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Edgar dessinait tranquille dans son sketchbook, il représentait toutes les plantes qui passait dans son imagination. Étudier en botanique l'inspirait à se créer un cahier consacrer à sa passion pour les fleurs et les plantes. Ça ressemblait carrément à un livre de potion ou de sorcière, il n'était pas wicca ou quoi que ce soit, mais c'était plutôt intéressant de conserver des pages sur les différentes aide que peuvent amener les racines de certaines plantes ou autres. Bien qu'il se sentait en paix dans la bibliothèque d'Harvard, Edgar pouvait sentir quelqu'un l'observer. Aujourd'hui, il n'y avait pas beaucoup d'étudiants, mais on pouvait clairement entendre des murmures et des rires. Personne ne semblait être déranger, après tout, la majorité ont leurs écouteurs sur les oreilles et ne prêtent aucune attention au reste de l'école. Pas Edgar. Celui-ci releva la tête et scruta les tables devant lui. C'était étrange, personne ne le regardait. Oh, mais... une certaine jeune femme lui attira son attention. Maddie. Une beauté digne d'une déesse et la discrétion d'un chien qui aperçoit un écureuil. Haru sourit doucement et retourna la tête dans ses croquis. Il traça avec attention quelques traits, mais cette fois-ci, il garda discrètement son regard sur la jeune femme. Bingo. Depuis le début de l'année, et peut-être même avant qui sait, il avait remarquer que la student l'observait. Ils se croisaient un peu partout sur le campus et dans les couloirs, mais ils n'avaient jamais eu la chance de se glisser un mot. Edgar allait définitivement remédier à ça. Sans plus attendre, et avec aucun honte, il se dirigea vers sa nouvelle interlocutrice et s'installa devant elle. Il ignorait s'il la dérangeait dans un projet de début de session ou dans une séance de stalkage, mais il s’emparait de sa bulle. « Bonjour. » dit-il en souriant. « Je m'appelle Edgar, et toi ? » il garda un ton peu fort, il ne voulait pas attirer l'attention de surveillant, mais il s'amusait déjà de sa petite présentation.
code by solosands
@Maddie Aldridge(Invité)
lj’avais toujours un peu trop appréciée les bibliothèques. que ce soit le calme y régnant, les immenses étagères, les bouquins tous plus passionnant les uns que les autres où l’odeur que l’on ne pouvait retrouver qu’en ouvrant un vieux livre. et celle d’harvard, clairement, était de loin ma préférée. peut être parce que toute une allée était réservée à la musique et que même après deux ans d’études j’avais la sensation d’être incapable de réussir à tous les feuilleter un jour. et aujourd’hui était un jour comme les autres où je finissais ma journée en passant par l’endroit que j’affectionnais. les étudiants avaient l’air un peu plus agités et à défaut de réussir à me concentrer sur le moindre bouquin, mon regard était attiré par une personne en particulier. edgar. et c’était la même sensation à chaque fois. la tête qui se vide pour laisser place à un bourdonnement persistant, cette drôle de sensation dans le ventre et la bouche qui s’entrouvre peut être un peu trop. j’aurais jamais pensé qu’il puisse être humain de dégager autant de charme, d’être aussi beau. et hop, on redescend sur terre. il tourne le regard et moi, j’ai les yeux qui se baissent sur le livre fermé, les stylos qui s’éparpillent sur le sol et le coeur qui tambourine dangereusement dans ma poitrine. inspire, expire. il n’avait probablement rien vu, rien capté. et même si c’était le cas, je n’étais que maddie. il y avait donc peu de chance qu’il y prête la moindre attention, pas vrai ? faux. parce qu’il venait tout juste de s’installer sur la chaise en face et des mots sortaient de sa bouche. non, non, non. je regardais à droite, à gauche, me risquait même à jeter un coup d’oeil en arrière avant de virer rouge tomate. « je.. ma.. ma.. ddie. » mes yeux retournaient en éclair sur la table observant la couleur boisée avec attention. les doigts qui s’enroulent dans les cheveux, l’envie soudaine de disparaître de la surface de la terre je finissais par me baisser partant à la conquête de mes stylos tombés. « je te laisse la table, t’en fais pas » la plupart du temps, quand on me parlait, c’était pour me demander ma place de toute façon.