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Plus les semaines passaient, plus les travaux commençaient à s’accumuler. Mes deux cursus commençaient à me peser et je sombrais dû à la surcharge de travail que cela me causait. J’avais hâte que les vacances de Noël arrive enfin, me laissant enfin une pause, un moment pour pouvoir respirer.
Je venais tout juste de prendre une marche avec Aliss, mon berger australien, afin de me changer les idées. Les vacances arrivaient plus vite que ce que je le pensais et malheureusement, je n’avais pas envie de devoir retourner chez-moi pour les vacances. Seulement, j’allais devoir faire un choix, endurer mes parents ou rester seule à Harvard… cela faisait tellement pitié. Je me torturais l’esprit pour me trouver une solution, mais j’avais tellement de travaux à faire que mes idées de vacance de Noël passaient au deuxième plan. Déjà que la filière de droit était exigeante, celle de relation internationale était carrément inhumain. Assise dans l’un des divans de la résidence, j’essayais de m’avancer dans un travail sur la politique étrangère de la course à l’armement dans les pays du Moyen et Proche Orient. Autant dire que je m’ennuyais à mourir. Aliss était endormie à mes pieds et j‘essayais de ne pas faire attention aux bruits environnant. Mon travail était déjà assez pénible comme cela, pas besoin d’en rajouter d’avantage. Je levais les yeux sur l’horloge au-dessus de la porte principal, calculant le nombre d’heure que je venais de passer à m’emmerder dans ce fauteuil et celui qui me restait à rester assise ici. C’est alors que j’aperçus Xaver qui venait tout juste de rentrer. Je le saluais de la main et instinctivement un sourire apparut sur mes lèvres. J’attendis qu’il soit à ma hauteur pour l’aborder. « Hey Xaver ! Ça va ? » Demandais-je en reposant mon manuel de politique qui traînait sur mes genoux afin de le mettre sur la table. Sans même réagir, il passa à mes côtés comme si je n’existais pas, ignorant tout de ma présence.
Outrée, je le regardais passer. On n’ignorait pas Jezabel. On ne m’ignorait pas ! J’étais scandalisée, furax. Pour une fois, une seule. J’avais été gentil avec lui. Je ne l’avais pas manipulé, même pas une seule fois. J’avais été super réglo et j’avais même tenté de devenir son amie ou je ne sais pas quoi. Je m’étais levée d’un bon. « Mais c’est quoi ton problème ? Pourquoi tu m’ignores ? Pourquoi tu fais comme si je n’existais pas ? » M’écriais-je offensée par son attitude envers moi.
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