Take my hand. + feat Safiya

Ven 19 Oct 2018 - 20:15

Quelques SMS échangeaient ont suffit pour que tu te bouges rapidement de ton canapé pour chevaucher ta moto pour te rendre à Cambridge. Safiya a besoin de toi et bien sûr, tu accours. T'es le genre de personne qui est toujours présent pour les personnes que tu apprécies alors il ne t'a pas fallut beaucoup pour te décider à l'aider. Elle a besoin d'aide. Son bateau à pris feu et mon Dieu.. Ça te rend tellement nostalgique. Ce bateau où vous aviez tellement de souvenirs. Tu arrives rapidement devant le Starbuck, tu gares ta moto, enlevant ton casque pour ensuite entrer dans l'établissement. Tu cherches la jolie brune des yeux, la trouvant rapidement. Tu vas jusqu'à elle, un petit sourire aux lèvres. J'te demande pas si ça va, je connais déjà la réponse.. Tu grimaces avant de t'asseoir à côté d'elle, glissant une main sur son épaule. Tu veux que l'on commande quelque chose ? Avant que je t'agresse avec mes questions ? D'un geste de ta main, tu remets une mèche de ses cheveux derrière ses oreilles.

hj : désolée c'est court et nuuuul

@Safiya Thorsen

(Invité)

Sam 20 Oct 2018 - 17:45

take my hand ★ @enzo angermann
(heartbreak down)

Mon bateau, c'était pas juste un bateau. Non, en vrai, c'était ma liberté. Je l'avais acheté moi-même, avec mes économies : j'avais profité de mon année d'intégration pour vivre chez mon grand frère et accumuler les sous nécessaires pour obtenir la licence. C'était devenu mon chez moi, que j'avais décoré à mon goût. Ouais, j'étais la nana excentrique qui vivait au port de Boston mais c'était beau et c'était original, c'était mon repère. Et... Il était parti en fumée. L'expert de l'assurance parle d'un problème moteur, un truc que j'aurais pu régler rapidement mais que j'avais pas vu venir. Au final, j'avais tout perdu et je portais même des vêtements trouvés dans les objets trouvés de la Mather. C'était d'une tristesse... J'avais besoin de réconfort et je sais pas pourquoi, j'ai appelé Enzo immédiatement. Alors quand je le vois débarquer au Starbucks, je porte clairement des vêtements qui appartenaient à un mec, je suis une loque et ça me déprime de me présenter comme ça face à lui. Pourtant, je tente un faible sourire alors qu'il arrive en face de moi : « Merci d'être venu... » Même si on avait passé une super soirée au restaurant, rien ne l'obligeait à venir maintenant. Il avait vraiment changé en fin de compte. Il chasse une mèche de cheveux de mon visage et bon sang, ça me fait un bien fou, ça me fait vraiment quelque chose et je pose ma main sur la sienne, fermant les yeux l'espace d'un instant pour profiter de ce geste qui semble si simple mais qui m'apaise. « Je dis jamais non à un café, tu le sais bien. Et puis, je pense que j'en aurais besoin. » Finalement je saisis sa main avec la mienne, mêlant nos doigts. Non, je compte pas le lâcher, je m'accroche à lui comme à une bouée en pleine mer. Mais constatant mon geste, je demande quand même, en désignant nos mains liées : « Ca... Ca te déranges pas j'espère ? » Je veux pas commettre de boulette et qu'il disparaisse en courant.

Sam 20 Oct 2018 - 20:09

Tu sais qu'elle a besoin de réconfort et t'es prêt à lui en donner, à tout faire pour lui redonner le sourire. T'es ravi qu'elle ai pensé à toi pour lui venir en aide, ça te touche, vraiment. Peut-être que finalement, tout n'es pas foutu entre vous. Tu t'installes à côté d'elle et presque immédiatement, tu te montres tactile avec elle, t'en ressens le besoin, ça te vient naturellement et elle ne semble pas contre, tant mieux. C'est normal, si tu as besoin de moi, je suis là. Tu lui adresses un sourire du coin des lèvres, tu vois qu'elle va mal. Tu ne préfères pas faire de commentaire sur sa tenue, ça doit être déjà assez dur pour elle de se montrer en public comme ça. Mine de rien, tu la trouves toute mignonne. Elle te plait encore plus de cette façon, elle est naturelle, pas besoins d'artifices pour voir à quel point cette fille est jolie. Lorsqu'elle accepte un café, tu interpelles rapidement un serveur qui passait par là pour lui demander deux cafés, payant la note à l'avance. Tu reportes ensuite ton attention sur Safiya et vos doigts qui s'entrelacent. Comme avant, comme si ce n'était pas fini entre nous. Ton coeur se met à battre fort, t'as l'impression qu'il va finir par sortir de ta poitrine. Comment un simple contact pouvait te mettre dans un tel état ? T'en sais trop rien.. Non, au contraire. Non, bien sûr que non ça ne te dérange pas. Tu ne demandes pas mieux et puis.. Si en même temps ça peut lui permettre de se sentir un peu mieux, c'est tout bénéf. Tu en sais plus sur les causes de l'incendie ? Autant aller directement droit au but, t'as envie d'en savoir plus. Ça t'intrigue tellement, t'es de nature curieuse, pas ta faute. Le serveur vous ramène vos cafés, tu le remercie d'un signe de la tête, attendant la réponse de la jeune femme.

(Invité)

Mar 23 Oct 2018 - 13:05

take my hand ★ @enzo angermann
(heartbreak down)

Tout de suite je vais un peu mieux. Mes amis me témoignent déjà du soutien, ils savent parfaitement que la valeur de mon bateau n’était pas que financière. Plusieurs avaient proposé de m’héberger, j’avais même accéléré ma demande de chambre à la Mather. Mais je ne sais pas, j’étais persuadée d’avoir besoin d’un autre endroit qu’au sein de l’université. Je suis une enfant du monde, j’ai besoin de me sentir libre. Romeo me disait souvent que le risque, c’était que je prenne le large et que je ne revienne jamais. J’y avais pensé, bien sûr, mais je n’aurais jamais mis l’idée à exécution. Trop de choses me retenaient à Boston. Mais rien qu’en repensant à la carcasse carbonisée de mon cocon, j’ai envie de pleurer : d’ailleurs, je sens quelques larmes me voiler la vue. « Excuse moi, j’ai un peu de mal à réaliser... » Mon chez moi. Toute ma vie, mes photos, mes papiers... Tout à disparu. Le serveur amène les cafés et je m’empare de mon gobelet de ma main libre, pressée, épuisée nerveusement. Je prends une grande bouffée d’air et je commence mon récit après avoir chassé les larmes qui commençaient à naître d’un revers de manche : « Les experts de l’assurance sont venus tout de suite après que j’aie signalé le sinistre... Les pompiers n’ont quasiment rien pu sauver. L’expert a dit que c’était un problème moteur, enfin un bordel mécanique qui a déconné et qui a prit feu. » Ça me brise le coeur. Vraiment. Je lève les yeux vers Enzo et finalement, je déballe tout en tentant de sourire : « J’suis désolée, wow, non seulement tu fais du trajet pour moi mais en plus je suis pas présentable et je manque de chialer toute les deux secondes, on a pas signé pour ça hein ? A la base c’était cookies et nuisette, le deal... » J’essaye de me persuader, de rester Safiya-la-joie-de-vivre mais ça me bouffe et j’ai aucune idée de la suite des événements. « D’après l’assurance, ils verront s’ils me dédommagent selon le rapport de l’expert, pour voir si j’ai pas fais exprès de foutre le feu à ma maison pour avoir les sous. » Bande d’abrutis. Je serre la main d’Enzo... je suis heureuse qu’il soit là.

Mar 23 Oct 2018 - 13:42

Même si elle va mal, t'es content d'être là avec elle, ça te fait du bien. T'aime pas la voir comme ça, c'est vrai. Elle va mal, tu le sais, tu le sens et tu détestes ça... Vos mains se touchent, s’entrelacent. Un geste pourtant banal mais qui veut en dire long pour vous, n'est-ce pas ? Oui, tu l'espères en tout cas. C'est normal.. C'est encore tout récent. Tu grimaces, toi aussi t'aurais clairement du mal à t'y faire, tu n'sais même pas si t'aurais eu envie de voir qui que ce soit. Quand tu vas mal t'es comme ça, tu te renfermes sur toi-même, tu n'arrives pas à parler de tes problèmes, ça a toujours été comme ça. Pourtant tu aimes rendre service à tes ami(e)s et être présent pour eux quand ils vont mal. Oh merde.. Tu n'sais pas trop quoi dire d'autre, t'es vraiment dégouté pour elle, tu ne souhaites ce genre de situation à personne, même pas à ton pire ennemi. Fort heureusement, Safiya n'est pas seule, elle a des amis qui sont là pour l'épauler. Comme toi, t'es là pour elle. Eh, j'suis pas parti en courant en te voyant comme ça, c'est déjà bien non ? Tu ris légèrement, avant d'ajouter. Et puis.. J'ai peut-être bien un paquet de cookies qui traine, ne reste plus qu'à aller chercher une nuisette. Tu plaisantes, bien entendu. T'as pas l'intention de profiter de sa faiblesse, de profiter qu'elle aille mal pour la mettre dans ton lit. T'es plus comme ça, t'es plus le Enzo d'avant, le connard. Espérons que tu ai rapidement une réponse. En attendant, tu peux toujours venir chez moi si tu veux. C'est petit mais assez grand pour deux. Tu lui adresses un petit sourire avant de boire une gorgée de ton café. Vos doigts ne se lâchent plus, comme s'ils avaient attendus un tel contact depuis longtemps, trop longtemps. Ma soeur laisse toujours des vêtements chez moi quand elle passe me voir. Si tu veux, on peut aller chez moi pour que tu vois ce qu'elle a ? Sinon, on peut aller faire un tour en boutique, comme tu le sens. Tu veux qu'elle se sente bien, qu'elle se sente mieux.

(Invité)

Mar 23 Oct 2018 - 16:57

take my hand ★ @enzo angermann
(heartbreak down)

Et voilà, on en vient finalement... à cette fameuse proposition. Celle de partager son appartement quelques temps. Je ne sais pas exactement comment accueillir cette nouvelle. Déjà, je ne m’attendais pas trop à ce qu’il me propose ça, vu qu’on est même pas sûrs du bordel dans lequel on s’embarque. Mais quelque part ça me fait chaud au coeur et j’avoue que mes nuits solitaires commencent à me peser. Je finis par ricaner sans moquerie à sa remarquer : « ne t’avises pas de partir en courant. » Je ne veux plus jamais vivre cette rupture, ô combien difficile pour moi à l’époque. Puis je secoue doucement la tête à sa proposition, avec une certaine tendresse : « alors ça, si ce n’est pas un appât, je sais pas ce que c’est ! Ok mais tu choisis la nuisette avec moi. » Ce genre de plan qu’on a plus fait depuis la rupture. C’est fou comme il est facile de replonger dans de vieilles habitudes, non ? Je relève les yeux vers Enzo et reste silencieuse un moment. Je pèse le pour et le contre. Oui j’en ai putain d’envie. Il me manque terriblement. Et l’avoir près de moi comme ça, c’est inespéré, non ? Je finis par lâcher un soupir, j’abandonne, j’arrête la guerre : « Je te promets... je prendrais pas beaucoup de place. » Ouais je viens d’accepter. Je viens de dire oui pour partager ton appartement. Puis j’ajoute précipitamment : « bien sûr je te donnerai une compensation ! ... en nature si tu préfères. » Ok la petite blague pour détendre l’atmosphère. C’est pas une invitation... si ? Ouais peut être un peu, quelque part. « Je te ferais pas l’affront de l’emmener acheter des vêtements. Par contre tu peux faire la séance d’essayage avec moi, pour les vêtements de ta sœur, qu’est ce que t’en dis ? » Faire des plans, lui et moi... c’est étrange et c’est bien à la fois. « L’avantage, c’est que j’ai pas d’affaires à ramener, à part moi et mon pull trop grand ! T’auras qu’à me prêter tes chemises sinon. » C’est cliché et ça fait chasse gardée.

Mar 23 Oct 2018 - 19:36

Tu lui proposes tout naturellement de venir habiter chez toi, c'est la moindre des choses, non ? Enfin.. Y'a rien d'ambigüe là-dedans ? Vous avez presque vécu ensemble lorsque vous étiez en couple, vous étiez tout le temps fourré ensemble. Jamais, d'accord ? Tu veux plus la laisser tomber, t'as été déjà tellement con de la laisser loin de toi aussi longtemps. Et si elle avait décidée de refaire sa vie ? Si elle t'avait envoyé chier le jour où tu avais pris les devants en revenant vers elle en t'excusant ? T'en sais rien, vous ne seriez certainement jamais ici à cette heure-ci. Si je choisis la nuisette, j'aurais le droit de l'enlever alors ? Tu te mets à rire, c'est clairement une proposition, ouais. Elle te manque dans tous les sens du terme. Vous étiez si bien ensemble, vous vous entendiez même sur le plan sexuel. Le couple parfait, c'est ce qui t'as fait autant peur à l'époque. La peur de l'attachement. Maintenant tu sembles un peu guéri par rapport à ça. Tout semble aller mieux pour toi et c'est pour cette raison que t'as décidé de la faire de nouveau entrer dans ta vie, pour continuer ce que vous aviez commencé. Je dormirais sur le canapé si tu veux. T'as un lit deux places mais tu respecterais totalement son choix si elle ne voulait pas, tu n'allais pas la forcer. En nature ? Ça me plaît ce que tu dis là. Tu hausses un sourcil, un peu étonné d'une telle proposition de la part de la demoiselle. Comme quoi.. Les miracles arrivent. Peut-être le choc qui lui fait dire ce genre de chose ? Hmm.. J'accepte seulement si tu es d'accord pour que je vois l'essayage du début à la fin. Habillage et déshabillage, autant en profiter pour se rincer les yeux en même temps, non ? Tu ris, passant cela pour une plaisanterie mais clairement, si elle ne te freine pas, tu ne serais pas contre. Bien au contraire. J'prête mes chemises qu'aux filles qui me font montrer leur fesses, désolé. Un rire de nouveau, t'espère qu'elle ne va pas prendre mal cette petite blague.

(Invité)

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