Soliman - Long time without you, every parts of me desire to love you and suffer to be away from you.

A la soirée d'anniversaire de notre président, Soliman était venu me voir et ... c'était comme un choc électrique dans mon corps. Je l'aimais et c'était l'évidence même mais ... je n'avais pas pu venir pour une raison : Abygaelle. Ce n'était pas à cause des sentiments que j'étais resté, mais la situation avait fait que je voulais passer la soirée avec elle pour qu'on se détende, j'avais aussi un rôle à jouer en tant qu'ami et vu la situation avec Soliman, je n'osais plus venir le voir. J'avais l'impression que tout était déjà fini, qu'au final, même si Charlie était partie en Angleterre sans prévenir, elle avait quand même Soliman pour elle. Quelle fidélité, hein ? Bref, je pensais encore à lui. Sous ma douche, brûlante, douloureuse, j'y pensais et faut pas croire, je ne faisais rien d'autre dedans è.é ! J'avais surtout besoin de savoir, besoin d'être au clair sur ma situation avec lui, et Charlie. J'étais actuellement le lendemain soir de la fête d'anniversaire et je ne pensais qu'à une chose : Répondre à l'invitation du Winthrop, même avec du retard, même si je venais surtout pour comprendre la situation avec lui. Je sortais rapidement de la douche sous cette décision et je décidais de m'habiller à la hâte, prenant juste le temps de mettre un caleçon, un pantalon et tee-shirt avant de quitter ma chambre pour aller jusqu'à la sienne. C'était plutôt pratique qu'on soit s'y proche tous les deux. J'allais pour frapper, mais whut ? Je foutais quoi. Je cherchais vraiment à me faire languir de lui encore ? Je veux dire, je l'aimais et sachant que Charlie était dans l'équation, j'étais pas... bien. Je ne supportais pas qu'elle soit là, Soliman était à MOI. Oui oui, je me prenais possesseur de lui. Peut-être que sans le vouloir, c'est ce qui rendrait ma chute plus douloureuse. Et ces pensées me firent rester au moins cinq minutes devant sa porte, comme un con. Ca ne sera pas si... terrible après tout. Je frappais enfin à sa porte, plongeant mes mains dans mes poches, j'attendais sagement. Je n'osais pas trop entrer... car au fond, si je me faisais des idées ? J'aurais sûrement l'air con et peut-être regrettais-je les moments que j'avais passé à penser que c'était mort entre nous deux ou alors... ça ne serait pas pire que l'était où j'étais actuellement...

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Liam & Soliman

« the end of a story ? A new chapter ? »

Je ne sais pas ce qu’il m’avait pris à l’anniversaire de Romane mon ami président des Winthrop. Je passais pourtant une bonne soirée avec Briony, Marshall et Lara mais voir que Liam, qui ne me donnait plus de nouvelles depuis quasiment une semaine s’amusait avec Abygaelle d’une manière qui me laissait penser qu’ils étaient plus proches que ce que tout le monde croyait avait mis le feu aux poudres, je n’avais pas su rester à ma place lorsqu’il avait simplement hoché les épaules après m’avoir vu comme si je n’étais qu’un inconnu qui ne l’intéressait pas. Non, la petite goutte d’eau avait fait débordé le vase et j’avais fait irruption dans la piscine pour lui rouler une pelle comme je savais si bien le faire devant une Aby plus blanche que jamais et qui ne comprenait pas pourquoi est-ce que je la fixais ainsi. Par la suite j’avais terminé ma crise de jalousie devant Briony qui se demandait pourquoi est-ce que j’avais bien pu faire ça, c’est simple. A mes yeux si le jeune homme souhaitait faire comme si je n’existais pas et bien je me devais de lui donner une piqure de rappel avant qu’il ne me perde définitivement. Je me sentais prêt à avancer sans lui pour me suivre et à en constater son absence hier soir qui aurait pu être une manière de raviver la flamme étouffée depuis bien longtemps lui aussi avait tourné la page. Je ne saurais dire comment est-ce que je me sentais vis-à-vis de cette situation, j’étais à la fois soulagé et à la fois triste, un sentiment étrange qui me serrait parfois le cœur. Aujourd’hui j’avais fait une sorte de déclaration à Charlie par le biais d’une chanson, personne ne me soupçonnait d’avoir une musicalité et pourtant, c’était le cas. A mes yeux je devais lui laisser une nouvelle chance. Apaisé pour le moment j’écoutais de la musique à fond dans ma chambre de Winthrop et tant pis si je réveillais quelqu’un, je voulais juste m’amuser. Dansant d’une façon singulière je m’arrêtais en entendant une personne qui toquait à ma porte. Sans arrêter la musique je me dirigeais le sourire aux lèvres jusqu’à ma poignée de porte l’ouvrant sans avoir imaginé une seule seconde que c’est Liam qui serait derrière.

J'étais comme apeuré de lui faire face. Je savais ce que j'avais fais, ce que je ressentais actuellement : j'étais partagé. Et le pire dans tout ça ? C'est qu'en plus de ça, aucun n'était réciproque à mes yeux. J'espérais qu'il n'ouvre pas, qu'il ne soit pas là. Mais c'était bien beau de rêver à tout cela. La peur au ventre, j'avais enfin frapper à la porte de sa chambre. J'entendais la musique, il s'éclatait grave ! Je prenais conscience que je me prenais vraiment trop la tête et qu'il fallait que je fonce. Où était le Liam qui se battait ? L'optimiste, le fougueux ? Il avait disparu sous l'effet des sentiments, des vrais, des sincères... Et lorsqu'il ouvrit enfin la porte, je le voyais enfin lorsqu'il ouvrit la porte, je ne pus m'empêcher de me sentir envahir par la peur mais celle-ci relança un autre sentiment en moi : le courage. Je devais me prendre en main pour ne pas gâcher ma vie et vivre avec des regrets, je devais arrêter de croire que Charlie était un véritable obstacle entre lui et moi. Je le fixais intensément, car au début, je n'osais rien dire, laissant la musique échapper de sa chambre. Bien évidemment, je ne pouvais m'empêcher de suivre mon instinct, d'être aussi imprévisible que la foudre, autant qu'un lion sur sa proie... même si là, je voulais dévorer l'amour de Soliman et lui en entier. Je ne disais rien pour l'instant, je m'approchais de lui, d'une manière très ... proche sans pour autant lui sauter dessus même si je mourrais d'envie de l'embrasser et répondre à son baiser que nous avions eu à l'anniversaire de Romane. Je refermais la porte derrière moi, je n'avais pas envie qu'on nous entendes. Je me décidais enfin à parler. « Je crois ... qu'il faut qu'on parle toi et moi... J'ai besoin de réponses... » j'espérais ne plus souffrir après cette discussion, si discussion il y avait.

(Invité)

Liam & Soliman

« the end of a story ? A new chapter ? »

Jamais je n’aurais cru que Liam aurait le toupet de venir frapper à ma porte de chambre alors que la petite occasion que je lui avais laissée pour me convaincre qu’il tenait vraiment à moi avait été vaine. Oui, peut-être que sous cette volonté de marquer mon territoire face à Abygaelle qui était plus proche de lui que jamais c’était avant toute une manière désespérée de lui rappeler que j’existais. Rien ne me disait qu’il était proche d’Aby d’une autre manière que deux amis mais lorsque je voyais à quel point nous avions franchi la limite avec facilité je me disais qu’il pouvait amplement l’avoir fait une deuxième fois et je sortais automatiquement de mes gongs en pensant à ça. C’est dommage, la nuit dernière je n’avais pas fermé l’œil plus d’une petite seconde, une nuit blanche dans les règles de l’art mon esprit étant bien trop actif pour que je puisse trouver le sommeil, j’avais attendu et peut-être espéré jusqu’à la dernière seconde qu’il répondrait à l’appel au secours que je lui avais adressé plus tôt dans la soirée. Il avait clairement loupé sa dernière chance de s’offrir une place dans mon petit cœur enchainé et trainé par ces mêmes chaines depuis que Charlie avait remis les pieds sur le campus et faisait pencher la balance à chaque minute dans un sens différent avec Liam. Le fait que le jeune homme m’ait boycotté la nuit dernière mais également toute la semaine m’avait permis de prendre une décision que j’espérais ne jamais regretter, aller voir Charlie et lui dire à quel point je voulais me mettre en couple avec elle. Je l’avais fait avec succès il y a deux heures, à présent, l’adrénaline en moins je pensais avoir fait le bon choix, mais voilà… La page refusait de se tourner, elle me revenait toujours en pleine gueule et Liam se retrouvait à quelques centimètres de moi, il fermait ma porte. « Je crois ... qu'il faut qu'on parle toi et moi... J'ai besoin de réponses... » Je ne savais pas comment réagir, que faire ? « Avec plaisir… »

Tellement de questions se bousculaient dans ma tête, j'avais vraiment besoin de savoir où c'en était parce que je pétais carrément un câble. Ce qu'il s'était passé avec Abygaelle, peut-être que c'était qu'un mirage ? au fond, on se connaissait depuis un an, s'il y aurait du y avoir quelque chose entre nous, ça se serait commencé au début non ? quoi que... Je pouvais dire pareil avec Soliman, surtout que ça faisait six ans lui et moi qu'on se cotoyait, qu'on était amis. J'étais perdu, je ne savais plus quoi faire. J'étais entré, comme ci j'étais chez moi mais avec une attitude. Je prenais tout avec les pinces, je faisais attention à mes gestes mes mots et surtout... je réfléchissais à la façon dont je pouvais engager la discussion avec lui. Il acceptait de me parler, c'était un bon début. Mais dire oui, ce n'était pas tout, il fallait que je dise ce que j'avais à dire et après, le laisser réagir. Je marchais dans sa chambre, tantôt je me dirigeais vers la fenêtre (je devrais m'y jeter au lieu d'être ici, pensais-je.), puis je revenais vers lui, levant mon regard pour le regarder dans les yeux. Je poussais un long soupir avant de m'asseoir sur son lit, posant mes coudes sur mes cuisses. Je parlais enfin... « ça fait longtemps qu'on s'est pas vu... toi et moi. De mon coté, j'ai des raisons de ne pas être revenu vers toi. Et ... je pense que tu as le droit de les connaitre. » Et pour tout avouer, je ne parlais pas d'Abygaelle dans ses raisons, même si elle m'attirait au plus haut point. « J'en peux plus... de cette situation, Soliman. Ce triangle entre Charlie, toi et ... moi. J'en ai marre de souffrir, d'attendre en espérant ne pas souffrir de ta décision. » Un long moment sans le voir, je ne pouvais pas mentir, il m'avait affreusement manqué. « Hier soir, je t'ai vu... mais... c'est vrai que je suis pas venu vers toi, que ce soit durant les derniers jours ou à l'anniversaire, pour les raisons que j'ai cité. C'est pour ça que je suis pas venu te voir, hier soir. J'aurais passé un after mémorable avec toi, je serais le mec le plus heureux du monde mais je souffrirais encore de t'attendre ... Je t'aime et ... pour la première fois, je me voyais vraiment en couple, même si ... le fait que tu sois un mec, c'est nouveau pour moi, je me voyais en couple et te rendre heureux comme je pouvais, ça me bottait sérieusement. » Je prenais mon visage entre mes mains, c'était pas facile de parler ainsi. Je lui déballais tout. « Maintenant... je veux une réponse. Mais saches que même si c'est pas ce que j'espère, ne me demandes pas que ça revienne comme avant, parce qu'on le sait toi et moi, que tout a changé dès l'instant ou tu m'as embrassé dans les vestiaires. On ne peut pas faire machine arrière. Mais... saches que je ne te détesterais pas... parce que c'est normal que tu choisisses en fonction de tes sentiments, de ce qui te semble être le mieux... » Je relevais mon visage dans sa direction, j'attendais des réponses...

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Liam & Soliman

« the end of a story ? A new chapter ? »

Il voulait des réponses et à présent je me sentais prêt à lui en donner, il m’avait abandonné, c’est comme ça que je percevais les choses. Je lui avais laissé une chance, une petite chance bien avant cette soirée d’anniversaire pour me séduire, je lui avais même fait comprendre que je l’aimais bien dans un kebab et du jour au lendemain il s’était volatilisé. La comparaison était un peu douteuse n’étant pas située dans le même contexte mais je m’étais retrouvé dans la même situation qu’avec Charlie lorsqu’elle avait quitté Harvard à la différence que de voir Liam m’ignorer m’avait encore plus fait souffrir. Je lui annonçais la couleur, ce soir je répondrais à tout ce qu’il voulait savoir. D’ailleurs il faisait le tour de ma chambre venant finalement s’asseoir sur mon lit. « Ça fait longtemps qu'on s'est pas vu... toi et moi. De mon côté, j'ai des raisons de ne pas être revenu vers toi. Et ... je pense que tu as le droit de les connaitre. » J’attendais qu’il commence à se justifier avec grande impatience, il n’y avait rien qui à mes yeux pouvait l’excuser de s’être comporté ainsi alors que tout rentrait peu à peu dans l’ordre. « J'en peux plus... de cette situation, Soliman. Ce triangle entre Charlie, toi et ... moi. J'en ai marre de souffrir, d'attendre en espérant ne pas souffrir de ta décision. » Dans un sens je le comprenais, il avait pris la fuite de peur de souffrir de ma décision, le problème c’est que ça allait être le cas puisqu’elle était prise depuis quelques heures. Je me sentais si mal, mon corps tout entier souffrait mais rien ne pouvait illustrer à quel point j’avais mal au cœur, une bombe nucléaire n’aurait pas pu faire plus de dégâts que cette situation dans laquelle je me trouvais. « Hier soir, je t'ai vu... mais... c'est vrai que je suis pas venu vers toi, que ce soit durant les derniers jours ou à l'anniversaire, pour les raisons que j'ai cité. C'est pour ça que je suis pas venu te voir, hier soir. J'aurais passé un after mémorable avec toi, je serais le mec le plus heureux du monde mais je souffrirais encore de t'attendre ... Je t'aime et ... pour la première fois, je me voyais vraiment en couple, même si ... le fait que tu sois un mec, c'est nouveau pour moi, je me voyais en couple et te rendre heureux comme je pouvais, ça me bottait sérieusement. » Je me mordais la lèvre, je ne voulais pas entendre la suite, je n’en avais plus la force aujourd’hui, trop de choses s’accumulaient dans ma petite caboche et il n’y avait pas suffisamment de place pour qu’on puisse entasser plus d’informations encore. « Mais… Il y a un mais ? » Disais-je nerveusement. « Maintenant... je veux une réponse. Mais saches que même si c'est pas ce que j'espère, ne me demandes pas que ça revienne comme avant, parce qu'on le sait toi et moi, que tout a changé dès l'instant ou tu m'as embrassé dans les vestiaires. On ne peut pas faire machine arrière. Mais... saches que je ne te détesterais pas... parce que c'est normal que tu choisisses en fonction de tes sentiments, de ce qui te semble être le mieux... » Je baissais la tête. « J’ai choisi Charlie… » Tout devenait hors de contrôle pour moi, comment retenir cet homme qui était si important à mon équilibre et comment lui annoncer que j’avais choisi Charlie quelques heures auparavant ? Je n’étais plus le maitre de mes mots, de mes pensées, de mes gestes. Je m’emballais me laissant tomber à genoux sur le sol pour être à sa taille entourant ses mains des miennes. « Tu peux pas me faire ça… T’as pas le droit de m’abandonner ! » C’est la première fois que j’étais ému à propos d’une histoire comme celle-là, mes yeux brillaient et mon cœur battait tellement fort, je ne pouvais pas le laisser tirer un trait sur moi comme ça. « Tu peux pas… Si tu m’aimes tu resteras pour moi, tu ne peux pas savoir à quel point tu es important pour moi… A quel point j’ai souffert de te voir m’ignorer comme si nous deux nous étions de parfaits inconnus… » Je m’embrouillais, il y avait tellement de choses que je voulais dire. « Je ne peux pas vivre sans toi Liam… Ne me laisse pas comme ça ! »

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J'avais peur de ce que pouvait me dire Soliman suite à ce que je venais de dire, c'était tellement... j'avais envie de crier rien que d'en parler moi-même. J'appréhendais, j'attendais et surtout, j'espérais calmer cette douleur qui me rongeait de l'intérieur. La réponse fut presque immédiate après mon monologue. « J’ai choisi Charlie… » Comment tomber de très haut ? Comment aurais-je pu espérer qu'il me choisisse ? Très honnêtement. Je n'avais pas la chance d'être arrivé plutôt dans le coeur du Winthrop, je n'avais pas le chance d'être riche, je n'avais jamais rien eu droit socialement pour pouvoir plaire à quelqu'un. Après le refus d'Abygaelle, ce fut au tour de Soliman. Mais la différence était que la Quincy l'avait fait plus tôt, que c'était beaucoup moins douloureux que ce que je ressentais à présent lorsque Soliman avait enfin fait son choix. Je savais à présent ce qu'il me restait à faire, partir. Au bout de six ans, je devais partir et oublier Soliman. C'était mieux pour nous deux car je ne pouvais pas vivre avec lui à mes cotés. Soliman se mit à genoux devant moi, ce qui me surprit fortement, je le regardais, j'étais paniqué. « Tu peux pas me faire ça… T’as pas le droit de m’abandonner ! » me suppliait-il. Il compliquait vraiment les choses mais je devais prendre sur moi-même. Je devais agir en adulte et essayer d'aller de l'avant. « Soliman, c'est... » Arf, ce n'était pas facile. Il était tellement affecté, ça me faisait mal pour lui en plus de ma propre douleur. « Tu peux pas… Si tu m’aimes tu resteras pour moi, tu ne peux pas savoir à quel point tu es important pour moi… A quel point j’ai souffert de te voir m’ignorer comme si nous deux nous étions de parfaits inconnus… » Il me faisait limite une déclaration d'amour, là non ? J'étais perturbé et je me demandais où Soliman avait la tête. C'était plutôt bizarre comme situation et très honnêtement, je ne savais plus quoi faire. J'arrivais pas du tout à gérer. « Je ne peux pas vivre sans toi Liam… Ne me laisse pas comme ça ! » Je poussais un soupir en changeant de direction mes yeux, j'avais du mal à lui faire face. C'est clair que je ne voulais pas l'abandonner mais j'avais trop mal, je souffrirais encore plus si je restais sous sa demande comme j'avais souffert de ce triangle. Je quittais ses mains pour venir les poser sur ses joues pour qu'il me regarde, essuyer le contour de ses yeux avec mes pouces. Je tentais un sourire pour le réconforter, même si je ne me laissais rien paraitre, j'avais clairement envie d'exploser à l'intérieur. « Soliman, tu rend les choses difficiles. Tu as fais un choix et ... il faut que tu assumes les conséquences. Tu ne peux pas choisir Charlie sans me perdre, et si tu m'aurais choisi, tu aurais certainement perdu Charlie. Je peux pas rester à tes cotés comme ça, je t'aime trop et je souffrirais de te voir avec une autre. » Bon d'accord, il est dit "en couple" mais j'avais le droit à mes adieux. J'approchais mon visage du sien pour un dernier et ultime baiser. Je déposais mes lèvres sur les siennes avec une infini douceur. Je me contentais d'une baiser plutôt rapide, chaste, quelque chose de beau pour clore cette histoire et enfin... peut-être un jour, s'en servir pour tourner la page. « Tu resteras le seul, pour moi. J'fais mon coming out, chéri. » En clair, je marquais notre relation comme unique dans ma vie. Même si je venais à être attirer par d'autres hommes, jamais je ne leur laisserais l'occasion de m'avoir pour démontrer que Soliman restera unique pour moi. Je le rendais spécial, encore plus que lorsque nous étions amis. Je descendais du lit, m'asseyant sur le sol, je rapprochais Soliman pour le serrer contre moi. Juste une dernière fois. « Tu as intérêt d'être heureux et ... elle a pas intérêt de te faire du mal... » Je déposais un baiser sur sa tempe, continuant de le serrer contre moi.

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Liam & Soliman

« the end of a story ? A new chapter ? »

Peut-être que je m’étais montré trop franc, trop cash en un rien de temps pour que son petit cœur puisse survivre à quelque chose qui était bien plus que difficile à dire pour moi. Mon cœur battait d’ailleurs à toute vitesse, je sentais à l’intérieur qu’il y avait quelque chose qui se brisait, il allait prendre définitivement ses distances de moi et c’est dans des situations comme celles-ci que l’on se rendait compte de l’importance des gens. Il était mon ami depuis tellement de temps que le perdre aujourd’hui revenait à retirer un composant essentiel à l’oxygène, sans lui j’étais affaibli, comme si je venais de recevoir un coup de poignard en plein dans le torse et que je devais tenir mes tripes pendant quelques heures le temps que quelqu’un se ramène dans le coin pour me sauver la vie. Une lumière s’allumait en moi, une lumière vive et rouge qui me signalait que j’étais sur le point de faire une erreur, sans plus attendre je lui disais tout ce qui me passait par la tête, le principal ce n’était pas ce que j’allais lui dire, c’était la sincérité qui en découlait, la spontanéité, je ne voulais pas le perdre, je n’étais pas capable de vivre sans lui et il devait tout simplement le savoir. Il ne pouvait pas partir en sachant que je m’en remettrais difficilement, bien-sûr nous savions tous les deux que j’étais capable d’aller de l’avant mais je ne le désirais pas. « Soliman, c'est... » A cet instant j’aurais été capable de lui enfoncer des couteaux dans les pieds pour qu’il ne quitte pas cette chambre, à mes yeux le voir s’en aller comme si je n’étais rien, chose qu’il avait faite dernièrement en m’ignorant était pire que tout, mon monde s’écroulait, j’avais pensé que le fait de choisir me rendrait heureux mais rien n’était plus simple, les choses étaient pires que si je tournais encore autour du pot. Ses mains sur mon visage, je m’inhibais totalement de cet instant venant entourer ses deux mains des miennes. « Soliman, tu rend les choses difficiles. Tu as fais un choix et ... il faut que tu assumes les conséquences. Tu ne peux pas choisir Charlie sans me perdre, et si tu m'aurais choisi, tu aurais certainement perdu Charlie. Je peux pas rester à tes cotés comme ça, je t'aime trop et je souffrirais de te voir avec une autre. » Mon cœur se brise encore un peu plus, je sais qu’il va partir, je peux le sentir comme lorsque des jumeaux sont à distance et que l’un d’eux à quelque chose qui ne va pas, l’autre arrive à le sentir, il ne se sent pas bien non plus. C’est là que le temps s’arrête néanmoins, il s’accapare mes lèvres pour un baiser qui aurait duré une éternité si j’avais pu tenir aussi longtemps, fermant les yeux alors qu’une petite larme s’étalait sur mon visage j’appréciais me mordillant la lèvre alors qu’il reculait. « Tu resteras le seul, pour moi. J'fais mon coming out, chéri. » Je ne pouvais décrire à quel point je souffrais, cette journée était horrible et plus il parlait et plus j’avais l’impression que l’on tirait sur mon cœur pour l’arracher. « Tu as intérêt d'être heureux et ... elle a pas intérêt de te faire du mal... » Je ne pouvais pas finir sur cette note, il devait y avoir un autre moyen, quelque chose qui me laisserait un souvenir heureux pour le restant de mes jours, je ne pouvais pas être témoin de la situation, impuissant face à quelque chose qui m’influencerait longtemps. « S’il te plait… Ne dis plus rien, laisses toi faire ! » Je caressais son visage reculant pour me relever, sans prévenir je retirais mon t-shirt, déboutonnant mon jean, j’étais désespéré, perdu et désireux d’avoir une dernière étreinte avec lui.

J'aimais Soliman même si je ne l'avais pas vraiment prouvé vu ce que j'avais fais avec Abygaelle. Je savais que j'avais faiblis avec elle, que j'avais porté mon amour pour Soliman en elle pour aller mieux. Cependant, ce n'était que partie remise parce qu'à présent que j'étais seul avec lui, je n'avais qu'une envie, lui dire de quitter Charlie pour rester avec moi, de n'aimer que moi et vivre avec moi s'il le fallait. Cependant, s'il avait choisit Charlie c'était parce qu'il l'aimait bien plus qu'il m'aimait, à mon humble avis. Je comprenais même sa souffrance car au fond, j'avais envie de m'arracher le cœur tellement il battait fort, tellement j'avais mal de le perdre, de le laisser à Charlie. Je regrettais même d'être tomber sous son charme tellement ce moment était badant. Je ne pouvais pas être égoïste, j'étais vaincu et à ce titre, je devais rester bon joueur pour la suite. Même si j'avais clairement besoin de ne plus le voir pour l'oublier. Très honnêtement, je doutais même de pouvoir l'oublier. J'étais remplis de regrets, comme ne pas m'être assez battu pour le séduire, pour le garder auprès de moi. Je voulais son bonheur avant mon propre bonheur et vu qu'il était auprès de Charlie, je lui souhaitais et j'essayais de tenir alors que je sentais que Soliman semblait être anéanti par cette histoire. C'était mon soulagement, l'espoir de le savoir heureux. Mais il me surprenait, et me rendait fou. « S’il te plait… Ne dis plus rien, laisses toi faire ! » WTF ? Je le regardais, ahuri. Il se déshabillait sous mon nez, tee-shirt et jean y passaient. Je comprenais parfaitement ce qu'il voulait faire, mais je ne pouvais pas lui laisser faire ça. Je me levais pour prendre ses mains et y entremêler mes doigts. Je m'en servais pour le rapprocher de moi, posant ma joue contre la sienne. « Fais pas ça, Soliman. C'est pas la solution. » Je remontais mes mains pour les passer autour de son cou et le serrer contre moi. Une main dans ses cheveux, je murmurais tendrement à son oreille pour le calmer. « Je peux pas te laisser faire ça. Et si tu m'avais choisi et que tu faisais face à Charlie, tu l'aurais touché alors que tu es en couple avec moi ? Non. Alors je pense que dans le sens inverse, le vrai sens, cette réalité, je n'ai pas le droit de te faire ça. » Je déposais un long baiser sur sa joue, le serrant fort contre moi. Je n'avais pas envie qu'on couche ensemble, je ne voulais pas avoir ça pour secret même si je mourrais d'envie de l'avoir contre moi, nu l'un contre l'autre, faire l'amour comme à chaque fois. « Oublis moi... » Je souris tendrement, bien que j'étais triste. Il fallait que je m'en aille mais j'en avais pas la force. J'aimais Soliman, et tout ça, malgré le temps, la douleur, ça ne partait pas. Je ne peux pas l'oublier à quel point je l'aime, depuis le temps que nous avions été amis et à présent, amants. « Mais n’oublie pas que je t'aime, par contre. Je veux pas te retenir mais j'ai besoin que tu saches que tu as beaucoup compté pour moi... » Un énième baiser sur sa joue avant de me reculer. Il fallait que j'impose une distance entre nous. Il fallait que je garde l'esprit clair même si c'était difficile. Je le regardais, tendant le bras pour passer ma main sur sa joue avant de partir en fermant la porte derrière moi. Pour ne plus le croiser, je décidais de sortir pour la nuit d'Harvard et aller chez mes parents. C'était pas possible pour moi de rester avec lui si proche de moi, au risque de céder.

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