L. Aeldrinn Prescott ► Tyler Hoechlin

C'est le 28.12.89 à New York, que les membres de la famille Prescott m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Logan Aeldrinn. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuel et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de sociologie (majeure) et allemand (mineure) depuis nombre d'années ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Dunster ou les Eliot.

Il craint par dessus tout l'emprise qu'a son père sur lui ▲ Il est vierge, et n'est encore sorti avec aucune fille, ou aucun garçon ▲ Il déteste le sport depuis toujours, mais son père l'a forcé à faire du football américain ▲ Il a tendance à s'effacer beaucoup trop ▲ Il se sent toujours malaimé, les rares amis qu'il ait entendent sans cesse des "Non mais t'façon, tu t'en fous de moi" ▲ Même s'il se tait tout le temps, il est très susceptible, et déteste qu'on se moque de sa personne ▲ C'est quelqu'un qui adore se cultiver, apprendre. Passer des heures sur le net pour enrichir sa culture générale ne le dérange pas ▲ Il adore les sensations fortes, mais personne ne s'en doute, ils attendent un gars fragile ▲ Après que son père l'y ait contrait, une nouvelle fois, Ael a fait beaucoup de muscu' et de boxe ▲ Il ne se l'avoue pas, mais il adore ça

▲ Aujourd'hui, cela fait quelque temps que je m'étonne de voir mes petites cuillères disparaitre. J'ai résolu le mystère ce matin en atteignant le fond de ma boîte de café. Le matin, mal réveillé, j'oublie la cuillère dans la boîte et elle finit par couler. Il y en avait quatre. VDM

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

L'alcool et moi, c'est pas le grand amour. En plus, comment se pointer quand on est un pauvre abruti sans ami et sans réputation ?

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Pourquoi pas ? Aider les gens, c'est bien quelque chose qui ne coûte rien et qui rapporte beaucoup.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Si mon père ne me tuait pas s'il l'apprenait, oui, très certainement. Le piano et la guitare, ce sont deux trucs, peut être les seuls, pour lesquels j'ai un talent.

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! Comment tu la trouves ?

Le jour où ça m'arrivera n'est pas encore défini, on se posera la question si j'ai une chance que ça tombe sur moi un jour.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. Aimerais-tu un jour y participer ?

Si j'avais été beau, pourquoi pas ?

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Je me dis qu'il a de la chance de pouvoir ainsi profiter et étaler sa fortune.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Non merci, la littérature et moi, ça fait trois. J'aime bien me cultiver, mais là...

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle # Lokhas et j'ai 16 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à l'opération du St Esprit. J'aime toujours autant le forum alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise Tyler Hoechlin comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ de 400 à 1500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ j'bave devant mon vava, impossible d'écrire .

« Eh gars, paraît que le dirlo veut que t'ailles voir le gars qui s'occupent des fous du lycée ? T'as fait quoi cette fois, tu t'es foutu une robe sur le dos et tu t'es épilé avant d'venir en cours ? » Jackson, un camarade de classe. On a tous les deux dix-sept ans, et depuis que je suis dans cette ville, on est dans la même classe. Il se fout de ma gueule tous les jours, il a l'air d'aimer ça. Tous les jours, j'ai droit à sa haine, sa méchanceté, ses coups, ses violences crachées au visage. Les murs doivent en avoir marre de me recevoir quand il me pousse dessus de toutes ses forces. Il faut dire que je suis loin d'être baraqué, il qu'il doit bien faire le double de mon poids. « Ca va, lâche moi mec. J'ai rien à te dire. » L'autre ne se gêna pas pour se foutre de moi, avant de tourner les talons. Ouais, j'ai été convoqué chez le gars qui "s'occupent des fous du lycée". En fait, je n'étais pas arrivé travesti, loin de là. C'était simplement que mon comportement faisait penser au directeur que j'étais suicidaire. Oui, carrément. Je sais pas tellement où il est allé cherché ça, ce vieux taré. Alors le lendemain, je me rendis au rendez-vous forcé, où on m'attendait patiemment. Rien que la tête de ce type me fit rouler des yeux. Sérieusement, qu'allait-il encore me dire comme conneries ? Il me fit signe de m'assoir sur la chaise devant son bureau. Sans ouvrir la bouche, je m'exécutais. Il fallait bien y passer, et je ne me sentais pas d'humeur contradictoire.

« Bonjour Aeldrinn. Je suis le docteur Worthy. Ne t'en fais pas, je ne vais pas te faire perdre trop de temps. Et sache que tout ce que tu diras ne sortira pas de cette pièce. » Sa voix me donna envie de m'énerver, mais je n'étais pas ce genre de type. Je la jouais toujours plus finaude. « Ouais ok, et j'suis là pour parler d'la pluie et du beau temps ou de votre immonde cravate ou bien ? » Pris de court, l'autre ricana bêtement pour ne pas perdre la face. Et bien, jeune homme, plutôt pour parler de toi. » « Haha, génial ! Moi c'est Logan Aeldrinn Prescott, j'ai dix-sept ans, j'suis américain et pis j'crois que c'est tout ce que j'ai à dire, j'peux partir ? » Je faisais la grande gueule, mais je n'en menais pas si large que ça. « Pas si vite, jeune homme. Si on t'a convoqué ici, ce n'est pas pour rien. Plusieurs de tes professeurs ont remarqué que tu t'effaçais beaucoup trop par rapport à tes camarades et que tu avais tendance à te laisser faire à la limite du masochisme. Qu'en penses-tu ? » Coincé. L'abruti en face de moi disait vrai, mais je refusais absolument de le reconnaître. « Je pense que c'est totalement faux et que vos profs sont complètement aveugles. J'me laisse pas faire, je suis intelligent, par rapport aux autres, ni plus ni moins. » « Tu peux m'expliquer ce point de vue ? » « Le premier qui frappe, c'est celui qui perd. Je préfère qu'on me martyrise et pouvoir me retourner contre eux que me faire traîner en justice parce que je leur aurais cassé la gueule. Comme s'il s'intéressait à ce que je disais, ce qu'on pourrait appeler un psychologue hocha la tête de haut en bas. « Très bonne résolution. » Inutile de lui répondre. Cependant, il continua sur sa lancée, comme s'il voulait savoir des choses sur moi. « Dis-moi, quel est ton activité préférée, en dehors du lycée ? » Allais-je lui répondre faire de la musique dans le dos de mes parents qui n'auraient sûrement jamais accepté ? Certainement pas. Après une longue hésitation, je repris la parole. « Le football américain, pourquoi ? » Mais j'avais été piégé par mon hésitation. « Et en vrai ? Je t'ai déjà dit que rien ne sortirait d'ici, personne ne saura rien de ce qu'on s'est dit. » « C'est ça, vous croyez que vous êtes convaincant ? Non sérieusement, je ne vais pas vous en parler. » « Je vois, ce n'est pas encore le moment. Ecoute, je dois m'en aller, mais on reprend rendez-vous. » Je me levais rapidement après l'annonce de son départ. Il chercha à me serrer la main, mais ça n'était pas vraiment mon truc. Après quoi, je sortis de la salle sans demander mon reste, et me retrouvais dans les couloirs, suivi des yeux par tous ceux qui me détestaient. Et pour tout vous dire, il n'y avait que des gens qui me détestaient, par ici...

Nous reprîmes rendez-vous, pendant lequel peu de choses ont avancé. Au final, nous nous sommes vus plus ou moins contre mon gré, mais pendant lesquels je me suis ouvert de plus en plus à lui, j'avais compris qu'il n'était pas aussi con qu'il en avait l'air. Jusqu'à l'une de nos dernières séances. Je me rendis dans son bureau, comme chaque vendredi. Au fil de la conversation, notre première rencontre refit surface. « Tu te souviens, la première fois où nous nous sommes vus, tu as refusé de me dire ce que tu préférais faire en dehors du lycée. » Mon visage se referma tout de suite. Mais j'avais assez confiance en ce psy pour désormais lui parler de ce qui me bloquait dans la vie. Il m'avait énormément aidé à avancer sur les petites choses qui provoquaient des blocages chez moi, comme mon incapacité à me défendre, puisque je préférais passer mon temps dans les livres ou sur le net. « Tu peux donc me dire, ce qui t'intéresse, en dehors des cours ? » Je pris mon courage à deux mains, espérant juste qu'il ne le répète jamais à mon père. « La musique. Ouais. La guitare et le piano, en fait, surtout. » Je baissais immédiatement les yeux. Mon père m'avait tellement bridé sur ce genre de choses que rien qu'y penser, j'avais l'impression d'être une tapette. « Et pourquoi cela te fait-il si peur d'en parler ? C'est loin d'être honteux, au contraire, c'est très complexe, la guitare, ou le piano. » « Mon père n'a jamais voulu que j'en joue. Ou que je fasse quoique ce soit d'autre qui pourrait anéantir ma virilité, comme il dit toujours. Alors il m'a fait faire de la muscu, du football américain, mais tout ce que j'apprécie, il m'empêche d'y toucher. Et ce depuis que j'ai l'âge d'avoir envie de quelque chose... Mon père est un putain de tyran. » Je me repris après avoir dit ça. « Je... Pardon, je n'avais pas à dire ça de mon père... » « Ce n'est pas grave, il faut que tu dises ce que tu as sur le cœur. Tu ne saurais pas négocier avec lui ? Concilier le sport et la musique ? » « Même pas en rêve. Il refuse d'avoir un fils que certains pourraient traiter d'homo. » Je l'avais dit. C'était ma tendance à être aussi attiré par les hommes que par les femmes qui devaient transparaître et faire flipper mon père. L'entretien ne dura pas longtemps après cela, et la fin de l'année était proche, si bien que nous ne nous revîmes jamais. Puisque j'avais eu dix-huit ans pendant les vacances, et que j'allais partir à l'université l'année scolaire suivante. C'est à Harvard que j'ai atterri, là où ma sœur était déjà. Mais aujourd'hui encore, rien n'est facile pour moi, et mon père m'a strictement interdit d'intégrer la maison des Lowells. Mon choix s'est alors porté sur les Dunster, incapable de faire partie de la confrérie des Winthrop, et encore moins des pédants que sont les Elliots.