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Demandes moi de rester ft Mayatt

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Quand mon téléphone à sonné pour m'annoncer que je rempilais pour une mission en Afghanistan, j'ai tout de suite pensé à Mad. J'ai pensé à la façon de lui annoncer, la plus douce qu'il soit. Et que j'ai finis par faire lâchement par sms, parce que je savais que je ne réussirais pas à supporter son regard. J'ai pensé à ma vie loin d'elle, difficile et compliqué à vivre. J'ai aussi pensé à comment rester auprès d'elle, parce qu'être loin d'elle est une véritable torture. Et me voilà à 1h de Boston, avec elle, la veille de mon départ. N'importe qui m'aurais dit de ne pas la voir après cet échange de sms, de faire le mort, de partir sans me retourner. Ou en tout cas de ne pas me retrouver loin de chez moi, dans un motel à passer la nuit avec elle. Mais je fais tout à l'envers. Un peu comme demander à Mad de se livrer à moi pour me renfermer comme un huitre en échange. « T'es sur de vouloir beaucoup de chantilly ? C'est pas bon pour tes fesses. » Je ris avant de mettre la radio. J'ai envie de profiter de ce petit road trip à deux. Mais Mad, elle en a décidé autrement apparemment. Elle fait référence au sms où je lui ai annoncé que je devais repartir. « Arrêtes de faire l'enfant ! Tu sais très bien que c'est pas vrai. Je veux être avec toi. C'est mon métier qui m'en empêche. » Rester au près d'elle c'est mon métier qu'il m'en empêche, être avec elle c'est uniquement moi qui me réfrène. Mais qu'elle me croit sur parole quand je lui dis que je veux rester auprès d'elle. Et puis elle me dit que avec moi, elle se sent bien, elle a pas l'impression de devoir survivre dans un monde hostile. La joie m'arrache un sourire que je tente de cacher. « J'en étais sûr. Ce que tu viens de dire n'est pas entré dans l'oreille d'un sourd. » Je tourne mon visage vers elle en lui tirant la langue. Et puis on arrive dans un endroit qui me semble être parfaitement ce que la belle brune m'avait décrit avant de quitter Boston. Un diner typiquement américain, juste à côté d'un motel un peu miteux. C'est con mais je suis content d'être là, avec elle et personne d'autre. Ma femme, mon ex femme, elle était pas du genre à faire ça. Alors que moi l'aventure, j'adore. Prendre la voiture, rouler pour rouler et s'arrêter n'importe où. Elle, elle préfère râler et moi ça me fait rire. « Un démon mais un démon très sexy. » Petit clin d'oeil avant de sortir de la voiture. j'attrape mon portefeuille et je la vois déjà filer dans le resto.  Elle entre tandis que moi, je l'entends commencer à me dire "tu viens me manger". Je me mords la lèvre. Ne me tente pas Madelyn. J'entre à mon tour dans le resto et rejoins la brunette dans un coin. Je m'assois sur la banquette en face d'elle. « Tu peux choisir ce que tu veux ! C'est moi qui régale. » J'ai envie de lui faire plaisir pour notre dernière soirée..   « Tu vas quand même pas bouder toute la soirée. » Je lui fais un coucou avec ma main et mon sourire le plus charmeur. La serveuse débarque et je commande 2 burger avec frite, un milk-shake avec supplément chantilly et des pancakes au sirop d'érable. « T'es un monstre parce que t'as faim c'est ça ? J'ai lu que les filles étaient de vrai pestes quand elles avaient faim ! Alors tu seras peut-être plus sympa quand tu auras mangé ! » Je ris avant de me mordre un peu la lèvre en la regardant. Elle est belle, vraiment belle et la sous mes yeux, à la porté de mes mains..



@Madelyn Byrde
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« Je m'en fous, t’es pas le mec qui viendra les tripoter toute façon » renvoyais-je du tac au tac avant d’entrer dans une guerre inutile. Ah si, parce que tu m’as remballé alors que je m’ouvrais, ce que je ne fais absolument jamais. Je me sens désormais à découvert, vulnérable, prête à être roulé en boule et jeté au bord de cette route. J’ai honte, pourquoi j’ai honte ? « Blah blah blah » Ton métier, tu le quittes et tu vas faire prof de sport. Regarde tes biscottos, ça passera crème et toutes les nanas voudront prendre un cours avec toi. Bordel, ma crise finit par tomber à l’eau après une de tes questions à la con. Je viens encore de me tirer une balle dans le pied. J’suis stupide, j’ai envie de me faire du mal. Ouais, si je me sens trop vivante, je me fais du mal pour éteindre tout ça, y a pas plus logique. « T’es chiant Miller » râlais-je avant que nous arrivions enfin sur le lieu de mes rêves. Un petit restau’ qui sert du gras et un motel attenant avec télé en noir et blanc, j’adore. « Dans tes rêves ouais, t’es juste un démon démoniaque » J’ai envie de rire, t’es chiant. Et merde, je commets une bourde plus grosse que moi avant de pénétrer dans le diner. J’ai les pommettes en feu. Je m’assois sur une banquette de cuir et j’y trouve rapidement un trou où je fourre mon doigt. Je tripote la mousse de l’assise, mon regard se perdant sur ta gueule de badboy. C’est l’inconscient qui parle là, j’ai envie de sexe putain. D’un bâton dans un orifice quoi. « Non, je vais plutôt te ruiner » Tiens, sourire narquois qui pue le fake. Tu vas voir, je vais commander toute la carte, ton porte-monnaie va se sentir subitement plus léger. C’est le prix à payer j’dis. Une serveuse débarque ensuite entre nous et je l’ignore totalement, te laissant jouer ton rôle de mâle pour passer la commande. Allez, casse toi meuf, laisse moi en tête-à-tête avec ma cible. « Tu m’as coupé l’appétit » te répondis-je en fronçant mes sourcils, tentant par tous les moyens de contrer le plus petit sourire voulant se faire la malle. « J’ai faim de quelque chose qui à priori n’est pas comestible » Tu captes le sous-entendu-là ? Vas-y que je pénètre le trou dans ma banquette, j’ai un grain. « Tu dormiras sur la moquette toute à l’heure, qu’il y ait un lit ou deux, j’ai envie de te punir ce soir » Et ouais, j’suis déjà dans la chambre moi, en train de m’imaginer tout et n’importe quoi, surtout tout. Toi légèrement vêtu, moi également, avec toutes les cicatrices qui recouvrent ma peau. Non, j’peux pas. J’devrais m’assagir dès maintenant. Tu peux pas découvrir mes peines le long de mon épiderme, personne ne doit. «  Arrête de me regarder comme ça.. »
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Tu me dis que je serais pas le mec qui viendra tripoter tes fesses et c'est pourtant pas l'envie qui me manque. Je les aient même reluqués quand t'es entrée dans le restaurant. Mais je suis discret, ça fait parti de notre entrainement à l'armée. Savoir observer son ennemi sans se faire remarquer. T'es pas mon ennemi mais j'aime t'observer. Un peu comme ce que je ne cesse de faire maintenant qu'on est installé dans ce resto carrément kitsch au couleur rose flash et bleu dégueu. On se croirait de retour dans les années 60 pendant la période hippy. Ca sent bon, c'est un des meilleurs resto du coin mais clairement la déco est à revoir. Je regarde un peu autour de moi avant de poser à nouveau mes yeux sur toi. « Me ruiner ? Pff t'as vu comme t'es petite, tu pourras jamais tout manger. » Je lui fais un petit regard coquin. « Ouais parce que si tu ne manges pas tout, t'auras pas de dessert. » Je me mords encore une fois la lèvre, parce que quand je parle de dessert je parle pas de ton milk-shake. Putain mais qu'est-ce qu'il me prends ? J'ai toujours été politiquement correct avec toi. C'est comme si maintenant que je savais que toi t'en a envie, j'avais l'accord pour y aller, alors je commencer à me comporter comme .. un mec. Plus comme un ami ou un grand frère. Un mec, avec une nana putain de canon, qui l'aime pour ce qu'elle est, avec ses bosses et ses creux. Ouais j'ai bien dit qui l'aime et pas qui l'apprécie. Parce que c'est pas normal d'avoir autant envie d'être avec quelqu'un ou même de ne pas pouvoir respirer quand cette personne est loin de nous. « Genre je t'ai couplé l'appétit. » Je lève les yeux au ciel tout en riant à ton petit cinéma. J'aime bien quand tu fais ta gamine comme ça, tu me donnes envie de te prendre dans mes bras, ou te fourrer ma langue dans ta bouche pour que t'arrêtes de te plaindre mais je peux pas te le dire ça. Et puis tu me dis que tu as faim de quelque chose apparemment pas comestible et rien qu'en regardant la malice dans tes yeux je comprends très vite que tu parles de moi. Je ris, en essayant d'éviter ton regard cette fois parce que je pourrais vite craquer et te dire que j'ai envie de toi. Mais toi tu continues à me chercher. Et j'suis à deux doigts de céder. Parce que j'ai l'impression que d'être ici avec toi, ça me donne le droit de me laisser aller. Je viens de percuter que j'ai jamais fait ça avec ma femme et que y a qu'avec toi que j'ai envie d'être ici, puis là maintenant tout de suite.Allez Miller putain, laisse toi aller. C'est pas quand tu seras morte que je pourrais me laisser aller.. Cette pensée elle me percute de pleins fouet. Je deviens presque sérieux.  « Alors je me lèverais dans la nuit et je viendrais me glisser sous tes draps. » Ouais ça me prends d'un coup comme ça. J'ai rien contrôlé. Ouais ça donne ça quand je suis pas en mode control freak. J'te dis des choses qui me paraissait osé. Je continue à te fixer, ça te rends mal à l'aise ou je sais pas quoi parce que tu me demandes d'arrêter. C'est là que la serveuse débarque avec nos burger frite. J'te vole une frite et j'te regarde. T'es belle. T'es vraiment belle Mad et t'as même pas conscience de ce que ça suscite chez moi. Je parle pas que de beauté physique en plus. Je parle de ce que tu es et ce que tu représentes pour moi. Genre la vie. Tu m'a rendu vivant le jour ou je t'ai rendu la tienne. Alors rien que pour ça j'te dois certaines vérité. Quitte à foirer le début du repas. Je retiens mon souffle. « Ils veulent que j'embarque demain après-midi pour l'Afghanistan. » Voilà c'est sortie. J'me sens pas soulagé pour autant parce que je sais que je suis en train de de te faire du mal.



@Madelyn Byrde


HJ : Désolée de la perturbation mais ça fait quelques semaines que je me retiens d'écrire au tu et faut que je fasse mon coming out de l'écriture xD
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J’sens la colère qui grimpe et qui grimpe. Je hais quand on me parle comme si j’étais une gamine. Probablement parce que je n’y ai jamais eu droit. À huit ans à peine, toute mon innocence s’envolait et ma mère me prenait déjà pour une adulte. L’enfance me fout le cafard. J’ai perdu mon frère, et même une petite fille. Faut pas rigoler de ça avec moi « Je m’en fous j’ai un Kinder Bueno dans mon sac » J’saisis pas forcément s’il y a un sous-entendu sous cette phrase, le dessert c’est peut-être toi comme mon milk-shake tant désiré. Je continue de faire mon emmerdeuse auprès de toi, t’façon il n’y a qu’auprès de toi que je peux m’adonner à ce type de comportement.. puéril. Ouais, en fait j’suis une gosse, je refuse qu’on me traite de la sorte, mais c’est ce que je suis. Pourquoi un trentenaire bien mature se ferait chier avec une étudiante mal dans sa peau ? J’comprends toujours pas ce privilège que l’on me donne de là-haut. Pourquoi tu es là, devant moi, avec tes beaux yeux bleus à me supporter ? C’est toi Harvey ? C’est ton signe ? Wyatt est ton signe mon frère ? Je ris toute seule, parce que si c’est le cas, bon sang, on a du chemin à faire nous deux. « Noooon, t’as les pieds froids et tu baves partout » Je valide mes propres paroles par un petit hochement de tête et la serveuse débarque pour déposer notre commande. Ça sent divinement bon, c’est très copieux, mais je sens qu’un truc commence à clocher. Ta face se voile, enfin, pas du genre avec une burqa hein, tu te transformes. Je me raidis alors sur ma banquette, sans toucher à toute cette nourriture grasse et huileuse. La salive peine à partir au fond de ma gorge. Je range mes mains sur mes cuisses et je te sonde avec inquiétude. Balance allez, qu’est-ce qu’il y a.. Et boum, le couperet tombe. J’viens de me faire guillotiner et harakiri en même temps quoi. Je repousse alors l’assiette devant moi pour qu’elle aille cogner la tienne. C’est la fête putain. « Et moi je ne veux pas, dis-leur » répliquais-je quasi instantanément en m’adossant sur la banquette pour me retrouver bien plus loin de toi qu’au début. « T’attends ma bénédiction ou tu vas y aller qu’importe ce que je puisse ressentir ? » Je comprends pourquoi t’as fait mon caprice maintenant, c’était pour mieux faire passer cette délicieuse pilule. Miam, j’adore. « Y a une Église pas loin ? » T'as dit que c'était une solution pour éviter le front, je suis prête, peu importe s'il n'y aucun sentiment amoureux de ton côté, tu peux pas partir et m'abandonner ici, tu peux pas..
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T'es chiante ! T'es vraiment reloue et pourtant j'arrive pas à te détester ou même avoir envie de t'envoyer chier en mode "ouais tu voulais un petit road trip et t'es pas capable de profiter" C'est vrai hein, mais je suis pas ton père et je kiffe quand tu fais l'enfant. Et aussi parce que je sais que tu fais ça pour mettre à rude épreuve ma patience. Sauf que je suis super patient donc avant de m'user, va falloir y aller. « Tu parles de celui que tu as fait tomber en sortant de la voiture et que j'ai mangé avant de te rejoindre ? » Tu veux faire la chiante, bah moi aussi je vais être chiant à rentrer dans ton jeu en te cassant. Allez souris Mad, on est tout les deux et où tu voulais. Tu voulais un resto kitsch, t'es servis. Tu voulais qu'on dorme tout les deux dans un motel pourrit, il est juste à côté. Et d'ailleurs, même quand je te dis que je vais te rejoindre sous les draps, tu râles. « T'aimes pas quand je te bave dessus ? » je fais l'idiot devant toi en imitant un vieux papy incontinent de la bouche. J'me fais rire tout seul c'est déjà pas mal non ? La serveuse nous laisse pas trop le temps de continuer à se vanner. Elle apporte la bouffe et j'en ai l'eau à la bouche quand je vois ce big burger et toutes ces frites. J'ai une dalle de malade, j'ai pas trop mangé à midi parce que je me demandais comment j'allais t'annoncer que je partais demain.. Enfin si je pars, parce que ça c'est même pas sûr. D'ailleurs au moment de t'annoncer ça, j'y vais pas par quatre chemins. Je suis désolé mais autant arracher le pansement d'un seul coup, c'est moins douloureux non ? Non. Ça change rien. Ça change pas le fait que demain je vais devoir monter dans un avion et te laisser toute seule. Y a des gens dans ta vie, je dis pas que t'es sans ami ou que personne ne s'intéresse à toi, mais ils sont pas moi, sans vouloir me balancer des fleurs. Peut importe la nature de notre lien, il est là, il est fort depuis deux ans et il bougera pas. Sauf si moi je pars. Parce que tu vas prendre ça pour un abandon et moi je me le pardonnerais jamais. J'suis pas prêt de toute manière. Et ta réaction elle me montre bien que toi non plus t'es pas prête à me dire au revoir. Parce qu'on va être honnête, quand on part pour l'Afghanistan, vaut mieux dieux adieu aux gens, parce qu'une mission de 6 mois, on en sort rarement indemne. Parce que même si je rentre vivant, je serais plus le même. Comme l'Irak m'a changé il y a trois ans. J'te vois bouder clairement et d'un côté ça me fait plaisir, de l'autre côté ça veut dire que t'es mal et c'est pas ce que je souhaite pour toi. Je mets une frite dans ma bouche et puis je soupire en m'adossant contre la banquette, les bras croisés sur ma poitrine. Miller ferme là ! Je vais dire une connerie. Je vais dire un truc à la con. Et si je le dis, je pourrais pas revenir dessus. C'est pas con, c'est irresponsable. Pour toi surtout. C'est égoïste aussi. Mais putain ce que j'ai envie de le faire. Je plante mon regard dans le tiens, il est triste comme le miens. Je me mords la lèvre, peut être un peu trop fort parce que je commence à sentir le goût de mon propre sang dans ma bouche. Machinalement ma jambe droite se met à trembloter, mon pieds tapote intempestivement le sol. « Y a une église à 5 minutes d'ici. Si tu me demandes de rester je reste et dans 25 minutes on est mariés. » Voila. Des idées à la con j'en ai encore pleins à revendre si t'en veux d'autres hein, hésites pas à demander.. Le pire c'est que je suis sérieux. J'te quitte pas des yeux, je jauge ta réaction. T'as le droit de me rire au nez, t'as même le droit de me mettre une gifle parce que l'idée est insensée. Mais dis oui, stp dis oui et épouse moi. Parce que j'ai pas envie de me dire que cette nuit c'est peut-être la dernière. Surtout avec les révélations que tu m'a faites. Je veux pouvoir te dire que tu rêves pas et que moi aussi je ressens la même chose que toi. Que quand ta main elle me touche le bras, je l'imagine glisser sur mon corps tout entier. Que tes lèvres quand elles claquent contre mes joues, je voudrais qu'elles s'éternisent sur les miennes.


@Madelyn Byrde
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Et sinon, c’est quand qu’on arrête nos enfantillages ? Bon j’avoue, c’est moi qui ai commencé, c’est à moi d’arrêter. « Tu gobes vite toi » Manger un Kinder Bueno en cinq secondes, bravo. Je vais prévenir le Guinness de records. « T’aimerais toi ? » T’aimerais te retrouver recouvert de bave fraîche au réveil ? On s’en fout bordel. Je prendrais tout de toi si je pouvais et c’est assez affolant comme pensée. Je serais prête à décrocher n’importe quelle étoile, la lune ou encore Mercure. Je me sacrifierais sans réfléchir pour te sauver la vie. J’en suis à ce stade-là. Ok, tu me fais rire avec tes grimaces. Je craque. Je te regarde te jeter sur nos assiettes sans t’imiter pour autant. Le burger me nargue bien, mais j’sens qu’un truc cloche. Et vlan, je ne me suis pas gourrée. Tu balances ce que je redoutais. T’es appelé à te barrer au Moyen-Orient. Perfect. Je me refroidis instantanément. Je boude les frites que j’avais commencé à tremper dans le ketchup et je me recule pour manifester mon mécontentement. Tu fais exprès ou quoi ? Je m’ouvre à toi et tu te casses avec ton Sniper ou je ne sais quelle arme là ? Non, t’as pas le droit. Tu restes ici. Ton cul il ne bouge pas de là. T’as pas intérêt à disparaître où je prends un billet pour un de ces pays en ruine et je te stalke. Du coup, dans la détresse qui m’envahit, je jette une des solutions qui te permettrait de ne pas prendre ton vol, mais je ne m’attendais pas à ce que tu considères réellement cette option. Tu te fous de ma tronche ? Me file pas un peu d’espoir pour plaisanter où je te pète les couilles sous cette table. T’es sérieux alors ? Y a aucun rictus trahissant la joke sur ta gueule d’ange. Mon coeur fait des bonds dans ma poitrine. J’dois répondre ? Il vaudra quoi ce mariage si j’accepte ? J’ai l’impression que le temps s’arrête. Que plus rien ne bouge ou que c’est vraiment au ralenti. Tout devient flou. Mes ongles grattent le revêtement de la table. « Je.. Tu rigoles Wyatt ? » Je jongle entre tes yeux, la bouche entrouverte et mes jambes décident de se barrer en emportant mon corps. Ouais, je fais ce qui se passe souvent dans les films, mais qui ne se passerait jamais dans la réalité. J’abandonne un repas entier pour regagner l’extérieur. Ta voix résonne encore dans ma tête à me rendre folle. Je passe ma main sur mon front bouillant et je t’aperçois à travers la vitre. Yeux dans les yeux, je secoue ma moue avant de faire les cent pas. « Qu’est-ce que je fais.. Dites moi putain » marmonnais-je en ignorant ton regard qui devait suivre chacun de mes mouvements. M’approchant finalement de la fenêtre qui nous sépare, je souffle dessus et je trace quatre lettres ‘ S T A Y ‘. Reste. Nom de code pour : Église. Allons-y. Prends à emporter, lève toi et rejoins-moi, j’veux pas revenir là-dessus, dépêche. Ne me laisse pas le temps de douter..
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Je gobe vite ? Je manque de m'étouffer parce que même si toi tu boudes comme une enfant en essayant de me remballer, bah ta phrase elle est quand même un peu limite et ça me fait rire. Oh allez Mad, souris un peu. « Que tu me baves dessus ? Ah ouais c'est mon rêve, tu veux bien le réaliser ? Dis oui, dis oui, dis oui ! » J'te cherche, c'est tellement drôle de rentrer dans ton jeu que de te demander d'arrêter. Parce qu'en fait, j'ai pas envie que tu arrêtes. J'aime quand tu fais l'enfant, j'aime quand tu fais la femme forte, j'aime quand tu fais la femme sulfureuse. J'aime la femme que tu es. Parce que y a des parts de toi qui me font craquer que je retrouvais pas chez ma femme. Alors j'imagine que c'est parce que ce que je ressens c'est à présent pour toi, plus pour elle. J'ai peut-être fait mon deuil sans même m'en rendre compte. En tout cas, quand je vois ta bouille à l'annonce de mon départ, et que je comprends que je peux pas vivre loin de toi, je me dis que c'est pas anodin. C'est con hein, mais j'ai une boule dans le ventre et dans la gorge. J'ai pas envie de te quitter, à ça non. Je peux pas m'y résoudre. Ça rimerait à quoi ? Je penserais à toi dans l'avion, pendant mes patrouilles, je me demanderais en permanence si tu vas bien, si tu penses à moi, si tu m'oublies pas. Ça me rendrait malade. J'aime mon métier, mais pas autant que toi faut croire. En plus t'es tellement barrée comme nana que tu serais capable de prendre un avion et de risquer ta vie pour te ramener en Afgha ! C'est mort. Du coup on tente le tout pour le tout. Tu me demandes si y a une église dans le coin, sûrement pour déconner. Mais moi je rigole pas. Alors j'te demande de m'épouser. Enfin, pas vraiment comme ça, c'est carrément moins romantique mais je me rattraperais après si tu dis oui. Quand tu me demandes si je rigole, je plante mon regard dans le tiens, je le lâche pas. « J'ai jamais été aussi sérieux Madelyn. » Ouais je t'appelle plus Mad, c'est sérieux alors j'utilise ton prénom en entier. Sauf que toi je sais pas si tu prends ça au sérieux ou pas mais tu me réponds même pas et tu lèves au calme. Tu sors du resto et tu me laisses tout seul. J'te suis du regard, je comprends pas trop. Enfin si je comprends que j'te demande en mariage et que c'est pas rien, mais c'est toi qui à insinué par deux fois que tu le ferais. Alors je te regarde faire les cent pas dehors, tu te parles même toute seule et même dans ce moment de désespoir totale, je trouve ça adorable. J'veux bien me marier à une nana qui parle toute seule si c'est toi. Puis je vois ton regard qui capte le miens. Tu finis par t'approcher de la vite. T'écris sur celle-ci et je me mets à rire immédiatement. T'as fait le S à l'envers. Tu le vois dans le bon sens toi, mais moi je le vois à l'envers. Mais je m'en fou parce que je souris comme un imbécile heureux. Je balance des billets sur la table, j'ai pas le temps d'attendre qu'on m'emballe tout. Je dois aller me marier les gars. Je sors du resto, j'attrape ta main et je presse le pas jusqu'à la voiture. Une fois dedans je démarre au quart de tour, j'envoie un sms à la paroisse en même temps. Réponse immédiate, y a un pasteur de libre la maintenant tout de suite prêt à nous marier dès qu'on arrive. D'ailleurs j'aperçois l'église et je me gare comme une pute juste devant. Mais avant de descendre je me tourne vers toi. « Tu peux encore faire marche arrière. Mais si tu sors ton cul de cette voiture, ce sera pas pour faire une rando et tu rentreras à Boston changé en Madelyn Miller. » Réfléchi parce que je veux pas te forcer, mais pas trop non plus. Les trucs fait sur un coup de tête c'est les meilleurs.




@Madelyn Byrde
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« Je le réaliserai si tu t’assagis un peu, t’es infernal ce soir » J’roule des yeux, apercevant le plafond jauni de ce restaurant et je retrouve ton visage. Qu’est-ce que t’as ? T’es excité comme une puce, je le sens moyen. Ça sent le roussi cette histoire. Et ouais, tu veux te barrer faire la guerre, tuer des gens et en sauver d’autres. La soirée tourne subitement au fiasco pour moi. Le décor so fifties ne parvient plus à réchauffer mon coeur. Tu vas me laisser. Tu vas enfiler ta tenue de combat, prendre un avion, traverser l’océan et risquer ta vie. Je ne peux pas. Je ne supporterais pas. Je ferais une connerie, je le sais. Alors dans la panique qui s’empare de moi, je réitère ma proposition, le mariage. Je jette ça au hasard, en sachant d’avance que tu te montreras plus modéré, mais non. Cette fois-ci, pas de refus ou de soupir réfractaire. Tu pourrais dire oui, là, maintenant. Je me fais prendre à mon propre jeu comme une idiote et je fuis. Je défonce la porte d’entrée en faisant remuer le carillon accroché au plafond et je commence un bref monologue. Je sais que tu me vois me débattre avec moi-même, mais je continue, en t’ignorant le temps que mon choix se fasse. C’est bon, j’y vais. Fini de me laisser vivre, je prends une décision. Je dis oui. Je me rapproche de la vitre, je trace quatre lettres dans la buée et je recule, un sourire niais s’étirant jusqu’à mes oreilles. Je viens encore d’agir avec inconscience, mais qu’est-ce que c’est bon. J'suis plus en survie. Quand je te vois te lever de ton siège, je tournoie sur moi-même comme une gamine en frappant dans mes petites mains. Je vais me marier avec un mec que je n’ai jamais embrassé de ma vie, c’est tellement logique quoi. Je me sens si forte. La porte s’ouvre de nouveau sur ton passage, j’attrape ta main que tu me tends et je pose mon derrière dans ta bagnole, sans un mot. Pas besoin de parler, je sais tout. Tu m’aimes, je t’aime. Enfin, il y a assez d’amour entre nous pour aller dans cette église qui veut bien de nous à une heure si tardive. Les pneus crissant sur l'asphalte, tu roules vite, très vite. Après quelques bornes, j’ouvre la fenêtre et je balance la moitié de mon corps à l’extérieur en hurlant quelques sons sans signification, juste un cri de joie comme je n’en ai jamais eu l’occasion de pousser. Mes cheveux fouettent mon visage de poupée. J’sais pas ce que je vais faire, mais je vais le faire. Revenant ensuite dans l’habitacle, on échange quelques regards qui veulent tout dire et on parvient enfin sur le parking où tu me fais une démo de pilote de rallye. Un nuage de poussière enveloppe la bagnole. Tu coupes le contact et tu te tournes vers moi histoire de me foutre la pression, merci hein. « Je sais bien. MM, Madelyn Miller. Pourquoi pas.. Attends, deux minutes, si on se dit oui dans ce truc flippant là, ce sera vraiment sérieux ? Tu me seras fidèle et je devrais l’être aussi ? On sera vraiment un .. couple ? Du genre, un couple qui partage tout, qui font.. des choses avec leurs corps ? » J'suis conne putain. Je m’esclaffe comme une débile, obnubilée par tes billes bleu lagon qui me scrutent. Sérieusement, pas plus tard qu’hier, j’suis sûre que tu t’envoyais en l’air avec une meuf au hasard, pourquoi tu mettrais un terme à cette liberté ? Ça se trouve j’suis décevante au pieu, ouais je le suis forcément, je n'ai jamais eu de vrais ébats passionnés moi. J'suis une pucelle sentimentale. J'ai juste eu des coups selon mes fameuses conditions.. Olala le stress. Rien que de penser à tes lèvres sur les miennes, l’infarctus se précipite vers mon myocarde. « J’ai même pas une jolie robe de princesse et tout ce qui va avec..Tu vas aller voler des fleurs dans le cimetière juste derrière ? » Déconnectant nos regards, j’abaisse le pare-soleil pour observer mon reflet dans la petite glace. Erk, j’ai le mascara qui s’est un peu barré et la tignasse mal peignée « Et les alliances.. On a que dalle, le pasteur va craquer l’pauvre.. Wyatt.. Est-ce que toi t'es vraiment sûr ? T'es prêt ? » finissais-je par murmurer en laissant ma tête rebondir sur l'appui-tête.
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Je lève un sourcil à ce que tu viens de dire tout en me retenant de rire. « Ah c'est moi qui suis infernal ? » Je secoue la tête tout en continuant de rire. « T'es insupportable » Et pourtant je te supporte sans aucun problème. J'adore ça même que tu sois insupportable et que moi je te regarde en riant. T'es une râleuse, une capricieuse, une nana quoi. Une jeune femme plus jeune que moi et pourtant si..femme. Enfin sauf quand tu décides de te barrer de table comme une voleuse alors que je te demande en mariage. Alors ouais certes j'ai pas fait ça de manière super romantique mais je t'ai quand même demandé de devenir ma femme. Et toi tu te lèves au calme et tu pars parler à ton ami imaginaire dehors. Malgré ça, je suis même pas soulé ou même énervé. Non en fait c'est bien le contraire. Je te regarde faire, j'suis un peu stressé que tu ne me répondes jamais ou que tu dises non. Mais je suis heureux. J'suis heureux de t'avoir demandé de m'épouser. A toi et pas une autre. Tu fais les cent pas avant de me donner le feu vert. J'suis comme un dingue, je me lève en quatrième vitesse, je balance des billets sur la table sans prendre le temps de compter et je sors de ce restaurant pour venir te rejoindre. T'es belle, tu souris, tu sautilles même en frappant dans tes mains, t'es trop mignonne putain. J'ai plus le time là, je dois aller me marier alors je fonce en direction de la petite église parce que j'ai vraiment pas envie que tu changes d'avis. Pourtant, une fois devant la petite chapelle, je prends un petit temps. Je reste le cul posé sur mon siège et je prends le temps de te demander si t'es sûr, si tu comprends bien ce que ça implique. Et à mon plus grand étonnement, tu soulèves des questions auxquelles j'avais même pas pensé. Ouais on va se marier, c'est cool. Mais après on fait quoi ? On continue à être juste pote alors qu'on fait pas tout ça juste pour une amie. On reste dans une sorte de relation amicale hyper compliqué ? Ouais on fait quoi en fait ? Tu poses les bonnes question. Et la c'est moi qui sait plus quoi dire ou quoi fait. J'suis la contre mon siège, le volant encore dans mes mains et je bloque. Je bloque sur la goutte d'eau qui vient de s'écraser sur mon par brise. Je bloque sur la deuxième aussi. En fait je reste là genre deux bonnes minutes dans le silence le plus total qui règne dans l'habitacle. Je pense à mon ex femme, ce qu'on a vécu, notre mariage, sa mort, tout ça en mode accéléré. Et puis ça fait tilt dans ma tête. Je me dis que si c'était moi qui avait passé l'arme à gauche, j'aurais voulu qu'elle soit heureuse, qu'elle se laisse aller, qu'elle refasse sa vie. Qu'elle aime à nouveau et surtout qu'elle soit aimée. Alors je me dis que trois ans de deuil c'est assez, j'ai envie de vivre et au vu des battements de mon coeur, mon oxygène c'est toi. Alors sans rien dire, je retire le collier que je porte autour de mon cou. Sur cette chaine il y a ma plaque de militaire mais aussi celle de mon ex femme. Je retire la sienne que je place dans une petite boite, dans la boite à gant et je remets la mienne autour de mon cou. Je la serre entre mes mains avant de la laisser tomber contre ma poitrine. Je tourne ma tête dans ta direction. « Ouais on peut faire ça. Du genre un couple qui s'aime, qui partage tout, qui est fidèle, qui se soutient. Ouais j'ai bien envie de faire ça avec toi. » Je souris un peu, c'est la première fois que je te dis ce genre de chose et que je te parle pas juste comme une amie. T'en es plus une, on demande pas à son amie de l'épouser juste pour pas aller au boulot. Je t'écoutes commencer à parler de truc de mariage et j'ai une boule qui se forme dans la gorge et dans le ventre. Je pense pas du tout à mon premier mariage, c'est pas ça. C'est juste que je me rends compte que tu mérites mieux qu'un truc à la rache ente deux frites et un motel de merde. Je grimace un peu. « Et si on faisait ça à la rache, spontanément ici, un peu comme nous quoi. Et puis après on organise un vrai truc, avec des alliances, une fantastique robe, une arche pleine de fleur et de la musique, à la mairie ? Comme ça pendant ce temps là je pourrais t'acheter une belle bague de fiançailles avant que tu portes l'alliance. » Déjà qu'on fait ça à l'envers, qu'au moins ça ressemble à quelque chose. J'attrape ta main gauche dans la mienne et je touche ton annulaire. « Ouep ! J'suis sûr de vouloir mettre un petit caillou jusque là. et en attendant » Je pose ta main sur ma cuisse avant de récupéré mon trousseau de clé. J'enlève deux anneaux qui servent à retenir les clés les unes aux autre. Un petit anneaux et un plus grand. Et je te montres ça en riant. Un vrai rire, le rire de mec méga heureux et tout excité « On y va ? » J'ai vraiment envie de me marier avec toi. J'veux plus attendre l’inévitable.




@Madelyn Byrde
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Le silence. La goutte de pluie qui vient le rompre. Puis la seconde. Je vis mon plus beau moment de solitude. Réponds bordel. Ne me laisse pas dans le doute. Mariage pluvieux, mariage heureux non ? C’est un autre signe. Thanks Harvey. Genre, je parle à mon défunt frère dans ma tête, la fille totalement équilibrée. Tu le sais ça ? Tu sais que mon frère est partout avec moi alors qu’il est dead, bien dead depuis plus d’une décennie.. J’suis sûre que tu dois faire pareil, parler à ton ex.. Qui se ressemble s’assemble. La pression grimpe. Peut-être que tu vas faire demi-tour et que toutes mes questions t’ont permis de redescendre sur terre.. Non, restons perché j’dis.. La tête que ma mère fera quand je lui dirais ‘au fait, j’suis marié au mec qui m’a sauvé de mon overdose’. What ? Attends, ça s’agite de ton côté. Sans un mot, je te laisse retirer la plaque de ta femme autour de ton cou. Celle que j’ai quelques fois tripoté lorsque tu t’endormais sur mes genoux. C’est puissant comme moment, c’est de ma faute en fait.. Je voulais pas, je t’en demandais pas autant.. Garde-là, je ferais avec, je comprends.. « J’veux aussi le faire avec toi.. Pour le meilleur et pour le pire » J’ai rien de mieux à dire. J’suis tellement nulle. Bordel, c’est juste que j’imaginais quelque chose d’autre pour un jour pareil, un jour qui est censé bouleverser le reste de ma vie. Je sais que je n’aurais eu que trois invités à tout casser pour assister à cette cérémonie, mais je voulais qu’elle ressemble à quelque chose. Une vraie robe par exemple, pas un jean troué aux genoux. De vraies fleurs aussi, pas des fleurs en plastique dérobées juste avant. Et le plus important, de vraies alliances.. T’façon j’ai pas le choix, c’est ce mariage en carton ou tu pars. Y a même pas hésiter, pas du tout. Juste en écoutant mon coeur, j’sais que je prends la bonne décision, il n’a pas battu aussi fort depuis que j’suis gamine. Je bois désormais toutes paroles qui tombent aussi vite que les gouttes de pluie sur ton pare-brise. J’hoche ma bouille pour ponctuer tes mots. « Tout ce que tu veux, je pourrais me contenter de ça tant que tu restes avec moi. Je fais ma petite princesse à deux balles, mais je veux juste t’épouser en priorité Wyatt Miller. C'est tout ce que je veux. Je veux devenir ta femme et devenir meilleure à tes côtés.. » T’attrapes ensuite ma main et je te laisse en faire ce que tu veux, les yeux peuplés d’étoiles en lorgnant nos doigts qui se touchent. « En attendant ?? » Tu détaches tes clés pour libérer deux anneaux rouillés et je ris aussi fort que toi, limite prête à te sauter dessus pour en finir avec ce suspens. J’veux goûter tes putains de lèvres. J’hésite aussi à choper ton col pour te rattraper, mais t’as déjà la main sur la poignée, un pied dehors. J’abandonne l’idée. « Ouais, j'suis prête ! » J’ouvre à mon tour, je sors de la bagnole et une goutte de pluie vient se fracasser sur mon front. Super, maintenant je vais aussi avoir les cheveux électriques plein de frisottis. Pas le temps de prendre la douche naturelle, même si j’adore ça en temps normal. Je cours jusqu’aux marches de l’église, je les grimpe et j’attrape ta main pour pénétrer à l’intérieur. « J’sais pas comment ça marche du tout.. Je vais dire n’importe quoi, ne ris pas hein » Serrant un peu plus fort ta paluche, nous traversons l’allée principale pour aller à la rencontre du pasteur nous souriant au loin. J’suis persuadée qu’il doit nous prendre pour de gros insouciants mal barrés là. Il a pas tort, c’est dingue ce qu’on fait. « Bonsooooir » Olaaa, ça résonne beaucoup ici, j’aurais dû mettre moins de décibels. Le vieillard nous accueille ensuite dans son temple et nous fait une morale accélérée sur le mariage. Je l’écoute le plus attentivement possible, mais la seule voix que je veux entendre, c’est la tienne. Je veux juste ta voix ouais et quelques mots qui viendront sceller notre amour encore planqué il y a quelques jours. Désormais réunis devant l’autel, l’homme de foi prépare ses textes derrière son pupitre et là, boom boom. La pression augmente. Je joue presque ma vie là. Je vais te la donner carrément.. « T’es beau » murmurais-je en croquant dans ma lèvre inférieure tout en m’empêchant de poursuivre les compliments. Le pasteur se gratte subitement la gorge et je sursaute en dirigeant mon attention sur lui. Blah blah blah. C’est loooong. Dieu, Jésus, les péchés etc. Pis tout à coup, nos noms complets sont prononcés par Père Augustin et là c’est la panique généralisée. J’ai de la fièvre ou quoi ? Il fait chaud non ? Pourtant ces lieux sont réputés pour être glacés. Je vais m’évanouir.. « Wyatt Austin Henry Miller, voulez-vous prendre Madelyn Darcy Byrde comme épouse et promettez-vous de lui rester fidèle, dans le bonheur ou les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l'aimer tous les jours de votre vie ? » Tu peux toujours dire non, ça changera rien.. Tu peux aussi dire oui et ça changera tout..
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