Need your hugs || Alya

Evidemment que je serais là si tu as besoin Talya ! Et évidemment que je te soutiendrais si Aaric le prends mal, je serais à tes côtés si tu as besoin de moi. Toujours ! Et ce sera drôle, en tant que fils unique je n'ai jamais pris soin d'un bébé, me voir changer une couche doit être collector. "Si tu m'appelles pour les urgences caca seulement, je te cause plus chouchoute !", plaisantais-je alors que dans mon boulot d'interne en médecine, je vois bien pire que du caca. Sa main caresse mon bras tandis que la mienne joue avec sa chevelure d'or, puis je lui demande: "Je peux rester dormir avec toi ce soir ?". Ouais je préfère de loin passer la nuit avec toi que chez moi tout seul. "On ne le dira pas à Aaric t’inquiète !", rajoutais-je sur le ton de la plaisanterie.

Je ne saurais même as comment changer une couche je pense, je suis sûr que je me retrouverais à choper la couche pleine de caca à l'aide d'une spatule et d'une pince à salade pour ne pas toucher cette chose immonde. "C'est gentil merci !", la remerciais-je dans un rire bien que je sois sûr qu'un jour elle me fera cette blague de me demander de changer la couche de son petit monstre... Je souris quand Talya accepte que je reste dormir avec elle cette nuit, partir n'était apparemment pas une option de toute façon selon ses dires. Il ne se passera rien de toutes manière, on se contentera de dormir dans les bras l'un de l'autre comme on l'a toujours fait. S'il y a bien quelqu'un que Aaric ne doit pas craindre, c'est moi. "Je te remercie d'être là pour moi chouchoute", lui dis-je en venant resserrer notre étreinte.

Je souris à son baiser, ça me réconforte de savoir qu'elle est toujours là pour moi, je sais qu'elle ne m'abandonnera jamais. "Qu'est ce que tu racontes ?", dis-je d'une voix étonnée quand elle me dit qu'elle a peur de se retrouver seule. Je peux tout à fait comprendre ce sentiment, je suis pareil en ce moment, je ne supporte pas le silence qui règne dans ma chambre quand je m'y retrouve seul, cela me fait remonter des pensées négative. Il n'y a bien que quand j'ai de la compagnie que je ne pense pas à Rain ou à ma mère à l'hôpital. "Tu seras jamais seule chouchoute, moi je serais toujours là. Tu sais que tu peux m'appeler dès que ça va pas ?". J'espère que tu le sais...

Qu'est ce que je peux détester la voir comme ça... Ma blondinette, je la préfère de loin avec le sourire et là, clairement, quelque chose ne va pas. Et ce quelque, comme je pense le comprendre à travers ses mots, c'est mon vieux pote Aaric. "Tu n'es pas heureuse avec lui ?", demandais-je comme une confirmation alors que je sentais qu'elle était de moins en moins bien. Ma main vient prendre la sienne pour lui faire comprendre que je suis bel et bien là pour elle aujourd'hui. On est beaux tous les deux dis donc ma chouchoute, nos vies sentimentales partent en sucette complets chacun de notre côté mais s'il y a bien une chose dont je suis sûr, c'est qu'on sera là l'un pour l'autre quoiqu'il arrive.

L'absence et la cause de pas mal de rupture dans les relations amoureuses. Ce qu'elle dit est vrai, on ne peut pas entretenir une relation avec quelqu'un qui n'est jamais là. Et même si Aaric est un de mes amis depuis tout gamin, je lui en veux d'avoir fait ça à ma chouchoute, je vois bien qu'elle est triste, qu'elle y croyait à cette amour. Et je le sens aussi, elle serre un peu plus ma main et pose son regard quelque peu humide dans le mien pour me dire qu'elle est tombé enceinte au mauvais moment. "Je suis pas d'accord", lui dis-je alors que mon regard ne quitte pas le sien avant d'ajouter: "Une grossesse est toujours un heureux événement, peu importe la situation.". On devrait peut-être même fêter ça, ne pas se laisser démonter par nos relations amoureuses compliqué et fêter ce qu'il y a de bien dans ta vie Talya. "Tu veux qu'on boivent à la santé de ton petit bébé à venir ?", dis-je en m'efforçant de sourire pour qu'elle essaye d'en faire de même.