# Round my Hometown, memories are fresh. { Blueberry&Gabriel

La pancarte de la ville s'illumina sous les fars de la moto, à dire vrai je ne savais pas dans quoi je m'engageais. J'avais tout précipitamment abandonné pour l’emmener ici, sans raison vraiment, à part peut-être celle que je m'étais retrouver démuni devant sa detresse, et que j'avais eu le besoin de lui montré. Il y avait aussi autre chose, je n'avais vraiment pas envie de la quitter. Je ne savais pas réellement pourquoi, mais on m'avait déjà parlé de ce genre de sentiment, c'était à priori comme ça que naissait une histoire, le genre de truc, serieux. Je n'y avait pas vraiment réfléchis auparavant, je n'avais jamais trop réfléchis à ça en réalité, mais j'en avais entendu parler. On m'avait pourtant dit ; « Tu verras vieux, ça change un homme », je n'avais pas voulu y croire trop préoccupé à me défoncer à la coke et baisé ma voisine de pallié, et pourtant....J'avais fait des heures de routes pour la satisfaire. Blueberry, son prénom en disait déjà bien long, je pense que j'étais tombé tout simplement.

Je tournais la tête à ses pensés, elle me serrait et avait reposé sa tête paisiblement sur mon dos, je souriais sans raison apparente et continuait le peu de route qu'il nous restait. Je ralentit à l'approche du centre ville. Le village semblait être toujours le même, les lumière surplombaient la grande allée, Earlington semblait animé ce soir pour une heure aussi tardive. Quelques adolescente en pleine pré-puberté arborait déjà les rues en mini-short à la quête d'un pub ou elle trouverait à coup sur de la testostérone prêt a leurs volé le peu d’innocence qu'il leurs restaient. Des enseignes semblant daté du siècle derniers clignotait de façon irritante à fréquence irrégulière. Un vieux assis à côté d'une benne a ordure demandait un peu de compassion aux passants en chantant Fly me to the moon de Frank Sinatra. Et le reste n'était que famille se baladant harmonieusement à l'approche de noël. Comme un appel Blue se mit a gesticuler derrière moi. Je tournais la tête constatant qu'elle me serrais toujours un peu plus fort . Elle m’adressât un sourire demi-endormit et se repositionna correctement sur son assise. Silencieuse je la vis admiré la ville comme si le paradis s'étendait sous ses yeux. Je ne dis rien, la laissant à ses contemplation. Laissant le vent amener par l'allure de la moto s'immiscer dans ses long cheveux châtain, elle souriait laissant le panorama s'étendre sous ses yeux.

On quitta le cœur de l'agglomération pour bifurquer sur une route plus rustre elle, boueuse qui nous mena à travers les bois jusqu'à ce qui semblait être un grand manoir bourgeois. C'était notre destination final. Je m’arrêtais et coupais le moteur. D'une enjambé je descendis du deux roues et mis la béquille. Je tendis la main à Blueberry pour qu'elle descende à son tour et jetais un coup d’œil à ma montre. Il était déjà bien trop tard et je m'autorisais un léger bâillement. Demain serait sûrement une grosse journée. Pour Blue en tout cas, j'avais décidé de l’emmener ici, pour qu'elle retrace à sa manière le vécu de sa mère. A travers les gens qu'elle avait connu etc. Je devais avoué que j'avais aussi une sérieuse envie de la présenter à mes parents. C'était la fille de Katherine. Ils fallaient qu'ils la voit.
« Fatigué ? » lui demandais-je un sourire également fatigué sur le visage, lui retirant son casque.

La soirée était passé à une vitesse folle. Je ne m'étais pas vraiment imposé. J'avais laissé faire. Les femmes savaient faire ça. Elles savaient transmettre les choses. Ma mère en l’occurrence savait très bien le faire. Elle avait les bon mots pour tout, elle les avaient toujours eu. J'observais de loin la conversation. Blue était aux anges, elle apprenait ce qu'avait été la vie de ses parents et ça la rendait heureuse, je le voyait. Je sourit à voir son visage. Elle était d'autant plus magnifique, je la voyais délivrer d'un poids. Ma mère me gratifiait de tans à autre d'un sourire. Je la sentais fière de moi. Mon père m'attrapa l'épaule pendant que j'étais accoudé à l'ilo de la cuisine, présent mais pourtant bien loin. « ça va ? » Je me tournais et acquiesçais, mes parents étaient des personnes vraiment formidable , je m'en rendais compte toujours un peu plus de jours en jours. Je me relevais et attrapais dans la poche de mon jean mon paquet de clope. Mon père me regarda de nouveau. « Je t’accompagne ? » J'acquieçais encore une fois glissant la clope entre mes lèvres.

Je fis quelques pas et me retrouvait sur le proche en compagnie de mon paternelle. Je pris mon feux dans le poche de mon jean et allumais ma cigarette. Me laissant allé au vent frais de l'hiver qui s'installait. « Alors dis moi, cette fille... Qu'est-ce qui l'en ai, hein ? » me dis-t-il d'une voix rauque et posé, un sourire serein au visage. J'arquais un sourcil interloqué et croisait son regard confiant. Il savait de quoi il parlait. Il avait toujours su lire en moi. « Comment ça ? » lui demandais-je plus par coutume que par réelle interrogation. Je voyais parfaitement de quoi il parlait. « Il se passe quelque chose entre vous deux ? » Je tirais une latte. J'étais moi même perdus, je ne me voyais clairement pas en parler avec mon père. Je n'étais pas du genre discussion sérieuse, ce genre de truc me filait le mal de crâne, mais soit. J'avais sûrement envie d'en parlé car j'hésitais un moment. « J'sais pas vraiment, c'est étrange... je crachais ma fumé au vent et regardait mon père. Ouais, ben je l'aime bien.... Elle est différente... » Il lâcha un petit rire et enfourna ses mains dans son perfecto noir d'avocat renommé. « C'est peu de le dire, c'est pas vraiment le genre que t'as l'habitude de ramené à la maison. » Je souris à mon tour m'adossant à la porte d'entrée. « Elle à l'air de bien t'aimé en tous cas, la façon dont elle te regarde. On dirais ta mère. » Je ris en soufflant la vapeur. Il aimait bien se lancé des fleurs de temps à autre. Il fallait dire qu'au bout de quasiment 28 ans de mariage, ces deux là s'aimaient comme au premier jour. « Ouais ben, le truc c'est que je suis pas sur d'être prêt pour ce genre de chose... J'aime bien ma vie tel quel est, je me soucie de rien, je fais ce que je veux. » Mon père regarda au loin et souffla à son tour. « Tu te soucie d'elle ? » Je le regardais fronçant les sourcils, silencieux. Mon père marquait un point. « Si tu tiens à elle, tu sauras faire ce qu'il y à de mieux. J'en doute pas une seule seconde, tu as déjà commencer à changer, regarde c'que tu as fait aujourd'hui. » Je m'interrogeais alors moi même. Depuis que je l'avais vu à cette soirée, je n'avais pas arrêter de penser à elle. Et si mon père avait réellement raison et si c'était la fille pour laquelle je changerais de mode de vie ? Je n'avais pas eu envie jusque là de voir toute ces filles ou même de faire la fête avec mes potes. J'avais juste eu envie d'être avec elle, de l’emmener ici a Earlington et c'était tout. Je tirais ma dernière latte sur le mégot et écrasait ma clope par terre. Mon père me fit une pression amicale sur l'épaule. « Tu es un homme bien, fils. C'est tout ce que ta mère et moi voulions, je suis fière de toi. » je lâchais un sourire à mon père touché et repartit à ses côtés à l'intérieur.

Je fis quelques pas encore et m’arrêtais à l'encadrement de la porte de la cuisine où se trouvait Blueberry et ma mère. J'observais leur conversation animé d'un œil fatigué. C'était un portrait parfait. Je regardais ma montre, il était déjà bientôt deux heure. Ma mère se tourna alors vers moi remarquant ma présence. « Il se fait tard chéri, n'est-ce pas ?  Elle regarda alors Blueberry et se leva de son assise. On aura tout le loisir maintenant que tu es parmi nous de partager tout ça, montez donc vous coucher, vous avez fait beaucoup de route, vous méritez un bout de sommeil. » ma mère sourit a Blueberry en rassemblant le petit bazar qu'elles avaient étalé sur la table puis s'avança vers moi. « Ton père à préparé la chambre, monte donc la montré à Blueberry... Elle me caressa alors la joue comme elle l'aurait fait à l'enfant que j'avais été et plongea son regard angélique dans le mien « Bonne nuit mon chéri » Elle ramena sa robe de chambre contre elle et se retourna vers Blue « Bonne nuit. » avant de lui faire un de ses sourires et de s'éclipser à l'étage. Il ne restait que nous deux.

Épaulé nonchalamment au cadran de la porte de la chambre à coucher j'observais silencieusement Blue faire quelque pas dans la pièce. Elle regardais d'un œil curieux la chambre du parquet au plafond. Je souris et me passais une main sur les lèvres. La chambre était spacieuse, mes parents avait toujours aimé faire les choses en grand, de mon côté je ne voyais pas très bien l’intérêt, mais soit. J'étais un peu nerveux et réfléchir au pourquoi du comment de la chambre n'était pas une solution en soit. Je m’avançais dans la pièce a mon tour. On était conscient de ce qui se passait là et ce que Blueberry m'avais avoué au café plus tôt ressortait à présent. Je n'étais pas du genre patient. Attendre, faire dans les fleurs et autre, ce n'était pas vraiment mon truc. J'aimais aller droit au but, sans prendre nécessairement le temps pour le blablatage habituel des baratineur affirmé. Celà dis, cette fois je n'avais vraiment pas envie de foirer. Mon père avait raison, il se passait quelque chose de spéciale. Blue et moi étions lié d'une manière étrange mais réelle. Quelque chose qui semblait me dépasser, un truc sur lequel je n'avais encore, pas mis de mots. Blue se tourna alors vers moi et me remercia. Je me passais une main dans la nuque.
« Écoute, je suis désolé de t'avoir emmené comme ça sans prévenir... Je voulais simplement que tu sâche pour tes parents. » Je fis encore quelques pas. Nous restâmes un moment silencieux. La situation redevenait embarrassante. Elle s'avança alors vers moi et ma mâchoire se serra, qu'allait-il en être ? Elle se mit sur la pointe des pieds et dans une fraction de seconde dans laquelle je ne contrôlais plus grand chose elle me déposa un baiser qui se voulait sur la joue. Mais j'avais détourné la tête et ses lèvres s'étaient alors retrouvé au coin des miennes.Je m'arrêtais. Merde, ce n'était définitivement pas le bon moment. Le coin de ma bouche s'étira en un léger sourire et je me reculais quelque peu. « Excuse moi, je sais pas ce qui m'a pris » Je me sentais con de sourire et j'avais peur qu'elle le prenne mal, mais s'était plus fort que moi ma nervosité reprenait le dessus. Ce n'était clairement pas le bon moment elle était chambouler par tout ce qu'elle venait d'apprendre, je ne pouvais sûrement même pas imaginé son état et moi j'arrivais simplement et profitais de la situation. Je reculais gêné sans trop savoir quoi faire et lâchais « Bon bah je te laisse dormir, … le... le lit et super confortable » je me la fermais pour ne pas dire plus de conneries, m'arrêtais sur le pas de la porte mais ne trouvais rien à ajouter pour amélioré la situation. « Ok, ben, bonne nuit... »