Oh Dear, we are on trouble !(Ballwood)

A l’instant présent, tu as la fâcheuse sensation d’avoir perdu ton frère à tout jamais ou du moins pour une période bien trop longue. Pour autant, tu n’es pas prête à tirer un trait sur ta relation, quand bien même tu as pu faire face à quelques doutes parce que l’enjeu n’est pas rien. Mais après une longue discussion avec Magnus, tu ressens le besoin de te vider la tête, de penser à autre chose qu’à ton frère en rogne et tous les risques que cela entraîne. Ton bras enroulé à celui du norvégien, vous pénétrez dans la Suite qu’il t’a louée. Et sans même avoir le temps de dire un mot, tu te retrouves dans ses bras, t’arrachant un sourire qui jusqu’alors s’était perdu. Tu comprends sans grand mal son sous-entendu, et tu rebondis d’ailleurs sur ce dernier, amusée. Pourvu que ça puisse te faire oublier pour quelques heures ce qu’il s’est passé. Tes mains viennent se déposer sur chacune de ses joues pour lui voler un doux baiser ; un baiser dont tu as grandement besoin, et pas que. L’instant d’après, tes pieds touchent à nouveau le sol et tu te laisses entièrement manipuler par ton compagnon qui retire chacune des couches de vêtement que tu portes sur toi. Des couches de vêtements trempées qui peinent encore à sécher malgré le long trajet qui sépare l’appartement que tu partageais jusqu’alors avec ton frère et cet hôtel. Dans le jacuzzi, Magnus ne te laisse pas grand choix et t’installe instinctivement sur ses jambes pour entamer un massage qu’il t’avait promis quelques minutes plus tôt. « Je ne sais même pas comment je m’en sortirais sans toi… » lui avoues-tu tandis que ses lèvres parcourent ta peau nue, t’arrachant un frisson de plaisir. Mais tu ne lui laisses pas davantage de temps, te redressant presque immédiatement pour t’installer à califourchon face à lui, tes mains venant se glisser dans sa nuque pour t’approcher un peu plus de lui, un sourire coquin aux lèvres. « Tu m’as rendue accro, Magnus. » murmures-tu en approchant tes lèvres des siennes, les effleurant dangereusement tandis que ta poitrine se colle délicatement à son torse. « Je suis même incapable de te résister… » Qu’il fasse ce que bon lui semble de ton corps, tu ne lui refuseras rien. Parce que tu n’en es tout bonnement plus capable tant il t’a piquée. Sans attendre davantage, tu viens finalement saisir ses lèvres avec fougue, ta langue venant sans difficulté à la rencontre de la sienne pour une danse endiablée tandis que ton corps ondule sensuellement contre le sien.