I don't know what happened ► Khaled... et Andrew, Ayma et Kala

Ce soir est a marqué d’une pierre blanche. Je suis sortie et j’ai vraiment profité de la soirée, en ne buvant qu’un seul verre. Pas besoin de se bourrer pour profiter d’une bonne soirée. Je ne suis pas restée toute la soirée avec Kala, ce petit électron libre qui aime aller un peu partout pour profiter entièrement de la soirée mais je ne lui en veux absolument pas. Au contraire, j’ai envie qu’elle profite des soirées au maximum et qu’elle ne se soucie pas de moi. Je vais à mon rythme et je fais déjà de gros efforts. Je suis tout de même fière de moi pour être restée plus de deux heures ici. J’ai même été jusqu’à me faire un petit dessin pour être moi aussi fluo ! Mais il est temps de rentrer. J’ai fais un effort mais à présent, j’ai besoin de rentrer et de me poser avec un bon bouquin avant de dormir. Je me tâte à prendre un taxi pour rentrer mais la soirée est vraiment encore belle. Le temps est bon, les températures sont douces et marcher ne me fera pas de mal. Je marche sans faire attention que je commence à être suivie. C’est fou comme les gens peuvent être très discrets ou bien je dois être vraiment toujours dans mon monde et penser que tout ira toujours très bien. Je ne sais pas quelle information est fausse et laquelle est bonne. Mais je passe une rue bondée à une rue déserte et je ne comprends ensuite plus du tout ce qu’il se passe. C’est une petite rue, il n’y a pas grand chose mais il faut la passer pour arriver ensuite chez les Lowell. malheureusement, je ne la passe pas du tout comme je devrais la passer et je me fais plaquer au mur. Je sens des mains sur mon corps, je sens ma joue commencer à me faire mal. Je ne comprends pas du tout ce qu’il se passe pour moi et c’est le trou noir.

Cette fameuse soirée glow in the dark. Party organisée par Davi, un très bon ami à toi. Tu voulais y faire un tour dans le but de renouer avec ta vie universitaire, rencontrer de nouvelles personnes et comme toujours, les choses ont mal tournées. Tu as quitté les lieux tel un sauvage, furax et sur les nerfs. On venait d’ailleurs te t’envoyer un message texte concernant l’endroit et l’heure du prochain combat à venir. Parfait timing. Tu entres l’adresse en question dans le gps de ton téléphone et prend la direction indiquée, mains dans les poches. Tu es remonté comme jamais tu ne l’as été, mais surtout frustré contre toi-même. Tu décides d’emprunter un raccourci par le biais d’une ruelle mal éclairée et c’est là que tout s’arrête pour toi. Le destin ouvre une nouvelle page de ta vie et commence à l’écrire au moment ou tu te met à courir en direction du corps presque sans vie d’une femme. Tu regardes tout autour de vous, personne. Mais là n’est pas l’important. Tes doigts viennent se poser sur sa jugulaire le temps de capter son poul… dieu merci son coeur bat encore. Sans perdre une seconde, tu attrapes ton téléphone pour appeler à l’aide. Tu met l’appareil sur le haut parleur de sorte à pouvoir retirer ta veste et tu viens enrouler la demoiselle dans le tissus pour la tenir au chaud. Tu échanges quelques paroles avec la personne au bout du fil, lui expliquant mot à mot tes observations et c’est avec dégoût que tu découvres qu’on l’a violé. Tu te sens impuissant malgré les premiers soins que tu as pu lui prodiguer et ce en dépit du manque de fournitures à disposition. Tu as fait tout ce qui t’étais possible de faire avant de te retrouver dans l’ambulance avec elle. Tu reconnais quelques un de tes collègues avec qui tu tentes d’extrapoler sur les événements et une fois sur place, la jeune femme disparaît dans une salle d’observation ou tu n’es pas autorisé à entrer étant donné que tu n’es pas en service. Dans un soupir, tu passes dans la salle d’attente ou tu te laisse choir sur une chaise, complètement désemparer. C’est fou ce que l’adrénaline peut faire… jamais t’aurais cru être spectateur d’une scène pareille, on ne voit ça que dans les films et pourtant. Dur retour à la réalité…

@Elisa Dubois

Je passais une agréable et j’étais fière de moi. J’avais fini par accepter une invitation, j’étais sortie de ma tanière, voulant profiter de ma vie étudiante tout en étant aussi en couple avec un homme que j’aimais plus que jamais. Nous ne pouvions pas être vus sur le campus, alors j’alternais tout de même le tout. Vivre notre passion chez lui, réviser, travailler, et sortir de temps en temps. Je crois que c’était la seconde fois que je mettais les pieds dans une maison pour profiter de la fête. Voulant aussi faire plaisir à ma petite Kala, cette jeune femme que j’apprécie tant et avec qui je passe toujours de très bons moments. Je l’ai perdu en cours de route mais j’ai tout de même continué à en profiter un petit peu avant de préférer rentrer pour me mettre sous la couette. Les températures n’étaient pas très froides mais ce n’était plus l’été pour autant. Je faisais toujours attention, je n’avais jamais grand-chose sur moi, et je rentrais toujours par les grandes rues même si la confrérie n’était pas si loin de la mienne, il me fallait passer par une petite rue, et je n’avais pas envie de faire de détour ce soir. J’aurais dû, très certainement car je n’ai rien vu venir. Malheureusement, je n’ai rien vu venir du tout et j’ai tout de suite compris. Je n’ai même pas cherché à me débattre car il était bien trop fort pour moi. Mon poids plume ne faisait absolument pas le poids face au sien. Une voix en moi regrette tellement d’avoir pris ce chemin alors que je sens ses mains se poser sur mon corps pour finir par me faire du mal. Je déglutis et c’est le trou noir. Je ne sais plus ou je suis, je ne sais plus pourquoi je suis à terre, je n’ouvre même pas les yeux. Trop sonné, trop faible, je suis seule dans cette ruelle et je ne peux même pas me relever alors que je pourrais encore me faire agresser. Je ne suis plus du tout maître de mon corps. J’ouvre à peine les yeux et je vois que je suis dans une ambulance, mais je ne sais pas qui est avec moi. Je vois un homme. Un homme que je ne connais pas, ou bien… mon copain ? Je referme les yeux et sombre de nouveau. Je suis prise en charge, on essaie de me réparer, mais rien n’est réparable dans ce qu’on vient de me faire. Je somnole, je sens que j’ai encore envie de sombrer. Et je laisse mon corps prendre possession de mon esprit, de ma personne. Un médecin rejoint l’homme qui m’a retrouvé dans cette ruelle. Khaled, c’est toi qui a amené la jeune femme à ici ? demande un jeune interne elle a été violée mais je pense que tu l’as remarqué… Et elle a une côte cassée, le pire ce ne sera pas les blessures physiques, mais les blessures morales. C’est une victime de viol et pour le moment, nous ne savons rien d’elle, elle n’avait aucun papier sur elle avoir la poisse jusqu’au bout vous savez-ce que c’est ? si tu veux la voir, tu pourras dès qu’on aura terminé, elle va être dans les vapes pendant un moment, et il faut qu’on arrive à trouver d’où elle vient, tu ne l’avais jamais vu auparavant ?

Tu te repli sur toi-même, visage entre les mains. Tu as du mal à croire ce qui t’arrive. T’as un peu forcé sur l’alcool, mais pas au point d’avoir des hallucinations de ce genre et autant dire que vivre un stress pareil à tôt fait de te faire dégriser. Tu pousses un long soupir lorsqu’une voix familière remonte à ton conduit auditif. Tu te redresse vivement sur tes jambes pour faire face à ton supérieur. Tu aurais préféré qu’il ne te voit pas dans cet état, soit peint avec de multiples couleurs fluorescentes et à moitié ive. ‘’ C’est moi en effet. ‘’ Tu optes pour un ton de voix neutre et professionnel. ‘’ J’ai remarqué tout cela en effet. Elle a subi un choc au niveau de la boîte crânienne aussi, il faudrait vérifier. Il est clair qu’elle est amochée et qu’elle devra faire face à cette réalité tôt ou tard. ‘’ Tu te masse discrètement la nuque sans pour autant fuir du regard. ‘’ Nous sommes en mesure de lui fournir l’aide psychologique dont elle aura besoin non? ‘’ Demandes-tu curieux, mais surtout inquiet pour la jeune victime que tu as sauvé un peu plus tôt. ‘’ Je suis de garde demain, je passerai la voir à ce moment là. Comme vous le dites, je ne pense pas qu’elle ouvre les yeux ce soir alors inutile de rester. ‘’ Ce n’est pas une décision égoïste de ta part, tu ne la connais pas cette fille. Après, tu as besoin d’un peu de sommeil pour être en mesure d’affronter ton quart du lendemain. À sa question, tu fronces les sourcils. Tu cherches un indice quelconque, mais rien ne te vient à l’esprit. Tu ne l’as jamais vu avant ce soir et encore, l’obscurité t’empêchait de clairement voir les traits de son visage. ‘’ Je viens de revenir en ville. Elle ne me dit rien du tout. Peut-être que je pourrais retourner sur place histoire d’essayer de trouver quelqu’un qui puisse nous aider. Pour ça il faudrait me laisser la prendre en photo, comme je n’ai pas de nom ni rien et qu’une image vaut milles mots… ‘’ Tu hausses les épaules simplement, c’est la seule chose que tu puisses faire pour aider tes collègues.

@Elisa Dubois

J’ai eu de la chance qu’une personne tombe sur moi sinon, je ne sais pas ce qu’il serait advenu de moi. Pour l’instant c’est le trou noir, un trou noir que je ne comprends pas, qui me perds. Mais pour le moment, les médecins font tout ce qu’ils peuvent. On est déjà dessus. Elle a eu beaucoup de chance dans son malheur dis comme ça, çà fait tout de même froid dans le dos elle est tombée sur toi, alors qu’elle aurait pu tomber sur quelqu’un d’autre qui n’aurait pas été aussi réactif que toi. Elle va devoir affronter cette réalité effectivement, mais nous mettrons un psychologue à sa disposition qui viendra la voir quand elle sera réveillée. Elle ne lui dira rien si le choc a été trop violent. Pour l’instant, on ne sait pas s’il va y avoir des conséquences au niveau de sa mémoire, ce sera la surprise à son réveil. ll y a encore des choses que les médecins ne peuvent pas forcément déceler tout de suite Non, elle ne va surement pas ouvrir les yeux avant un jour ou deux, on ne sait pas trop comment va être son état demain. Elle pourrait paniquer, elle pourrait nous dire que c’est le trou noir, elle pourrait nous dire n’importe quoi une fois réveillée. On la surveille de près en tout cas c’est la meilleure chose à faire de toute manière. Nous allons voir quoi faire. Cela va être délicat sans information. La photo peut être une bonne idée mais il faut aussi faire attention, car je ne veux pas qu’elle soit placardée partout, il faut tout de même préserver son intimité. Je vais en parler avec le chef de service mais je ne sais pas si c’est réellement la meilleure idée même si ce serait plus simple comme ça j’en conviens. le médecin fini par prendre congé, continuant alors de voir les quelques patients qui sont présents ce soir pour diverses raisons. Plus de 24h après mon arrivée à l’hôpital, je me réveille enfin. Je ne sais pas ce qu’il se passe. Je suis un peu déboussolée mais je me rends vite compte que je suis à l’hôpital. Je ne sais malheureusement pas pourquoi et je suis souffre. Je souffre comme je n’ai jamais souffert. J’ai mal à la tête, j’ai quelques troubles et j’ai une dizaine de questions qui ne vont pas trouver réponses tout de suite. La première chose que je vois est un homme sur le fauteuil qui se trouve non loin de moi. J’essaie d’ouvrir un peu plus les yeux mais c’est tout de même bien difficile. Je ressens une fatigue que je ne ressentais pas avant d’atterrir ici. Je grimace avant d’essayer de prendre la parole qui êtes-vous ? j’ai l’impression de l’avoir déjà vu quelque part mais je ne sais pas si ma tête me joue des tours. Je me redresse un petit peu mais je peine à trouver une bonne position ou je n’ai pas mal.