Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(céleste) i’ve been to hell and back, i’ve been living in between
Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €


(céleste) i’ve been to hell and back, i’ve been living in between

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
i've been to hell and back
i've been living in between
where the sky is always grey
and the grass is ever green

———————————————
@Céleste Witherspoon

Le prof parle, il explique la méthode pour faire un bon reportage d’urgence. J’écoute que d’une oreille. Non, j’écoute pas en fait. Pas du tout. J’ai les poings serrés, des sueurs froides qui trempent mon dos, ma nuque et mon front. Je grelotte alors qu’il fait au moins vingt degrés dans l’amphi rempli d’étudiants. J’ai l’impression que je vais mourir. Je me sens oppressé, je sers davantage les poings pour contenir mes tremblements. J’ai le coeur qui s’affole, j’me sens vraiment pas bien alors je décide finalement de me lever et de quitter la salle abruptement, limite en courant. Je traverse les couloirs tout aussi rapidement pour m’engouffrer dans les premiers toilettes que je vois. J’crois que c’est les toilettes des filles mais j’suis pas sûr et j’ai clairement pas le temps de vérifier puisque je disparais dans une cabine pour me foutre à genoux et vomir mes tripes. J’ai le souffle haletant, j’ai l’impression que mon coeur va me passer entre tes lèvres et s’échapper de ma cage thoracique. J’ai essayé. J’ai essayé de ne pas prendre ma dose. De ne pas résister à la tentation, à l’addiction qui contrôle mon cerveau et mon corps. J’avais passé trente six heures dans une seule injection. Mais le sevrage, c’était trop dur. Honnêtement, ça me paraissait tout bonnement insurmontable. Ça me faisait physiquement mal, et au final, j’recraquais toujours pour la facilité. Sauf que là, j’étais en cours, et j’avais pas mon matos sur moi. Trop risqué, je le laissais à l’appart. Mais j’étais coincé à genoux, la tête dans ces putains de chiottes pourris, à me décomposer pour je ne sais combien de temps. Génial.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Mes cours avaient commencé très tôt aujourd'hui et j'avais commencé avec plusieurs heures de mathématiques appliqués. Autant dire que j'avais le cerveau en compote et que je n'étais plus apte à réfléchir malgré l'heure matinale. Le reste de la journée allait être compliqué mais il fallait que je me fasse à ce nouveau rythme car je ne pourrai pas passer mon année entière comme ça. J'avais laissé mes camarades de classes, après le cours, pour me diriger vers les toilettes filles. Inutile d'expliquer pourquoi. J'étais au lavabo en train de me laver les mains lorsqu'un homme, que je ne connaissais pas, entrer en courant dans un toilette. Il n'avait pas pris le temps de fermer à clef son bloc. Je l'entendais vomir et je me souvenais l'avoir vu tremblant, blanc et en sueur. Mes bases en médecine m'aidait souvent pour comprendre ce qu'il se passait et cet homme était vraisemblablement en état de manque. Je n'étais pas très étonnée de voir des personnes accro à la drogue mais cela me désolait toujours autant. Je ne l'entendait plus vomir, je regardais à droite et à gauche, personne, c'était donc le bon moment pour m'approcher de sa porte. « Excusez moi... mais je ne pense pas que vous trouverez ce que vous avez besoin ici...» Je ne savais pas comment l'aborder mais j'étais bienveillante envers lui mais ça il allait le comprendre plus tard.


« »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Je me réfugie dans les premiers toilettes que je trouve parce que j’ai le coeur qui est en train de s’échapper de ma cage thoracique pour me passer entre les lèvres. Je me précipite dans une cabine et m’agenouille au sol pour lâcher mon estomac. Estomac vide en plus, alors ça fait super mal. Parce que je sais que quand je suis en manque, je vomis, alors j’mange pas, ça fait qu’empirer la chose. Et puis, j’ai pas très faim. La drogue, ça coupe la faim. Ca coupe plein d’autres trucs aussi. La libido, par exemple. L’envie de vivre, aussi. Bref. J’ai toujours les mains qui tremblent, agrippées au rebord dégueulasse du toilette. Le dos trempé de sueur, j’ai froid. J’ai la respiration saccadée, et j’attends la prochaine vague. Mais c’est ta voix que j’entends. Une voix féminine. Merde. Je suis dans les toilettes des meufs. Fais chier. Je te sens dans mon dos, j’entends tes mots et je soupire, sans me retourner. J’ai pas envie d’être vu dans cet état là. « Je sais, désolé. J’ai pas fait gaffe où je mettais les pieds… » Je tousse un peu, m’essuie la bouche d’un revers de main. « Ca va t’inquiète, pas besoin de rester là. J’vais bientôt partir. » Juste le temps que je me calme, que je reprenne un peu de forces pour me relever et relever la tête pour aller en cours et faire comme si tout allait bien. Remettre l’armure, remettre le masque. Et se dire que ça ira. Quand bien même rien ne va et qu’on a qu’une envie : c’est de rentrer chez soi et de s’écrouler sous la couette pour hiberner.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je suis de nature curieuse mais aujourd'hui ce n'est pas pour cela que j'ai décidé de rester dans les toilettes. Je veux aider cette personne à ne pas rester dans la souffrance. C'est dans ma nature et malheureusement je ne partirai pas avant d'avoir pu parler avec lui. Je m'avance contre la porte du toilette qu'il occupe et je grimaçais en l'entendant me parler. Il n'avait pas l'air dans son assiette et je n'étais pas la bienvenue mais cela je le comprenais totalement. J'avais empiété dans sa vie intime mais j'allais tout garder pour moi, après tout je ne le connaissais pas et je n'avais pas envie de le blesser. « Ce n'est pas grave, ça arrive et tu es plutôt bien tombé ici. » J'étais une personne bienveillante alors il n'avait aucun soucis à se faire là dessus. « Tu as besoin d'aide même si tu ne le penses pas actuellement. Je..» Je n'avais pas envie de l'énerver ou de le mettre mal à l'aise. « Je suis seule avec toi mais je vais me reculer pour te laisser dans ta bulle. Je reste vers le lavabo pour qu'on puisse parler....je sais ce qu'il faut faire pour que tu te sentes mieux. » Allait-il m'écouter ? Je ne savais pas mais j'allais très rapidement être fixée.


« »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Dès que j’entends ta voix retentir, je m’excuse de la position dans laquelle je suis. J’suis coincé dans les toilettes du mauvais genre, les toilettes des filles. Oups. Et j’sais pas quand j’vais pouvoir sortir. J’te disais de ne pas t’inquiéter, que j’allais bientôt sortir, que tu pouvais partir avec l’esprit tranquille. Mais faut croire que tu n’étais pas du même avis que moi. Pourquoi tu cherches à jouer les bonnes samaritaines? J’ai pas besoin de ça. J’ai pas besoin de toi. J’reconnais pas ta voix en plus mais manquerait plus que tu sois quelqu’un que je connaisse. La honte totale. Tu me parles comme si tu lisais dans mes pensées, comme si tu savais la raison pour laquelle j’avais la tête dans les chiottes. « J’ai du chopper un virus, ça tourne en ce moment dans ma classe, la grippe ou la gastro, j’en sais rien. Mais ça va, t’inquiète, vraiment. » Je mens, parce que c’est ce que je fais de mieux dans ce genre de situation. Avouer que j’suis un toxico? Non. Encore moins à quelqu’un que je ne connais pas. Je tire la chasse d’eau et me redresse un peu, laissant mon dos retomber sur le mur en plastique de la cabine. Je soupire longuement, lentement, comme si ça enlevait tout le stress et le mal-être que j’pouvais ressentir là maintenant. Spoiler alert : ça ne fonctionne pas comme ça. Je tire un peu sur mes manches de haut. Les piqures sont bien cachées sous le tissu, mais sait-on jamais. Je psychote un peu. C’est aussi un effet secondaire du manque. Ouais, c’est vraiment l’horreur, j’ai l’impression de devenir dingue.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je ne suis pas ici pour le juger et encore moins pour me moquer de lui. On a tous nos problèmes, plus ou moins importants, et il faut savoir attraper la main que l’on nous tend. Je ne savais toujours pas si j’agissais de la bonne manière avec lui ni même si il allait accepter mon aide mais je voulais continuer de lui montrer que j’avais un bon fond. Que préférait-il ? Rester ici à vomir ses tripes ou venir avec moi pour que je l’aide à aller mieux ? Normalement la réponse aurait dû être répondu sans trop de réflexion. « Normalement on ne dit pas chopper mais plutôt attraper un virus. Mais ce n’est pas le sujet. » Céleste ce n’est pas le moment de le réprimander sur sa manière de parler. « Et sans vouloir t’offenser tu n’as aucun de ses symptômes. » Il était mal tombé car j’étais en cours de médecine alors je connaissais quelques bases sur les virus et il était loin d’être malade. Je m’approche à nouveau vers la porte de son box. « Je ne te connais pas, je suis nouvelle sur le campus mais j’étudie la médecine alors je sais exactement ce que j’ai vu et à quoi c’est dû. » Il fallait que j’arrive à mettre les bases et qu’il comprenne que je ne parlais pas dans le vent. Il allait devoir faire avec et l’accepter.


« »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J’sais pas ce que tu veux là. Pourquoi t’es pas encore partie? Pourquoi j’ai l’impression d’être surveillée? Et si t’es dans une confrérie, ou pas d’ailleurs, que tu me vois et décides de balancer que le président Winthrop est un drogué? J’perdrai mon poste, je serai sûrement viré d’Harvard. Et c’est pour ces raisons que j’devrais arrêter. Que j’essaye d’arrêter. J’ai pas envie d’être ce gars là. M’enfin au final, tu sais pas ce que t’as vu ou entendu, tu sais pas que je suis un drogué. Je prétexte d’ailleurs une maladie banale. J’suis sûr que ca passera. Après tout, t’as rien vu à part un mec qui court aux chiottes pour vomir. Rien de bien alarmant en soi. Mais non, ça passe pas aussi facilement. Déjà tu commentes ma façon de parler. “T’es qui, une prof de lettres?” Wtf je parle comme je veux. Ou putain, t’es étudiante en médecine. [color=#c42d2d]“J’ai pas besoin de discours moralisateur.”[/color=#c42d2d] que je me contente de répliquer sèchement. “Qu’est ce que tu veux?” Crache le morceau. Pourquoi t’insistes? T’as besoin d’un sujet humain pour une étude? T’as envie d’étaler ta science face à un loser? T’as besoin de faire ta bonne action de la journée ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J’ai 18 ans et beaucoup pense que je suis trop jeune pour comprendre certaines choses et pourtant j’essaie de leur prouver à chaque fois que j’en ai dans la tête. Je suis plus mature que certains étudiants ici alors qu’ils ont 8 ans de plus que moi. Mais mon côté ‘jeune’ me joue des tours notamment avec ma manière de me comporter. Je suis naïve et je ne tourne jamais ma langue 7 fois dans ma bouche avant de parler. « Une professeur de lettres ? Non. Je suis une étudiante en médecine et c’est pour cette raison que je sais exactement ce que vous avez. » Il voulait que je sois franche alors j’allais l’être et je ne prendrai aucune pincettes. De toute manière je ne sais pas faire autrement. « Ce que je te veux ? Du bien. » Je recule à nouveau du box, si il veut parler il devra sortir d’ici et m’affronter. Je n’ai plus envie de parler dos à lui.


« »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Blabla. T’es étudiante en médecine. Super, j’aurais pas pu rêver mieux comme nana qui me voit en train de gerber. Au moins t’es pas dans le corps enseignant, j’risque pas quelqu’un de trop intrusif et trop bienveillant. Que sais-je. « T’as pas besoin de me vouvoyer, j’ai pas quarante ans. » Faut pas déconner non plus. Je peste, mais la vérité, c’est que je comprends pas pourquoi t’es pas encore partie, pourquoi tu restes la derrière la porte à me poser des questions. « Tu me veux du bien? Pourquoi? On se connait pas. » Et j’compte pas faire en sorte qu’on se connaisse. No way de risquer ma place de président et ma place à Harvard tout court. « Qu’est-ce que tu penses avoir vu au juste? » Est-ce que t’as réellement deviné que j’étais un toxico? J’espère pas. Je me pose le dos contre la porte du box que j’ai refermé. J’veux pas te laisser entrer, j’veux pas que tu me vois, j’veux pas que tu saches qui je suis. Trop risqué.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je le tutoie, je le vouvoie, je suis complètement perdue face à lui. Je suis de nature timide et aller vers sans me poser de questions ne me ressemble pas beaucoup mais cette situation est différente des autres. Il a besoin d'aide et je veux l'aider. « Tu as raison, restons sur le tutoiement. » Je ne sais pas quoi dire de plus sur ce sujet mais je sais que je commence à l'agacer. Ce n'est pas grave il changera peut-être d'avis plus tard. « On ne se connait pas. C'est plus correct. » Je lâche un petit sourire nerveux car je commence à me détester. Céleste tourne ta langue 7 fois dans ta bouche b**del! Je souffle car même sans le connaitre je sais très bien qu'il va tiquer une nouvelle fois. « Pourquoi est-ce que je te veux du bien ? Disons que c'est dans ma nature, je déteste voir des personnes en détresse. » Voilà le mot était dit et c'était exactement ce que je pensais de lui. « J'ai vu une personne entrer en courant dans les toilettes des femmes, le teint blême, en sueur et qui vomi. Tous les symptômes du manque. » Je ne disais pas qu'il était drogué mais il était en manque d'une substance, laquelle je ne savais pas.


« »
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)