(N&Q) if i'm not all you need then just set me free

Posé dans le lit de Nora, je la laisse prendre sa douche et j'attends sagement. On va faire un tour en ville ce soir, une petite soirée rien que tous les deux, ça va faire du bien. Surtout parce que j'ai faim aussi et qu'on va forcément se prendre un truc à bouffer. Je sais, les hommes ça pense qu'au cul et qu'à la bouffe. Heureusement que je suis gentil et que je laisse un peu de place à NB. Les filles, elles prennent du temps dans la salle de bain et c'est bien pour ça que je vais pas la rejoindre dans la douche, on perdrait encore plus de temps. Alors j'attends patiemment, ou pas, je manque même de me piquer une petite sieste lorsque je sens un truc qui vibre sous mes fesses. J'ai sursauté, j'ai eu peur, je pensais que c'était un sextoy dont NB m'a caché l'existence mais non. Un téléphone, son téléphone. Je le prends pour le foutre ailleurs mais forcément, tout être humain est tenté de regarder, je lis le message, enfin le début du message car la maline, elle a mis un code. Mes yeux doublent de volume. Qu'est-ce que je lis ? ' viens que je caresse ma chatte ' excuse-me, il est temps que je m'achète des lunettes. J'en reviens pas. Je commence à me faire des films, trop de films. C'est qui Whilelhm ? Ok mes doigts tremblent de rage sur le téléphone que je manque presque de le péter en deux. Sorry not sorry. Je check, je demande même à une pote ultra gossip et elle m'envoie un article de CS, le truc que je lis ja-mais. Je lis, toutes les lignes et mon coeur loupe un battement au mot 'rendez-vous'. Là, mon intérieur s'écroule et je sens une douleur horrible partout, jusque dans mes articulations. Nora était capable de faire ça ? Elle avait un autre homme dans sa vie ? J'étais pas le seul ? Elle lui expose juste sa chatte ? Help, je comprends rien, je comprends rien et je panique. Je me lève, j'ai envie de partir spontanément mais ma la brune revient dans la chambre, presque prête. Je reste immobile je la regarde d'un air désemparé, un regard qu'elle n'a pas l'habitude de recevoir de ma part. « Tu comptais me le dire quand Nora, que tu montrais ta chatte à un autre ? » je reprends mot pour mot, histoire de lui faire comprendre que je suis au courant. J'avance vers elle, le poing serré, les visage crispé mais le reste de mon corps est visiblement calme. « Oh et ne me dis pas que tu ne sais pas de quoi je parle, ton nouveau mec vient de t'envoyer un message, dommage que je sois tombé dessus. » je suis fâché, j'ai envie de lui dire toutes les horreurs du monde mais je peux pas, j'ai l'espoir que tout ça est un malentendu mais l'article de CS c'est de la merde ? Je lui tourne le dos et je respire un coup en faisant quelques pas. « Quand tu me demandais de t'être fidèle, j'imaginais que tu me serais fidèle aussi. » ces mots m'écorchent la gorge et je baisse le regard sur mes mains pour essayer de me détendre. J'ai jamais ressenti ça, je boue, je suis totalement jaloux et j'ai du mal à contrôler mes pulsions.

Ce n'était pas l'accueil auquel elle s'attendait en sortant de la salle de bain. Elle qui s'attendait à son petit ami constamment enjoué et d'humeur bon enfant pour leur sortie de ce soir, elle tombait des nues lorsqu'elle fit face au brun, son petit sourire éternel perdu et apparemment désemparé, triste ? Elle s'était arrêtée net dans son chemin NB, perturbée, perdue avant qu'il ne l'éclaire sans perdre de temps en montrant son téléphone qu'il tenait dans la main et citant ses messages. « Ah, on se met à fouiller dans le téléphone de l'un et de l'autre maintenant ? Donne-moi ça, s'il te plaît. » Oh, oh. Son ton était loin d'être plaisant. Mauvaise technique d'approche niveau défense NB. Même si techniquement, elle n'avait absolument rien à défendre à ce niveau-là, agir et être sur la défensive comme elle l'était n'allait pas aider son cas. Mais à cet instant, elle ne pouvait que s'en foutre vu comment Quito lui cracha presque au visage ces accusations, sautant directement aux conclusions, ne lui laissant pas le temps de s'expliquer. « Mon nouveau mec ? Attends, t'es sérieux là ? » Les yeux lui en sortaient presque de la tête quand il questionna - non, qu'il émit à voix haute une infidélité inexistante et elle se retint pour ne pas lâcher le rire le plus jaune de l'histoire du jaune. Plus jaune que les Simpsons. « Wilhelm est mon ancien colocataire et il parlait de sa chatte aka un chat de sexe féminin qu'il vient d'avoir, espèce d'abruti ! » Les derniers mots étaient sortis du fond du cœur alors qu'elle balança par agacement son portable sur son lit. Du coin de l’œil, elle vit les poings serrés de Quito et remarqua sa tentative de se contrôler et là, elle ne put plus retenir son rire jaune. Son semblant de rage enrageait pour le coup Nora-Blue; et la blessait même, et dans ces moments-là, l'ancienne mather ne savait pas faire autre chose que blesser en retour. Il la pensait réellement capable de ça avec lui ? Il était même la putain de raison qui la stoppait à aller vers Wilhelm, parce qu'elle tenait à lui putain. Blessée était un euphémisme. De plus, elle avait une sainte horreur qu'on présume des choses sur elle sans preuves définies. Petit-ami ou pas, quand on ouvre une plaie avec elle, elle préfère enfoncer le couteau bien profondément au lieu de le retirer et panser. « T'es vraiment en train de m'accuser de tromperie en te basant sur des putain de messages parlant de chat ? Va te faire foutre Quito. Si tu veux une vraie raison de me balancer à la gueule ton discours sur la fidélité, je peux t'en donner une et aller sauter Wilhelm sur le pas parce que crois-moi, c'est pas l'envie qui m'en manque. » La colère parlait à sa place, elle avait littéralement envie de le démembrer sur place à cet instant pour toutes ces conneries, et en premier pour avoir fouillé son putain de portable et en second, pour sauter aux conclusions et en dernier, pour lui inculquer une pseudo culpabilité qui n'avait pas lieu d'être. S'il voulait jouer l'enragé, elle pouvait jouer avec lui.

Rappelez-moi déjà comment j'ai provoqué l’ouragan NB ? Non mais parce que là, c'est violent, c'est limite si les murs tremblent et que le vent ouvre la fenêtre et détruit tout sur son passage. Jamais ô grand jamais quelqu'un ne m'a parlé comme ça. A part mon père ouais, si mes souvenirs sont encore frais. Alors forcément, ça pique, ça pince, puis ça brûle. C'était trop beau pour être vrai, les disputes n'allaient pas tarder à arriver, il était temps que la jalousie et la confiance viennent mettre de l'eau dans le gaz. C'est aussi la façon de tester l'autre, de pousser l'autre, de voir ses limites. Je pense que niveau provocation, vaut mieux éviter d'énerver Nora-Blue sinon elle t'écrase comme une fourmis. Mes oreilles sifflent et une douleur s'installe aussi au crâne. Question : est-ce qu'elle s'énerve car j'ai raison, qu'elle a quelque chose à se reprocher ou parce que ce sont de fausses accusations ? J'ai encore du mal à la déchiffrer sur ce côté-là. « J'ai pas ton code, comment veux-tu que je fouille ? T'avais qu'à pas laisser ton téléphone sous mon cul quand je dormais. » allez, on remet la faute sur l'autre, on s'envoie la balle, c'est tellement cool comme jeu. Je comprends pourquoi ça m'a jamais intéressé d'être en couple, j'étais le premier à lever les yeux au ciel et à soupirer quand mes potes m'expliquaient leurs disputes à la con avec leur gonzesse. Maintenant, je comprends pourquoi. L'amour rend con, l'amour rend stupide et parano. Je fronce un sourcil et je lève l'autre lorsqu'elle me donne une explication plutôt pas banale du tout sur le mot chatte. J'ai un rire en coin, prêt à me foutre de sa gueule, mais je me retiens. « Ok, d'accord, laissons tomber les messages... tu m'expliques l'article de CS ? Je ne dis pas que je crois forcément ce torchon mais je suis sensé réagir comment quand je lis 'rendez-vous' avec vos deux noms ? » car à ce moment là, on était ensemble, il me semble... J'inspire et je sens que ça explose à l'intérieur de moi quand elle me provoque avec ce type dont je retiens même pas le prénom. C'est juste le ' c'est pas l'envie qui me manque ' qui me chie dessus. Je fais même un sourire narquois, un sourire qui n'a pas lieu d'être mais je suis juste blasé parce que je viens d'entendre. Je me suis contenté d'être calme NB, mais là, tu me pousses à bout. La cocotte minute explose. « T'as envie de lui ? T'es réellement en train de me dire ça ? ! Bah vas-y, t'attend quoi ? ! S'il fallait juste mon feu vert, fallait le dire ! » moi aussi je peux avoir ce sourire jaune sur la tronche tu vois ? Je me rapproche d'elle tout en la regardant avec des yeux fâchés, des yeux blessés. « Excuse-moi de douter de toi mais à ma place, tu ferais quoi si tu tombes sur un de mes messages en mode ' viens caresser mon asticot ? ' » étrange non ? Rassurez-vous, j'ai pas un asticot sous le pantalon. Putain, ça me fait chier de me fâcher avec elle, j'aurais dû fermer ma gueule.

T'avais qu'à pas laisser ton téléphone ? C'était ça son argument ? Elle faillit encore plus s'étrangler, les yeux lui sortant presque de la tête, la bouché-bée, ignorant sur le coup quoi répondre à tant de stupidité. Mais elle se rattrapa vite en retrouvant sa vivacité et la parole. « Oh pardon, excuse-moi d'avoir pu croire un instant que je pouvais te faire confiance. Stupide Nora-Blue ! » Le sarcasme, la meilleure arme de l'ancienne Mather en toute circonstance, notamment quand elle était passablement agacée. Même énervée. A ce stade, agacé n'était plus un adjectif adéquate, elle souhaite enrouler ses doigts fins et longs autour du cou de son petit ami. Ce n'était réellement pas la soirée à laquelle elle s'attendait, mais ça semblait être un schéma répétitif avec Quito, n'avoir rien qui se déroulait comme prévu. Mais jusque là, ça n'avait été que bénéfique, c'est ce qu'elle appréciait chez lui, c'est qu'il l'étonnait chaque jour et ne savait pas ce qu'il lui réservait pour demain. Jusque là, ça n'avait été que positif. Jusque là. Là, il l'étonnait également ceci dit, juste, c'était pour sa stupidité. « Oui, c'est vrai tout ce qui est écrit par CS n'est que vérité et pure vérité, personne ne douterait jamais de ça. Et puis 'rendez-vous' c'est clairement synonyme de 'baiser', t'as raison. » Sarcasme, acte I, scène 2. Elle allait craquer, très vite. Parce que Nora-Blue n'était pas la définition de la patience, surtout quand on lui balançait à la figure que CS était plus crédible qu'elle. Ses doigts lui titillaient vraiment, combien de minutes ça prendrait pour l'étrangler ? Evidemment, elle l'avait lu cet article, Agathe s'étant empressée de le lui envoyer en voyant son nom. Et sur le coup, lorsqu'elle avait reçu le message de sa meilleure amie, elle s'était attendue au pire, avait imaginé tout un scénario qui, en effet, la placerait dans une pseudo relation avec Wilhelm, déterrant leur relation passée même s'il n'y avait rien. Mais contre toute attente, l'article dénigrait plus sa tenue vestimentaire qu'autre chose, c'était stupide et inutile, en tout point mais Quito avait trouvé le moyen de retenir un satané au milieu de tout ce blabla parasite. Si elle était passablement énervée avant qu'il emmène le sujet CS au point de lui aboyer dessus d'une violence sans retenue, là, elle avait dépassé le stade du simple énervement. Elle était en colère et rien de ce qui sortait de la bouche de Quito n'arrangeait sa réaction. « J'ai pas besoin de ta permission pour faire quoi que ce soit. Si j'ai envie d'aller sauter tous les mecs d'Harvard, je le ferai ! » Elle voulut nier la première partie de sa question mais se rendait compte qu'elle en était incapable et se maudissait. Avant de maudire encore plus Quito. Est-ce qu'il avait déjà eu affaire à la tornade NB auparavant ? Parce que sinon, la voici, la voilà. « Et tu me demandes simplement, abruti ! Tu. Me. Demandes. Au lieu de me sauter à la gorge et m'accuser d'infidèle la seconde d'après ! » Le ton s'éleva, son impatience aussi; elle tentait de se contrôler alors qu'elle revoyait dans sa tête le sourire narquois de Quito dix secondes plus tôt, qui l'énervait encore plus. « T'en as d'autres des conneries de ce genre pour encore plus gâcher la soirée, pendant qu'on y est ?! »

Je suis soulagé de savoir que j'ai cru un tas de conneries. Quito le naïf, c'est pas nouveau. Et je me découvre encore plus parano quand il s'agit de Nora et moi. Pourquoi ? Aucune idée, peut-être car j'ai peur d'apprendre des choses que je ne veux pas apprendre. Je suis tellement soulagé qu'au final, je ne suis pas trop énervé. Je la regarde, un sourcil levé, j'attends qu'elle arrête de s'énerver et... tout compte fait, je m'amuse un peu, mais légèrement de la voir dans tous ses états. J'ai un tempérament plutôt calme, chill, ça coule de source, etc. Mais quand ça me pique bien là où il faut, je monte d'un coup comme une fusée. Et le truc qui est pas mal aussi, c'est que je ne suis pas rancunier, je me calme assez vite. J'arrive facilement à prendre sur moi, ou me remettre en question deux secondes, à me demander si ça valait la peine ou pas que je m'énerve pour telle ou telle chose. Maintenant, je vous avoue que je me sens tellement con que j'ai envie de rire de ma tronche. Nora-Blue me crache des choses au visage qui n'ont pas de sens, elle a envie de me faire croire mais nop. Je l'attrape par la taille et je l'emprisonne de mes gros bras avant qu'elle n'ait la chance de faire quoi que ce soit avec ses mains. « Oh non chérie, t'as aucun droit là-dessus, ton corps m'appartient, de la tête au pied, de ta petite bouche vulgaire à tes fesses. » que je souffle d'une voix enjouée en la forçant à me regarder. Jouer de mes charmes pour qu'elle se calme ? Evidemment, qu'est-ce que vous croyez ? A quoi ça sert d'être beau gosse si on utilise pas ce don ? Je desserre mon étreinte autour d'elle, loin de moi l'idée de la faire réellement ma prisonnière. Mais je ne quitte pas son corps pour autant. Des mots blessants, ça tu sais dire, d'où la raison que j'appelle tes lèvres 'ta petite bouche vulgaire'. « Je dois t'avouer que ça m'excite quand tu t'énerves comme ça. Je t'ai déjà dit que tes gros sourcils froncés me font trop de l'effet. » ma main chatouille sa hanche et mon autre vient toucher son visage brûlant, et je laisse glisser mon pouce sur sa bouche entre-ouverte. C'est dangereux oui, elle peut me croquer le doigt à sang par une quelconque pulsion. « Je sais que t'as envie de me mordre et de me frapper. Fais-le, je le mérite, mais après j'te fais l'amour comme un lion. » que je dis amusé en la provoquant, j'approche mes lèvres de sa joue, mon nez frôle sa peau et je viens mordiller le lobe de son oreille, son point faible et je peux sentir qu'elle a déjà des frissons dans la nuque. Allez c'est qui le champion maintenant ? Quito 1 Nora 0. Ok, j'ai pas l'habitude des disputes de couple, ça ressemble un peu à des disputes entre frère et soeur sauf qu'on peut pas se taper dessus. Je suis désolé, je ne lui dis pas car je sais que c'est la phrase bateau à ne pas dire au risque à coup sûr de se faire remballer. Alors j'essaye de la faire rire, de la détendre, gros chieur que je suis. Et si ça ne fonctionne pas, et bien, je vais devoir trouver une autre méthode. Si réellement me foutre à poil et gonfler mon torse ça ne fait pas partir ses rides, alors j'en appelle à mon petit bonheur la chance.

Elle le dévorait de la tête aux pieds, Nora-Blue, possédée par une colère noire qui s'était accru en moins de temps qu'il fallait à Quito pour justifier ces conneries. Leur première dispute officielle, on pouvait l'appeler comme ça. Et elle lui faisait clairement comprendre qu'elle n'était pas ce genre de filles à se laisser marcher dessus, même s'il devait déjà s'en douter. Et pendant qu'elle s'était déchaînée, s'attendant à ce qu'il réplique, lui semblait faire tout l'inverse de ce qu'elle attendit et dévia leur engueulade dans une autre direction. Il l'avait attrapé par la taille, la bloquant dans ses bras, dans un moment totalement inattendu que sa colère se stoppa net durant quelques instants pour faire place à de l'incompréhension. Durant quelques instants seulement ceci dit, parce qu'une fois qu'elle avait saisi sa tactique d'approche, sa manière de valser ses pseudos accusations comme ça, son discours bien trop macho à son goût, elle reprit vite la mouche. Ton corps m'appartient, de la tête au pied. « T'es sérieux là ? » Apparemment il ne semblait pas être au courant que ce genre de paroles étaient loin d'être les mieux choisis pour l'apaiser. Au contraire. S'il y avait bien une chose dont Nora avait horreur avec les hommes, c'était ça, cette possessivité qui n'avait en aucun cas lieu d'être. Que ce soit son petit-ami ou non, elle n'appartenait à personne. Et; alimentée par le feu de leur querelle du soir, elle prenait encore moins à la légère que d'habitude cette remarque; appréciait beaucoup moins que d'habitudes ses tentatives de distraction par des baisers. « Si tu penses que tu peux te racheter et me faire tout oublier avec le sexe, tu te trompes lourdement Quito. » Trancha-t-elle en tournant la tête pour éviter ses lèvres, et se libéra de ses bras en deux deux. A quel moment pensait-il réellement que ceci allait l'apaiser ? Pas même un seul mot d'excuse, des mots crus et sans romance ? Nope. « Je suis franchement pas d'humeur au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, on annule la soirée. Tu peux aller t'exciter tout seul. » S'il avait fini là pour Wilhelm, elle aussi. Pour la soirée. Contrairement à lui, elle ne pouvait pas faire semblant de continuer leur plan comme si de rien n'était. « J'vais voir Agathe. » Et sur ce, sans un regard de plus vers lui, elle tourna les talons, prit sa veste et sortit de la chambre, toujours de mauvais poil, avec la ferme intention de voir en effet quelqu'un mais pas Agathe.

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