bad influence (louini)

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crédit/ tumblr ✰ w/@Toni Caldwell

Les soirées se rafraîchissent. Elles sont loin les journées interminables au bord de l’eau, à boire des cocktails et à flirter avec n’importe quel type sensible à mon charme français. La rentrée a été mouvementée, mais tout finit par se tasser. Pluton est revenu comme un ouragan #stephaniedemonaco. C'est lui qui rythme d'ailleurs mes journées à présent. J’ai aussi été élu vice-présidente Mather, j’ai un job et des cours qui me rendent dingue. En gros, je n’ai plus une minute à moi pour faire ce que je préfère : la folle insouciante. Ce soir, il est très tard, je n’ai pas mangé depuis des heures, mais je ne ressens pas la faim. Quand j’ai passé le cap des 20h, c’est mort après. Bref, j’suis toujours coincée dans la salle informatique pour un rapport à la noix sur Word et un tableau sur Excel. Je me tire presque les cheveux, je n’ai plus la motivation pour taper le moindre mot, j’ai les yeux qui picotent. J’voudrais être partout, sauf ici. Je commence à râler dans mon box, je maltraite le clavier et je rouspète pour les dernières lignes avant d’envoyer tous mes documents à imprimer. Me relevant de mon siège où j’y ai perdu mon popotin, je range mes affaires dans mon nouveau sac à main et je me rapproche de la grosse photocopieuse qui fait des siennes. Super, je hais ces machines ! Bourrage de papier ? Plus d’encre ? J’en sais rien alors je la secoue et j’envoie la pointe de ma pompe dans son flanc qui fait du bruit. Comme si j'allais régler le problème par la violence hein. « SALOPE DE MERDE !! » La classe internationale. Tout à coup, j’entends un bruit de chaise que l’on tire, un peu comme le cri de chewbacca et je me retourne tout naturellement pour t’apercevoir sortir de ta planque, toi, Toni le bg. Toni, un de mes meilleurs coups de cet été. J'suis choquée. T’es un sportif toi, tu devrais être sur la pelouse, pas devant un fichu ordi. Damn, j'aimerais trop savoir si t'as trouvé l'amour depuis ! Je me demande aussi ce que t'as dans le bide au lieu du slip tiens..

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crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

Tu regrettes pratiquement tes vacances à l'heure actuelle. Le summer camp au Portugal te manque clairement. Tes soirées à fricoter avec des femmes sont loin. Très loin. Tu viens de reprendre les cours, ton quotidien reprend un peu trop le dessus sur ta débauche. La preuve, tu te retrouves coincé dans une salle information à l'université vers vingt-deux heures trente du soir. Tu rédiges un rapport sur le sport que tu dois envoyer impérativement avec deux jours. Tu n'as même pas eu le temps de manger un morceau. Tu étais tellement obnubilé par ton travail, de rédiger ses quarante pages sur ce rapport. Tu viens d'appuyer sur le bouton pour envoyer tout ton dossier jusqu'à l'imprimante. Tu tires ta chaise contre le sol et cela perturbe la deuxième silhouette présente dans la pièce. Tu te rapproches de l'imprimante quand tu entends une voix crier contre celle-ci avant de la maltraiter en coup de pied. Plus tu te rapproches de l'imprimante, plus tu remarques que la silhouette appartient à Louison. Une jeune femme que t'as eu la chance d'avoir dans ton lit pendant le summer camp. L'un de tes meilleurs coups et, de loin. Bref, tu ne lui adresses pas un mot tu te contentes de regarder l'imprimante. Avant que tu voies qu'il manque du papier ainsi que de l'encre. Tu rajoutes du papier et, tu changes la cartouche sans le moindre mal. « Ça ne sert à rien de s'énerver Louison ! » Tu essaies de marquer le coup en lui montrant que tu ne l'avais pas oubliée. Puis, comment pourrait-on oublier la légendaire Louison Chamberlain ? D'après les rumeurs que tu as suivies depuis la rentrée, tu as appris qu'elle avait remis le couvercle en quelque sorte avec un certain Pluton. Celui qu'il l'avait largué pour une autre. Tu n'arriveras jamais à comprendre ce que les femmes ont dans le crâne. « Attends quelques minutes et, tu auras ton rapport. »

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crédit/ tumblr ✰ w/@Toni Caldwell

Saloperie de machine qui se rebelle. Je tape, simple réflexe d’impulsive non soignée. Bien évidemment aucune réponse. J’vais m’arracher les cheveux. J’ai les joues brûlantes. L’cerveau fumant après tant d’heures de boulot. Et là, t’apparais comme par magie. Genre, on t’a déposé ici, pile au moment où j’avais besoin d’aide. Quelqu’un se fout de ma gueule là-haut, c’pas possible. Oh, tu te rappelles de mon prénom, en même temps tu l’as prononcé quelques fois quand tu partais pour l’orgasme. Bref, t'as l'air si coincé ce soir, qu'est-ce qui te prends ? Ça ne sert à rien de s'énerver Louison. On dirait mon père qui m'parle. J'ris moi, ça me fait trop rire. « J’adore m’énerver » Tu prends ensuite les choses en main, tu ouvres le bide’ de la photocopieuse, tu lui donnes à manger des feuilles et à boire de l’encre. Ok, parfait, tu gères dis donc, t’as pas que des biscottos, t’as aussi un joli cerveau. « Mh ok. Merci. Comment tu vas depuis le Summer Camp monsieur pas bavard du tout ? » Je pouffe de rire et annule mes conneries sur l’écran de l’imprimante. Je retourne ensuite vers mon poste, j’renvoie l’ordre et je reviens vers la bécane à la con « T’as aussi un truc à imprimer ? Désolée, mais j’en ai pour un bout de temps, j’ai au moins 200 pages à sortir, dooooonc, j'crois bien que tu vas devoir me taper la discut’ TONI » Bah ouais, moi aussi j’ai pas oublié ton petit prénom, mémoire de.. euh j’sais pas ce qu’on dit déjà. Mémoire de loutre ? De tortue ? D’éléphant ? Ouais, mémoire d’éléphant.

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crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

Tu voudrais être de partout sauf, ici ce soir. Tu n'avais pas envie d'écrire ce rapport pour ton professeur de sport. Tu n'avais pas envie de rester enfermé dans cet endroit alors, que tu pourrais être avec une femme à t'éclater en boite de nuit. Ou alors, avec ta meilleure amie Laila en train de boire un verre et discuter. Ou même encore Isis avec qui tu ferais les 400 coups dans l'université à une heure tardive. Bref, tu envoies ton dossier à l'imprimante mais, tu entends quelqu'un frappé la machine. Tu te lèves et tu t'approches de l'imprimante pour l'alimenter de papiers ainsi d'encre noire. « C'est l'une de tes qualités, Chamberlain ! » déclares-tu d'après les choses que tu as entendus ses derniers temps à son sujet. Puisqu'il faut dire que vous n'avez plus eu de contacts depuis la fin du summer camp. À ton grand regret, tu l'avoues. « Ça va très bien, j'enchaîne les conquêtes à mon grand plaisir. Et toi ? Tu as replongé dans tes travers ? » demandes-tu en faisant référence à une certaine personne. Les bruits de couloirs ça va extrêmement vite à l'université. « J'ai mon rapport à récupérer. S'il faut qu'on discute pour passer le temps. Faisons-le. » dis-tu avec un petit sourire aux lèvres. Ce n'est pas pour te déplaire, loin de là. Tu as toujours apprécié de pouvoir parler avec elle, c'est juste que le temps vous a pas mal éloigné depuis juillet. « De quoi tu veux qu'on parle ? »

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crédit/ tumblr ✰ w/@Toni Caldwell

Certes, je peux parfois avoir une sacrée poisse, mais je peux aussi avoir une chance de malade. La preuve, il est tellement tard, c’était inespéré que quelqu’un puisse voler à mon secours. Merci Toni, je te revaudrais ça. Bref, en attendant que l’impression de mes centaines de pages s’exécutent, je te tape direct la conversation, bien curieuse de faire une MAJ sur ta petite vie dont je ne connais strictement.. rien. Alors t’es un mec comme ça toi. Le petit dragueur de soirée qui pécho des écervelées sur le dance-floor. « Quels travers ? Je vois pas de quoi tu parles.. » Non, j’vois vraiment pas. Sérieux, on parle de moi sur le campus ? Je t’ai déjà parlé de mon ex ou quoi ? J’suis persuadée de n’avoir jamais crié son prénom pendant qu’on baisait, ouais impossible. En plus je l’avais presque oublié en fin d’été, presque. PUTAIN. Les boules. Pourquoi il est revenu sérieux ! J’étais beaucoup plus zen avec Liam.. « J’en sais rien, de tout et de rien. T’as rien à me dire ? Si tu veux on se regarde yeux dans les yeux, dans le silence le plus complet, ça me va aussi. » Pourquoi je devrais faire la discussion ? M’appuyant sur la photocopieuse en pleine activité, je ferme mes jolies lèvres et je te fixe ardemment pour essayer de te perturber un tant soit peu. Oh, j’ai une idée ! Je jouais à un truc avec ma grand-mère lorsque j’étais toute minuscule -ce que je suis encore-. On va se le faire puisque t'es pas bavard comme type. Délicatement, j’attrape ta main pour la poser sur mon menton et j'attrape le tien juste après pour me mettre en position. Enfin prêts, je chantonne ma petite comptine enfantine en ne rompant pas notre contact visuel « Je te tiens, tu me tiens, par la barbichetteuuuh, le premier de nous deux qui rira aura une tapette ! » Moindre sourire, je te gifle gueule de bébé. « Au bout de trois : Un, deux, trois ! » rajoutais-je avant de te tirer la langue pour essayer de te déstabiliser. Tu vas perdre. Perds. On tarte pas une Vice-Présidente.

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crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

Tu avais une chance sur un milliards de tomber sur moi ce soir. Tu n'aurais pas pu prévoit qu'on se recroiserait dans cette salle d'informatique. Ni même que tu aurais probablement besoin de mon aide pour récupérer ton exposé. Je t'avoue par la suite que j'accumule les relations sans lendemains parce que tu voulais connaître un peu ma vie. La voici. Je ne veux pas m'attacher à une femme si c'est pour souffrir à la fin. Je t'avoue même que j'ai entendu tes travers de ces derniers temps sauf, que tu ne sembles pas vouloir assumer les dit de l'université. « Bien sûr que si tu le sais. Sauf, que tu ne veux pas l'assumer ! » Personnellement, j'ai toujours tout assumé quitte à me faire passer pour le méchant. J'ai eu quelques petits soucis dans mon ancienne université mais, j'ai toujours assumé quoiqu'il arrive. Cela attire moins de problèmes que si on nie tout en bloc. « Te dire quoi ? Que mon grand lit est vide tous les soirs alors, que d'autres roucoulent paisiblement ... que je me suis fixé aucun objectif à atteindre cette année ? Je n'ai rien d'exceptionnel à raconter sur ma petite vie. » La seule chose que je pourrais te raconter, ce soit mes ébats sexuelles avec une femme différente chaque soir. Tu crois réellement que tu veux entendre ça ? Je ne pense pas, non. Du coup, tu attrapes ma main pour la déposer sur ton menton et je te laisse chantonner cette comptine pour gamin qui semblait te faire plaisir. « Tu veux vraiment jouer à ce jeu ? » demandais-je avant que tu me dises un, deux, trois. Tu me tires la langue pour essayer de me déstabiliser mais, ça ne fonctionne pas. À mon tour. Je viens à loucher des yeux, en tirant la langue tout en penchant la tête de gauche à droite. Peut-être que j'arriverais à te faire rire avec mes idioties.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Toni Caldwell

« Quoi ? J’assume complètement ce à quoi tu penses ! J’sais juste pas à quoi tu penses ! Tu parles du Vice-Président Dunster ? » J’voyais pas d’autres trucs à l’heure actuelle. C’était tout frais, je venais de retourner dans les bras de Pluton et forcément, certains ont dû nous apercevoir dans les bras l’un de l’autre, notamment à la fête de Romeo où on nous avait surpris dans la piscine. « Woooow, t’es vachement optimiste comme gars, on dirait moi en pire. Tu pourrais déjà réussir ton année et voir les extras par la suite » Genre, la petite-amie parfaite à tes côtés, c’est sûrement ça qui te manque hein ? Si j’étais toi, je ferais mon enquête sur les femmes qui te plaisent pour éviter toute mauvaise surprise. Enfin, si tu vois qu'il y a un ex qui rôde autour d'une nana qui te branche, lâche l'affaire, conseil d'amie. « Il vaut mieux être seul que mal accompagné, je peux te le certifier » C’est pas que j’suis mal accompagné, Pluton est tout ce que je désire et bien plus encore, c’est juste que ce qui est autour de lui me gonfle complet. Il traîne un boulet quoi. Bref, en voyant que tu deviens plus silencieux, j’instaure un petit jeu ridicule en attrapant ton menton et en faisant en sorte que tu attrapes le mien « Ouais ouais » Un, deux, trois. Le premier qui rit se mange une bouffe. J’ai pas forcément envie de rester en mode statuette du Louvre très longtemps alors j’attaque d’emblée pour essayer de te perturber, rien. Tu t’y mets à ton tour et je contracte mes zygomatiques pour ne pas sourire. « T’es moche » Arrête, je vais rire. J’suis nulle pour résister. Je sors ensuite ma langue et j’essaie de la faire toucher le bout de mon nez en louchant. « TU DOIS ME LAISSER GAGNER ! » criais-je au même moment où l’imprimante produisit quelques bip. « Han t’as souri, j’ai vuuuu ! » Mensonges. J'veux juste baffer ta petite joue moi.

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crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

« Je pense à trop de choses pour être vrai. » dis-je en rigolant. « Je parle bien de lui mais, aussi de tes travers avec la drogue ! » Je ne suis pas le genre d'homme à aimer la drogue même si j'en consomme de temps en temps. Il m'arrive de fumer quelques joints par-ci par là mais, je ne vais jamais au-dessus. Les autres drogues je ne conçois pas. « Ou tout raté, c'est une option à prendre en compte ! » C'est le néant total dans ma vie en ce moment. Je me contente de jolies demoiselles différents chaque soir parce que je n'ai pas d'autre choix qui s'offre à-moi. « Ça dépend Louison. » Ce n'est pas catégorique ce dicton. On peut très bien tombé sur la bonne personne dès la première fois. Comme on peut échouer à plusieurs reprises dans la vie. Mais, on apprend toujours de nos erreurs, c'est bien connu. Je te demande ensuite si tu as réellement l'intention qu'on joue à ce petit jeu. Tu me réponds que oui. Je me prends au jeu, je reste stoïque face à ta grimace. Je viens à faire la mienne et tu es à deux doigts de craquer mais, tu ne le fais pas. Tu résistes, ce qui m'agace un peu mais, c'est le jeu. « Je ne suis pas obligé. » dis-je avant de voir ta grimace et de sourire bêtement. Puis, quand les bips de l'imprimante viennent à sonner je m'éclate de rire. « Vas-y gifle-moi. » je te supplie presque pour que tu m'en mettes une. Il faut être totalement fou pour supplier une femme de nous gifler. Je dois avoir un truc qui ne tourne pas rond dans ce crâne.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Toni Caldwell

Mes travers avec la drogue ? Où t’es allé chercher ça ? Je fume et je sniffe de temps en temps, mais pas de quoi finir en.. désintox comme une certaine personne. « Euh, c’est toi qui prends un peu trop de drogue, je n’ai aucun problème avec ça, t’es malade toi » J’suis limite outrée qu’on puisse insinuer que j’suis une grosse toxico moi. « T’es relou » J’ai pas besoin de pessimistes dans mon entourage, j’le suis déjà assez comme ça, ça me renvoie trop mon image. Stop au négativisme, j’accroche ton menton et tu accroches le mien. Je replonge dans mon enfance. C’est comme si j’étais chez mamie, j’sens presque l’odeur de bonbon acidulé qui flotte dans les airs. Après le compte à rebours, nous luttons tous les deux contre le rire. Ça me démange. Les grimaces s’enchaînent et finalement, tu lâches l’affaire. Petit rictus aperçu ! L’imprimante sonne au même moment et je sursaute. Elle mérite un coup de pied, mais je me canalise. « T’es sûr ? » Rire machiavélique qui résonne, je fais gigoter mes sourcils en soulevant ma main pour la placer près de ta jolie joue rebondie. Un, deux, trois et vlan, j’claque ta peau, ni trop fort, ni trop doucement. « T’aimes ça hein ? » J’éclate de rire et perds en décibels petit à petit. C’était cool aussi cette époque, l’époque où j’étais célibataire et où je pouvais flirter en tout impunité. Tout était si simple. Je changeais de mec tous les soirs, j’me faisais pas de souci.. Je réfléchissais plus à lui.. Enfin, j’essayais et j’réussissais parfois.. Reprenant mon sérieux, je récupère les pages imprimées, je sépare nos documents respectifs et je te les tends « C’est encore chaud » Pourquoi j’dis ça ? Bon, c’est l’heure de se dire au revoir tu crois ?

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crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

Je ne mâche pas mes mots avec toi, comme à mon habitude. J'ai toujours été comme cela avec tout le monde, tu n'es pas l'exception à la règle. « Vous l'êtes tous un peu, voir beaucoup dépend de la drogue à la mather. Tu ne me feras pas croire le contraire. » Je peux paraître idiot mais, je ne suis pas con pour autant. J'ai toujours su que les verts étaient dépendant à la drogue. Tu ne fais que confirmer mes pensées. On vient à jouer à un de tes petits jeux. C'est la première fois que j'y joue et, il faut dire qu'il n'est pas déplaisant. Surtout pour un gosse de six piges. Tu m'ordonnes pratiquement de perdre la partie mais, je te réponds que je ne suis pas obligé. Je ne perdrais pas, je suis un gagnant. Je gagne toujours quoiqu'il arrive. Du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à aujourd'hui. Puisque je viens à rigoler à plein poumon pendant que l'imprimante continuent ses bips insupportables. Tu viens à me gifler normalement, ce qui me procure un petit rictus sur mes lèvres. « J'adore, tu n'imagines pas à quel point. » balançai-je en te regardant dans les yeux. Je ne quitte pas ton regard d'une seconde, ça me fait remonter les souvenirs qu'on a partagés cet été au Portugal, les bons moments qu'on a pu avoir ensemble. Tu me sors de mes pensées à l'instant où tu me tends mon rapport que j'attrape sans attendre une minute de plus. « Merci. » dis-je en rangeant les feuilles de mon rapport dans une pochette en plastique. « Ça te dirait de boire un verre ? »