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Une proposition des plus étranges! avec Abigail

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On venait de raccrocher, je pris mon blouson, enfila mes chaussures et attrapa mes clés, et je partis à la recherche de ma meilleure amie Bibi. Elle m’avait dit être dans le grand hall, donc je vais la récupérer et l’amener boire un thé calmement, puis se promener pourquoi pas non ? Elle avait vraiment pas l’air bien au téléphone, je m’inquiète en plus, la conversation n’avait rien d’habituelle, riche en émotion et en révélations. Elle m’avait demandé de manière très directe si j’étais gay, ce que je lui répondis positivement, je ne voulais pas lui cacher surtout que je l’assume parfaitement mais cela doit rester secret mais je lui fais confiance. Je suis d’une famille d’aristocrate donc si ça se sait je suis foutu et ma famille aussi donc je dois me cacher, très peu de personnes le savent. C’était dur de caché une partie de soi aussi importante, surtout que j’aimerai bien trouvé quelqu’un, un homme que j’aime mais ça devient vraiment compliqué, surtout que je suis un homme j’ai des besoins à assouvir et en ce moment ben c’est le calme plat, et il va falloir que j’y remédie, il faudrait que je sorte ce week-end ! Bref je venais de révéler à ma bibi mon homosexualité mais je venais aussi d’apprendre la sienne, enfin elle me l’avait fait comprendre, je ne m’y attendais pas, surtout qu’elle sortait avec pas mal de mecs, c’est vrai que maintenant en y réfléchissant son comportement avec un était un peu bizarre mais bon tout le monde n’agit pas de la même manière en couple non ? Bon je me dépêche parce qu’elle m’inquiète vraiment, elle n’avait pas dû tout l’air dans son assiette en plus elle doit me dire quelque chose, une proposition apparemment, on verra bien, tant que c’est pas le mariage ou lui faire un gosse ou encore les deux… Olala, vite je vais rater l’heure du thé en plus, il faut que j’accélère, je me sens l’âme d’un lapin blanc d’Alice au pays des merveilles. Non mais l’heure du thé c’est sacré, je suis anglais il ne faut pas l’oublié et avec des manières très british de plus je suis amoureux de mon pays !

J’arrive dans le hall, j’arrête des longues foulées pour des pas plus lents mais tout de même rapide dans une allure soutenue afin de reprendre mon souffle, je me redresse, sorts épaules, redresse le menton, je ne veux pas avoir une apparence négligé, je me dois d’être toujours élégant sans avoir un balais dans le derrière.

Je remarque mon amie plus loin, elle n’a pas l’air en forme mais fait mine d’aller bien mais je l’a connais elle me l’a fera pas à moi. Je m’approche donc d’elle et lui pose une main sur l’épaule .

« Abigail ! »
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Abigail & Matthew

« Est-ce que tu es gay ? » Ma question était claire, nette et précise. Je me sentais mal à l’aise à l’idée de lui poser une question pareille mais je refusais de rester dans le doute. Il ne mit pas longtemps à me donner sa réponse et celle-ci confirma les doutes que j’avais depuis un certain temps maintenant. Un sourire s’esquissa sur mon visage tandis que je soupirais, soulagée. La solitude qui m’envahissait chaque matin au réveil et qui ne me quittait qu’au moment de m’endormir s’estompa l’espace d’un instant. Lui, s’assumait. Mais personne n’était au courant pour sa situation ce qui, dans un sens, était paradoxale. Quoi qu’il en soit, j’avais une proposition intéressante pour lui comme pour moi. Je connaissais Matthew depuis mon arrivée à Harvard, en 2011. Je me suis toute de suite attachée à lui sans pour autant lui accorde ma totale confiance. Au fil du temps, il est devenu mon meilleur-ami : la personne avec qui je pouvais être moi-même ou presque. Je ne lui avais jamais révélé mon homosexualité de peur de me rejeter. Et dire qu’avant, le rejet ne m’effrayait pas. J’en riais. Je n’avais peur de rien. Désormais, un rien me fait pleurer, un rien me fait crier, un rien me fait me rouler en boule sous ma couette telle une petite fille effrayée qui à découvert qu’un monstre se cachait sous son lit… Je me sentais rejetée, mise de côté. Pour moi, la vie était comme une grande chaîne de production : les objets ayant un défaut de production sont jetés. J’étais comme une poupée à qui on avait mis qu’une seul œil. La différence effraie. Je ne voulais pas faire peur ou être rejetée parce que j’avais eu le malheur d’aimer une personne. Fille ou garçon. J’étais devenue une vraie garce et parfois, je me demandais comment Matthew faisait pour me supporter moi et mon sale caractère. J’avais pris un mauvais virage et j’avais fini dans le fossé, empêtrée dans la boue, incapable de me libérer de mes chaînes.

J’étais perdue dans mes pensées. J’attendais l’arrivée de mon meilleur-ami. Nous devions prendre le thé ensemble. Les traditions ne se perdent pas lorsque l’on est fier d’être anglais. J’étais debout, là, dans le Grand Hall, seule, comme une idiote. Des connaissances s’arrêtaient pour me parler. Contrairement à mon ancien lycée, ici, j’étais populaire et rien ne pourrait mettre à mal ma popularité. Je pris mon iPhone pour m’occuper l’esprit le temps qu’il arrive. Il avait l’air inquiet pour moi au téléphone mais, je n’étais pas prête à tout lui raconter. Je ne pouvais pas. J’avais beau lui faire confiance, les mots restaient coincés dans ma gorge à chaque fois que j’essayais d’expliquer mon comportement odieux. Je sentais les larmes monter rien que de repenser à tout ce que j’avais pu subir. J’étais consciente que ce n’était pas une solution de tout garder ainsi mais, ce n’était pas mon choix. C’était trop difficile d’en parler. Passionnée par le jeu de mon téléphone, je ne sentis pas que quelqu’un se trouvait derrière moi et je lâchai un cri au contact d’une main sur mon épaule. « Abigail! » Mon cœur battait la chamade tandis que j’essayais de retrouver mes esprits. Je me retournais pour faire face à cet idiot d’Anglais qui était mon meilleur-ami. Malgré tout, j’étais contente et soulagée de le voir enfin arriver. « Matthew!– disais-je, le sourire aux lèvres. – Je suis contente que tu sois venue. – Je n’osais pas le regarder droit dans les yeux. Les larmes étaient toujours là, prêtes à couler. Je raclai ma gorge. – J’ai vraiment besoin de te parler… » Je lui pris la main, sous les regards médusés des quelques personnes qui se trouvaient encore dans le Hall. Ils devaient penser que nous étions en couple. Le grand blond me suivit sans protester. Nous n’étions pas loin de notre point départ, juste un peu plus à l’abri des regards indiscrets. Cette fois-ci, je ne pouvais plus me défiler : il fallait que je lui parle. « Tu sais que, le fait que tu ne sois pas en couple et que tu reluques tout les garçons qui passent commence à faire… louche ? » Je chuchotais, de peur qu'on nous entende. C’était en partie grâce à ça que j’avais deviné pour son orientation sexuelle. Je plongeai mon regard dans le sien, je ne me défilerais pas. Si j’avais été bisexuelle ou hétérosexuelle, Matthew aurait été tout à fait mon type. Beau garçon, grand, blonde, le charme anglais. Dommage, il avait un pénis en trop.
(Invité)