Shut your fucking mouth - Danoz

❝Shut your fucking mouth ❞
ANTONIO & AYANA

Je suis sur les nerfs en ce moment, Savannah étant la cause de changement soudain de comportement et indirectement mon paternel car la blonde a remué plein de chose de mon passé et disons que ça me rend juste fou et au lieu de pleurer, je suis en colère, j’évacue à ma façon comme toujours. Après m’être plains auprès du proprio, il a enfin changé l’ascenseur pour en mettre un bien plus récent enfin je vais pouvoir l’utiliser sans risquer de rester bloquer dans ce dernier. Je rentre dedans et à l’intérieur de ce dernier se trouve déjà une jeune femme que je salue en hochant la tête avant de venir m’installer dans l’angle de ce dernier tout au fond en attendant qu’il descende jusqu’au rez de chaussée. Cependant avec ma chance phénoménale, ce dernier s’arrête d’un coup avant que les lumières ne se mettent à s’éteindre totalement. Je ne sais pas trop quoi faire, c’est incroyable il vient d’être changé et voilà qu’il merde déjà. Bordel on peut jamais faire confiance à qui que ce soit ici c’est incroyable. Si je connais le con qui a mis en place cet ascenseur je pense que je lui bourre la gueule au sens propre à tel point que sa mère ne le reconnais plus du tout. Ajouter à cela le fait que la jeune femme se met à hurler partout, ma patience va être mise à rude épreuve alors que j’appuie sur le bouton d’urgence pour appeler quelqu’un et que l’on puisse sortir de là tandis que l’autre folle continue de beugler dans tous les sens. Pour le moment je ne dis rien, je reste calme, mais qu’elle ne joue pas trop avec nerfs sinon ça va partir dans tous les sens et je pense qu’elle finira par avoir plus peur de moi, de mes mots que de l’ascenseur et la possibilité d’y mourir dedans.

© LOYALS.

❝Shut your fucking mouth ❞
ANTONIO & AYANA

 Une autre longue journée vint de se terminer et je ne suis qu’un peut fière de pouvoir retourner dans mon appartement. Étant tellement fatigué, il ne me restait plus qu’à me terrer sous ma couette pour en ressortir que dans six mois, s’il le faut. Et comme la fatigue avait pris le dessus sur moi, je n’avais pas envie de monter les marches à pieds comme je le fais en temps normal. Alors, j’ai pris l’ascenseur, croyant que cela allait être une bonne chose, puisque je n’allais pas être seule. Un joli jeune homme attendait d’y entrer également. Tout se passait bien, jusqu’à ce qu’après trois étages, l’ascenseur s’arrêta d’un coup. Les lumières s’éteignent et voilà que mon coeur commence à battre à une vitesse folle. Mes mains deviennent moites et je m’approche du panneau de bord pour peser sur tous les boutons possibles. « Oh non… Non non non ! Dites moi que c’est une mauvaise blague. » Ma respiration se fait plus rapidement et forte, j’essaye même d’ouvrir la porte de la cage métallique sans en avoir la possibilité.  « Laissez-moi sortir ! Au secours !!! » Me mis-je à crier, pour que quelqu’un entende. Rien à faire… Prise au piège, je me laisse glisser contre le mur de l’ascenseur et en position petit bonhomme, je commence à me balancer d’avant à l’arrière, en tremblant… Si je ne me calme pas, mon souffle se fera de plus en plus rare… La panique me gagne et une larme coule sur ma joue. Je ne prête même pas attention à l’homme à mes côtés, tout ce que je veux, c’est sortir d’ici… « Laissez-moi sortir… » Dis-je de nouveau en criant, qui devient soudainement plus étouffé.

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❝Shut your fucking mouth ❞
ANTONIO & AYANA

Rien ne va en ce moment, le départ de Savannah, Beth qui s’autorise à me gifler comme ça alors que je ne fais que lui dire la vérité aussi déplaisante soit elle et maintenant alors que je pensais prendre l’ascenseur tranquillement, il faut que ce dernier s’arrête comme ça sans raison, les lumières s’éteignant tout en se rallumant de temps en temps, cela faisant par ailleurs relativement mal aux yeux. J’essaye tout ce que je peux pour faire repartir la machine mais rien n’y fait et j’aurais aimé être seul dans ce moment car la jeune femme m’accompagnant ne cesse de crier de partout et ça me pèse donc je ne dis rien pendant quelques minutes mais alors qu’elle recommence, je viens frapper de toute mes forces contre l’écran affichant les étages qui explosent, m’ouvrant par ailleurs la main « Mais putain tu vas fermer ta gueule !!! » Je me retourne vers elle, la douleur à la main que je ne ressens absolument pas tellement elle vient de m’énerver « Tu vois pas que j’essaye là ?!! Alors ferme ta grande gueule, reste à ta place et basta !! » Putain mais merde qu’elle écoute de la musique, qu’elle pense à autre chose mais qu’elle me laisse tranquillement gérer la chose. Un mec répond et je lui explique le problème « Oui alors on était en train de monter et d’un coup tout s’est arrêté donc j’aimerai bien pouvoir sortir au plus vite car j’ai la tête comme une pastèque là à force d’entendre l’autre hystérique gueuler comme pas possible qu’elle veut sortir, donc faite quelque chose ! Et vite !!! » Il en prend aussi pour son grade mais c’est mérité et puis je suis tellement en colère que tout le monde prendrait.

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❝Shut your fucking mouth ❞
ANTONIO & AYANA

Je ne vais pas bien, vraiment pas bien. Mon coeur bats à toute allure et je suis sur le point de faire une crise d'angoisse. Je transpire déjà beaucoup, sans doute que quelques gouttes de sueur sont en train de se former sur mon front. Oui, j'hyperventile et déjà les larmes sur le bord des yeux, je sursaute lorsque tu frappes le tableau de commandes. Toute suite, j'arrête de parler, je te regarde les yeux ronds comme des pièces de monnaies et les larmes qui menaçaient la barrière de mes yeux finissent par couler. « Je… Je... » Incapable de prononcer quoi que ce soit, je reste là dans le coin de la boîte métallique essayant de prendre de grandes inspirations. Je ne comprends pas comment les gens peuvent être aussi méchants. Je n'ai pas fait exprès d'être mal, j'ai une peur bleue des endroits clos. Je te laisse finalement parler à l'homme, essayant de prendre le plus possible mon souffle. L'homme au bout du fil, n'aime pas beaucoup à ma cause, ni à la tienne d'ailleurs, lorsqu'il annonce qu'ils font au plus vite, mais que l'on va devoir patienter. Toute suite, mon coeur se comprime. Attendre à ta compagnie ? Non non non, ça ne se peut pas, je dois faire quelque chose. « Je… Je suis désolée. » J'essuie une larme sur ma joue et sors de mon sac une bouteille d'eau, l'ouvre et en prends une grosse gorgée, avant de la placer à mes côtés. « Tu… Tu peux me changer les idées en attendant ? Hum… S'il te plaît. » Je prends un gros risque en te demandant cela, sachant que tu pourrais t'en prendre de nouveau à moi pour un rien, mais mieux vaut que je pense à autre chose, le temps que l'on nous secours.

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❝Shut your fucking mouth ❞
ANTONIO & AYANA

L’entendre hurler m’avait foutu totalement en rogne et elle avait mangé pour un peu tout le monde malheureusement mais c’est ainsi et je n’y peux rien, elle n’avait qu’à pas prendre l’ascenseur ou ne pas crier tout simplement. Elle m’écoute cependant et se tait ce qui me fait du bien de ne plus l’entendre alors que je m’en prends par la suite au technicien pour qu’il nous fasse sortir d’ici au plus vite car je ne supporte pas d’être ici et que d’ailleurs ce n’est pas censé arriver. Il m’indique qu’il va faire de son mieux mais que ça peut prendre du temps et bien entendu ça m’agace. Il est payé pour régler les problèmes alors il a intérêt de faire vite pour le coup. Maintenant il me faut attendre et je me place dans un coin et j’attends alors que la jeune femme prend la parole pour s’excuser. Je m’attarde un peu sur elle et je remarque qu’elle pleure et pour le coup je me sens mal car c’est ma faute ça par contre et je m’en veux de m’en être pris à elle, elle n’est pas censé prendre pour les erreurs de Savannah « Ne vous excusez pas, c’est à moi de le faire là, je n’aurais pas dû vous hurler dessus mais c’était plus fort que moi » Je suis du sud c’est comme ça j’y peux rien tout simplement, quand ça m’agace il faut que je m’exprime. Je m’agenouille à sa hauteur et j’essuie ses larmes avant de reprendre place plus loin face à elle alors qu’elle me demande de lui changer les idées. En règle général je l’aurais envoyé chier mais là je lui dois bien ça « Oui, parle moi de toi un peu, faisons connaissance » Je lui souris timidement m’en voulant quand même de l’avoir allumé.

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