visite nocturne + feat Louison

Une conversation un peu trop étrange avec Louison et tu décides d'aller te coucher. Tu allumes la télé pour t'aider à t'endormir, comme à ton habitude. Tu finis par t'endormir, tu ne sais même pas quelle heure il est, t'as juste besoin de sommeil. T'as bossé toute la journée sans relâche alors clairement, t'as juste besoin de te reposer le cerveau, de ne plus penser à rien. Les mots de Louison trottent dans ta tête. Est-ce la fin entre vous ? Tu ne sais pas trop... Tu ne sais plus quoi penser. Soudain, alors que tu dors paisiblement, t'entends la sonnette retentir dans ton studio. Tu te lèves d'un bond, ne comprenant pas ce qu'il se passe. Tu te frottes les yeux, tu t'étires avant de te dirigeait vers la porte de ton appartement. Tu ne portes pas de vêtements, juste un simple boxer alors en ouvrant la porte, tu ne passes que ta tête. Tu regardes la personne face à toi, complètement chamboulé. Qu'est-ce qu'elle fait ici ? En plein milieu de la nuit ? Louison, tu vas bien ? Demande-tu d'un ton inquiet. Tu ouvres la porte pour la laisser entré, te fichant bien de te trouver en petite tenue devant elle. Après tout, elle t'a déjà vu en tenue d'Adam. Tu refermes la porte, ton regard se posant de nouveau sur la jeune femme. Perplexe, tu fronces les sourcils. Tu ne comprends vraiment pas sa venue et t'as peur qu'il se soit passé quelque chose de grave. Quelqu'un t'as fait du mal ? Tu t'approches d'elle, inquiet. T'espère vraiment qu'il ne s'est rien passé de grave mais cette visite nocturne a bien une signification, non ?

Je tourne dans mon lit. L’appel du sexe. J’suis en manque. C’est pas tout, j’suis en colère. Je me déteste pour les dégâts que j’ai causé indirectement ou directement dans quelques vies. J’cogite. Avec des si on referait le monde, phrase de Pluton. Sa voix, elle me saoule, elle reste bloquée dans ma tête. « Dégage bordel ! Tu ne m’aimes pas, tu meeeens comme tu respires ! » Je jette violemment un oreiller en bas du lit, comme s’il était présent dans cette pièce alors il n’y a que moi, moi et moi. Bordel, quand est-ce que je l’oublierais ? Je le vois partout. Je reste des heures devant ses photos, l’envie au bout des doigts de lui écrire. Jamais. Ne plus lui écrire. Plus de faiblesse, plus jamais. « Ta gueule, je vais en baiser un autre ce soir, mate bien » Je deviens folle. J’parle toute seule. Sous le coup de l’impulsivité, je sors de mon lit, j’retire ma nuisette, j’enfile des sous-vêtements hyper sexy et je me recouvre d’un trench. Talons aiguille aux pieds, j’pars au volant de ma Chevrolet rejoindre le domicile du beau Enzo Angermann. Après avoir raté plusieurs fois les pédales à cause de mes pompes de catin, j’parviens tout de même devant chez lui. J’monte les escaliers jusqu’à son pallier et je sonne. Il est tard, très tard. Je sonne de plus belle. T’ouvres enfin et je rentre, louchant sur ton boxer bien rempli. « Personne ne m’a fait mal, j’vais parfaitement bien, parfaitement bien ouais, j’ai juste un peu de fièvre » Me rapprochant de toi du haut de mes escarpins, j’attrape une de tes mains pour la porter à mon front « Tu sens, j’suis chaude, très chaude » Oh putain, Pluton qui me chuchote des trucs. J’suis schizophrène maintenant ? Bloque-le Louison, tu peux le faire. Je guide alors ta paluche le long de mon cou, laissant tes doigts s’infiltrer dans mon décolleté. Tu sens là ? Ma peau est bouillante ici. « Aide moi bébé, j'ai besoin de ta lance à incendie.. » Omg, qu'est-ce que je viens de dire là ?

Qu'est-ce qu'elle fait là ? Tu ne comprends rien, t'es sur le cul. Tu ne t'attendais pas à une telle visite nocturne et bien entendu, rapidement, tu te dis que si Louison est ici, c'est sûrement parce qu'on lui a fait du mal, c'est certain. Après toutes les menaces qu'elle a pu recevoir à cause de son histoire avec Pluton, tu penses directement à ça. Tu l'invites rapidement à rentrer, il fait froid dehors à cette heure-ci et elle ne semble pas vêtue très chaudement sous son manteau. Ses jambes sont en l'air, ces fameuses jambes que tu aimes tant. Bordel, ne commence pas à penser à ce genre de chose Enzo, reste calme. Tu l'interroges rapidement sur la raison de sa venue, t'as peur qu'on lui ai fait du mal, tu serais capable de la venger si ça arrivait, clairement. Pas touche à Louison Chamberlain. J'te manquais à ce point là pour que tu viennes en pleine nuit, alors ? Tu sais papy Enzo est déjà couché à cette heure-ci. Tu te mets à rire, te calmant rapidement lorsqu'elle s'approche de toi pour prendre ta main et la porter à son front. A quoi elle joue ? Elle te regarde d'une drôle de manière. Ce regard de braise, celui que t'aime tant voir sur son visage. Bordel bordel bordel, qu'est-ce qui s'passe ? T'es en pleins rêve érotique, c'est ça ?! Tu la laisses entièrement prendre possession de ta main, elle la guide jusqu'à son cou avant de la plonger dans son décolleté. Putain, elle porte rien en dessous ?! C'est une blague. Tu te mets à caresser sa poitrine par dessus son sous-vêtement. A quoi vous jouez ? T'en sais trop rien. Faut profiter du moment, un point c'est tout, non ? J'suis en train de rêver, c'est ça ? Un petit sourire aux lèvres, tu plonges ton regard dans le sien. Tu n'sais pas trop comment agir. T'en as envie, tellement. Maaais.. Safiya ? Vous n'êtes peut-être pas ensembles mais elle le prendrait mal si elle apprenait que tu flirtes avec sa meilleure amie, non ? On devrait pas, c'est mal.. Convaincu à moitié, tu viens embrasser la peau de sa nuque, te délectant de son parfum. Ce parfum qui t'as tellement manqué.

J’suis détraquée, j’en ai conscience. On m’aime ou on me déteste. Quasiment nue sous mon trench, j’entre chez toi, aussi bouillante qu’une baraque à frites. T’as de petits yeux. Tu dormais à poings fermés, trop chou. Wake up maintenant, c’est l’heure de l’accouplement. « Baby Louison va réveiller Papy Enzo » Voix sensuelle. Démarche lascive. Je m’approche de toi. J’accapare ta main. Je la porte à ma peau. L’électricité.. Ma nuque se plie. Je bascule ma tête en arrière, alors que tu caresses mon corps du bout de tes doigts. Je pince mes lèvres. Tu prends le contrôle, je le sens. Tu t’approches tout seul de ma poitrine enveloppée dans sa lingerie. J’soupire. Mes yeux se rouvrent et mon visage revient à la verticale « Non Angermann, ceci est la réalité, réveille-toi ! » Ma paume sur le dos de ta paluche, je l’accompagne à malaxer plus fort le sein que tu réchauffes. Sa voix se dissipe. Il n'est plus qu'un murmure. « Le mal c’est le bien » Très philosophique. J’suis dépassée par le désir. Je m’emballe. Ton souffle s’abat dans ma nuque. Ta bouche vient capturer mon écorce délicate. Ma main libre dénoue la ceinture autour de ma taille. Je t’imite. J’viens caresser ton cou. Ma lèvre inférieure se retrousse. Je remonte vers ta mâchoire, petit à petit. J’attrape ton menton et pivote ton visage vers le mien « Tu peux encore me dire non » murmurais-je tout en englobant ton paquet par surprise. « Mais je me toucherais devant toi.. J’ai terriblement envie ce soir » Ne me dis pas que tu n'es pas tout seul là !