Stefani & Jessy - Chuuuuuttt

Stéfani était arrivée à Harvard depuis quelques jours. Elle avait était chercher sa grille horaire, elle s'était installée mais elle n'avait encore rencontrée personne car elle n'avait pas encore pris le temps de sortir.
Donc aujourd'hui Stefani prit la route vers le campus pour aller à la bibliothèque, ça lui prit un certain temps car elle se perdit en chemin. Il lui faudrait surement quelques temps pour reconnaitre les divers endroit et pour pouvoir s'y retrouver dans le campus.
Une fois arrivée à la bibliothèque, Stefani entra tout en saluant poliment la bibliothécaire de l'établissement. Elle s'arreta un instant et observa les alentours à la recherche d'un endroit ou pouvoir lire tranquillement. Au première abord elle ne trouva pas donc il partit à la recherche d'un livre à lire. Stéfani aimait deux sortes de bouquins: les suspense/Thriller et les histoirs d'horreur. Elle prit un livre au hasard et tomba sur un ouvrage de Mary Higgins Clark "Où es-tu maintenant?" elle continua dans le rayon et arriva dans un coin tranquille avec des divans. Il y avait deux divans, un d'une personne a coter d'une haute lampe et un autre divan qui pouvais accueillir deux personnes, une table basse les séparais. Stefani posa son sac a main par terre et y sortir son iPhone qu'elle mis sur silencieux et le déposa sur la petite table. Stef s'installa dans le divan une place tout en commençant à lire son livre. Niveau vestimentaire Stefani était habillé d'un jeans délavé et un peu déchiré au genou et pour le dessus elle avait un débardeur blanc qui lui tombais sur les cuisses, elle adorais abordée ce look un peu rock. Elle avait déjà lu un chapitre de son livre et lui plaisais bien quand soudain...

Si en général, je n'avais pas énormément d'exposés à rendre, la semaine qui approchait allait complètement défrayé la chronique. Quatre exposés de dix pages chacun. C'est qu'il y a des vicieux (les profs) qui se font plaisir.

Je pouvais dès lors oublier sport et répètes comme je pouvais également mettre passage à la pharmacie pour m'acheter des vitamines dans l'ordre de mes priorités. Si j'avais du courage, ce n'est pas ce dernier qui m'aiderait à vaincre les nuits blanches qui se profilaient à l'horizon.
Quand on travaille à côté des cours, inutile de miser sur une soirée à bouquiner ou à éplucher les sites internet pour trouver des informations.

En gros, fallait que je m'y mette et cette matinée était tout à fait propice à la chose. Je m'étais donc rendu à la bibliothèque pour y trouver quelques ouvrages, notamment sur le Japon puisque tel était l'un de mes sujets.
Prenant un livre de Karl Haushofer, fin connaisseur de la troisième puissance mondiale, je décidais de m'installer sur un fauteuil à côté d'une table basse, à la droite d'une jeune femme au look peu commun.

Et bien installé, je posais mon téléphone sur la même table à côté de ce que je supposais être le I phone de ma voisine.
Si le silence fut spectral pendant les dix premières minutes, il fut de courte durée quand mon téléphone se mit soudain à vibrer. Mais quel con pourquoi je n'avais pas pensé à le mettre sur muet.

Me jetant dessus comme attrapant un ballon de football américain, je redirigeais l'appel directement sur ma messagerie. Heureusement pour moi, la gêne n'avait été que brève bien que quelques regards se tournaient déjà en guise de protestation.

Mais comme le dit l'expression "il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué", j'avais déclaré ma victoire bien trop vite puisque mon téléphone se remit à vibrer dans les 30 secondes qui suivirent.

M'exécutant à nouveau, j'enclenchais pour la deuxième fois mon répondeur. Ce qui manifestement ne dissuada pas mon correspondant de cesser son harcèlement. Lui qui n'était autre que mon bassiste qui devait avoir rencontrer E.T pour vouloir me joindre immédiatement.

"Tain mec les sms ça existe pour quoi?" prononçais-je dans ma tête.

Et le cirque dura bien trois bonnes minutes. Certes pas grand chose dans une vie, mais tout autre chose dans une bibliothèque. Autrement dit une autoroute le premier jour des vacances d'été.

Si on ne dit jamais deux sans trois, la troisième fois où mon téléphone décidait d'accomplir son oeuvre, fut belle et bien la dernière. Car pensant d'abord que refuser de décrocher deux fois suffirait, je n'avais pas prit la peine de le passer en muet. Chose que je faisais désormais alors que le monstre allait vibrer pour la quatrième fois mais dans mes mains pour le coup.

Une fois, le show terminé, je retirais ma tête que j'avais calé entre mes paumes par désespoir et ouvrais les yeux pour distinguer quelqu'un debout devant moi. Une personne au jean déchiré.

Alors que j'avais enfin terrassé le diabolique monstre qui me servait de portable, j'avais un autre problème sur le dos, ma voisine punk. Je vous l'accorde c'était certes un peu réducteur comme appelation pour le coup, mais rien ne me vint d'autre à l'esprit.

La regardant et commençant ma phrase par le mot le plus inutilisé de notre langue, euhh, je réfléchissais à une excuse valable. Si j'avais en général pour habitude d'être franc, je n'avais en aucun cas l'envie de commencer à lui raconter ma vie. Je décidais donc de lui sortir un parfait, net et sans bavures.

"Désolé"

Mais si j'étais loin d'être quelqu'un qui se retient, je finis par laisser échapper un commentaire.

"Mais tu vois l'inconvénient que j'ai, c'est de devoir me taper un portable assez naze pour ne pas le bouziller en faisant le casse cou. Donc le temps de le mettre en silencieux, il a déjà vibré 50 fois (ok j'exagère). Ce n'est bien sûr pas ton cas, toi qui possède la dernière technologie."

Arrogant? Peut-être juste un peu.

Même s'il n'était pas nécessaire pour moi après avoir terminé, de lui faire la même grimace qu'elle me faisait avec son regard mauvais.
C'est que mon ami et cette punkie étaient de mèches ou quoi?

Je lui aurais bien dit que les punks en général sont censés être sourds. Donc qu'en toute logique elle n'aurait pas du entendre une vibration émanant de mon portable mais cela paraissait un poil osé quand même. Du moins tout autant que si j'avais prétendu que c'était un miracle pour elle de posséder un Iphone. Bah oui à la base un punk ça casse tout ou ça n'a pas assez d'argent. Elle était peut-être une fake punk.