A friendship to the bitter taste. - Vénus

de A friendship to the bitter taste.

« Non mais assis ! » Grognais-je au chien. Une corde en tant que laisse, je n’avais pas pu faire autrement…Trouvé dans la rue attachée à un poteau près du campus, je n’avais pas pu me résoudre à laisser le chien là-bas. Moi qui adore les animaux, inutile de dire que j’ai la haine quand je vois des trucs comme ça. Du coup, ce matin, j’allais sécher les cours pour aller mettre le chien au refuge. Néanmoins, avant ça, j’ai surtout besoin d’un bon café et je sais exactement où en trouver. Tirant le chien qui semble être un croisement entre un Berger et un Labrador, rien que l’idée de devoir le mettre au refuge me fent le cœur. Mais aies-je le choix ? Non…En plus, je dois absolument trouver où déménager, ayant choisi de prendre une colocation. Poussant un long soupire, je m’arrête devant le Starbucks en observant la porte vitrée. Ok, je ne pense pas que le chien puisse entrer là-dedans, sauf si je balance que c’est un chien d’aveugle en apprentissage. Oui, je vais lâcher une connerie dans le style, histoire qu’on me foute la paix, en espérant que le chien se tienne convenablement. Prenant une grande inspiration, j’entre dans l’établissement en tenant soigneusement le chien à mes pieds, histoire qu’il reste tranquille. Une fois dans la file, je plonge ma main gauche dans la poche de mon jeans, cherchant à me faire moyennement discret, bien que le chien est loin d’être minuscule…De toute façon, si je prend un café à emporter, je ne risque pas grand-chose, si ? Observant le chien, je me dis que la vie d’un clebs est loin d’être juste, au contraire, des chiens abandonnés il y en a tous les jours. « T’as pas eu de chance mon vieux. » Murmurais-je simplement.

aujourd'hui je n'ai pas cours et c'est ma journée de repos au boulot enfin un jour tranquille pour moi, pour pouvoir faire ce que je veux et me détendre sans me prendre la tête pour mes cours où pour mettre en place les rayons du magasin. j'ai été faire un peu mon footing ce matin histoire de décompresser. j'arrive donc en slim et débardeur blanc au Starbucks histoire de me prendre un bon petit remontant car après l'effort viens le réconfort donc je l'ai bien mériter. j'arrive dans la file derrière un mec qui est avec son chien, je ne savais pas que les animaux peuvent entré dans ce genre d'endroit d'habitude c'est interdit m'enfin ce n'est pas mon lieu au pire. j'attends patiemment mon tour à la caisse avec le ventre qui commence à grogner tellement j'ai faim, faire du sport ça creuse.

@Abbadon E. Jakerphill

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Attendant sagement dans la file, je tape légèrement du pied avec impatience. Je n’ai jamais été un homme patient, au contraire, j’ai celle-ci très limitée. Très vite déconcentré, je me mets à regarder autour de moi, observant les personnes qui mangent, qui discutent et qui attendent. Et c’est là ce moment-là que je la voit…Vénus. Ma meilleure amie, si je puisse dire ainsi. Depuis que je la connais, un certain désir a commencé à s’insinuer en moi, comme pour me torturer d’avoir des vues sur une amie que je n’aurais jamais. Me mordant la lèvre inférieure, je finis par faire signe à la jeune femme pour attirer son attention et, ainsi, lui faire gagner quelques places. « Vénus, ici ! » Bon, certaines personnes vont sûrement râler, mais je n’en ai absolument rien à faire. Tenant toujours le chien, j’avance d’un pas pour suivre la file qui avance. Heureusement, il ne reste qu’une personne avant moi, enfin, avant nous .

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j'attends patiemment dans la file d'attente pour prendre mon Starbuck's et partir ensuite, puis je vois se retourner devant moi mon meilleur ami Abbadon c'est lui qui tient le chien en laisse depuis tout à l'heure. il me fait signe de le rejoindre, je passe donc devant devant tout le monde ils me regardent un peu bizarrement mais je m'en fiche. « salut Abbadon tu vas bien? » je lui fais la bise en souriant puis je donne une caresse à son chien. « depuis quand tu as un chien? je ne t'ai jamais vu avec. » a moins qu'il vient tout juste de l'avoir ou qu'il l'enfermait je ne sais où quand j'allais chez lui. vient notre tour de commander. « tu prends quoi? »

@Abbadon E. Jakerphill

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