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Il lui tapait honnêtement sur le système à être sûr de lui-même de la sorte, être sûr que Nora-Blue ressentait tout envers lui sauf de la haine. Quand bien même il était totalement correct, sa prétention agaçait fortement la brune, qui tourna la tête vers lui en fronçant des sourcils et toujours ce fameux regard noir qu'il ignorera probablement. « Je ne parlais pas de moi mais du reste du monde qui te déteste et que tu détestes en retour. » Passer d'un ton doux à un ton acerbe en trois secondes top chrono c'était le dada habituel avec lui et elle était certaine que c'était à cause de ses sautes d'humeur à répétition à lui et à elle - parce qu'il avait beaucoup trop d'influence sur elle - qu'à force, il était immunisé contre ses piques de frustration. Par contre elle, n'était toujours pas immunisée contre sa connerie. Mais c'était un conversation tout à fait normal entre eux, faite de hauts et de bas. C'est sans surprise donc qu'elle détourna ensuite l'attention de lui vers son chat, que son visage se transforma en moins de temps qu'il ne le faut et s'apaisa quand il annonça, sans lui donner le choix, leur soirée improvisée chez lui. Un kidnapping qu'il disait, comme le jour où ils s'étaient retrouvés dans cette piscine. A croire qu'il était celui qui ne pouvait pas se passer d'elle. Et en soit, est-ce que c'était faux ? Il était celui qui avait envoyé le sms en début de soirée pour la voir avant sa dispute, qu'elle avait oublié jusqu'ici, avec Quito. Son petit-ami qu'il ne pouvait pas voir pour une raison x qu'elle ne voulait même pas savoir, mais ce soir, qui l'arrangeait car elle pouvait partager leur dispute avec lui sans qu'il n'affiche un air triste ou faussement désolé ou qu'il s'engage dans une analyse inutile et à côté de la plaque de son couple. Et elle avait bien raison; même sans avoir besoin de l'apercevoir, elle sentait un sourire animer son visage puis un.. cri ?  « Quoi 'pardon' ? » Elle se redressa à ton tour, perdue. Qu'est-ce qui venait de se passer ? Qu'est-ce qu'elle avait dit exactement ? Elle s'attendait à une indignation sur le fait que Quito puisse penser ça parce que c'était sans doute improbable pour lui.. mais lorsqu'il enchaîna, éclairant la lanterne de la brune, elle fut tellement prise de court qu'elle s'en sentit bête. « Attends, t'es sérieux ? » Elle se tenait prête à rire au cas où il n'était en effet pas sérieux mais son air boudeur et réellement indigné lui suffit à répondre à sa propre question. Là, elle se sentait encore plus bête. « Mais oh mon dieu, Wilhelm ! C'est pas spécifiquement avec toi, c'est le tromper en général espèce d'idiot ! Enfin.. non; si; c'est avec toi, parce que c'est avec toi qu'il s'inquiète mais avec toi ce ne serait pas si ridicu- enfin si, justement c'est ridicule mais pas parce que c'est toi, tu vois ? Non mais attends.. pourquoi ça t'offusque autant déjà ? C'est pas comme si tu l'avais déjà envisagé ! » Elle s'était réellement sentie bête pour lui, ne sachant pas quoi répondre - clairement - qu'elle coupa court à sa réponse confuse pour poser la question qu'elle aurait dû poser avant tout ce blabla, l'attrapant en pleines griffes dans ce qu'elle était venue chercher de base. Même si elle était sûre, il trouverait un moyen de se libérer.
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« Je ne parlais pas de moi mais du reste du monde qui te déteste et que tu détestes en retour. » Il levait ses sourcils, l'air dubitatif sans même prendre compte du regard noir qu'elle était en train de lui lancer. « Ce que les gens pensent de moi, le monde entier, je m'en fiche totalement. Si j'ai un chat, c'est simplement pour me faire un peu de compagnie. Tu me connais assez pour savoir qu'il m'est impossible de vivre avec des gens » Bien que je l'avais fait avec elle. « Et je soulignais simplement que notre relation, aussi éprouvante soit-elle - et si je parle de toi, c'est bien parce que tu es la seule personne dont je peux me soucier de l'opinion - est assez sincère et important pour que l'on s'apprécie à notre juste valeur, sans avoir besoin d'un quelconque élément extérieur » Le voilà d'un coup bien bavard avec son ton monotone. Tout ça pour en revenir à ce qu'il disait : elle ne pouvait pas le détester, tout comme, il ne pouvait pas la détester. Mais, au regard qu'elle était en train de lui lancer, il supposait qu'il devrait revoir cette vision des choses. Malgré tout, ça n'allait pas changer les plans du jeune allemand puisqu'il comptait bien la garder avec lui pour la soirée. Aussi triste que cela puisse paraitre, Nora-Blue était sa seule véritable amie et non, Wilhelm, égoïstement, n'aimait pas la soirée en couple, de peur qu'elle lui échappe et ne lui donne plus toute l'attention qu'il voulait recevoir. Alors quand l'ancienne mather lui parlait de ses problèmes, il ne cherchait pas à en savoir davantage, souriant même à ce qu'il était en train d'entendre, sans aucun scrupule. Enfin... Il souriait jusqu'à ce qu'il se mette à suffoquer. Un cri - presque du moins - sortait de sa bouche pour s'offusquer de ce qu'il venait d'entendre. Ça n'avait pas lieu d'être, mais peu importe. « Quoi 'pardon' ? » Ridicule ? C'était ainsi qu'elle le caractérisait ? C'était... vexant. Quand on pense aux nombreuses fois où ils avaient été à deux doigts de craquer tous les deux. Wilhelm ne s'attendait certainement pas à ce genre de propos de sa bouche. D'ailleurs, il ne s'attendait pas à ce qu'elle en parle ou se sente obligée d'y mettre des mots. Non, vraiment, elle aurait pu passer ses pensées sous silence. « Attends, t'es sérieux ? » Il ne répondait rien, il la regardait juste très sérieusement, les yeux écarquillés. « Mais oh mon dieu, Wilhelm ! C'est pas spécifiquement avec toi, c'est le tromper en général espèce d'idiot ! Enfin.. non; si; c'est avec toi, parce que c'est avec toi qu'il s'inquiète mais avec toi ce ne serait pas si ridicu- enfin si, justement c'est ridicule mais pas parce que c'est toi, tu vois ? Non mais attends.. pourquoi ça t'offusque autant déjà ? C'est pas comme si tu l'avais déjà envisagé ! » Non, mais là, Wilhelm était dans un autre monde. Il ne comprenait plus rien. « Déjà, tu es en train de t'enfoncer. Tu as clairement dit que ça me concernait étant donné que ses craintes sont tournées vers moi, alors cherche pas à tout généraliser d'un coup » qu'il s'empressait de lui dire. Surtout qu'elle parlait pour se contredire ensuite. Elle profitait juste du moment pour soutirer des informations et là, il se sentait pris au piège Wilhelm. D'un coup, il se mettait à bouillonner, se levant pour se mettre à faire les cent pas. Contre toute attente, il allait parler et dire les choses de manière très simple. Il se tournait vivement vers elle, l'air un peu mauvais sans le vouloir. Elle assistait à un changement d'humeur digne de Rosenwald, en direct. « Je m'offusque parce que tu viens de balayer notre relation en me faisant comprendre que tu n'as jamais été sur la même longueur d'onde que moi. » C'était peut-être ça le plus vexant. Lui dire qu'il n'aurait jamais envisagé quoi que ce soit, c'était ne pas avoir compris tous les regards et toute la complicité de la même façon que lui. C'était par exemple ne jamais avoir eu envie de l'embrasser quand ils étaient dans sa chambre d'hôtel pendant le summer camp. Malgré qu'il soit emmerdé par ce petit ami, il avait été plutôt sympa avec elle à ne pas céder à ses envies la concernant et en réalité, elle n'avait jamais capté ça. Il avait passé un an à étouffer son attachement et des sentiments naissants alors qu'elle n'avait jamais imaginé tout cela de la même façon que lui. Certes, ce n'était pas un fou de l'engagement, il en avait peur, mais il se rendait compte qu'en réalité, ils étaient passés l'un à côté de l'autre parce que.. parce que quoi ? Il n'avait pas été assez démonstratif ? Il était blessé. Blessé d'entendre de sa bouche qu'il n'aurait jamais voulu aller plus loin, de se rendre compte qu'elle n'avait jamais rien compris ou alors, qu'elle fermait les yeux face à tout ça. Blessé qu'elle soit en train de lui poser ce genre de question dans un moment pareil alors qu'au fond, il avait été assez clair dans ses agissements pour qu'elle comprenne. Blessé d'entendre que malgré toute la tension qu'il y aurait pu y avoir entre eux à de nombreuses reprises, ça aurait simplement été ridicule de passer à l'acte. Et... Et... Il ne voulait juste plus parler de tout ça. Dans sa tête c'était si compliqué, il ne voulait pas qu'elle en rajoute une couche. Puis, il sentait nu d'un coup. À tel point que sans attendre une réaction, il préférait s'éclipser jusqu'à sa chambre pour se laisser tomber sur son lit, la tête enfouie dans son oreiller. Si elle voulait partir, elle pouvait.
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Elle s'attendait à être ignorée encore une fois dans sa pique mais Wilhelm la surprit plutôt deux fois qu'une, non seulement avec une réponse mais avec une longue réponse qui la laissa presque bouche-bée. Presque. « La ferme. » Juste parce qu'elle aimait avoir le dernier mot. Et ce qui devait être une boutade pour alléger l'ambiance de la pièce était devenu une sorte d'analyse sur leur relation - ce qui, après coup, ne lui plaisait pas tant que ça. Juste parce qu'elle se sentait coupable. 'Notre relation [...] est assez sincère et importante (...)'. La ferme Wihelm, la ferme. Quand elle lui tirait les vers du nez pour avoir ne serait-ce qu'un semblant de réponse, elle pouvait aller se faire voir mais quand elle n'en demandait pas, monsieur était plus jamais que présent. C'était ça aussi l'esprit contradictoire de Wilhelm, l'esprit contradictoire qu'elle avait appris à dompter, à apprécier. Relation éprouvante, c'était peu dire. Sur tout et n'importe quoi, dans leur conversation, l'un des deux arrivait à sauter au cou de l'autre après une mal interprétation ou une interprétation subjective d'une partie. Sur ce point là, ils étaient pareils, prendre un morceau et le comprendre à sa façon, comme ce qui arrangeait au mieux pour encore mieux le jeter à la figure de l'autre. Relation éprouvante, c'était même un euphémisme. Tenez, autre exemple typique à la clé en ce moment-même : Wilhelm s'offusquant de façon inattendue à une révélation censé le ravir pour une raison qui lui passait totalement sous le nez jusqu'aux explications. Monsieur était offusqué parce qu'elle avait osé qualifier une tromperie imaginaire avec lui de "ridicule". Il choisissait un mot, l'interpréta à sa façon et le balança à la figure de NB qui fut totalement subjuguée : leur relation. Tellement subjuguée qu'elle ne savait même pas quoi répondre, comment répondre; ce qui sortit de sa bouche n'avait aucun sens et au lieu de l'apaiser, elle attisa une flamme encore plus importante. « Mais qu'est-ce que ça peut changer que ce soit toi ou quelqu'un d'autre, bon sang ?! On parle de tromperie Wilhelm, arrête, comme si j'allais tromper mon copain que ce soit avec toi ou n'importe qui ! Là, c'est toi qui est ridicule ! » Mais elle avait beau usé de sa voix, il ne semblait ne plus l'écouter, faisant les cents pas devant elle, l'air franchement énervé. Qu'est-ce qui venait de se passer putain ? Elle qui avait passé la majorité de son temps l'année dernière à tenter de déceler ne serait-ce qu'un simple signe sur la vraie nature de leur relation, avait analysé chaque mot et chaque phrase qu'il lui avait dit avant de le confronter mais sans résultats; il a fallu d'un mot et d'un moment totalement absurde pour qu'il perde les pédales. Elle en était tellement ahurie qu'elle en paniquait. Paniquait parce qu'elle savait que malgré elle, elle avait réussi ce qu'elle cherchait, elle avait obtenu la réponse à la question qu'elle était de base venue chercher. Et il le lui confirma d'une façon non orthodoxe, parce qu'encore une fois, rien n'était orthodoxe avec lui. Pourquoi tu t'offusques ? - Je m'offusque parce que tu viens de balayer notre relation en me faisant comprendre que tu n'as jamais été sur la même longueur d'onde que moi. Même si elle avait d'ores et déjà saisi, ce fut la grosse claque. Cette grosse claque qui vous enlevait tout souffle et fait faire à votre sang un tour complet en une seconde top chrono. Est-ce qu'il venait stupidement d'avouer ce qu'il tentait tout aussi stupidement de dévier lorsqu'elle le confrontait ? Et est-ce qu'il venait, de surcroît, la laisser en plan après avoir explosé tel un enfant en plein caprice parce que sa maman ne lui avait pas dit ce qu'il voulait entendre ? Mon dieu, elle était énervée. Chamboulée, totalement chamboulée, inutile de le préciser mais tout aussi énervée. Tellement énervée qu'elle ne perdit pas une seconde pour le suivre dans sa chambre, l'endroit où il s'était réfugié, encore une fois tel un enfant. Elle était en colère parce qu'il était impossible, elle était en colère parce qu'il lui en voulait pour la chose la plus stupide au monde - ne pas vouloir tromper son copain avec lui ? -, elle était en colère parce qu'il venait de lâcher une putain de bombe dans une situation les plus ridicules et s'était enfui après, elle était en colère parce qu'il osait l'accuser de ne pas être sur la même longueur d'ondes. Elle ?! Elle qui était aussi transparente et maladroite que Simplet des sept nains quant il s'agissait de lui parler ?! Elle qui culpabilisait sans cesse envers Quito pour ne pas ressentir ce qu'elle devait ressentir envers lui à cause de cet abruti de Mather ?! « Pas sur la même longueur d'ondes ?! » Et c'est avec un cri qui définissait bien sa colère et son incrédulité qu'elle débarqua dans la pièce, à sa suite. S'il pensait s'en sortir comme ça, il se mettait le doigt dans la raie du cul. « C'est TOI qui oses me dire ça ? Mon dieu ! Tu sais que Quito est le petit ami idéal ? Il est romantique, attentionné, drôle, amusant et extrêmement patient avec moi; il est par-fait ! » Elle mit bien l'accent sur le dernier mot avec une détermination tellement grande qu'elle était sûre qu'il allait la détester pour parler et faire même des éloges de son petit ami. Par pure vengeance, elle aurait pu s'arrêter là, mais non, elle était venue pour lui démontrer l'idiotie dont il faisait preuve. Aussi stupidement que lui, elle allait se lancer dans un discours qu'elle ne pourra plus effacer mais elle ne pouvait pas se retenir. « Et cerise sur le gâteau ? Je crois qu'il est amoureux de moi ! Il ne devrait avoir aucun problème, hein ? Mais si, il y en a un ! Et tu veux savoir ce putain de problème, Wilhelm ? Le putain de problème c'est que je n'arrive pas à retourner ses sentiments parce que l'abruti que t'es me préoccupe l'esprit beaucoup plus que tu ne le devrais ! » Voilà, c'est dit, sans qu'elle ne réalise réellement les conséquences de ses actes, de ses paroles. Tant pis, elle continuait. « Alors si Wilhelm, apparemment on est sur la même longueur d'ondes sauf que j'essaie de m'en convaincre le contraire; j'évite à tout prix d'y penser parce que je ne sais pas ce qui m'attend avec toi; parce que tu n'es vraiment qu'un putain de con qui ne pense qu'à lui les trois quarts du temps et que jusqu'ici, tu ne m'as jamais clairement spécifié qu'il y avait une quelconque chance entre nous ! Ou si pardon, tu parles en langage codée pour faire comme si de rien n'était après et je me mets dans tous mes états pour ça, pour toi ! Je refuse vraiment d'y penser parce que je ne devrais pas y penser putain ! Je suis avec Quito et il est bien, il est même génial.. non, il est même parfait ! » Tiens, encore ce mot. A croire qu'elle essayait aussi de se convaincre elle-même. Oui, sans aucun doute même. « Tu sais ce qui est vraiment ridicule ? Que tu ais toujours un putain de mauvais timing ! » Que ce soit l'année dernière au bal ou là, il avait sacrément le don de choisir ses mauvais moments pour faire voltiger son petit cœur censé appartenir à quelqu'un d'autre. Censé.

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« La ferme. » Wilhelm écarquillait ses yeux autant qu'il ne levait ses sourcils épais. Elle était tout le temps en train de chouiner pour avoir des réponses et des explications et quand le jeune allemand lui en procurait, c'était tout ce qu'elle trouvait à redire ? Intéressant. Ils étaient sur le chemin de la prise de tête, un sentier familier pour eux. Sans trop pouvoir expliquer pourquoi il partait au quart de tour - certainement que tout ça était décuplé par sa maladie ou bien par le simple fait qu'il soit lunatique. Il n'avait pas aimé les mots qu'elle avait employé et il lui faisait savoir en s'énervant sous ses yeux, s'offusquant d'une telle information. Il y avait quelque chose de frustrant entre eux. Wilhelm avait toujours vu l'effet qu'il faisait à la brune et cela était clairement réciproque parce qu'elle lui procurait les mêmes sensations et envies. Le truc, c'est qu'à chaque fois, il y avait cette impossibilité qui pesait au dessus de leurs têtes alors qu'au fond, il sentait qu'il n'y avait pas grand chose qui les séparer de leur "but". Il y avait toujours quelque chose pour les retenir de se sauter dessus et un jour, il allait finir par exploser Wilhelm. Vous vous souvenez ce qu'on a dit ? Il déteste qu'on lui impose quoi que ce soit et égoïstement, il en avait marre de la voir avec des crétins plutôt qu'avec lui, bien qu'il n'avait pas forcement l'envie de se lancer dans une relation trop sérieuse pour le moment. Mais ça, c'était un autre débat. Et le pire maintenant, c'est qu'avec ce qu'elle venait de dire, Wilh avait l'impression qu'elle était passée à côté de toute ça et qu'en fait, la retenue qu'il mettait, elle ne l'avait même pas remarqué, prenant ça pour de l’inintérêt. Merde quoi. Ça le rendait fou et contre tout attente, il venait à lui balancer ce qu'il pensait sans détour, mais en prenant tout de même la fuite dans la foulée. Du Rosenwald. Allant jusque dans sa chambre, il allait se laisser tomber, la tête dans l'oreiller comme s'il voulait étouffer ses pensées. « Pas sur la même longueur d'ondes ?! » Bien sûr, il ne fallait pas compter sur Nora-Blue pour partir et le laisser dans son monde. Oh non. Elle avait suivi ses pas pour se tenir debout à côté du lit. Il ne la voyait pas, mais il l'entendait très bien. « C'est TOI qui oses me dire ça ? Mon dieu ! Tu sais que Quito est le petit ami idéal ? Il est romantique, attentionné, drôle, amusant et extrêmement patient avec moi; il est par-fait ! » Il se relevait d'un coup, fou de rage cette fois et venait l'attraper par les épaules d'un oeil mauvais. « AH OUI ? PARFAIT ? Tellement parfait qu'il doit en être chiant pour que tu sois encore à venir me voir non ? » Parce que Wilhelm, il savait très bien qu'il n'était pas parfait, loin de là même, mais ça n'empêchait pas Nora-Blue de toujours revenir vers lui, comme si elle s'était très bien accommodée avec la personne qu'il était. Il finissait par lâcher son emprise, mais lui faisant toujours face. « Et cerise sur le gâteau ? Je crois qu'il est amoureux de moi ! Il ne devrait avoir aucun problème, hein ? Mais si, il y en a un ! Et tu veux savoir ce putain de problème, Wilhelm ? » - « Oh oui, vas-y raconte moi tout » qu'il disait avec ironie, de toute façon, elle ne semblait plus faire attention à lui. Lancée dans son monologue. « Le putain de problème c'est que je n'arrive pas à retourner ses sentiments parce que l'abruti que t'es me préoccupe l'esprit beaucoup plus que tu ne le devrais ! » Il déglutissait en la regardant dans les yeux. S'il n'était pas en pleine hésitation, il aurait pu la couper pour réagir. Lui demander ce qu'elle foutait toujours avec lui ou bien, l'embrasser. Gouter à ses lèvres qui pour le moment, ne reflétaient en rien la douceur de leur apparence. Mais elle parlait et c'était déjà trop tard. Une main nerveuse dans ses cheveux, il n'avait rien d'autre à faire que d'écouter ce qu'elle avait à lui dire. « Alors si Wilhelm, apparemment on est sur la même longueur d'ondes sauf que j'essaie de m'en convaincre le contraire; [...] Je refuse vraiment d'y penser parce que je ne devrais pas y penser putain ! Je suis avec Quito et il est bien, il est même génial.. non, il est même parfait ! » Parce qu'elle était en train de lui dire que le gros problème avant tout, c'était lui ? Si ça ne se faisait pas entre eux, c'était à cause de Wilhelm ? « Tu sais ce qui est vraiment ridicule ? Que tu ais toujours un putain de mauvais timing ! » - « Ou alors, que tu sois en train de me dire que je suis le putain de problème de tout ça, que j'aurais dû provoquer notre relation et être le seul à faire en sorte qu'il se passe un truc ? Tu dis que c'est ridicule de tromper ton mec et en fait, tu me dis aussi que je suis le connard de la situation. Celui qui aurait du te sauter au cou, mais qui était trop égoïste pour le faire ? Pourquoi faut-il que toute la faute soit sur moi ? Hein ? Tu veux vraiment que j'arrête d'être égoïste et que je te dise clairement ce que je pense en dépit que tu sois avec ton mec parfait ? Parce que réellement... J'ai aucun souci avec ça. » Il la regardait toujours incrédule. Il ne comprenait plus rien. Nora était une femme très complexe parce qu'elle se contredisait sans cesse et que ça avait le don de lui filer le tournis. Lui, n'était clairement pas mieux, mais fallait arrêter de dire que c'était lui qui causer bien des soucis. « Merde » qu'il disait finalement et d'un geste vif, il mettait une main de part et d'autre de son visage pour venir l'embrasser dans la foulée. Voilà. Il disait ce qu'il avait sur le coeur, qu'elle se débrouille avec.
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Autant être honnête, dès le moment où ces mots franchirent la bouche de Wilhelm pendant sa pseudo crise, Nora avait déjà pu deviner qu'elle était dans la merde. Mais à quoi elle s'attendait exactement ? Elle était venue chez lui, suite à une dispute avec Quito à propos de lui, pour lui poser une question dont elle ne devrait même pas se soucier sur leur relation; elle s'était mise dans la merde toute seule, si on y pensait. Ou du moins non, parce qu'il fallait être deux pour danser le tango comme on disait si bien. Et bien qu'elle était celle avec une conscience morale plus torturée que la sienne, elle n'avait pas commencé à se torturer  l'esprit en se basant d'un rien. Le 'rien' n'avait aucune place dans leur relation de toute façon, il se passait tout sauf rien; elle le savait, il le savait, ils faisaient juste.. les aveugles ? Nora s'interdisait surtout d'y penser en fait, comme elle lui avait si bien jeté à la figure. Ce qui était totalement paradoxal avec ses recherches et ses questions en continue sur leur relation, mais elle était comme ça Nora, relativement illogique en plus d'être perdue. Sa vie amoureuse n'était qu'en permanence une succession d'événements illogiques et hasardeux de toute manière, elle ne contrôlait jamais rien, était en permanence perdue et c'est ce qu'elle avait tenté de faire comprendre à Quito au début de leur relation. La fille dérangée. C'était elle. Celle qui enchaînait connerie sur connerie, qui était instable et ne savait pas ce qu'elle voulait; c'était elle. Et il n'y avait pas plus belle démonstration de cette fille-là qu'à cet instant avec Wilhelm. Quito résonnait dans sa tête, Quito était dans sa tête et même dans sa bouche mais Quito n'était plus qu'un simple mot affublé de deux ou trois adjectifs amélioratifs pour qu'il ait de l'importance, pour qu'elle ait l'impression qu'il ait de l'importance. Parce que plus les mots s'alignaient dans le dialogue actuel de la brune, plus elle réduisait sa relation avec Quito comme une relation par défaut parce qu'il était le petit ami idéal, alors que tout son être, tout son corps lui criait Wilhelm. Ce foutu Wilhelm qui foutait le boxon dans sa tête, dans son cœur et qui éclipsait en quelques mots Quito dans son esprit, qui éclipsait n'importe qui de son esprit. Un éclipse de plus en plus permanent et qu'elle ne pouvait plus nier, elle était tout en train de faire sauf nier de toute façon au point où elle en était. Même si elle n'avait jamais vraiment rien nié, juste omis volontairement. Ses sentiments envers Wilhelm étaient un cercle vicieux sans fin : elle savait qu'elle ressentait quelque chose, cherchait à apercevoir une réciprocité pour tout refouler et s'interdire d'y penser mais plus elle s'interdisait d'y penser, plus il était là. De plus en plus ancré au fil du temps.  Omniprésent depuis son retour. Son retour au mauvais timing, comme toujours. Parce que c'était ça aussi leur relation, une histoire de mauvais timing. Il avait un mauvais timing. C'était sa faute. Ou ça l'était-elle vraiment ? Parce qu'il avait raison, elle rejetait énormément la faute sur lui, pointant du doigt ses défauts à lui qui étaient censés la raisonner mais pas ses défauts à elle. Pourtant, c'était la combinaison de leur deux sales caractères qui pesait dans la balance. « J'ai pas dit que que toute la situation était entièrement de ta faute, arrête ! Et  » Qu'elle tenta de protester à la chaîne à la fin de son monologue. Sauf qu'il ne l'écoutait pas, pas le moins du monde, et elle était trop inhibée par la colère pour remarquer quoi que ce soit au premier abord; elle n'avait même pas tilté ses paroles de prévention "tu veux vraiment que j'arrête d'être égoïste ?" ni son petit merde lâché et sans qu'elle ne s'y attende le moins du monde, ses lèvres furent d'un coup très occupées. Première réaction ? Le gel total, elle s'était figée sous le choc avant de ressentir quelques millisecondes après une explosion. Wilhelm l'embrassait. Ils s'embrassaient. Et leurs lèvres s'épousaient parfaitement, si parfaitement qu'elle ne voulait plus les lâcher. Avant qu'un flash ne s'insère dans son esprit. Quito. Deuxième réaction ? Le réveil, la gifle. Aussi vivement qu'il l'avait attrapé, elle se détacha un bon mètre de lui avant de laisser une belle marque sur sa joue. Merde, putain, putain. « T'es vraiment, vraiment qu'un putain de con ! » Oui mais un con qui lui faisait ressentir plus que n'importe qui en un seul baiser. Un con qu'elle ne quitta des yeux, le souffle court, les narines et les pupilles dilatés par le choc puis l'excitation. Elle aurait dû partir, elle aurait vraiment dû finir sur cette gifle et partir, penser à Quito et partir sauf que Nora, là, elle n'avait plus aucun train de pensées et étonnamment, le cerveau vide, elle n'avait jamais été autant sûre de ses prochains agissements qu'à cet instant. Et avec une douceur quasi inexistante dû à l'empressement, elle jeta ses bras autour du cou de Wilhelm pour prendre encore une fois possession de ses lèvres et rien qu'à l'explosion ressentie en elle aux simples baisers, elle avait la confirmation définitive : elle était dans la merde. « J'te déteste. » Qu'elle murmura entre ses lèvres, entre deux reprises de souffle, ne pensant clairement pas ce qu'elle disait. Du moins pas dans le sens littéral. Elle le détestait oui, le détestait de lui faire ressentir tout ça, de lui faire perdre tout son contrôle, de l'avoir embrassée. Elle le détestait surtout pour ce point-là, et elle aurait pu vraiment le détester au sens propre du terme pour l'avoir entraîné dans l'infidélité; mais le problème étant que justement, elle ne le détestait pas. Pas le moins du monde. « On devrait pas faire ça.. j'devrais partir.. » Et comme elle avait un don inné pour agir en allant contre ce qu'elle disait, elle fit tout sauf partir et colla même plus son corps à celui de Wilhelm. Qu'est-ce que tu fais Nora, putain ? Pars. Pars !

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La situation était quelque peu compliquée. Comme toujours entre Wilhelm et Nora-Blue. Les deux avaient un caractère compliqué et dans des moments comme ceux là, ça pouvait donner des situations rocambolesque. Wilhelm essayait de dire ce qu'il avait sur le cœur. Il était frustré de ne pas pouvoir agir plus librement avec la brune. Jaloux de savoir qu'un autre avait le droit à bien plus que lui. Vexé par ce qu'il entendait. Il agissait comme un enfant quand un trop plein d'émotions se faisait ressentir et cette fois encore, après avoir dit ce qu'il pensait, il ne trouvait rien de meux que de fuir la pièce dans laquelle il se trouvait et donc, la demoiselle avec pour aller voir ailleurs. Sa chambre. C'est l'endroit qui allait accueillir son corps lourd, son lit donc. La tête enfuit dans l'oreiller, il espérait étouffer toutes ses pensées l'espace d'un instant. En vain. La brune était arrivée dans la chambre, à sa poursuite pour reprendre la discussion là où il l'avait laissé. C'était lui le gros problème selon elle. « J'ai pas dit que que toute la situation était entièrement de ta faute, arrête ! Et » Toujours plus facile de remettre la faute sur le dos du jeune allemand plutôt que de regarder à sa porte. Wilhelm était donc un égoïste fini qui aurait dû, dès la première occasion, agir de façon à ce qu'il se passe un truc entre eux. Wilhelm avait été assez respectueux jusqu'ici, à la laisser avec ses mecs et voilà qu'apparemment, il avait mal agis. Comme si elle, elle n'avait rien pu faire de son côté... Il était complètement ébahi par tout ça, la regardant avec des yeux ronds. S'il devait faire les choses à sa manière, très bien. Wilhelm ne perdit pas de temps pour casser la distance et coller ses lèvres sur les siennes. C'était la première fois et comme il s'y attendait, absolument tous ses sens se réveillèrent. Nora était la bonne. Celle pour qui il ressentait des choses. Il avait déjà connu ça auparavant, une seule fois. Si elle se laissait faire au début, la suite fut bien brutal. La main de la demoiselle vint s'écraser sur la joue du brun qui recula dans la foulée. Le regard noir il s’apprêtait à lui demander de partir bien qu'il essayait de la comprendre, sauf qu'elle se mit à l'insulter et c'était une trop belle occasion pour lui de ne pas répondre. « T'es vraiment, vraiment qu'un putain de con ! » - « Ah oui ? Et toi t'es quoi ? » qu'il demandait sur le même ton. Ils se regardaient, le souffle haletant. Bien que l'énervement était au dessus du reste, il voyait bien dans ses yeux qu'une lueur nouvelle était en train d'apparaître. Elle n'en avait pas fini. Oh ça non. Quelque seconde plus tard, elle lui sautait dans les bras pour l'embrasser encore une fois de manière bien plus pressante. Wilhelm la rattrapait et toute trace de colère était en train de disparaitre. Il lui rendait son baiser avec envie. Il n'avait aucun scrupule à propos de ce qu'il était en train de faire. Aucun. « J'te déteste. » - « Moi aussi » Et ça ne l'empêchait pas de continuer à l'embrasser. Encore et encore. Il n'avait absolument pas envie de s'arrêter. Il était bercé par la douleur si agréable qui habitait son estomac. Mais Nora le fit pour eux. Elle recula un peu, juste se lèvres tout en se nichant contre lui. « On devrait pas faire ça.. j'devrais partir.. » Il venait déposer un baiser au sommet du crâne de la douce avant de finalement y déposer sa tête. Non, ils ne devraient pas. Mais, ils en avait fortement envie. Ils restèrent ainsi le temps de faire retomber la pression et malgré ses envies, Wilhelm la laissa s'échapper.

FIN DU RP
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