Rome, capitale italienne, centre de la botte, ville gigantesque, ville influente, c'est là que je suis né, rejoignant ainsi les nombreux membres de la famille Cirò. Il faut dire que ma famille n'est pas composée que de parents et d'enfants, enfin si, la mienne, mais une partie est "simple", mon père, ma mère et moi et l'autre est plus élargie, du genre associés, cousins, et tout ce qui peut se qualifier dans ce style, pour faire court, les Cirò sont des mafieux, une famille grande, puissante, influente, imposante. Je suis fils unique, ce qui veut dire que ma destiné est déjà toute tracée, je peux oublier de suivre mes propres rêves, je ne pourrais pas suivre une autre voie que celle de prendre la relève de mon père dans son business quand il ne sera plus de ce monde ou qu'il aura décidé de prendre retraite mais ne parlons pas trop vite, il reste pour le moment et aussi longtemps qu'il le pourra, le boss. Je pouvais me sentir chanceux par rapport au reste de la "famille", j’étais direct en haut de l'échelle, le fils du boss, même du haut de mes 5 ans tout le monde me respectait, j'avais déjà ce titre, cette supériorité, personne pouvait m'atteindre ou me faire du mal sinon il s'attirait les foudres de mon père et signait son arrêt de mort. On dirigeaient le Nord de l’Italie, rien ne nous échappaient, trafic d'armes, de drogues, de marchandises en tout genre, on contrôlaient tout, notre business s'agrandissait sans arrêt et l'argent n'était vraiment pas un soucis, à la base les Cirò viennent d'un milieu aisé, c'est ça depuis des générations et avec les affaires écoulées au fil des années, les business victorieux et autres bordels favorisant pour nous et bien notre fortune s'est accentuée, beaucoup accentuée ce qui implique que nous pouvions rester tranquille dans nos affaires sans être emmerder, des pots de vins par ci par là et le tour et jouer, c'est une question d’argent au quel nous avons une réponse amplement clair.
C'est dans un monde comme celui-ci que ma vie à débutée, j'ai direct été confronté à cette sécurité mafieuse, se protéger les uns les autres quel qu’en soit le prix, surtout me protéger moi, j'étais le fils du boss, son seul et unique fils donc vous dire qu'on me gardaient à l’œil très souvent. J'ai très vite eu ce comportement difficile, l'éducation de ma famille favorisait le tout, je commençais les conneries dès 10 ans, j'écoutais les leçons de morale de ma mère mais je recommençais encore et encore, ça faisait sourire mon père qui voyait en moi quelque chose à faire ressortir, une partie de moi était là, dans l'ombre, elle tôt ou tard, elle allait prendre le dessus. Je suis entré dans les études, essayant e mener une vie normale en apparence, j'étais déjà populaire avant même d'avoir posé le pied dans le collègue, personne osait me tenir tête, de une car sinon il était sur d'avoir des problèmes et de deux car comme on dit "offenser un membre d'une famille, c'est offenser la famille" le bon vieux dicton de la mafia, enfin bref, tout le monde savait qui j'étais, j'avais ma réputation, déjà la côte avec les filles, bref je commençais à profiter de toutes ces faveurs et ce n'était que le début. J'entrais à 15 ans au lycée et autant dire que tout était plus amplifié, les filles, la popularité, la réputation, cette fois certains me tenaient tête mais pas besoin de la famille pour régler les problèmes, mes cours d'arts martiaux pouvaient se mettre en pratique et montrer dans le même cas qu'il ne fallait pas me chercher surtout que mon caractère était devenu bien plus trempé et fort. C’est aussi dans ce lycée privé de Rome que j'ai rencontré Teodora, elle était vraiment mignonne, certes au début, dans ma tête c'était "toi tu finiras dans mon lit" mais ça à vite disparu car je me suis lié direct d'amitié avec elle, le feeling est vraiment bien passé, elle venait d'arriver du haut de ses 15 ans et j'allais partir à la fin de l'année du haut de mes 17 ans mais je me foutais de l'âge, je m'entendais vraiment bien avec elle à tel point que beaucoup croyaient qu'on étaient ensemble mais nous nous considérions que comme des frères et sœurs, on voulaient pas aller plus loin, j'allais me contenter de ça et l'idée de coucher avec n'était même plus là, je voulais pas tout gâcher pour du cul bien que pour cette dernière année, toutes ces faveurs s'étaient encore plus accentuées. Ce fut la fin du secondaire pour moi quand le jour de la cérémonie des remises des diplômes arriva, j'avais le mien bien entendu, des résultat ne frôlant pas la perfection mais assez pour l'avoir sans trop de frayeur, bref, on me le remettait, toute ma famille était là, je voyais leur fierté dans leurs yeux, surtout dans ceux de mes parents puis Teodora était là, elle me félicitait sautant dans mes bras puis on s'embrassaient mais avant que le baiser prenne fin naturellement, mon père s'intercala entre nous, je ne comprenais pas, elle voulait juste me faire savoir qu'elle aussi était fière de moi, je ne dois plus sympathiser avec l'ennemi, c'est ce qu'il m'a dit, je fréquentais l'ennemi par le biais de la belle blonde, je savais qu'elle était de la famille rivale, depuis le début je le sais mais j'ai su trouver l'amitié avec elle, oublier cette rivalité mais mon père ne le voyait pas comme ça, je n'ai même pas pu lui dire au revoir, ou m'excuser, je partais avec ma famille de cette cérémonie, le diplôme dans la main, mes parents à côté de moi, et je la voyais en tournant la tête, s’éloigner de moi, ça me faisait quelque chose, je venais de perdre sans que ce soit ma faute mais celle de cette rivalité, surement ma meilleure amie, c'était le dernier jour qu'elle et moi nous nous voyons.
Le jour où je changeais complètement arriva à mes 19 ans, ma famille avait prévu un plan, kidnappé des membres de la famille Leonetti, je conduisais le bateau, oui j'entrais dans les affaires de la famille depuis maintenant un an, majeur, responsable de mes actes et tout le baratin, bref, le lieu était sur une plage, leur maison familiale je crois, je devais juste conduire le bateau et observer, ne rien faire de plus, j'étais encore trop jeune d'après certains membres mais moi je pensais que je pouvais y participer aussi après tout je suis membre de cette famille, mon père hésitait mais préférait que je reste à l'écart, j'allais surtout pas le contredire, disons qu'il était l'homme que j'aimais le plus mais qui me faisait peur le plus donc j'allais pas me frotter à son autorité, bien que mon caractère puisse me forcer facilement à le faire. On arrivaient sur les lieux, les Leonetti était là, sourire aux lèvres, je voyais même Teodora, deux ans que je ne l'ai pas vu, tous les souvenirs avec elle revenaient mais je devais passer au-dessus de ça, elle était dans la famille rival, je devais penser comme tel et me dire qu'elle était une ennemie qui me barrait le chemin, c'était difficile de penser ça après tout ce que j'ai vécu avec mais je pouvais pas faire autrement. Les Cirò posaient le pied à terre et pour la première fois j'assistais à une fusillade entre deux familles rivales, je ne détournais pas mon regard, j'étais admiratif et effrayé, les balles sifflaient à quelques mètres de moi, ils étaient sur terre et moi en mer sur le bateau je restais à l'écart, jouant le simple rôle d'observateur alors qu'au fond de moi je voulais participer, je voulais de l'action, prendre des risques, moi aussi je voulais tenir un flingue et presser la gâchette, je voulais cette adrénaline, j'avais 19 ans, l danger et moi on étaient amis, combien de fois mes conneries m'ont attirées des ennuis, je m'en suis toujours sorti, pourquoi pas là ? Je devais pas être encore conscient que dans cette action sur la plage, la possibilité de perdre la vie y était, je voyais bien quelques Cirò perdre la vie avec des balles dans le corps, je comprenais pourquoi mon père m'avait dit de rester là, il ne voulait pas que je perde la vie, j'étais bien trop précieux à ses yeux. Il n'y avait plus de sourire sur aucune tête, et je ne croyais pas ce que je voyais mais la mère de Teodora tomba raide morde sur le sable, ça me faisait un coup, je voyais Teodora s'agenouiller et secouer le corps de sa mère, ma "famille" revenait et me disait de filer en vitesse, leur coup avait foiré, on devaient vite prendre la fuite poursuivis par les Leonetti restant, on avaient perdu des membres, ils en avaient perdu aussi de leur côté mais je n’aurais jamais penser à ce qu'ils prennent la vie d'une femme, mon père voyait ce partage de douleur et de plaisir, il voyait que quelque chose pouvait se dégager de moi, quelque chose qu'il avait vu longtemps avant, et cette fois il n'allait pas lâcher l'affaire, ce qui se trouvait en moi allait sortir que je le veuille ou non.
Depuis ce fameux jour, mon père me rabaisse, quoique je fasse il est toujours là pour m'enfoncer, il veut que je donne le meilleur de moi-même pour plus tard prendre sa place et même être capable de lui tenir tête. Il a accentué cette colère, cette rage en moi qu'il avait vu, elle est finalement ressortit et je en suis plus du tout le même, je l'ai montré bien des fois, j'étais plus agressif, plus violent, plus arrogant et cette fierté que j'avais c'est encore plus accentuée, je ne suis plus le Raffaele d'avant, celui là est parti le jour où j'ai assister à la fusillade entre les Cirò et les Leonetti, je suis bien plus sombre et méchant, avec en moi ce sentiment de solitude bien que je sois très bien entouré, justement je comble ce manque avec les filles, un vrai coureur de jupon, irrésistible, mauvais garçon, j'enchaine les conquêtes sans me poser de questions, j'enchaine les fêtes de la même manière, depuis 6 ans c'est ça, depuis que je suis à Harvard, l'école des grands, en études de Sport, j'ai pas vraiment d'avenir à réfléchir, il est déjà tout tracé, prendre la relève après mon père à la tête de la famille quand le moment sera venu, j'ai choisis ce domaine parce que je suis une bête en arts martiaux et autres sports, je suis un sportif, j'ai ça dans le sang, les autres cours ne m’intéresse presque pas mais j'évite d'avoir la voix de mon père sur mon dos donc je fais de mon mieux comme il le souhaite. Un fait récent, l'année dernière, je débutais ma 5ème année au sein du campus et ce fut également la toute première année pour Teodora, je lui ai fais la magnifique surprise de la kidnappé 5 jours avant la rentrée et depuis elle semble changée, ça m’amuse de la provoquer, de jouer avec elle, on en vient souvent aux poings mais je continue encore et encore, notre relation à vraiment changée, elle me fuit depuis qu'elle à sa grossesse et je me sert de ça, la menaçant de s'en prendre à son gosse de nombreuses façon, je ne crois pas qu'on puissent se considérés maintenant comme des amis, plus depuis cette journée de remise des diplômes en fait, cette amitié fraternel s'est bel et bien envolé mais qui sait.. tout est possible.