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Elle était là, tenant son téléphone. Assise sur le fauteuil prêt de la cheminée, prévenant quelques personnes de son retour sur Boston. De tous les messages qu’elle avait envoyés, c’est à lui qu’elle avait décidé d’en envoyer un en premier, se doutant qu’elle n’aurait pas de réponse, elle avait posé son cellulaire sur la table basse, mais quand il vibra pour la première fois, elle le prit et vérifia, n’étant pas à l’abri d’un miracle. Et ce miracle il été là, sous ses yeux, il venait de lui répondre, chassant la grisaille de son cœur, le doute, elle n’avait qu’une envie, qu’un jour il lui pardonne sa tromperie. Après un échange de messages, il avait dit oui, il allait venir chez elle. Athénaëlle eu soudain le cœur léger, elle lui envoya l’adresse et fila s’habiller. La jeune demoiselle trainée souvent en nuisette chez elle, donc clairement, elle n’allait pas le recevoir dans cette tenue. Une robe grise, manche mi-longue, col rond, et qui tombe un peu avant les genoux, parfait ! Elle enfila la belle robe si sobre et simple, et se remise dans son fauteuil. Le stress, la boule au ventre, elle savait bien qu’il ne pardonnerait jamais qu’elle l’a trompé, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il vienne. Athénaëlle était tout de même enchantée de savoir qu’il allait venir. Et sur leur dernier message, elle se remémora leur bon moment, leur amitié avant l’amour, toutes ces soirées squatter dans la chambre de l’un ou de l’autre, films, pop-corn, qu’il était doux le bon vieux temps où jadis elle était heureuse dans le creux de ses bras. En revanche un détails glacé le sang à Athénaëlle. Aymalyne ! voilà donc la fiancée d’Andrew, si toute fois ce soir elle avait réussi à l’avoir pour elle le temps d’un verre, elle se doutait bien que par la suite ça allait être bien plus difficile. Athénaëlle n’en pouvait plus d’attendre, et au moment où elle allait pour envoyer un message, de bruit de pleur se firent résonnant dans l’appartement immense. La jeune Wildingham lâcha immédiatement son portable pour aller dans une chambre où remué un petit bébé de tout juste 1 mois et demie. Le major d’homme laissa entrer Andrew, lui indiquant qu’elle allait le rejoindre dans le salon. Une fois Cole Ragnar Wildingham recouché et endormie, Athénaëlle fit son apparition dans le salon. Son employé lui signifia la présence d’Andrew. « Tu est venu, je suis heureuse de te voir. » lui dit elle avec un sourire légèrement timide. Chose promis chose dus, elle s’avança et lui fit une simple bise, puis elle s’éloigna d’un pas ou pas, plongeant son beau regard azur dans le sien. « Je te sert quoi ? » Après tout il était venu pour boire un verre et parler un peu d’eux. Et puis Athénaëlle avait bien envie de savoir comment il avait réussi sa carrière, et elle avait un tas de questions à lui poser.
@Andrew T. Spector
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