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Abigail Blake Montgomery
19 ans ▲ Anglaise ▲ Célibataire
Mon profil
C'est le 25 décembre 1993 à Londres, que les membres de la famille Montgomery m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Abigail Blake. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis lesbienne mais, je ne m'assume pas. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de danse et de théâtre depuis deux ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Cabot House ou les Lowell House.10 choses à propos de moi
Je suis jalouse. Je n'aime pas que l'on touche à ce qui m'appartient. ▲ Je ne réfléchis pas lorsque l'on m'énerve, on me dit impulsive. ▲ Je ne pardonne pas facilement et préfère me venger. Rancunière, c'est le mot que je cherchais. ▲ Je crois trop souvent ce qu'on me dit. Je donne trop ma confiance. Naïve je suis et comme Yoda je parle. ▲ Que ce soit en amitié ou en amour, je suis fidèle. ▲ Je sus extrêmement maladroite. Je perds souvent l'équilibre. ▲ Il paraît que j'ai un sens de l'humour à en dérider le doyen ▲ Je me donne l'air supérieur mais, ce n'est qu'en apparence. Intérieurement, je me sens inférieure. La peur constante d'échouer me ronge. ▲ Je ne vois jamais le bon côté des choses. Je me sens très souvent mal dans ma peau. Ah, pessimisme quand tu nous tiens. ▲ Je m'inquiète pour tout et rien. Nervosité, ma meilleure-amie.Vie de merde
▲Tout le monde se retournait sur son passage. Bien que nouvelle élève, elle était sur le point détrôner la plus jolie fille du lycée, la populaire Capitaine des Cheerleaders. Elle marchait dans les couloirs sans se soucier du regard des autres. Elle se savait jolie, elle se savait appréciée sans pour autant avoir de réels amis. Elle suscitait l’intérêt sans rien faire. C’était toujours la même chose. Elle déménageait souvent pour le travail de son père mais cette fois-ci, il avait promis d’attendre son départ à l’université avant d’accepter une nouvelle mutation. Nouveau continent, nouveau pays, nouvelle ville, nouvelle maison, nouveau lycée… Nouvelle vie en somme.
C’était une gentille fille : drôle, sociable, attentionnée et modeste. Elle ne se plaçait jamais au-dessus des autres et ne supportait pas les personnes hautaines et supérieures. Elle ne se laissait pas faire. Pour elle, chacun devait vivre comme bon lui semblait sans avoir jamais à se soucier du regard des autres. Malheureusement, sa vision des choses changea lorsqu’elle croisa son regard.
C’était une journée comme les autres. Le bal de rentrée approchait et Abigail avait déjà eu une dizaine d’invitations. Elle ne savait pas qui choisir et ne voulait décevoir personne. Elle n’aimait pas faire du mal. C’était quelque chose qui la répugnait. La jeune fille se baladait dans les couloirs du lycée, son sourire habituel au coin des lèvres. Elle adressa quelques bonjours aux personnes qu’elle considérait comme des amies et de simples gestes aux connaissances. Elle avança dans le couloir, ses livres contre sa poitrine. C’est au détour d’une rangée de casier qu’elle croisa son regard. Des yeux azurs. De longs cheveux blonds qui tombaient en cascade sur ses épaules. Une fossette se dessinait sur ses joues lorsqu’elle souriait. Le cœur de la jeune fille s’accéléra subitement. Ses joues rougirent, à la fois de honte et d’un autre sentiment encore inconnu. Elle ne s’était pas arrêtée pour l’admirer et avait continué à marcher sans vraiment regarder devant elle et c’est de cette façon qu’elle fit la connaissance du mur en face d’elle. Le jolie blonde qu’elle admirait quelques secondes auparavant se retourna vers elle et éclata de rire. Son cœur se serra. Sa maladresse venait de la faire sombrer dans la honte. Peut-être que, finalement, le regard des autres est important quand on ne fait pas encore partie de l’élite du lycée…
C'est de cette façon que la jeune fille apprit qu'il vaut mieux rire de sa maladresse que d'en pleurer. Et qu'il ne vaut mieux pas admirer une personne si on a un mur en face de soi.
Tu passes au cash ! ~ Harvardiens seulement
Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?- Je n'hésite pas. J'aime beaucoup faire la fête et puis, c'est un bon moyen pour rencontrer un garçon qui me fera enfin tourner la tête.
Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?
- Qu'ils fassent ce qu'ils veulent, ce n'est pas mon problème. J'ai d'autres préoccupations.
Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?
- Pas d'hésitation : j'auditionne et je gagne. Je pense que je montrerais mes multiples talents : la danse et le chant, par exemple.
Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! (Pour les garçons) Comment tu la trouves ? (Pour les filles) Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?[list]Je suis unique. Pourquoi vouloir ressembler à quelqu'un d'autre ? C'est stupide./list]
Les Winthrops font une enchère tous les ans. (Pour les garçons) Aimerais-tu un jour y participer ? (Pour les filles) Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?
- Non. Pourquoi acheter un homme alors qu'il suffit de se baisser pour en ramasser un ? Décidément, les questions sont de plus en plus bêtes...
Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?
- Rien. Ça ne me gêne pas. Chacun fait ce qu'il veut !
Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?
- Pourquoi pas, ça peut être intéressant ! Après, ça dépend de ce que j'ai prévu...
Derrière l'écran
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Jean-Pervers et j'ai 15 ans, 16 dans moins de deux mois. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à moi-même. J'aime toujours autant le forum car oui, j'étais déjà ici avant et le design est juste parfait alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise Emilie De Ravin comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par crédits. Je fais environ 500 à 2000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.Mot de la fin ? ▲ Vous êtes tous beaux et parfaits.
Mon parcours
« Vieillir c'est se rappeler son enfance. »
Doucement, je reculai vers la porte derrière moi. Je n’avais qu’une envie : sortir et aller tout raconter à ma mère. Je ne réalisais pas bien les conséquences que cet acte pourrait avoir sur leur mariage, sur notre vie bien rangée, sur mon enfance. Je sortis en courant, refusant de me retourner et d’obéir aux ordres désespérés de cet homme que j’avais, il fut un temps, considéré comme mon père. « Reviens ! S’il te plaît ! – Sa voix, si douce habituellement, était froide. Il m’attrapa par le bras et le serra dans sa main pour m’empêcher de m’enfuir. – Écoute-moi. – Je n’avais guère le choix. Les larmes coulaient sur mes joues rouges d’avoir couru. – Ne dis rien à ta mère. Je ne le ferais plus ! – Il semblait sincère. J’avais envie de le croire. Je n’avais pas le choix : je devais le croire. – Promets le moi, boucle d’or… » Mon cœur se mit à battre un peu plus vite. Il me prenait par les sentiments. Je baissai les yeux, préférant regarder mes pieds que d’avoir à l'affronter.« Promis… » Ma voix était emplie de sanglots. Mon père s’approcha de moi et me serra contre lui. Je n’avais pas la force de le repousser. Je tremblais de peur. Je n’osais pas en parler à ma mère et puis, j’avais promis. Si j’avais su à cette époque, ce que cette promesse me coûterait…
« L’adolescence est le temps où il faut choisir entre vivre et mourir. »
C’est à cet instant que j’ai su que je ne pouvais plus nier l’évidence : les filles m’attiraient beaucoup plus que les garçons.
Moi qui refusais de me soucier du regard des autres, j’allais bientôt y être confronté. Mon cœur se serra à cette idée. Le rejet me faisait peur. Je ne pouvais plus, je n’avais plus le droit de faire comme si tout ça n’était qu’une mauvaise passe.
Notre histoire avait débuté le soir du bal de rentrée. Nous avions toutes deux délaissées nos cavaliers pour nous refaire une beauté. J’étais assez gênée de me retrouver seule avec elle bien que nous ne soyons qu’amies. J’éprouvais déjà quelque chose à son égard sans savoir quoi. Nous nous sommes embrassées. Ce n’était pas prémédité mais c’est à ce moment que notre relation a changé et que ma vie a pris un nouveau tournant.
Notre couple n’a pas duré bien longtemps. Elle s’est rendue compte que ce n’était pas vraiment de l’attirance mais plutôt le besoin de se prouver quelque chose… Elle n’assumait pas. Malheureusement, certains avaient compris que nous n’étions pas qu’amie et elle a prétendu s’être servie de moi pour me faire tomber.
A partir de ce moment, ma vie est devenue un vrai cauchemar.
Pour moi, être différent avait toujours été un atout, une qualité que je cherchai à mettre en avant. Le regard des autres ne m’avait jamais atteint. J’étais aimée, populaire, première de ma classe. J’avais tout pour réussir. Et puis, tout doucement, j’ai sombré.
J’ai coulé.
Je n’ai jamais réussi à refaire surface. Comme si un poids invisible était attaché à mes chevilles, comme si on me tirait vers le fond, m’empêchant de remonter.
J’ai souvent prié pour que tout ceci s’arrête.
Je voulais mourir. Je n’avais plus envie de me battre. Mon assurance avait disparu en même temps que mon amour propre. Je n’étais qu’une moins que rien. Une idiote qui prônait la différence et qui était incapable d’assumer les siennes. Je n’avais que dix-sept ans et pour la première fois de ma vie, je n’étais plus moi-même.
J’ai fais ce qu’un adolescent mal dans sa peau fait : je me suis faite vomir, pensant que ça me ferait perdre mes quelques kilos en trop. Je me suis scarifiée, pensant que ça changerait quelque chose à mon insignifiante vie. Ca n’a fait qu’aggraver les choses : je ne me sentais pas mieux, j’étais faible que ce soit physiquement ou mentalement. Mes parents étaient inquiets et parlait de me faire un psychologue. Je m’y refusais catégoriquement.
Je me suis accrochée à mes souvenirs pour tenir le coup. Je ne pouvais pas, je n’avais pas le droit de gâcher ma vie à cause de la bêtise humaine. J’ai accentué mon travail, j’ai commencé à changer de comportement. Non seulement, je ne m’intéressais plus aux jugements de mes camarades mais j’étais devenue une vraie garce briseuse de cœurs.
Pour signifier ce changement, j’ai troqué mes bouclettes blondes contre des brunes. Adieu la petite Abigail adorable et gentille.
J’ai postulé pour plusieurs universités, passé beaucoup d’examens pour finalement être acceptée dans celle qui me convenait le mieux : Harvard. Je pouvais enfin souffler un peu et recommencer une nouvelle vie, loin de ces idiots prétentieux. Malheureusement, j’étais devenue comme eux. Je préférais prétendre être hétérosexuelle que d’avoir à m’assumer en tant que lesbienne.
J’avais fini par oublier l’essentiel : il y aura toujours des personnes pour nous critiquer, quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse.
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