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pourquoi les bizutage ça partait toujours en cacahuète et ça te foutait dans des situations ridicule ? corps peint en vert, robe bleue foncée avec des traces de mains vertes au cul. je faisais le parfait petit alien de toy story sauf que moi, j'avais rajouté des lentilles complètes noires et que j'avais fait un maquillage ultra sophistiqué jusqu'à presque changer des détails de ma face. personne ne me reconnaîtra comme ça et je pourrais passer pour la pure folle de service. j'étais sur charles river quand je vis un garçon s'approcher de moi, sans doute pour me demander ce que j'foutais en costume. j'avais même pas capté que c'était mon petit frère avec le peu de lumière qu'il y avait ici. "E.T, téléphone, maison" t'as l'air d'une débilité Lara j'te jure mais bon, j'devais me faire raccompagner par ce type. en plus, j'arrivais bien à changer ma voix pour la faire ressembler à autre chose que la mienne, merci les cours de comédie dramatique ! "maison, maison !" j'insistais pour lui faire comprendre avant de tirer sur sa veste en jean pour lui indiquer une direction. MAISON bordel, raccompagnes-moi ! Franchement, une fois mais pas deux. et si c'était Romeo sur qui j'étais tombée, j'aurais bien été mal de devoir feinter être bourrée, perdue ou quoi que ce soit. ah oui aussi parce que j'ai pas dit, pour passer ça plus crème, j'avais feinter être bourrée, titubante, la mioche en mal total suppliant le premier inconnu de l'aider. j'espérais juste que ce soit pas un psychopathe ! brrr.... par pitié ! le plus drôle c'est que mes chaussures, elles couinaient vraiment comme dans le film, et j'avais tendance à dire des ooooooh à tout va, dès que y'avait une luciole qui passait au dessus de ma tête. l'abruti totale quoi. fallait bien rentrer dans son personnage de temps en temps, c'est comme du cosplay sauf que là, c'est pour la bonne cause. arborer les couleurs de la kirkland. je regardais alors avec insistance le lampadaire en le pointant du doigt "le grappiiiiin !" woah Lara stop ça va plus là ! "le grappin est notre maître ! il choisit ceux qui s'en vont et ceux qui restent." peut-être qu'il aurait pitié de moi ou alors, que j'le ferrais fuir ? est-ce qu'il avait un minimum de bon sens pour me raccompagner ? "tout le monde est bi sur ma planète... on aime vachement s'envoyer en l'air pour le plaisir." hmm... tu pars trop loin La-Jean Kim... faire références à ET, Paul et Toy Story dans un même discours c'est pas top.... prochain truc, alien et monster inc ! ça passera plus crème peut-être ?
@Jonah Kim(Invité)
Il était tard et le ciel s'était assombri depuis un moment désormais. Sa propre routine l'obligeait à sortir, traîner dans les rues, prendre l'air et se détendre après une longue et intensive journée. Il empruntait toujours le même chemin, parcourait les mêmes avenues, jusqu'à atteindre Charles River où il avait pour manie de traîner des pieds pour profiter de la brise fraîche et prendre son temps pour ne pas trop s’essouffler. Son peu de logique voulait qu'il allume une cigarette, manque de pot, ou plutôt avec un brin de chance, il avait encore une fois oublié son briquet sur la table du salon. Exaspéré, il poussait un soupir et cessait de s'éterniser ; il avait à présent une bonne raison de vouloir rentrer au plus vite. Cependant, plus il avançait, plus cette silhouette, au loin, devenait distincte et précise. Dans l'espoir de voir en cette personne un potentiel fumeur, il l'approchait d'un pas presque pressé. Plus il avançait, plus il ralentissait ; « qu'est-ce que c'est que ça encore ? », grommelait-il en voyant le sosie parfait d'un alien tout droit échappé d'un film de science-fiction. « Encore un taré », soupirait Jonah en terminant son chemin devant cette inconnue probablement sortie d'un asile pour les cas les plus sérieux. Alors qu'il allait s'engager à lui demander si, par le plus grand des hasards, elle n'aurait pas un briquet, cette dernière le devançait en balançant une réplique d'E.T., rien de plus normal que de parler couramment la langue d'un autre monde. « Ouais, si tu veux », lâchait-il d'un air très peu convaincu, il se fichait pas mal de la quantité de drogue qu'elle avait pu prendre à sa soirée déguisée, tout ce qu'il voulait en ce moment c'était pouvoir rentrer chez lui et fumer devant une bonne série netflix, non pas discuter avec une disjonctée qui se croyait descendue d'une planète voisine pour envahir la terre. Puis voilà qu'elle se mettait à parler de grappin ; finalement, elle s'était peut-être cognée la tête. « Tu peux demander à ton grappin si j'ai le droit de m'en aller, parce que.. », rapidement interrompu par de nouvelles paroles, cette fois-ci tiré d'un film qu'il connaissait et qu'il appréciait tout particulièrement. « Bon, écoute Paul, j'ai pas que ça à foutre de t'écouter déblatérer des conneries, je vais t'appeler un taxi pour que tu puisses rentrer sur ta planète, t'es complètement pété ».