ACKER & JUNE ☯ Tu ne m'aimes pas...Moi non plus !

J'étais assis à une table à la bibliothèque de façon détendu les yeux rivés sur un ouvrage relatant le scandale du Watergate. Toute ces histoires d'espionages de complots et de coups montés cela me faisait doucement rire. Donc enfaite là je lisais et pour mon plaisir personnel et pour ma culture général qui je dois dire est déjà bien fourni. Deux doigts sur les tempes j'étais entrain de tourner la page le sourire aux lèvres quand j'ai, allez savoir pourquoi, levé le nez et vu June. Mon sourire se fit vacillant tendis que je me balançais sur ma chaise en me demandant ce qu'elle faisait là un vendredi soir ? Elle n'avait pas une fête ou je ne sais quoi ? Personnellement j'étais là parce que j'aimais cet endroit une ambiance sereine et paisible y reignait en plus on était au chaud! Sans vraiment comprendre pourquoi j'ai pris mon livre en main et je me suis levé pour aller lui parler. Je trouvais qu'on était passé à rien d'une super relation amicale! Mais bon je crois que j'avais offensé sa dignité de femme en l'embrassant sur la joue à la fin de la soirée où nous nous étions rencontrés alors qu'une attirance avait été palpable du début à la fin entre nous. Les jours qui ont suivi j'avais tenté de lui parler de rire avec elle mais celà c'était à chaque fois soldé par des echecs. j'étais impardonnable. Mais bon l'espoir fait vivre. Hey June! J'approchais armé de mon plus beau sourire. Au vu de son regard je ne pu que déglutir. Et bah ça s'annonçait bien! Je ne suis pas quelqun de méchant mais elle m'aime pas qu'est ce qu'y peux ? Bah pas grand chose malgré celà je ne pouvais pas m'empêcher de venir vers elle à chaque fois que je la voyais. T'es pas censé bosser à ton taf ce soir ? Etre à une soirée ? Ou ailleurs tout simplement ? Comme ça j'aurais pu éviter de te voir! Oh mon dieu --' ça me ressemblait tellement pas de dire des choses comme ça! Je suis quelqun de foncièrement gentil mais à force d'être haineuse avec moi j'avais fini par adapter mon comportement au sien. Néanmoins j'avais dis celà avec un sourire je suis pas un batard non plus! Je l'observais attentivement malgré quelques cernes elle était tout de même très jolie cependant je m'abstenais de tout autre commentaire.

Acker dans mon radar…comment dire, je n’avais aucune envie de venir le voir ou de l’approcher, ou alors c’était complètement l’inverse, je mourrais de désir de l’approcher mais je préférais faire comme si j’en avais rien à foutre de lui. Oui parce que comme tous les hommes ils m’avaient foutus un vent lamentable, bon d’accord j’étais en couple mais j’aimais me sentir attirante et avec lui…je m’étais sentie très rabaissé et mon honneur en avait pris un sacré coup. Je crois que toutes les filles aimaient se sentir bien et se sentir désiré, j’aimais réellement River mais je ne sais pas, avec lui j’avais l’impression que c’était la routine parfois même si on finissait souvent dans le même lit. En plus je me sentais de moins en moins proches de lui, comme si il était entrain de se dérober entre mes mains comme le sable en été qu’on essaie de ramasser mais qui ne reste jamais longtemps entre nos mains. Pour parfaire le tableau j’étais enceinte de lui, génial pour le faire fuir ! Ce bébé serait certainement le prétexte pour qu’il m’abandonne définitivement pourtant j’adorais cet homme, je l’aimais vraiment plus que tout. Perdu dans mes pensées, Acker avait progressé jusqu'à vers moi pour…me saluer. Je ne pensais pas qu’il viendrait me saluer de la sorte, je lui fis une sorte de moue avant de lui répondre peu convaincue : « Heu…salut… ». Oui ce n’était pas la grande joie mais il ne m’avait pas plus par son comportement et je comptais bien lui faire payer, en plus il n’avait jamais été gentil avec moi donc je ne vois pas pourquoi je ferais des efforts pour lui. C’est sûr que si on ne faisait aucun progrès tous les deux cela n’allait pas avancer…Je lui répondis alors avec mon agressivité habituelle : « Ben tu sais quoi, si tu ne veux pas me voir t’as qu’a dégager mon petit, je ne vois pas pourquoi je te ferais le plaisir de partir ! ». Presque sympa comme réponse par rapport à son attaque pourtant j’avais du mal à comprendre comment il était possible qu’il se rappelle que j’avais un travail, peut être qu’il c’était intéressé à moi plus que je l’avais cru. Je finis par lui répondre, un peu plus doucement : « Je ne travaille pas ce soir, je suis trop fatiguée pour…et toi alors je suppose que tu ne travailles jamais ? ». Sous entendu, je pense que tu es un feignant et tu ne veux pas te prendre la tête avec un emploi d’étudiant.

Aoutch... elle n'y était pas allé de main morte. Je fis une légère grimace avant de répondre.J'étudie. Je lui montrais alors le livre que je tenais entre mes mains puis je me suis assis sur une chaise à coté d'elle. Contrairement à ce que tu peux penser je ne suis pas si con. J'esquissais un sourire juste pour qu'elle sourie elle aussi. A ce moment précis je sentais qu'on pouvait peut-être "réparer" notre relation, je sentais qu'il se passait quelque chose. Et puis je dois me lever tôt demain donc je préfèrais passer une soirée au calme. Ce qui était le cas je devais me lever à 7H du matin le lendemain. Je me suis engagé auprès d'une association pour aller décorer une maison de retraite. Et oui j'aime mon prochain! J'eu un petit rire c'était tellement vrai. Et puis les personnes agées aussi elles ont droit à noël non ? Ajoutais je alors en dévoilant mes belles dents blanches en un sourire. J'enlevais mon écharpe et commençais à jouer avec. Puis une idée m'a traversé l'esprit tendis que je passais ma langue sur mes lèvres. ça te plairait de... m'accompagner ? Pour les retraités je veux dire! On est jamais trop nombreux pour aider.J'essayais de de pas m'emmèler les pinceaux mais c'était assez compliqué, elle pourrait penser que je l'invite que parce qu'on a besoin de main d'oeuvre! Mais c'était faut! Je voulais qu'elle vienne! ça pourrait être cool de retrouver la complicité qu'on avait... J'étais un peu perdu dans ce que je ressentais néanmoins je savais une chose j'avais envi qu'elle dise oui.

Il étudiait, il étudiait comme si moi je n’étudiais pas ! Moi aussi j’étais une élève sérieuse même si ce n’était pas toujours facile avec mon travail de serveuse je faisais toujours mes devoirs. J’avais envie de lui répondre quelque chose de méchant mais cette fois si je me retins, je ne sais pas pourquoi, habituellement je dis toujours ce que je pense, je voulais certainement ne pas faire empirer les choses. Je lui répondis simplement, en serrant les dents :« J’ai jamais dit que t’étais con ! » . C’est vrai qu’il devait être intelligent, ne serait ce que pour étudier à Harvard il fallait en avoir dans la tête ! Je soupirais avant de lui répondre : « Heu…Je ne vois pas pourquoi tu dis ça, t’as beau me prendre pour une garce moi aussi j’aime les autres. ». Je n’avais pas été maitresse d’école pour rien, j’aimais beaucoup les enfants et apprendre aux autres. Moi c’était plutôt les petits que les personnes âgées mais en tout cas Acker avait l’air d’avoir un programme bien chargé, c’était plutôt bien qu’il s’occupe de ce genre de truc. Il me surprenait mais de manière positive, pour une fois, ça changeait un peu. Je fis les yeux ronds et ouvrit la bouche tel un poisson lorsqu’il me proposa de venir avec lui ! Je trouvais ça trop…étrange, on n’était pas censé se détester ! Pourquoi il jouait à ce jeu là, qu’est ce qu’il voulait au juste ? Je lui demandais alors avec les yeux froncés : « Tu es entrain de m’inviter à faire quelque chose avec toi ? ». Bon clairement je devais refuser, c’est vrai, il me détestait, je ne l’aimais pas, pourquoi insister. Mais en même temps j’avais envie de lui dire oui, simplement pour qu’il voit que je n’étais pas une grosse égoïste, je lui répondis avec un air intéressé : « Tu me donnes quoi en échange ? ». Oui ridicule de poser cette question, je n’attendais rien de lui mais peut être qu’il pourrait me proposer quelque chose qui me ferait accepter sa proposition de passer du temps avec des anciens alors que j’avais envie de dormir parce que j’avais un petit être de quelques jours dans le ventre.

Je sais mon comportement était bizarre je sais devrais la détester et le lui faire comprendre par tous les moyens possibles et inimaginables mais je ne pouvais pas ou plutôt je ne pouvais plus. Je n'en avais pas envie, jouer au chat et à la sourie commençait tout simplement à m'user. J'avais envi d'être moi même si dans ma tête la partie June était plus que brouillonne. Mais à cause de cette impulsivité qui me dominait ce soir j'adoptais une attitude contradictoire à celle que je revêtais en sa présence en tant habituel. Par conséquent je comprenais qu'elle soit destabilisé. Puis elle m'apprit qu'elle n'était pas une garce.. Je ne pu empêcher un haussement de sourcil, je ne demandais qu'à la croire. Je ne fu pas étonné de son air dirons nous, surpris ? Lorsque je lui ai proposé de m'accompagner pour faire une bonne action. Même moi je l'étais de mon initiative. Cependant la façon dont elle récapitulait les choses me faisait plus penser à un rendez vous qu'autre choses. Je pris donc le temps de réfléchire à ma réponse avant de répondre d'une voix posée. Disons plutôt que... bon ok... Je suis entrain de t'inviter à mettre un peu de magie dans le coeur de personnes qui n'ont plus tout à fait leur tête mais qui sont adorables! Et ça leur fait du bien de voir un peu de monde pour la plupart ils n'ont presque plus personnes. Donc oui je suis entrain de t'inviter à faire quelque chose avec moi. Puis elle me demanda ce que je lui donnerais en échange. Attend elle serait interressé ? J'esquissais un sourire plutôt étonné je dois l'avouer. Ma gratitude pour l'éternité ? Ma présence pendant cinq longues heures interminable ? Dis je sur un ton commerciale tel le vendeur que j'avais été pendant mon voyage au Sri Lanka puis j'ajoutais serieusement. Le sentiment d'avoir fait quelque chose de bien tout simplement... D'avoir donner un peu de bonheur à quelqun c'est déjà une fierté en soi non ? Je n'emettais que mon opinion il n'y avait rien de méchant derièrre ces mots.

Nous avions une relation étrange tous les deux, malgré notre attirance initiale on avait finit par se détester parce qu’il ne c’était rien passé ce soir là. Je crois que j’avais espéré beaucoup de lui. Mais aujourd’hui j’espérais que nos relations s’apaisent un peu pourtant ce n’était pas forcément bien parti ! Je le regardais avec un air non satisfait lorsqu’il me proposa de venir pour les personnes âgées, en me les décrivant comme s’ils connaissaient tous par cœur. Je me demandais si tous les Quincy était comme lui, d’accord ils avaient l’habitude de passer du temps pour des bonnes œuvres mais là…là c’était comme si j’avais le prince charmant devant moi, c’était trop parfait. Je lui répondis alors, légèrement irrité : « Oui je sais encore ce que c’est que des personnes âgées, moi je ne connais pas mes grands parents alors c’est pas moi qui vais te dire comment s’en occuper… ». Je fis mine de réfléchir quelques instants quand il me dit que je devais rester avec lui autant de temps, alors là non, c’était juste impossible. C’est pas que je voulais pas mais j’avais des devoirs à la bourre, mon travail et j’étais enceinte. D’ailleurs est ce que c’était pas dangereux de monter sur un tabouret pour accrocher des guirlandes quand on était enceinte, bonne question ? Je lui répondis alors d’une manière catégorique : « 5 heures ! Mais tu veux me tuer ! Non, là c’est hors de question, peut être deux heures grand maximum… ». A prendre ou à laisser j’avais été gentille en lui permettant de me voir durant deux heures, d’ailleurs je me demandais pourquoi j’avais fait ça, mais lui pouvait aussi être sympa en me capturant juste pour deux heures et pas tout un après midi. Je me mis à rire quand il me dit que ça récompense serait de passer du temps avec moi, je lui répondis avec humour : « Heu, passer du temps avec toi ce serait plutôt une punition qu’une récompense ! ». Oui c’est vrai on ne s’aimait pas alors passer du temps ensembles ce n’était pas vraiment distrayant. Je finis par lui répondre : « D’accord mais je reste deux heures et pas plus…avec le bébé ce n’est pas possible… ». Est-ce que je venais d’avouer à quelqu’un que je n’aimais pas et que je connaissais à peine que j’étais enceinte ! Oh mon dieu ! J’avais fait une grave erreur là, je sentais que rapidement les choses allaient mal tournées. Je finis par lui demander : « Tu es un Quincy, je me trompe ? ». C’est vrai son sens de la générosité ne passait pas inaperçu, c’était certainement une des âmes charitables du campus.