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Abigail & Gwen
Ce soir, j’allais enfin sortir de la routine : j’étais invitée à une fête. Oh et pas n’importe laquelle, elle se passait à la Mather House. Si j’avais été plus dévergondée, c’est sans doute la fraternité que j’aurais choisie. Leur réputation était basée sur les beuveries qu’ils faisaient et la façon dont celles-ci tournaient à l’orgie. Je n’étais pas inquiète, je n’avais plus à draguer ou à accepter les avances des garçons en manque : j’étais officiellement en couple. En réalité, c’était une couverture : Matthew, mon meilleur-ami, avait accepté ma proposition étant gay et voulant cacher sa vraie nature. Désormais, personne ne pouvait remettre en doute ma sexualité.
La fête commençait à vingt-deux heures, j’avais donc une heure devant moi pour faire ce dont j’avais envie. J’étais populaire et appréciée de beaucoup de personnes. J’avais des amis sur qui compter. Mais, étrangement, je n’arrivais pas à être pleinement heureuse. Quelque chose m’en empêchait et je me refusais à croire que c’était à cause de mon problème. En me mettant en couple avec Matthew, c’était comme si doucement, j’assumais ma sexualité. Coucher avec des hommes ne me donnait aucun plaisir. Plutôt du dégoût. Je n’osais plus me regarder dans le miroir. Je n’arrivais pas à avoir une bonne opinion de moi-même. Pourtant, j’étais plutôt jolie mais je n’étais plus la Abigail d'antan. La douce et gentille. La naïve et adorable blonde. J’avais changé. Je pensais être un monstre mais en réalité, j’étais une femme qui avait fait de mauvais choix. Mon cœur se serra à cette pensée. Je regardai ma montre : 21h45. Ma réflexion avait prit plus de temps que prévu. Je me levai pour doucement me diriger vers la résidence des Mather. J’avais un mauvaise pressentiment mais qu’importe, ce n’était pas important.
Je pénétrai dans la résidence des fêtards. L’odeur de l’alcool envahissait déjà les lieux. J’esquissai un sourire tandis que j’entrais dans la salle principale, là où les choses les plus intéressantes allaient se passer. Il y a avait déjà foule et il ne me fallu pas longtemps pour rejoindre des amis à moi. On me proposa un verre : je ne pouvais pas refuser et puis, après tout, ça ne me ferait pas de mal. Je bus cul sec, la Vodka étant mon alcool préféré. Celui-ci glissa le long de ma gorge, m’apportant une vague de chaleur. J’avais besoin de me défouler, j’avais besoin de m’amuser : pour la première fois depuis longtemps, j’étais délivrée de mes chaînes. Je ne me souciais plus de mes problèmes existentiels. Les peurs qui me hantaient habituellement avaient laissé place à l’amusement et au bien-être. Mes amis m’entrainèrent dans une danse endiablée. Ma robe étant courte, elle volait à chaque fois que je faisais un mouvement, dévoilant mes sous-vêtements. C’était le dernier de mes soucis et sincèrement, cela m’amusait plus qu’autre chose car je savais parfaitement que cette nuit, je rentrerais seule me coucher et qu’aucun homme ne pourrait avoir le plaisir d’entrevoir autre chose que ma culotte sur la piste de danse.
La fête commençait à vingt-deux heures, j’avais donc une heure devant moi pour faire ce dont j’avais envie. J’étais populaire et appréciée de beaucoup de personnes. J’avais des amis sur qui compter. Mais, étrangement, je n’arrivais pas à être pleinement heureuse. Quelque chose m’en empêchait et je me refusais à croire que c’était à cause de mon problème. En me mettant en couple avec Matthew, c’était comme si doucement, j’assumais ma sexualité. Coucher avec des hommes ne me donnait aucun plaisir. Plutôt du dégoût. Je n’osais plus me regarder dans le miroir. Je n’arrivais pas à avoir une bonne opinion de moi-même. Pourtant, j’étais plutôt jolie mais je n’étais plus la Abigail d'antan. La douce et gentille. La naïve et adorable blonde. J’avais changé. Je pensais être un monstre mais en réalité, j’étais une femme qui avait fait de mauvais choix. Mon cœur se serra à cette pensée. Je regardai ma montre : 21h45. Ma réflexion avait prit plus de temps que prévu. Je me levai pour doucement me diriger vers la résidence des Mather. J’avais un mauvaise pressentiment mais qu’importe, ce n’était pas important.
Je pénétrai dans la résidence des fêtards. L’odeur de l’alcool envahissait déjà les lieux. J’esquissai un sourire tandis que j’entrais dans la salle principale, là où les choses les plus intéressantes allaient se passer. Il y a avait déjà foule et il ne me fallu pas longtemps pour rejoindre des amis à moi. On me proposa un verre : je ne pouvais pas refuser et puis, après tout, ça ne me ferait pas de mal. Je bus cul sec, la Vodka étant mon alcool préféré. Celui-ci glissa le long de ma gorge, m’apportant une vague de chaleur. J’avais besoin de me défouler, j’avais besoin de m’amuser : pour la première fois depuis longtemps, j’étais délivrée de mes chaînes. Je ne me souciais plus de mes problèmes existentiels. Les peurs qui me hantaient habituellement avaient laissé place à l’amusement et au bien-être. Mes amis m’entrainèrent dans une danse endiablée. Ma robe étant courte, elle volait à chaque fois que je faisais un mouvement, dévoilant mes sous-vêtements. C’était le dernier de mes soucis et sincèrement, cela m’amusait plus qu’autre chose car je savais parfaitement que cette nuit, je rentrerais seule me coucher et qu’aucun homme ne pourrait avoir le plaisir d’entrevoir autre chose que ma culotte sur la piste de danse.
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