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valdie → i know that we're fucked

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   valdie ★ i know that we're fucked
   @valentin chamberlain

comme d’habitude, j’étais paumée dans mes pensées. et aujourd’hui était sûrement pire. j’étais partagée entre l’envie d’envoyer un message à valentin et le fait que c’était probablement pas une bonne idée. déjà, fallait m’expliquer comment est-ce qu’on avait pu penser qu’échanger nos salives était le truc à faire. puis ça avait été étrange en vrai. de s’embrasser comme ça, juste pour le test. et si c’était un test, pourquoi est-ce que j’avais eu l’impression de pas être capable de décrocher de ses lèvres ? dans tous les cas, la soirée que l’on avait prévu avait été un total fiasco. des sourires gênés, quelques brèves paroles et finalement, l’annulation du film, des pizzas et de tout ce que l’on avait décidés. depuis ? c’était silence radio. sûrement parce qu’aucun de nous ne savait vraiment comment s’y prendre pour aller parler à l’autre où.. je sais pas en fait. disons juste que c’était compliqué. récupérant finalement mon café, je faisais volte face rejoignant la sortie tout en rangeant mon téléphone dans ma poche. faudrait bien que je l’appelle, je le savais. c’était genre… impossible de faire autrement. le truc, c’est que j’avais aucune idée de comment m’y prendre et ça me rongeait. et à peine après avoir fait trois pas à l’extérieur je me stoppais net pile avant d’entrer en collision avec.. valentin lui même. déjà, c’était un putain d’exploit que je ne lui soit pas rentrée dedans et.. ouais bah alerte, la conversation allait être forcée là. « hey.. » que je finissais par souffler. non non maddie, ne regarde surtout pas sa bouche.


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I KNOW THAT WE'RE FUCKED
( @maddie aldridge )


Tu sais pas. Est-ce qu’il faudrait que tu sortes, prendre l’air, prendre une douche parce que tu pu sa mère. Ou alors, juste rester dans ton canapé et continuer de jouer, pas d’heure, louper une ou deux cours, juste pour continuer, sans t’arrêter. Merde. T’as attendu cette sortie depuis trop longtemps, à son annonce, Assassin’s Creed Odyssey, tu l’a violé. La campagne solo, déjà presque terminée, il est sorti y’a un jour, putain, t’es un effréné. T’as pas senti la lumière du jour sur ta peau depuis de longues heures, tu commences à être dans un cas critiques de stocks alimentaires. T’as fini les chips, bacon, poulet, les cacahuètes et les croûtes de pizzas de y’a deux jours. Faudrait pas que tu en arrives à boire de l’eau, l’eau c’est dégueulasse. T’as plus le choix, tu dois sortir, chercher à manger, à boire, de quoi tenir encore quelques heures de plus, terminer où tu t’es arrêté. Effort surhumain d’enfiler un jean froissé, de te rafraîchir les dessous-de-bras qui feraient courir un putain de paresseux. Tu sors, dans la rue, les yeux plissés, trop de lumières, ta rétine brûle. Quelques pas, Starbucks. Tu vas prendre un cookie, un thé glacé et comme d’hab dire que tu t’appelles Didier parce que ça t’fais marrer. T’es rentré, un pied devant l’autre maladroit, tes yeux sur ton téléphone, essayer de te tenir au courant de la vie des autres, ouais, ceux que t’as oublié depuis que le jeu est sorti. Ton avance s’arrête net, ton téléphone sur le sol, t’évites de peu une touffe de cheveux sous ton nez. Tu plantes tes yeux dans siens, connexions, comme un courant électrique qui traverse ta colonne vertébrale, help, tu peux plus bouger. Hey... C’est sa voix que t’entends là, les notes qui te remmènent à la réalité. Tu finis par te baisser pour ramasser ton téléphone sans même regarder si il est pété en mille morceaux. Heu, salut. Gênant. J’viens chercher un cookie et un thé glacé pêche. A la limite, on s’en branle. C’est le moment où jamais, le moment de lui reparler après tout ce qui s’est passé, le silence radio, le baiser, ses lèvres sucrées, contre les tiennes, les étoiles dans les yeux et les papillons dans l’bide. Mais tu ne bouges pas, tes chaussures fixées à la patafix extra strong dans le sol. Ils sont beaux tes cheveux. C’est pas ouf comme approche. Est-ce qu’il faut qu’on parle ? Et merde, tu finira pas ta campagne ce soir.
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   @valentin chamberlain

j’avais pourtant hésité. à faire comme si de rien était, repartir dans le sens inverse et prétexte un rendez-vous ultra important pour échapper à ça mais.. est-ce que c’est ce qu’on allait faire jusqu’à la fin de nos vies ? s’éviter continuellement parce que trop mal à l’aise à l’idée d’évoquer ce qui avait pu se passer ce fameux soir ? au fond, on était tous les deux consentants. on a balancé l’idée comme une blague jusqu’à ce qu’elle germe dans nos esprits et devienne sérieuse. on a probablement du se regarder une vingtaine de minutes dans les yeux à essayer de retenir les fou rires avant de finalement passer à l’acte. et j’crois au final que c’est là que les choses se sont réellement intensifiées. ce qui n’était rien d’autres qu’une proposition idiote avait finit en vrai baiser. maladroit, trop baveux mais baiser quand même. tu sais que quand je ferme les yeux, je peux encore sentir la pression de tes lèvres sur les miennes ? mais t’es mon meilleur ami val, on ne peut juste pas s’éviter advitam eternam ou faire comme si ça ne s’était jamais produit. parce que ça s’voit dans nos yeux que quelque chose à changé. même si on préfèrerait que ça ne soit pas le cas, y a bien eu un truc ce soir là. « supplément pépite de chocolat ? » comme d’habitude quoi. tu vois, à force de trainer avec toi, je te connais par coeur. je sais ce que tu commandes et ce que tu ne commandes pas. mais c’est pas la question du jour et de toute façon, j’ai aucun questionnaire à remplir sur toi. « je.. mh, merci ? » j’en enroulais d’ailleurs une mèche distraitement autour de mes doigts alors que le malaise semblait s’accentuer un peu plus de seconde en seconde. « je suppose que l’on devrait.. sauf si tu ne veux pas ? » et tu me connais assez pour savoir que je te forcerais pas. c’est tout aussi délicat pour moi même d’être là face à toi avec mes yeux qui dérivent toutes les deux secondes sur ta bouche à toi.


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( @maddie aldridge )


Comment on peut savoir quand on est amoureux, comment on peut savoir que les papillons dans le ventre c’est pas juste les nuggets en trop au macdo d’hier ? Comment on peut savoir que c’est ce sentiment, si puissant, il envahit, il colonise. Christophe Colomb du cœur. Comment tu peux savoir ce qui t’arrive quand tu ne sais pas faire différence entre un baiser d’un défi débile ou un baiser bourré de love ? L’volcan d’ton cerveau, séisme dans ton crâne, pendant des jours après ça, après cette danse de langue avec supplément bave. Mais c’est elle, en face de toi, Zelda d’ta vie, tu fais ferrais tout pour voir son sourire tracer sur sa peau d’bébé. Si belle, si envoûtante. Une glace à la vanille, qui fond sur ta bouche. Supplément pépite de chocolat ? Par cœur, tout entier, comme tu es, c’est comme ça qu’elle te connaît, moindres recoins de ton cerveau bordélique. Hoches la tête, de bas en haut, gamin qui acquiesce. Tu peux rien cacher ouais, impossible de cacher tes p’tits défauts sous ton lit, elle passe le balais pour tout tirer sans avoir besoin de forcer. Triples chocolats, même, les papilles cacao. Ses cheveux, tortillent dans son doigt, tu sens d’la, son shampoing noix de coco, t’es grave chelou, ton nez de chien. Je suppose que l’on devrait.. sauf si tu ne veux pas ? Mais toi, t’aimes pas parler, tu détestes. Parce que ouais, s’asseoir, autour d’une table, face à face, se regarder dans le blanc des yeux, lutter contre les souvenirs de ta langue qui prend la sienne en otage, c’est un coup à t’faire exploser, les joues rouges, le palpitant proche de lâcher. Soupire, le long de tes lèvres. Pète un coup frère tu vas exploser. NON. Ne pète pas. Un coup d’œil sur la table de libre, celle en face de la fenêtre, chaise haute, de quoi regarder en face, dans la rue, ne pas avoir à te noyer à multiples reprises dans son regard de terroriste d’ton âme. J’vais juste chercher mon super cookie avec une tonne de chocolat pour ne plus pouvoir sentir le sucre d’mon thé et j’arrive. Vas t’asseoir, non ? T’avances au guichet, ta commande, quelques minutes plus tard, tu vas t’asseoir, à côté d’elle, prenant soin de mettre ton cul au bord, à l’inverse d’elle, au plus loin possible, ouais, TROP DE TENTATIONS. Le papier qui se froisse entre tes doigts, nerveux, tu vas caner là c’est sur hein. J’aurais pas dû mettre la langue, c’était pas top ! Ouais, devant ton miroir ça pouvait paraître cool, mais vraiment bof, dans la bouche d’ta meilleure amie. Tu regrettes ? Qu’est-ce qu’on doit se dire, enfaîte ? Toi t’es perdu là, ta jambe s’agite plus vite qu’une fourmi hyperactive.
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   valdie ★ i know that we're fucked
   @valentin chamberlain

tu sais, dans le fond je suis certaine qu'on est juste bête d'en faire un drame pareil. on pourrait.. en rire ou ne plus jamais en reparler mais ne clairement pas faire en sorte que ça vienne piétiner notre amitié. à la place, on arrive pas à se regarder dans les yeux, je me trémousse de gauche à droite en t'adressant la parole et j'crois qu'en fait, on est juste foncièrement bête. toi comme moi. y en a pas un pour rattraper l'autre sur ce coup là. « je.. ok » et j'attends que tu sois assez loin pour pousser un soupir énorme. ce genre de pression je sais pas du tout y faire face. et je me dis qu'il est encore temps pour moi de partir pendant que tu fais là queue et d'échapper à tout ça sauf que je ne ferais que remettre le moment à plus tard et.. j'crois pas qu'on puisse éternellement agir comme ça. alors je viens prendre place à la table de libre, maudissant les chaises beaucoup trop haute pour les gens de ma taille avant de finalement laisser mon regard se perdre sur la rue. ça me laissait le temps de réfléchir au final même si j'étais pas certaine que ça soit une bonne chose vis à vis de la situation. et finalement, tu reviens. tu reviens et y a en premier lieu que le froissement du papier de la pâtisserie que tu tiens. c'est quand tu parles que je manque de m'étouffer au final fermant les yeux très fort comme si ça allait me permettre de m'échapper. « ouais.. non.. la langue, pas ouf. » j'suppose qu'en soit, c'était une question de goût. c'était juste pas dans les miens. « je.. j'en sais rien ? » j'veux dire, j'en sais rien vis à vis de ce que l'on doit se dire. « c'était bizarre comme si.. quelque part j'voulais que ça continue » sans la langue parce que ça, c'était hyper crade par contre. « tu regrettes toi ? »


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