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(magique) pain, pain go away, come back another day

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@Agathe A. de Belgique-S

Dimanche soir. Ça faisait cinq heures que j’avais appris la nouvelle. J’étais tout fier dans le taxi qui m’avait amené au mariage de Wyatt et sa bff devenue fiancée. J’avais mis mon plus beau costume, hors de prix. J’avais passé des heures à écrire un discours qui tenait la route pour la cérémonie. J’avais qu’une hâte, c’était d’être au premier rang pour voir mon grand frère de coeur se marier avec la femme qu’il convoite depuis des années. Comme un rappel que l’amour, les miracles, le bonheur, ça existait. J’avais attendu, parmi les autres. Au début, je m’étais dit que les coquins étaient en retard à cause d’une coucherie per-mariage improvisée. Ça m’avait fait sourire. Et puis le temps avait passé, les murmures se faisaient plus oppressants. Jusqu’à ce que la nouvelle tombait. Un accident de voiture. Encore. Un de plus. Fatal cette fois. J’étais resté de marbre même si à l’intérieur de moi, j’avais senti quelque chose se briser. Et j’étais rentré chez moi à l’arrière d’un Uber, à ne pas écouter le chauffeur déblatérer sur son métier merdique. J’pensais qu’à une seule chose. Faire la fête. Faire la fête jusqu’à ne plus m’entendre penser. C’était comme ça que je gérais les choses moi. Je les gérais pas. Pas du tout. « Wyatt est mort. » C’est tout ce que je t’avais dit. Un texto. Un simple texto, histoire de... relayer l’information? Comme si j’avais besoin de le dire à quelqu’un. Et puis j’avais coupé mon portable. J’voulais pas faire face à tes réponses. À tes textos, à tes appels. J’étais bien là, dans mon petit salon, musique à fond dans les basses, la manche de chemise relevée, une dose dans le bras, la bouteille à la main. Seul. J’étais bien à faire la fête seul et à ignorer les problèmes. Parce que la mort de Wyatt, c’était un problème. C’était comme mon grand frère, la seule personne qui veillait sur moi et jouait le rôle de père auquel mon paternel échouait. Alors c’était pas étonnant de me retrouver dans cet état. Encore en costume Hermès, mais on aurait plutôt dit un clochard. Chemise ouverte, manches retroussées, veste qui jonchait le sol, matos de camé qui traîne sur la table basse - alors que j'fais jamais ça, j'me pique et je range. Là, je considère juste que c'est pas la priorité et surtout que j'ai pas encore terminé. Et plus les gorgées s’accumulaient dans mon estomac, plus la drogue faisait effet, moins je pensais à lui. Et tant mieux, parce que c’était totalement l’effet espéré.
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C'était littéralement une claque en pleine gueule que je me prenais. Le ciel tombait sur ma tête, notre tête en fait. Wyatt est mort. Un simple texto avait tout changé, c'était.. impossible? Pourquoi? Comment? J'en savais rien, j'avais essayé de rejoindre Elliot par sms et en l'appelant. Sauf qu'il répondait pas à mes milles sms et de plus, je tombais sur sa messagerie. Il pouvait pas me faire ça, me laisser dans l'incompréhension, dans le flou. C'était pas humain putain, IL pouvait pas me lâcher ce genre d'info par sms comme si c'était la meilleure chose à faire. J'tentais par tous les moyens de le contacter, d'inonder sa messagerie en quête de réponses. J'voulais pas y croire, c'était impossible. Wtf Elliot, pourquoi tu m'lâchais une bombe comme ça?? Je fermais la porte de ma maison et j'prenais ma voiture pour aller à Boston, dans l'espoir de trouver Elliot chez lui. C'était le seul endroit plausible où il était, quoique.. j'réfléchissais pas vraiment aux autres endroits où il pouvait être. J'me rendais pas compte à la vitesse à laquelle j'allais, puisque un policier faisait demi-tour avec ses gyrophares. Putain, c'était pas le moment-là. Je me garais sur le côté et j'sortais mes papiers, mon permis avant de descendre ma fenêtre pour le remettre au policier. Conclusion: je récoltais une contravention pour excès de vitesse ptdr ptdr, fuck the police hein. Je dévisageais le type et il finissait par m'autoriser à partir. Chose que j'faisais sans perdre de temps pour me rendre à l'appart d'Elliot. Dès que j'arrivais chez lui, je montais les escaliers et lorsque j'arrivais devant la porte, j'pouvais entendre la musique à fond qui provenait de son appart. Je prenais le double de clé qu'il m'avait donné et je l'insérais dans la serrure. J'entrais chez lui, fermant la porte derrière moi et je me dirigeais vers le salon. Il était là, en train de boire totalement.. déconnecté du monde. Baissant la musique, je m'approchais du canapé et remarquais son matos sur la table basse. Sa manche de chemise relevée, je fronçais les sourcils. Morphine et alcool, ça n'allait pas ensemble. « Elliot! Qu'est-ce que tu fous! »  j'arrivais à sa hauteur, arrachant sa bouteille des mains et je m'asseyais à ses côtés. « Parle-moi. »  plutôt que de m'ignorer comme il l'avait fait tout à l'heure, explique-moi. 
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Un sms envoyé, le téléphone éteint, coupé du monde extérieur. Parfait. J’avais besoin de personne. J’étais mieux seul ce soir, à ignorer mes démons et leur rire au nez. À me planter l’aiguille dans le bras, à boire au goulot de la bouteille. À errer dans mon salon comme un clochard en quête d’un abri pour la nuit, la chemise à moitié hors du pantalon de costard, les premiers boutons ouverts, une manche retroussée jusqu’au biceps. Les cheveux en bataille, le visage cerné. J’avais envie de voir personne. J’voulais même pas entendre le bruit des voitures alors j’augmentais le son de la musique, pour être totalement déconnecté, comme si plus rien au monde n’existait. Sauf que je l’entends se baisser et quand je me retourne vers le poste pour voir quel est le problème, c’est toi que je vois. Ah. Je t’ai même pas entendue entrer. Je hausse vaguement les épaules. T’as les yeux qui vacillent, tu ne sais même pas où donner de la tête. Tu me regardes moi, puis mon bras, puis la table, puis moi encore, puis la bouteille que je tiens. Je me laisse tomber assis dans le canapé, ingurgitant une nouvelle gorgée de vodka. Toi, tu commences déjà à élever la voix. J’comprends pas pourquoi. Tu me retires la bouteille des mains et je vais pour protester mais tu viens t’asseoir à côté de toi et me demandes de te parler. Ah. Tu veux que je parle ? « Wyatt est mort je t’ai dit. » Que veux-tu que je te dise de plus? « J’étais à son mariage cet après-midi. Il m’avait choisi comme témoin parce que t’sais c’était comme mon grand frère. Tout le monde était là et puis bah, il est jamais arrivé. Pouf! » que je mime telle une explosion à l’aide de mes mains. « Accident de voiture. Ils sont morts tous les deux. » Je me rapproche de la table, je noue à nouveau le garrot autour de mon biceps. Je remplis l’aiguille de la fiole, palpe ma veine et me la plante dans le vaisseau pour y injecter le produit. Au pire, j’overdose. Ça changera pas grand chose.
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Après cette putain de mésaventure avec la police, j’arrivais chez Elliot. J’entendais la musique derrière la porte, le son était au maximum j’crois. J’ignorais dans quel état j’allais le trouver, j’espérais au fond de moi qu’il n’avait pas merdé. Je pénétrais dans l’appart avec le double de clé et une fois rentrée, je m’avançais vers le salon et j’le trouvais là. Du coup, je baissais la musique pour le prévenir de ma présence, mes tympans en avaient rien à chier quant à eux. Habitués aux sons. Elliot se retournait et nos regards se croisaient. J’le regardais lui qui était indifférent en me voyant, mon regard jonglait entre son matos, lui, la bouteille et la manche de sa chemise relevée. Et je gueulais sur lui en m’approchant du canapé sur lequel il était posé pour lui arracher la bouteille d’alcool des mains. Je venais m’installer à côté de lui, en réclamant de me parler. Je haussais les sourcils à ses réponses. « T’es sûr qu’il est mort? Qui a confirmé ça? » Est-ce que ces infos étaient fiables? Vraies? J’me méfiais parce que y’avait eu une erreur sur Ashleigh quand on m’avait annoncé qu’elle était morte. Au final, c’tait même pas vrai.  « T’as pas le droit de m’envoyer un simple sms en m’annonçant comme ça que Wyatt est pu là, c’est pas humain. En plus couper ton téléphone alors que moi j’suis là en train d’me poser trois mille questions?! » Pourquoi il m’infligeait ça? Elliot se penchait vers la table en nouant le garot autour de son biceps, remplissair l’aiguille de morphine et il se la plantait dans une veine. Tout ça sous mes yeux. « MAIS ARRÊTE-TOI PUTAIN! Tu comptes faire quoi HEIN? Crois pas que ça va apaiser la souffrance. » J’lui défaisais le garot dans la précipitation et dans une colère noire, je m’emportais et j’poussais toutes les choses qui étaient sur la table au sol. 
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Tu arrives en baissant le son, et moi, j’y prête pas forcément attention. C’est sûrement ma première dose qui fait taire mes émotions. J’suis ni triste, ni surpris, ni joyeux. J’m’en fiche en fait. De tout ce qui se passe actuellement autour de moi. Ça m’atteint pas. C’est comme si la morphine avait construit une barrière, une sorte d’armure protectrice. Parce qu’elle sait, elle. Elle sait que si elle me laisse tomber, je m’écroule. J’ai une plus grande foi en elle qu’en l’alcool. Alors quand tu m’arraches la bouteille des mains, j’cherche pas vraiment à protester. J’ai toujours mon matos étalé sur la table basse. « Oui, je suis sûr qu’il est mort. C’est l’hôpital qui a prévenu la mairie. » Que veux-tu que je te dise de plus? Il est mort. Mort, ça veut bien dire ce que ça veut dire. Puis tu me reproches de t’avoir envoyé un texto pour ensuite éteindre mon téléphone et te laisser avec des dizaines de questions. « J’avais pas envie de parler. » J’en ai toujours pas envie. D’ailleurs, à la place, je préfère me refaire une injection. Garrot, produit, aiguille. Hop, c’est fait. Aussi facilement qu’avaler une gorgée. Ça ne m’étonne même plus. Puis je soupire, ferme déjà les yeux pour profiter du moment. Je te sens me retirer le garrot, je marmonne un « merci » avant de comprendre que c’était pas pour être bienveillante. Tu hurles, ça me casse les oreilles. « Quelle souffrance? » M’arrêter? Haha. « Tu me demandes mon avis peut-être quand tu t’enfiles des rails de coke en soirée avec je ne sais qui? » Faut pas me vexer quand j’suis dans un état pareil. Parce que je dis des trucs qui peuvent blesser, que je ne pense même pas forcément. Tu t’énerves encore, tu décides de faire ta drama queen à faire valser tout ce qu’il y avait sur la table par terre. « WOW, tu t’es prise pour qui??? Tu sais combien ça coute tout ce que tu viens d’envoyer chier?? » Je vois rouge, j’ai le coeur qui bat trop vite et la chaleur qui me monte aux tempes. Un vrai drogué qui part en vrille quand sa dose est menacée. Je sais. Mais j’le contrôle pas. Et heureusement que t’as gardé la bouteille dans les mains, parce que je l’accapare à nouveau pour en boire deux, trois, quatre gorgées d’affilé. J’vais finir par me retourner la tête et tomber mort, mais peut-être que c’est ce que je cherche. Au moins, y’aura plus sa voix dans ma tête et sa tronche de con avec un grand sourire qui flotte dès que j’ferme les yeux.
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Mes yeux le questionnaient du regard, j'étais en attente du verdict. Finalement, ouais, le verdict tombait: Wyatt était réellement décédé. En réalité, tout ce qui touchait la mort.. j'savais pas comment contrôler mes émotions. J'savais pas comment gérer ça, j'avais déjà perdu des proches.. y'avait pas un mode d'emploi dans ma tête qui pouvait m'aider à traverser ça. Ma grand-mère, mon petit frère, Rhiannon et Wyatt maintenant.. non, j'voulais pas entendre ça. J'voulais pas me dire que j'le reverrais pu jamais, c'était irréel.  « J'te rappelle que C'ÉTAIT mon pote aussi, t'avais pas le droit de me lâcher cette bombe en sachant très bien comment j'allais réagir. » c'était légitime, en plus que j'avais reçu une putain de contravention parce qu'il avait pas envie de discuter. Foutage de gueule en fait. Elliot se refaisait une injection sous mes yeux, oklm et ses yeux se fermaient pour profiter de ce moment. Sauf que moi, j'décidais de lui retirer son garrot en ignorant complètement son merci. Merci qui me faisait vriller en fait, en plus de son attitude. « Fais pas ton mec avec moi Elliot, parce que j'te jure que j'vais péter un plomb. » c'était mes mots à sa réponse de '' souffrance? quesaco? '' « J'en reviens pas que t'aies dit ça. » Il me sortait ça pourquoi en fait hein? J'comprenais pas comment il osait aborder ce sujet, en sachant le background de ma vie. Je pétais littéralement un câble et j'envoyais tout ce qu'il y avait sur la table au sol. Je serrais ma mâchoire aux mots qui sortaient de sa bouche. « J'me suis prise pour qui? Bonne question. J'me prends pour ta meuf, askip on est ensemble sauf si notre relation est basée sur rien du tout. J'en ai rien à chier de ton matos, genre cette merde t'importe plus que ce que j'suis en train de te dire? Mais j'sers à quoi putain hein, visiblement à rien parce que t'es tellement égoïste! » Comme pour venir appuyer mes dires, il s'accaparait à nouveau de la bouteille et commencer à boire des gorgées d'affilée. « MAIS ARRÊTE. » J'commençais à l'attaquer avec mes mains en le frappant.  
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Bah oui il était mort, vraiment mort. J’allais pas balancer une intox. C’est la vie après tout. Accident de voiture. Ouais, mais la vie est une sacrée pute. J’me plaignais de voir mes proches à l’hôpital - toi, Cléolya, Briséis par exemple - mais on se plaignait jamais de ne plus les voir du tout. Et j’sais pas, j’me dis que c’est de ma faute. Si tous mes proches finissent à l’hosto ou au cimetière, le dénominateur commun dans l’histoire, c’est moi. J’dois avoir un putain de mauvais karma. Et c’était ton pote, ok. Moi c’était mon frère. Le grand frère que j’ai jamais eu, le papa qui s’occupait vraiment de moi contrairement au paternel biologique que je me tape. J’ai l’impression d’être un petit caneton qui a perdu sa maman en route. Heureusement que la morphine calme le jeu. La douleur, j’la ressentais pas vraiment. Elle était bien cachée derrière la substance meurtrière que je continuais à m’injecter. Tu râlais et j’manquais pas l’occasion de te faire une remarque désobligeante. La morphine, ça me fait dire des trucs sales. J’suis pas dans mon état normal, et inconsciemment, tu le sais. Pourtant, j’me contentais juste de hausser les épaules en mode ‘whatever’. Sauf que ça te faisait encore plus péter un câble et t’envoyer valser tout le matos qui se trouvait sur la table basse. Et là, moi aussi je m’énervais. Tu me traites d’égoïste et tiens, pour te montrer à quel point j’le suis, watch me reprendre la bouteille que tu m’avais enlevé pour boire au goulot quelques gorgées. Et tu cries encore, en venant cette fois aux mains. Tu me donnes des coups sur on torse et plutôt que de te stopper, j’ouvre grand les bras en mode ‘come on’. « Vas-y, frappe! » Que je rétorque, toujours agacé au possible. Frappe. Parce que j’le mérite. Parce que tout ce qui se trouve dans mes parages finit par être blessé, psychologiquement, physiquement, voire détruit. Mort. Et tout ça, ça vient de moi. Y’a pas d’autres explications. Alors défoule-toi sur moi, j’compte pas t’arrêter.

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Au final, j’comprenais pas pourquoi on se clashait. Pourquoi on se prenait la tête pour des conneries, son comportement j’le comprenais pas. C’tait pas le Elliot que je connaissais, lui que j’avais devant moi faisait le mec fier. Le mec qui avait zéro conscience, qui en avait rien à chier de ma gueule et d’la situation. Les mots qui sortaient de sa bouche avaient pour effet d’un poignard dans le coeur, il savait exactement où appuyé inconsciemment. Il faisait une remarque sur la coke que j’prenais et forcément, je repensais à l’overdose que j’avais fait y’a un an et à Rhiannon. Elliot c’était un putain de trouduc là maintenant. Lorsqu’il me demandait pour qui je me prenais, je restais là planté comme une conne à le dévisager. Une autre gifle en pleine gueule, j’avais le cerveau en ébulition. Ma mâchoire se crispait, pourquoi il me sortait des horreurs tout d’un coup? Ça faisait que confirmer que.. bah il s’en foutait de ma gueule. C’tait difficile de me dire qu’il en avait rien à chier, préférant son matos que moi. Lmao, merci. Je me mettais à lui hurler dessus, alors que je venais le frapper sur son torse comme une furie. Plutôt que de m’arrêter, il ouvrait les bras pour m’encourager à le frapper. J’en avais marre, marre de rester là comme une conne à essayer d’lui faire comprendre des trucs qu’il ne voulait tout simplement pas comprendre. « Si tu veux continuer de penser qu’à ta putain de gueule, vas-y mais ça sera sans moi. J’en ai marre d’être là pour un gars qui préfère s’autodétruire, agit en égoïste, plutôt que de faire face à la réalité. » J’arrêtais d’le frapper , m’éloignant de lui pour venir cacher mon visage dans mes mains. 
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J’faisais le mec parce que c’était ma putain de façon de gérer les choses. Parce que j’voulais pas encore avoir mal, parce que j’voulais pas tomber encore plus bas que ce que j’étais, parce que j’me détestais assez comme ça. Je m’énervais, tu m’énervais, je t’énervais, tu t’énervais. Tu me donnais des coups sous la colère, et moi, je t’invitais à continuer en ouvrant les bras. Vas-y, frappe-moi, frappe, plus fort, encore. Mais ça ne suffisait pas. Tu me faisais pas assez mal, t’arrivais pas à satisfaire mon côté maso du soir. À la place, t’abandonnes. Tu baisses les bras, prends ton visage dans tes mains. Tes mots me flinguent, et je viens attraper tes poignets entre mes mains pour te forcer à me regarder. « Faire face à la réalité ? Tu crois que j’lui fais pas face à la putain de réalité ? Tu veux quelle réalité, hein ? Celle où tu me dis que je suis un connard profond ? Celle où je te dis que j’arrive pas à arrêter la morphine ? Celle qui m’annonce que le gars que je considérais comme mon grand frère depuis des années est mort pendant que je l’attendais à son mariage ?! Tu crois que j’y fais pas face, putain?! » Je m’énerve, je hausse la voix, j’ai la respiration haletante. Merde. Ça commence à remonter à la surface. Je lâche subitement tes poignets que je tenais peut-être un peu trop fort, j’en sais rien. Je recule d’un pas. Puis un autre. J’ai l’impression de fonctionner au ralenti. « Wyatt est mort. » que je répète. Blanc, livide, le visage qui se décompose au fur et à mesure des secondes qui s’écoulent. J’ai trop chaud, j’enlève ma chemise déjà déboutonnée en reculant toujours. J’heurte la commode contre le mur et je décide de me retourner vers elle pour y poser mes mains à plat, pour y prendre appui, dos à toi. Wyatt est mort. J’ai le coeur qui me brûle, j’ai l’impression de le sentir s’étouffer et manquer d’oxygène dans ma cage thoracique. Ma respiration ne se calme pas, au contraire, elle s’intensifie, se fait plus bruyante. Je ferme les yeux, j’ai les larmes qui me montent et l’estomac qui se noue, me donnant envie de vomir. Je sais ce qui est en train de se passer. J’suis en train d’avoir une crise de panique. Ça faisait longtemps que j’en avais pas eu une. Et c’est toujours aussi oppressant.
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C'était une conversation de sourd, pas moyen de communiquer parce qu'on s'énervait. On gueulait, en essayant de parler plus fort que l'autre. Le problème était que moi j'me laissais pas parler comme ça, forcément que j'attaquais avec agressivité. J'lui assénais des coups sur son torse, en m'défoulant. Ça lui faisait ni chaud ni froid, au contraire il m'encourageait à continuer. Il était agacé, ça se voyait sur sa gueule sauf que moi j'comptais pas m'arrêter. Finalement, j'arrêtais de faire la furie. J'arrêtais d'le frapper, m'éloignant de lui pour prendre mon visage dans mes mains. J'en avais marre, j'digérais pas les mots qu'il m'avait dits, ni tout ce qui se passait actuellement. Je l'insultais d'égoïste, c'était son trip l'autodestruction ce soir. Ce que je lui balançais le faisait réagir, puisqu'il venait agripper mes poignets entre ses mains afin de me forcer à le regarder. On se regardait comme deux bêtes sauvages, prêts à se sauter dessus. « Ouais c'est clair que se déglinguer comme t'es en train de faire là, t'es convaincant! » Il s'énervait, je m'énervais à mon tour. Littéralement un match de ping pong de celui qui aura le dernier mot. Elliot lâchait subitement mes poignets, ma peau qui était blanche à cause de son emprise devenait rouge. On distinguait très bien les marques de ses mains sur mes poignets. Il reculait de plus en plus, alors qu'il lâchait à nouveau que Wyatt était mort. Ses mots lui envoyaient une sorte de décharge électrique. Il retirait sa chemise, en reculant il heurtait un meuble. Il se tournait vers ce dernier pour y prendre appui, dos à moi. On avait arrêté de gueuler, l'atmosphère était bizarre.. mais c'tait moins lourd que tout à l'heure. Sa respiration se faisait bruyante et j'décidais de m'approcher de lui, ma main venait se longer dans son dos. J'avais la gorge nouée. « Respire.. » À cet instant, j'ignorais qu'il était en train de faire une crise de panique.  
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