faire revenir dans le monde réel qui ne le sauvera peut-être pas de ses mauvaises pensées. Je me blottis encore un peu plus contre lui, laisse glisser mes doigts sur son bras dans un frôlement presque imperceptible. Je suis nulle pour être douce parce que je préfère que personne ne connaisse cette capacité. D'habitude, je reste froide et stoïque devant la détresse mais sentir Ef dans cet état me rend malade. J'ai encore plus envie de vomir. Ses muscles se tendent encore plus, et le sursaut le réveille dans un état second. Il a l'air perdu, j'ai l'air sans consistance. La tête dans le brume contre le sang brûlant dans ses veines. Il est le volcan quand je suis l'iceberg. Il doit se demander ce que je fais chez lui, mais sans plus aucune panique, il se retourne et s'installe contre moi. Mon visage trouve une place au creux de son cou alors que mon corps lourd se dandine maladroitement pour me rapprocher encore plus de lui. « Nan, ça ne va pas. » Le silence s'installe, le noir nous entoure dans cette ambiance cotonneuse de mon cerveau brouillé par l'alcool. « J'ai trop bu, et ça n'aide pas pour oublier Ef. » Mes pensées me parlent, intérieurement, comme cette seconde personne, ou plus encore, qui parle à la vraie moi. Comme un mode schizophrène enclenché. T'avais besoin de le voir, besoin de le sentir contre toi pour la fin de la nuit. T'avais besoin de lui parler de son angoisse à l'hôpital ce jour là, à ce soutien sans faille. T'avais besoin de lui demander ce que ce baiser signifiait, et puis, pourquoi autant d'aide apportée. Mais pour le moment, je laisse le calme s'installer de peur de créer une tempête. « T'as fait un cauchemar ? » Pour faire taire cette voix dans ma tête qui me rappelle mes objectifs premiers, et les sensations de notre baiser que mes lèvres ne semblent pas avoir oubliées. Je ferme les yeux, me retiens d'embrasser son cou. « J'suis désolée, j'aurai du m'installer dans le canapé pour ne pas te réveiller. » Fuir ses idées étranges tout en le serrant encore plus contre moi. Je suis une imbécile, je n'aurais jamais du venir ici.

@Efrain Delarosa
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Nofrain
Un cauchemar comme un autre, récurrent, toujours plus détaillé, plus sanglant, plus effrayant que la fois précédente. Un peu comme si je me retournais pour prendre en compte les rêves précédents et que j’essayais d’en produire une suite toujours plus immense pour me surprendre moi-même. La conclusion est la même qu’à chaque fois, je suis interrompu en plein milieu de mon expérience horrifique – et heureusement – pour X ou Y raison. Parfois c’est mon réveil qui sonne et m’arrache à ce cauchemar, d’autres fois il s’agit simplement d’un bruit divers qui m’arrache à un sommeil beaucoup trop léger. Cette nuit, c’est surtout la présence d’une autre personne dans mon lit qui me réveille. Inhabituel, je n’utiliserais pas ce terme. Je partage régulièrement mes nuits avec mes conquêtes du moment, des potes qui crèchent à la maison après des fêtes trop arrosées ou ces amis qui viennent à la maison pour une soirée tranquille, Netflix and Chill, ceux avec qui je ne vois pas le temps passer et à qui je propose systématiquement de dormir à la maison pour leur éviter de rentrer en plein milieu de la nuit. Hier, je ne me suis pas endormi aux côtés d’une personne, j’étais seul, d’où ma surprise lorsque je sens que l’on tente de m’étreindre. La douceur me rassure, parce qu’un tueur en série ne viendrait pas se blottir contre moi s’il voulait simplement me trouer la peau. Qui que ce soit, la personne risque d’être repoussée par la sueur qui recouvre une bonne partie de mon corps, la faute à un cauchemar d’une intensité étouffante. J’ai le souffle court, à moitié réveillé et à moitié endormi, prisonnier de ce rêve glauque. J’échappe à la mort de justesse mais je pourrais encore vous décrire avec précision les sensations que procuraient les mâchoires de ces zombies lorsqu’elles s’abattaient sur ma peau. Je me retourne et me rend compte qu’il ne s’agit que de Noé. Cette révélation contribue à tranquilliser mon cœur, à m’apaiser. La surprise reste la même mais le plaisir prend bientôt le dessus sur tout le reste. Je la serre tendrement contre moi, frissonne lorsque son visage vient lentement se caller contre ma poitrine, tout près de mon cœur qui bat régulièrement sous ma cage thoracique. Vous pensez qu’elle l’entend battre la mesure là-dessous ? L’oreille appuyée contre ma peau brûlante. « T’es sortie cette nuit ? » Je tarde à réagir en fronçant les sourcils, l’odeur alcoolisée de son haleine m’arrachant un grommellement partiellement dégouté. « Tu sais pourtant que l’alcool et toi, ça ne fait pas bon ménage ! » Je ne la dispute pas, il s’agit plutôt d’une remarque détachée, d’un constat un brin moqueur. « Sur une échelle d’un à dix, un correspondant à une envie de vomir quasi-inexistante et dix correspondant à l’envie de vomir ultra imminente… Où tu estimes te trouver ? » Simple curiosité, que je prévois la bassine au plus vite pour éviter un affreux jet de vomi partout sur mes draps. Ses propos m’interpellent et j’oublie presque de répondre aux questions qu’elle me pose, on s’en fiche de savoir si j’ai fait un cauchemar, non ? « Il ne pourra plus jamais te faire de mal, Nono. Il ignore que tu es là, il ne le saura jamais… Je m’en suis assuré, j’ai fait le nécessaire, tu m’entends ? » Mes doigts se perdent tendrement dans sa chevelure que je caresse avec douceur pour la rassurer, pour la calmer. Elle semble encore plus crispée que moi quand j'ai été arraché à mon cauchemar.  
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