Honey it's raining tonight but storms always have an eye (safiya)

( I want you to know that it's our time. You and me bleed the same light. I want you to know that I'm a l l y o u r s. @SAFIYA THORSEN )

Sa tête était devenu immense à force de réfléchir à haute tension. il ne pouvait plus joué la comédie, il en était clairement incapable, alors il a rejoint le bateau de Saf dans l’après midi pour ne pas à réfléchir à tout ça. Lara-jean est clairement amoureuse de lui mais, lui, ne l’était pas vraiment. et puis, il n’avait pas du tout envie d’être réellement enfermer dans une vrai relation. il se sentait étouffé à cette idée, ô combien il pouvait être bien avec la coréenne. quoi qu’il en soit, il était monter à bord en glissant par les escaliers en bois pour y trouver Saf, il y a avait eu des sms échanger depuis le début de la semaine, mais Romeo avait besoin de voir physiquement sa meilleure amie. il se sentait coupable de ne pas être rester avec elle et est directement retourner à la fête après l’avoir déposer, alors il s’était rattraper en lui ramener un happy meal nuggets frite, ice tea et un yaourt à boire et un petit wrap en plus, et pour le fun, un paquet de capote gout fraise. « Tiens, cadeau. » il n’attend pas une minute de plus avant de s’allongé dans ce qui semble être le lit de la demoiselle. Tout ce mode de vie échappe totalement à Romeo, mais il s’en fiche pas mal, il avait juste besoin de l’avoir près de lui. « Par rapport à la soirée… je m’excuse de t’avoir laisser toute seule, même si j’ai fermer la clos à double tour, j’aurais du rester avec toi. Pardonner? » il lève son petit doigt, pour sceller leur amour éternelle.

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honey it's raining outside ★ @romeo chamberlain
(waves)

la bateau, c'était devenu le repère d'un peu tout le monde. sérieusement, tout le monde y entrait et y sortait à volonté. mais la personne qui se pointait le plus souvent sans gêne, c'était romeo. après tout, il était ici chez lui, il pouvait débarquer à n'importe quelle heure, il aurait une place et il le savait. enfin, sans parler du baiser échangé à la soirée bien sûr. parce que ça... ben, ça avait été rapidement évoqué par texto. et puis c'était un peu gênant alors j'étais restée vague sur ce qui m'avait poussée à faire ça. au fond, ça avait été naturel. je sais même pas s'il y avait vraiment de l'ambiguïté là dedans. un message et le voilà devant le bateau. j'ai plus qu'à lui dresser le ponton. je sors de ma tanière pour affronter le froid, emmitouflée dans ma veste. je pose mes mains sur mes hanches en le jaugeant avec une colère feinte et mes talents d'actrice étaient vraiment limitées. "c'est bien parce que t'as apporté la bouffe." une fois à l'intérieur, il s'effondre sur le lit qu'on a bien du partager au mois une dizaine de fois. je plonge dans le happy meal pour choper un nugget, ma vie, et je viens m'asseoir sur le bord du lit pour l'observer. me laisser seule ? honnêtement, j'en avais aucun souvenir mais j'allais bien sûr le faire croire. "si, je t'en veux à mort. t'as préféré ta meuf à la femme de ta vie. sérieux, c'est inadmissible." puis presque immédiatement après je lui saisis le petit doigt avec le mien. au final on s'en fiche, on sait ce qui compte. "ça a pas l'air d'aller, bébé. tu veux en parler ?" je le connais par coeur et je sais que quelque chose ne tourne pas rond.

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« Je suis un ami d’exception. » dans la globalité faux, mais pour Saf c’était différent. elle était son tout, si il avait pas perdu le nord depuis toute ses années, c’était bien grâce à elle. et c’est peut être ce manque de communication qui le fait dérailler. si, il lui avait parler, il en serai pas là aujourd’hui, elle aurait trouver un autre moyen de prouver à sa mère qu’il est financièrement et socialement apte à ce géré. elle aurait même ouvert une fausse entreprise pour lui faire croire que c’est Romeo qui le gère. Mais elle n’était pas là cette été, comme depuis quelques années déjà et il avait perdu pied. « C’est de ta faute, t’avais qu’à être là avant au lieu de picoler en scred et arrivé bourré. » des reproches ? ça sonner faux de la bouche de Romeo, car cette enfant ne rapproche jamais rien à personne, il se tait et ravale sa salive jusqu’à ce que ça passe, s’écrase à chaque fois sur toute les choses qui ne vont pas dans sa vie, jusqu’à les oubliées. « J’ai besoin de toi Saf. tout le temps, j’ai besoin que tu soit à mes coter parce que sinon je fais n’importe quoi. Tes mon ancres, c’est toi qui fait maintien le bateau au port quand il les vagues essaie de l’emporter. » il s’était redresser pour lui faire face, les yeux dans les yeux, ses yeux vert émeraude vs les yeux bridés et noisette du jeune coréen. il se rapproche assez pour avoir son nez contre le sien, avant de lui faire un bisou esquimau. « Me lache pas. »

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honey it's raining outside ★ @romeo chamberlain
(waves)

Romeo, c’est la douceur à l’état pur. C’est peut être pour ça que j’en suis tant accro depuis l’enfance : j’avais trouvé un lui ce calme et cet équilibre qui me manquait tant. J’ouvrais la bouche un peu trop, j’étais née sans bouton off et ça m’a souvent apporté plus de problèmes que de facilités dans la vie. Les mots s’échappent de mes lèvres, brut. Est-ce que j’aurais été la même sans lui ? Est-ce que j’aurais été pire ? Je l’ignore et au fond, est ce que ça a son importance ? « J’ai paniqué. » J’avais aucune autre raison de débarquer à cette soirée dans mon état. A part s’être terrorisée. Romeo connaissait tellement de personnes, j’ai eu tellement peur. Pourtant je ne suis pas introvertie : c’est juste que je ne me sentais pas la force. Surprise et surtout attendrie par ses mots, j’en oublie de finir mon nugget. L’odeur du McDo qui refroidit envahit la pièce alors que je le dévisage avec des yeux tendres. « Je sais », ni modeste ni humble. Je le sais c’est tout. « Je t’aime. » sont les seuls mots qui me viennent et même si c’est bateau, peut être que leur sincérité aura plus de force qu’un millier de discours. « C’est mon bisou qui me vaut ces mots doux ? » Ah le fameux bisou... Nos nez viennent se coller et je le fixe avec des yeux rieurs, cet instant si doux que personne ne pourrait jamais nous enlever. « Ça sera toujours toi et moi, même s’il faut traverser l’enfer. » J’avais écris, plus jeune, une réinvention du mythe d’Orphée et d’Eurydice. En toute logique, Romeo aurait dû être Orphée et j’aurais du être Eurydice, mais j’avais échangé les rôles pour mon histoire. Le bout de papier doit encore être quelque part... Ma voix se fait toute petite, c’est presque dans un souffle que je reprends avec délicatesse : « Tu le sais, non ? Tu as peur que je parte ? »

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« tu sais? » then act like you care, girl. il roule péniblement des yeux, parce que bien sur qu’elle le sait, bien sur qu’elle comprend l’enjeux de la chose, bien sur qu’elle est pas débile comme gamine, pourtant elle agit comme tel et ça faisait rager Romeo. En réalité, elle était l’ange gardien qui lui murmurer que oui, il est capable de faire de bonne chose, oui, il est bon, oui il est fort et non, ce n’est pas qu’un gosse raté et stupide, dont la couleur de cheveux est douteuse. Comme Fauve le dit si bien, il a besoin d’elle comme d’une infirmière, qu’elle répare sa tête et ses sentiments qui ne fonctionne plus bien. « ton bisou été nul. et tu sentait l’alcool, qui a envie d’embrasser un ivrogne? » il arque un sourcil, pour l’embêter et surtout pour finalement venir vers elle et se glisser plus près encore. l’espace qu’il avait réduit à un frottement de nez venait de disparaitre, ils étaient l’un contre l’autre et Chamberlain avait passer ses bras long autour des épaules de sa meilleure amie. sans crier gare il se détacher pour passer une main sur sa nuque et l’embrasser avec douceur. comme il se doit, comme un vrai baiser devait se faire. « je t’aime aussi, saleté. » et il s’est finalement détacher pour se rallonger sur son lit, si on peut appeler ça comme ça, calant sa tête entre deux deux coussins. « tu vis sur un putain de bateau Safiya, tu peux partir n’importe quand, n’importe ou. »

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honey it's raining outside ★ @romeo chamberlain
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Je sais qu’il a sans cesse besoin d’être rassuré, que si je pouvais lui dire qu’il était brave, fort, qu’il sentait bon et qu’il était plus doux d’une fleur plus souvent, il se sentirait mieux. Mais moi je suis pas l’amie idéale, je tapote les épaules en suppliant Google de m’expliquer comment montrer de la sympathie. J’ai déjà tapé "comment s’excuser" sur le moteur de recherche en question. C’est à ce point. Je sais tout simplement pas m’y prendre. « Romeo ». J’aime prononcer son nom. C’est un peu comme une petite incantation, ça me rappelle qu’il existe bien et qu’il est avec moi. Qu’ensemble on ira plus loin. Je lève les yeux au ciel à sa remarque : « Fais la queue comme tout le monde si tu veux embrasser une ivrogne ! » Mais j’ai pas le temps de rétorquer que l’espace entre nous n’est finalement plus qu’un souvenir. Et sans crier garde, il rattrape ce premier baiser raté. Je l’accueille sans une once de gêne, sur le moment je ne réfléchis plus vraiment au reste, si on devrait, si ça se fait. Depuis quand lui et moi on se souciait des autres ? On en avait déjà assez de se soucier de nous. Il met fin au baiser pour s’écrouler sur le lit et je reste assise à le fixer. J’hausse les épaules en fixant par la petite fenêtre les étendues d’eaux sombres qui me terrifiaient et me fascinaient. « C’est vrai, je pourrais. » Je reporte mon attention sur Romeo avant de m’allonger, féline, calant ma tête sur son épaule et fixant le plafond rêveusement. Au dessus de mon lit, j’y avais dessiné ce qui ressemblait à des constellations. Le silence retombe et on se laisse bercer par la mer alors que je m’entends finir du bout des lèvres : « Mais je pars pas sans toi. » La vérité c’est que sans lui, je serais perdue. Ça serait comme m’arracher un bras ou une jambe, j’aurais des béquilles mais je ne retrouverai jamais ce que j’ai perdu. « est ce qu’on peut imaginer, rien que ce soir, qu’on part et on s’aime. On ira voir les plus belles côtes et je t’emmènerai voir les étoiles. On aurait plus à avoir peur de l’échec, de l’engagement, de décevoir des gens. Y aurait que toi et moi. Et parfois des phoques selon là où on atterrit. »

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il n’avait pas attendue de faire la queue pour l’embrasser, à vrai dire il se demander pourquoi c’était à la fois bizarre et agréable de poser ses lèvres sur sa meilleure amie. cette relation si platonique lui donner des frissons, mais comme toujours il suivait bêtement les ordres de son coeur qui attendait une bonne raison pour s’emballer. quand il fini par se détacher, ses yeux se perde dans les siens pendant un quart de seconde, il remarque aussitôt les émeraudes qu’elle à la place de ses pupilles et se demande pourquoi il n’y avait jamais porter attention. « j’aime quand tu dit mon prénom. » dit-il dans un rire alors qu’il prend place en s’allongeant dans ce qui ressemble à un lit. c’était pas vraiment confortable, mais pas désagréable non plus, le bateau bougeait avec douceur, qu’il avait l’impression que c’était la terre qui tourner avec l’entour autour de lui, et que pour une fois il arrivait à garder la tête droite, sur un monde qui roule a une vitesse ahurissante. elle vient finalement se caler près de lui, il ne se souvient pas avoir déjà frissonner en sentant son contacte contre sa peau, pourtant, c’était bien le cas. « promet le. » il lève son petit doigt, si jamais elle part alors il partira avec elle, sans attendre, sans regretter. « le truc que t’as dessiner ressemble à une constellation, mais faudrait y mettre des détails. » il lache un ricanement débile pour se moquer d’elle, on parle a un professionnelle des étoiles, madame. cette solution était alléchante et pourrait clairement régler ses nuits passer à overthinking à son avenir, à ses parents, à ses relations humaines. il pourrait partir tout de suite et revenir pour le nouvel an, retenter harvard l’année prochaine dans un domaine qui l’intéresse vraiment ou au pire, tenter une université plus petite et moins prestigieuse. il se retourne vers elle, comme pour lui dire oui, et presse de nouveau ses lèvres contre les siennes. dans un geste plus doux et plus envieux, il glisse sa langue avec très lèvres pour l’embrasser avec un peu plus d’ardeur. pourquoi c’était si étrange, et pourquoi il en avait tellement envie?

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honey it's raining outside ★ @romeo chamberlain
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Tout ça était à la fois très étrange et paradoxalement très normal. C’est cliché à dire mais c’est naturel. Je me sens bien, là tout de suite. Je sais qu’avec lui, j’ai pas besoin de réfléchir. Je me laisse porter par nous, par notre spontanéité ; j’ai pas envie de briser le moment avec des mots mal choisis ou de lui rappeler qu’il est censé avoir une fiancée, que j’ai même proposé d’aider à le séduire. En fait, je n’avais jamais considéré Romeo comme... un mec ? Enfin si, je le considérais comme un garçon mais je ne l’avais jamais vu sous cet angle, avec cette proximité et cette intimité nouvelle. C’était loin d’être désagréable. « Promis. » Je lui saisis le doigt avec le mien en guise d’accord. Il reporte son attention sur le mur et je ricane sans méchanceté : « Apprends moi, alors. » Il en savait tellement plus sur les étoiles que je le laisserais sans hésiter me guider. Je lui souris et ajoute : « On pourrait recouvrir le mur de constellations. » En faire une carte du ciel à proximité, à défaut d’avoir un toit ouvrant qui permette de l’admirer depuis le large. Comme il était bon d’être loin de tout à cet instant précis. Et puis l’atmosphère change d’un coup, comme si tout s’imbriquait brusquement. Romeo est un tombeur, je crois avoir été sa seule exception mais étrangement, aujourd’hui, ça ne me dérangeait pas d’être dans ses bras, d’être contre lui, d’avoir ses lèvres contre les miennes, sa langue qui vient rencontrer la mienne. Bon sang, c’est un vrai baiser cette fois. Et on se laisse entraîner, une chose menant à une autre, on scelle notre projet fou par cet échange privilégié et je me rends compte à cet instant précis que j’en veux encore plus. Je ne veux pas que ça s’arrête. Je me sens comme chez moi. Emportée par la situation, par la soudaine ambiguïté qui venait de s’installer, je l’attire à moi, je l’entoure de mes bras, je m’accroche à lui en entourant ses hanches de mes cuisses et c’est le feu dans ma poitrine qui me fait me souvenir de nos échanges sms. Est ce qu’on devait vraiment faire sauter cette barrière ? J’en savais rien. C’était probablement la pire idée mais j’étais plus capable de réfléchir correctement.

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c’était étrangement satisfaisant. sauter le pas une bonne fois pour toute, boucler la boucle, mettre les points sur les « i ». quand Safiya a arrêter de venir à l’hôtel pour les grandes vacances, Rome s’est soudainement sentit vide, comme terrasser d’un ennemie qu’il n’a pas pu vaincre car il n’avait pas son acolyte. depuis ce jour, Safiya est devenue un acolyte et jamais dans son esprit tordue il ne s’est dit qu’elle pourrais être une conquête. malgré sa beauté fracassante et son gout pour les mêmes choses que lui, elle était tout simplement l’être le plus précieux qu’il pouvait avoir. ses doigts viennent alors toucher le bout de son nez avant de rire bêtement, bien sur qu’il allait redessiner cette constellation comme une vrai constellation, mais il n’avait pas envie de parler d’étoile ce soir, il avait envie de les ressentir au dessus de sa tête. « attend que le soleil ce couche et on ira faire un tour, comme ça je pourrais nommer une étoile en ton nom. » il caresse sa joue avec douceur avant de venir l’embrasser avec fougue. cinq ans plus tôt, si on lui avait dit qu’il allait embrasser la fille qui lui faisait manger du sable, il vous aurez envoyez chier, mais c’est ce qui se passer réellement. il venait alors caresser son dos, lorsqu’elle enroule ses jambes autour de sa taille, il caresser la peau de son dos avec douceur, du bout de ses doigts. il avait envie de virée une couche qui lui semblait de trop, mais il avait peur de sa réaction. alors il rompe le baiser pour embrasser sa nuque, déposer des milliers de baiser sur sa peau tendue, de sa nuque à sa mâchoire, il se redirige de nouveau sur les lèvres pour lui offrir un autre baiser. il se stoppe alors un instant, le souffle court, le front contre le sien. « on regrette rien, hein? on fait pas une erreur? » il avait pas envie de réfléchir, il avait juste envie qu’elle accepte ce qui se passe et qu’ils assument tout les deux ce qui arrivera ensuite.

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honey it's raining outside ★ @romeo chamberlain
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la situation m'échappait complètement, j'en étais consciente et je ne savais pas vraiment ce que je voulais, au fond. Je le désirais, là, à l'instant T. Ca ne veut pas dire qu'après coup je ne réaliserai pas le problème. Je veux dire, on avait passé plus d'une dizaine d'année sans ce genre de contact et voilà qu'en quelques minutes tout part en vrille. Je sens son souffle contre moi, je soutiens son regard, ce regard que j'ai toujours connu. je découvre ces lèvres que je connaissais par coeur qui dévore ma chair avec une soif nouvelle tandis que mes mains se baladent, tracent ses muscles par dessus ses vêtements. oui, j'en ai envie. et là pour le moment, je suis parfaitement incapable de me rendre compte. je n'arrive pas à penser au delà de cet instant. lorsqu'il s'arrête et me fixe, me pose la fameuse question. on regrette rien. on ne fait pas d'erreur. sans doute que si, on fait une erreur. on est en train de passer une barrière qu'on avait jamais dépassé jusqu'ici, mais après être allés aussi loin, est-ce qu'on pouvait encore se poser la question ? on se devait d'être matures. on en avait envie ? ok on le fait. mais on sera prêts à assumer derrière. je finis par hocher la tête, scellant nos prochaines minutes. « on regrette rien. c'est toi et moi. » je martelais ces mots comme pour le graver dans le marbre et c'était ce que je faisais souvent pour me rassurer. c'est romeo et moi. si c'est romeo et moi, ça ne peut pas être mauvais, ça n'a jamais été mauvais, ça n'a jamais mal tourné. et il fallait consommer avant que l'angoisse prenne le pas sur tout le reste et nous bloque. « arrête de réfléchir... » et c'est comme ça que je me retrouve à passer mes mains sous ses vêtements, vêtements qui bientôt rejoindraient le sol si tout se passait bien.

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