((rora)) hold on tightly, i just don't want to lose you again

le travail, le travail, toujours le travail... cela faisait maintenant quelques jours que mes cours se déroulaient majoritairement le soir parce que la pratique avait prit une grande place dans les études. c'était ça la vie d'une étudiante en médecine malheureusement. heureusement pour moi, les starbucks étaient encore ouvert à cette heure de la nuit et j'avais pût me rendre dans l'un d'entre eux pour acheter mon habituel caramel macchiato glacé. je le siroté tout en marchant dans les rues sombres de Cambridge. j'avoue que c'était pas tellement rassurant, ça faisait plutôt flipper et je remercierais jamais assez Soo-jin de m'avoir glissé en douce une bombe au poivre dans mon sac à main pour que je puisse au moins me défendre au cas où. une fois devant notre immeuble, une voiture me rappelait étrangement quelque chose mais, fatiguée de ma journée, je n'y avait pas spécialement prêter plus attention qu'à ça avant de monter jusqu'à l'appartement où tout était éteint, un peu comme depuis quelques temps. Edgar avait cette manie de s'enfermer dans sa chambre pour geeker ou alors pour simplement dormir. c'était un gros dormeur ce mioche, et il m'arrivait très souvent de devoir le réveiller parce qu'il n'entendait pas son téléphone sonner. quoi qu'il en soit, j'avais allumé la lumière de la cuisine avant de jeter mon gobelet vide et grignoter un petit bout, prendre une tranche de brioche au beurre et à la confiture de rhubarbe avant de me rendre dans ma chambre. j'aimais pas tant l'allumer avec le plafonnier donc, j'avais activé simplement une guirlande au dessus de mon bureau sans faire attention à quoi que ce soit qui serait étrange dans la pièce. et si j'avais au moins fait attention, j'aurais directement remarqué la présence de quelqu'un dans mon lit. moi j'étais tellement dans l'optique de retirer mes fringues et me mettre en pyjama que nope, Romeo dans mes draps ne m'avait même pas traversé l'esprit une seconde. je retirais doucement mon haut, mon pantalon puis mon sous-vêtement avant de le mettre dans ce que j'appelais mon panier à linge sale. un pied pivote sur lui-même et je fais face enfin à cette vision qui n'était plus arrivée depuis quelques semaines. Romeo Chamberlain dans ma chambre. un cri aiguë aussitôt stoppé par des lèvres qui se serrent machinalement et un geste rapide pour me cacher le torse. j'attrapais un habit qui trainait sur ma chaise et le plaqua contre moi. "qu'est-ce que tu fous là ? putain, tu m'as foutu la trouille." je tapotais mon sternum pour faire redescendre mon rythme cardiaque avant de soupirer. "tournes la tête deux secondes s'il te plait." ah oui parce que j'allais pas lui faire ce plaisir plus longtemps d'être à moitié nue devant lui. le tee-shirt une fois sur moi, je venais à m'asseoir sur le bord du lit avant de tirer le manga qu'il avait dans les mains et regarder sa couverture. My Hero Academia ? j'le pensais loin de pouvoir lire ce genre de bouquin mais visiblement non. j'sais pas trop par où il est passé, peut-être qu'Ed lui avait ouvert la porte plus tôt et l'avais autorisé à rester ? puisque lui croyait qu'on était toujours ensembles. "ça te prend souvent de venir dans la chambre de demoiselles en pleine nuit comme ça ?"

après avoir passer la pire soirée d’anniversaire de sa vie, Romeo avait rejoint sa chambre pour laisser ses parents parler de l’adoption officiel de Nohan. non pas que ça le déranger qu’ils en parlent, mais ça ne l’intéresser en rien de connaitre les détails, Nohan est son frère et il s’en foutait pas mal qu’il porte le nom de Chamberlain ou pas. Dans son coeur, il sera toujours son frère, peut importe son nom de famille. Ses grands parents avaient l’habitude d’attendre jusqu’à minuit pile poil pour lui faire souffler ses bougies, sa grand mère faisait toujours un marbré au chocolat pour qu’il puisse l’emmener à son école le lendemain matin et ils ouvraient ensemble le premier cadeau que son grand père avait emballé lui même. Ce soir, Romeo cherche un cadeau à déballer et s’en veux affreusement de ne pas avoir sécher une semaine de cours pour passer son vingtième anniversaire avec ses grands parents. en fouillant ses affaires, il tombe sur le cadeau de Lara-Jean encore emballer. il se demande si il devrait l’ouvrir ou juste ne jeter sans savoir le contenue. peut être que ça lui ferai moins mal de ne pas savoir à quoi la gamine à penser en lui achetant une breloque lambda.
au final, il a envie de l’ouvrir avec elle. il quitte le foyer sans prévenir personne et se rend chez lara-jean, Edgar semblait dans les vapes quand il l’a laisser entrée, il ne lui a même pas poser des questions sur la rupture, il a juste ouvert la porte d’en bas et laisser la porte d’en haut ouverte, sans croisé une seule foi Romeo. ça lui aller tout aussi bien comme ça.
En retrouvant la chambre de Lara-Jean, il se souvient ne jamais avoir fait attention au détail de celle-ci. elle était pleine de bidule et de machin, et une collection de manga hallucinante. son choix s’arrête sur un garçon au cheveux vert et un grand homme habiller en super héros. Très vite, il se fond dans l’histoire du jeune adolescent qu’est Izuku Midoriya et son envie de devenir un ULTRA, en devenant son maitre All Might. il est au dernier chapitre quand Lara-Jean rentre de son internat.
Elle se fou à poil et Romeo décide de rester silencieux, jusqu’à ce qu’elle se retourne et qu’il pouffe de rire face à son air ahurit. « c’est mon anniversaire. » dit-il en secouant le cadeau que la jeune fille lui avait donné. enfin, ce n’était pas encore son anniversaire, ça le sera dans quelques minutes, dans 6 minutes plus exactement. « Désolé, je voulais pas te faire peur. C’est juste que c’est mon seul cadeau alors la coutume veux que je l’ouvre avec la personne qui me la offerte. » Romeo se souvient alors que Lara-Jean ne pore plus le collier qu’il lui a offert à Capri, il se souvient de la sensation étrange qu’il eu quand il a vu son cou dénudé et des frissons étrange qui l’ont traverser quand il l’a vu repartir le jour de la rupture. « Je t’ai déjà vu toute nue, tu sais. » elle s’en souvient peut être pas, mais lui il oublie jamais une paire de sein, surtout si c’était cette poitrine généreuse et rebondit de mademoiselle Kim. il repose la baguette d’Hermione sur son étagère et laisse une place à Lara-Jean pour qu’elle s’assoie. il sait pas si il devait lui demander comment ça va depuis la rupture, ou si il enchaine juste sur un autre sujet. il choisi l’autre sujet. « Nohan va devenir officiellement un Chamberlain d’ici quelques jours. mon père a décidé de l’adopté et a déjà fait les papiers. » peut être que ça ne l’intéresser pas, mais ça fait passer le temps, plus que 4 minutes, il a hâte de savoir ce que l’enveloppe contient.  

qui aurait cru sérieusement que Romeo remettrait les pieds dans cet appartement, dans cette chambre qui avait un passé maintenant qui faisait si mal au cœur et surtout où un lit, récemment acheté trônait à la place d'un autre qu'il avait cassé par des mouvements un peu trop brusques ? personne et surtout pas moi en tout cas. il y avait ici, une aura apaisante qui faisait qu'on se sentait vite chez soi et qu'on voulait en savoir plus sur le vie des ses occupants. le français lui, n'avait vécu que quelques jours ici et pourtant c'est comme si il habitait la pièce d'une présence constante, comme si il était le maitre de ses lieux et que moi, je n'étais que son esclave sentimentale. plusieurs jours s'étaient écoulés depuis la fameuse rupture et pourtant, sentimentalement parlant, c'était toujours la même chose au fond de moi. je faussais mon attitude, je faisais croire aux gens que tout allait bien, que ma vie était la même avant ou après Romeo. alors oui, quand le garçon sortit sa tête de mes draps, je n'avais su retenir un cri de surprise. parce que je le croyais faux. parce que je pensais que le manque de sommeil me ferrait croire à un possible retour du garçon dans ma vie sentimentale. bien évidemment, il n'était pas là pour ça et ça pouvait se comprendre. j'étais rien pour lui spécialement, juste une fille parmi tant d'autres, comme je l'avais été avec les autres. et je finirais par disparaitre un jour, oublié ou simplement comme une lointain souvenir. j'enfilais rapidement ce teeshirt beaucoup trop grand et qui semblait être une sorte de robe avant de finir par m'asseoir au bord de mon propre lit. que voulait-il ? est-ce qu'il était encore éméché et qu'il voulait sa dose d'affection ? ah non, c'est son anniversaire, du moins... dans quelques minutes. et étrangement, je l'aurais presque oublié. je dis bien presque puisqu'au moment où le garçon prend la parole, mon téléphone affiche un rappel de dates qui n'est autre évidemment que le jour de la naissance de ce garçon frêle qui se trouvait à côté de moi. c'était vraiment bizarre qu'il soit là et j'arrivais pas tellement à le regarder dans les yeux, de peur de retomber une nouvelle fois dans ses abysses noires, mon cœur se serrait déjà à chacun de ses mots, chacun de ses gestes alors, il valait mieux modérer le tout. "t'es sûr de vouloir que je sois la première personne à te souhaiter bon anniversaire?" sait-on jamais. peut-être qu'il regretterait ça aussi un peu plus tard. "c'est la moindre des choses Romeo que de t'offrir quelque chose. t'as tellement dépensé d'argent pour moi que je devais au moins rendre la monnaie de ta pièce d'une autre manière." et par réflexe je venais à poser mes doigts contre mes clavicules mais nul trace de collier ou de pendentif portant fièrement la lettre R comme une promesse. j'en déglutis quelque peu avant de laisser ma main retomber non-chalemant sur le matelas. "je sais que tu m'as déjà vu nue mais... on est plus vraiment ensembles alors..." pas besoin d'en rajouter plus pour lui faire comprendre. il n'était pas stupide pour savoir que ça pourrait me gêner ou me mettre mal à l'aise. je l'observais reposer le bouquin ainsi que la baguette lumineuse qu'il m'avait piqué puis se redresser et finir par me faire face. comme si il forçait un contact mais il finit par parler de Nohan et semblait si heureux qu'il porte enfin le même nom que lui que je ne pu m'empêcher de sourire en réponse. "oh c'est super ça ! t'as prévu de fêter ça avec lui ?" mon frère à moi aussi n'avait pas le même nom de famille. du moins, le plus grand alors je sais qu'à sa place, moi je serais heureuse et j'irai fêter ça aussitôt la chose officialisée. je regardais l'horloge de ma chambre. il ne restait plus que deux minutes, deux minutes avant que peut-être il finisse par partir et refuser le présent.

Est-ce qu’il regretter d’être là ? non, pas du tout, au contraire. Lara-Jean avait embelli sa vie de manière étrange et il avait envie de retrouver cette sensation à coter de lui. son corps tremblant à l’idée d’être de nouveau avec elle, un frisson inexpliqué qui lui caresser l’intégralité du dos. il secouer positivement la tête pour lui donner une réponse. Romeo n’avait jamais regretter de se livrer autant à Lara-Jean, comparer au commun des mortels, il ne ce sentait pas gêner de lui raconter toute ses histoires et ses anecdotes et étrangement il avait l’impression que ça l’intéresser vraiment. elle les écouter et les rangers quelques part pour, surement dans un dossier Romeo qu’elle refuse d’ouvrir maintenant qu’ils ne sont plus ensemble. elle lui fait remarquer d’ailleurs, qu’ils ne sont plus ensemble et qu’elle n’a pas à faire semblant. Il n’a jamais voulu heurter ou blesser LJ, il savait que son attachement et ses sentiments pour Soo-Jin serait une barrière entre lui et la coréenne, alors il avait besoin de mettre les points sur les « i » avec la meilleure amie de cette dernière. Il s’est rendue rapidement compte que LJ, elle, a toujours été là, et qu’il ne voulait plus la considéré comme une sensu bouffeuse de temps et d’attention, mais comme un être aimant qui avait donner une chance au garçon un peu paumer qu’il est. et après tout, elle ballait le détour, son minois adorable et son visage si doux même après une dur journée de labeur.
« C’était plutôt agréable de te voir à poil. » il lui fait un clin d’oeil, bien appuyer pour qu’elle rigole aussi. D’ailleurs, son nouveau lit est géniale, il aurait aimer donner l’argent pour le repayer. pauvre matelas qui lui doit supporter encore des câlins sans rien de coquin dessus. il doit être bien triste ce matelas de ne pas grincer aussi souvent que quand Romeo passer par là. « Je sais pas, si il a envie, si ça se trouve il a envie de garder le nom de son père. » Romeo lui aurait garder le nom de son père, par pur principe. Et puis Nohan n’a même pas besoin de changer de nom pour être dans le testament de tout le monde, il est aimer de tous.
Plus qu’une minute et Romeo prend son portable pour regarder la petite aiguille se déplacer avec lenteur. « compte avec moi, 5, 4, 3, 2, 1…. » 18 octobre 2018. Joyeux anniversaire Romeo. son téléphone se met à vibrer, il reçoit un message de ses grands parents qui lui sert le coeur. il le lira plus tard et se promet de les rappeler dans la journée. Son excitation et à son comble et il gigote presque pour ouvrir le cadeau de Lara-Jean. Le premier présent est dans une boite emballer, il avait l’impression d’avoir déjà vu le motif mais ne pouvait se souvenir d’ou il l’avait vu. en ouvrant la boite, il se rappel immédiatement d’ou ce motif provient. « Tu l’as acheter quand on y été? » un bracelet de la boutique de ses deux mamies. De l’or blanc, ce qui lui vas le mieux et un bracelet fait avec amour et patient. son coeur tremble et ses mains aussi. « c’est super gentil, merci beaucoup. » il sait pas si il a le droit de la prendre dans ses bas ou si le geste serai déplacer. alors il se contente de poser une main sur son épaule et s’attaque à l’autre cadeau.
une enveloppe assez épaisse qu’il a du mal à ouvrir, quand Romeo l’a eu en main la première fois, il s’est dit que ce serai de l’argent, mais il s’est ensuite dit que Lara-Jean n’avait aucun intérêt à lui donner de l’argent, surtout si c’est lui qui devait lui en donner de base. il découvre alors des billets, deux pour Jeju et deux autres entrée pour un festival de kpop, sur le billet été imprimé Jinsoul et Yves de LOONA, au dos avec d’autre groupe de kpop, dont son plus gros crush Vernon du groupe SEVENTEEN et bien sur l’homme de sa vie Lucas du groupe NCT U. si il avait 13 ans il aurait surement sauter dans toute la pièce, mais c’est un jeune homme de 20 ans maintenant et il se contente de sourire grandement. « Tu viens avec moi? » qui d’autre ? elle l’a introduit à la kpop, s’est elle qui lui a fait découvrir la joie de baiser sur la voix mielleuse de Ten pendant que Taeyong rap sur baby don’t stop.

les aiguilles tournaient et tournaient dans un tic tac incessant. c'était vraiment étrange que le jeune français puisse être présent chez moi mais en même temps, c'était tellement apaisant parce que je savais qu'il ne partirait pas de ma vie. c'était agréable de pouvoir être avec lui encore une fois même si j'avoue que l'envie de l'embrasser, le tenir contre moi et pouvoir sentir son coeur tembouriner dans sa poitrine. ça me manquait terriblement, il n'y avait pas à mentir là-dessus et dans le cas contraire, je ne savais pas trop ce qu'il pouvait en être. Romeo était d'un mystère absolue qui même si j'essayais de gratter doucement la surface, je n'arriverais pas à tout connaitre de lui. il était du genre à parler librement et une barre de rouge s'afficha sur mon visage à ses paroles. "ouais c'était agréable." lui soufflais-je insistant sur le fait que cela était passé et que malheureusement, ça ne se reproduirait jamais. alors je venais à soupirer et finir par tourner la tête vers lui quand il me parle de Nohan. j'haussais les épaules doucement. à vrai dire, j'étais pas dans sa tête et il ne m'en avait pas spécialement parlé. "je suis sûre qu'il en a envie. enfin, je le connais pas plus que ce que j'te connais toi mais. si ça peut montrer que vous êtes bien frangin aux yeux des autres, ça peut peut-être vous aider à lier vos liens un peu plus." moi dans la situation, il est vrai que j'aurais gardé le nom de mon père biologique mais, c'est à vrai dire, ça serait plus simple pour lui de faire comprendre qu'il était le grand frère de Romeo et pas juste son demi-frère et devoir expliquer à x ou y qu'ils n'avaient pas le même père mais la même mère et qu'ils se considéraient comme deux frères depuis toujours.
il semblait toujours être excité comme un gamin quand il y avait un évènement comme son anniversaire. il voulait qu'on décompte ensembles le rebours jusqu'à ce que les aiguilles indiquent minuit pétante. je l'avais fait, pour lui faire plaisir et surtout parce que j'avais moi-même jamais fait ça avec personne. du moins, j'avais jamais fêter mon anniversaire avec quelqu'un aux heures piles et c'était plutôt mignon. "joyeux anniversaire." lui dis-je alors d'un grand sourire alors de le laisser ouvrir ses paquets. parce qu'il semblait si heureux d'avoir quelques trucs à déballer. j'étais anxieuse à l'idée qu'il puisse se demander pourquoi j'avais prit la décision d'acheter ci ou ça. dès qu'il eut ouvert le paquet du bracelet, j'avais hoché la tête positivement parce que c'était bel et bien là-bas que j'avais prit ce cadeau-là. "oui, il m'avait tapé dans l'œil et une des deux nonnas m'a indiqué qu'il pourrait te plaire. c'était surtout parce que... j'avais le collier alors toi, tu aurais le bracelet mais... prend ça comme un cadeau amical." et pas juste comme une promesse de pseudo fiançailles comme il était convenu au départ. je le laissais alors ouvrir l'enveloppe avant de pouvoir voir la joie sur son minois. un vrai gamin pour au matin de noël qui aurait reçu le saint-graal. et je venais à me râcler la gorge à sa question qui était presque sur le ton d'une requête. "si tu veux oui. je serais sur jeju aussi avec... Soojin mais je peux me libérer de temps en temps pour paser du temps avec toi. elle est dans l'optique de profiter de ses vacances à fond et moi plus de rester au calme. mais j'ai envie que tu puisses profiter aussi." puis je me leva de mon lit avant de lui demander d'attendre deux secondes. que serait un anniversaire sans gâteau ? malheureusement, j'en avais pas prévu mais je sais qu'il restait quelques cupcakes au frais alors rapidement, je plantais une bougie dans l'un d'entre eux et revient dans ma chambre avec cette dernière allumée et me rassois à ses côtés. "j'ai un peu mal à la gorge pour te chanter la chanson. je l'avais apprise en français mais j'suis pas sûre que les paroles soient les bonnes.... fais ton vœux quand même." et timidement, je venais à glisser ma main dans sa tignasse pour la lui ébouriffer avant de me retirer aussitôt.

cette boutique été importante, celle ou il l’a trainer en italie. parce que ces grands mères sont importante, elle ne sont pas que des italiennes un peu fêler qui parlent fort, racontent à tout vas des histoires sans queue ni tête, elles sont l’essence même de Romeo. La raison pour lequel il est pleinement conscient de sa situation, qu’il l’oublie parfois, qu’il a de la chance d’avoir une vie tel que la sienne. pourtant, la vérité c’est qu’il ne se rend compte de rien, qu’il est tout simplement bête et égoïste, et qu’il ne comprend jamais rien comme il le faut. alors que ses doigts déballe le cadeau de lara-jean, un fin sourire se dessine sur ses lèvres, et l’envie soudaine de l’embrasser. comme un réflexe débile, comme son nez contre le tiens ou la bénir avec un baiser sur le front. débile, il pense alors à stopper ces penser malsain et lui tendre la main, serrer ses doigts dans un geste d’honneur et formel, mais ce serai irrespectueux envers une personne qui vient de vous donnez la chance de voir votre idole. « merci, lara. c’est cliché mais t’aurais pas du. »
il enfile le bracelet autour de son poignet et ouvre ses bras pour qu’elle puisse s’y fondre. il n’avait pas envie de la brusquer, de faire trembler son coeur et ou faire pleurer ses yeux. elle voulait juste qu’ils soient dans un moment à la fois doux et intime. « j’ai hâte de sortir avec jinsoul. elle va forcement quitter le groupe pour vivre en france avec moi. mais t’en fais pas. on pourra faire un plan à 3, je suis persuadé que dans le nord on peut avoir deux meufs sans soucis. » il lache un rire avant de la lâcher doucement. ses épaules sont de nouveau détendue et il décide que c’est le moment parfait pour manger son muffin. il se cale un peu plus dans le nouveau lit de lara pour l’enfiler dans sa bouche, oubliant d’en proposer à sa partenaire. « désolé, t’en voulais un bout? » pour la première fois depuis des semaines, il avait l’impression de revivre, ou du moins de vivre un peu plus à son rythme. un soupire s’évade de ses lèvres avant que sa langue de démêle de nouveau.
dans la vie, il y a des champs de mine et des champs de fleure. on vous demande pas de n’avoir aucun champ de mine, aucune surprise, aucune épreuve larmoyante, on vous demande juste d’avoir bien tasser les bombes qui peuvent vous éclatez au visage. elles doivent être assez profonde pour que la nature les chevauches et que les fleures puissent de nouveau y pousser. en somme, embrasser vos démons jusqu’à les foutres dans vos lits. les langues se délit et on peut enfin se dire, les choses qu’on cache sous la terre et les fleures. « lara? » sa voix calme se pose sur elle, son regard aussi, les miettes sur son visage tombe sur la couette, parsemant le matelas de muffin. « j’me sent bien avec toi. j’me sent vivant, et important. j’ai l’impression que ça va enfin à mon rythme. mais j’ai peur de te détruire, de te faire du mal. que mes démons soient si puissant qu’ils viennent te chasser toi aussi. » ces monstres qui le poursuivent, ses addictions, ses problèmes, ses envies de tout foutre en l’air, tout le temps, son impulsivité maladive. la bête noir qui se cache sous ses crènes, ces démons là, c’est d’eux dont on parle. « promet moi de rester loin de moi si jamais ça dérape. »