quand les femmes passent à l'attaque [pv deirdre wheelan]

Le cours de sport venait de toucher à sa fin, la journée aussi; exténué j'avais juste une seule envie, me barrer dans les vestiaires pour prendre une douche et rentrer chez moi. Seulement, ce soir c'était entrainement de basket donc pas question de rentrer. J'allais juste prendre ma douche, manger un bout quelques part par là, non loin de l'université, surement me rendre au bar gamer durant une petite heure avant de me rendre à l'entrainement. Au bout d'ma vie j'étais. Et ce n'était rien de le dire. Je range les derniers plot sur la pelouse dans le hangar, mais en me retournant pour partir en direction des vestiaires, je tombe presque nez à nez avec... une charmante demoiselle. Hum... étant donné que j'étais seul sur le terrain, je pense que c'est à moi qu'elle semble vouloir parler, mais, j'arque un sourcil sourire à moitié dessiné, je me demande bien ce qu'elle me veut. - Salut... -

@Deirdre M. Wheelan

Tout était parti d'un pari avec Alexis. Une soirée estudiantine et elles avaient repéré ce beau brun. Plus jeune qu'elles certes, mais peu importe. Bien vite les langues féminines s'étaient déliées pour écouler complicement des fantasmes plus que salaces. Ouais les filles aimaient faire ça à l'occasion. Et en bonnes compétitrices, elles avaient mesuré de leur pouvoir d'attraction respectif sur le jeune promis. Alexis contre Deirdre. Le feu contre la glace. Un pari pour celle qui le séduirait en premier. Le malheureux ignorait se retrouver la proie d'un jeu entre deux amazones pour le moins belliqueuses. Et autant joindre l'utile à l'agréable. L'Irlandaise a donc traqué sa petite proie quelques jours durant. Remarquant ainsi que le jeune étudiant faisait beaucoup de sport. Beaucoup beaucoup. De quoi nourrir davantage les fantasmes. Après un énième entraînement, elle décide de passer à l'action. Alors qu'il range le matériel, elle le rejoint sur la pelouse vêtue d'une jupe crayon et d'escarpins, ce n'est pas la meilleure des tenues, si bien qu'elle ressemble un peu à une biche maladroite. Elle sourit lorsqu'il la remarque. « Salut, je suis Deirdre. » énonce la jeune femme. « J'espère que je n'ai pas abîmé le gazon ? » Sans doute que si mais peu importe. « Je t'ai vu t'entraîner plusieurs fois ici, tu es sacrément doué, tu fais ça depuis longtemps ? » Sans doute également, ce n'est qu'une entrée en matière, la Belle ne tardera pas à dévoiler son jeu.

Je lui souris, la voyant s'avancer vers moi d'une démarche assez instable. En même temps, venir sur le terrain munit d'escarpins, ça doit être pire qu'un parcours du combattant. Je me retiens de grimacer, par respect. Puis elle se présente et lorsqu'elle me complimente sur mon jeu, j'hausse les épaules... à vrai dire je ne doutais pas de mon jeu, mais ça fait toujours plaisir de l'entendre. Je me demande encore vraiment ce qu'elle me veut ? Elle recrute chez les pros ? - Euh... enchanté. Non non c'est bon. C'est plutôt tes talons qui risquent s’abîmer. - dis-je tout en jetant un coup d'oeil à ces derniers. Je ravale ma salive... elle a ce regard perçant qui me déstabilise un peu. Elle semble bien plus âgée que moi. J'ai l'air vraiment d'un petit puceau devant une meuf de quarante ans. Bon, elle fait bien moins, mais c'est clair qu'elle a l'air vraiment plus mature que les filles que j'ai dans ma classe. Je souris, presque gêné - Ah, oui... merci. Tu parles de la crosse ? J'en ai fais au lycée en Australie. Mais je suis un peu rouillé depuis que je suis ici. On va dire que je suis plutôt basket maintenant. Je suis le capitaine de mon équipe. - Eh vas-y que je me lance des fleurs... Tout en me grattant l'arrière de la tête, je détourne un peu les yeux et lui demande - T'es étudiante en quelle année ? Je crois que je t'ai jamais aperçue. - Ouais, si je l'aurais vue, je m'en serais souvenu.

@Deirdre M. Wheelan

Oh.Mon.Dieu. Ce mec est encore plus mignon quand on lui parle. On dirait un chiot adorable. Deirdre refrène une envie sauvage de se jeter sur lui et de lui arracher tous ses vêtements. Elle a jamais fait ça dans un stade. Elle se mettrait nue et garderait ses talons. Cette pensée perverse provoque un sourire malicieux sur le visage de la jeune femme tandis qu'elle observe avec un plaisir non dissimulé la gêne qu'elle provoque. « J'en ai plein, ce n'est pas important. » conclue-t-elle au sujet des escarpins. Elle a les moyens de s'en racheter maintenant. « Oui de la crosse, c'est ça. Hum.... Australie, c'est intéressant, tu es de là bas ? C'est pas le même climat que l'Irlande. » s'amuse-t-elle avec un clin d'oeil alors qu'il lui confie pratiquer davantage le basket. « Oh le basket, c'est sympa, je connais mieux, tu crois que je serai assez grande? » Et que la Demoiselle se rapproche un peu plus en mode comme si elle avait été toujours là. « Je ne suis pas étonnée que tu sois capitaine, on voit tout de suite que tu es un leader surtout en action. » Sa bouche fait une petite moue avant qu'elle ne sourit encore. Oui elle en fait des caisses, et oui c'est drôle. Elle pose de nouveau ses prunelles délavées sur celles sombres alors qu'il lui demande son année. « Je suis en septième de botanique et biochimie, mais je pratique la danse intensément. Et toi ? Tu es au début du cursus non ? » Elle le détaille un peu plus, ses traits sont encore juvéniles, mais sa fraîcheur est tout simplement ce qui lui faut de distraction. Alexis va l'adorer elle aussi.

Sourire en coin, je me dis qu'elle a pas froid aux yeux, mais j'aime ça. Ça m'amuse. Si c'est pas une femme dominante, je sais pas ce qu'elle alors. Ça se voit dans sa façon de me parler. Elle vient avec un but précis et ça me fait légèrement sourire. Je jette un coup d'oeil vers ses escarpins et arque un sourcil. Comment ont peut marcher avec des talons aussi hauts ? Je suis content d'être un mec. Puis, je relève mon regard vers le sien... le sien qui me transperce. Il n'y a pas à dire, elle a des yeux magnifiques. Il faut dire que j'ai toujours été sensible aux brunes aux yeux bleus. Même si question physique, je ne suis pas bien compliqué. Alors qu'elle semble s’intéresser au climat de mon pays natal, j'hausse les épaules... - Ah c'est sur que par rapport à l'Irlande... - Je grimace légèrement. J'ai jamais été visiter l'Irlande, mais ce pays n'est pas réputé pour se chaleur et se sécheresse. Oui je me base surtout des ont dit, mais j'ai que ça. Cette fille avait vraiment de l'assurance et je le pensais de plus belle lorsqu'elle se rapprocha de moi, trouvant l’excuse de la taille pour pratiquer le basket. Je recule doucement d'un pas. Non pas qu'elle soit repoussante, mais ça me gêne... je ne saurais expliquer pourquoi. J'aime garder une certaine distance avec les gens. C'est surement un reflex... Rien de plus. Non elle ne pu pas de la bouche. Au contraire, plus elle se rapproche, plus la trouve magnifique cette fille. Plus ses yeux me transpercent. Je la scrute de bas en haut, puis de haut en bas, un brin gêné parce qu'elle me regarde quand même avec une certaine insistance. - Tu as la taille parfaite... Vraiment. - C'est vrai en plus, surtout au niveau des jambes. Bien longues et quand même assez musclées... En y pensant, j'hallucine un peu parce que j'aurais jamais pensé en début de journée que j'aurais passer ma soirée à reluquer une demoiselle... mais surtout sur sa propre demande. Je pouffe presque de rire en y pensant, mais me ravise. On sait jamais comment elle pourrait prendre les choses. Puis, elle me parle de ses études... supers choix. Enfin, je crois. C'est pas mon dada, mais il en faut pour tout les goûts... je parle surtout la botanique - Aaah, c'est génial, j'adore biotan... euh la biochimique. - mmh, non toujours pas. - Enfin voilà, c'est des bons choix malgré tout. - Je me crispe et regarde au dessus de l'épaule de la demoiselle... deux de mes coéquipiers entrain de se déhancher d'une manière bien trop salace à mon goût. D'un signe de tête je leurs fais signe de dégager. Quelle belle bande de cons sérieux. Puis je reporte mon attention vers la belle - Moi j'étudie en sport et en dentisterie. - D'ailleurs, en parlant de ça, j'ai l'impression de plus me déchaîner au sport en ce moment. La dentisterie m’intéresse de moins en moins. C'était surtout pour faire plaisir à papa, mais ça sert à rien de préciser. Puis, j'ai envie de lui demander clairement qu'est ce qu'elle fou là... mais vraiment. Je me racle la gorge nerveusement - Bon... les mecs m'appellent, faut que j'aille à la douche après on va manger en ville et après j'ai entrainement de basket. - Oui j'arrête pas en ce moment.

@Deirdre M. Wheelan

Il n'est pas à l'aise et c'est juste adorable. Elle sourit quand il grimace en parlant de l'Irlande. La plupart des gens en retiennent la pluie, mais c'est bien plus que ça. Elle ne va pas se lancer toutefois dans une campagne de tourisme pour son île et ils expliquent chacun leur domaine d'études. Elle s'amuse lorsqu'elle l'entend annoncer ses disciplines. « Oh, j'ai connu un étudiant exactement avec le même cursus autrefois. » Et lui aussi, j'aimais le séduire. C'est drôle la vie parfois. « ça explique tout ce sport que tu pratiques. Forcément, tu es un expert comparé à moi. » flatte la Sulfureuse avec un sourire en coin. Il prétexte ensuite devoir rejoindre ses camarades avant de lui annoncer le programme de la soirée. Elle arbore une moue désolée. «Pas de Demoiselle dans ton programme ? » Il sortait du lycée ou quoi ? Toujours à traîner entre potes. C'était plutôt mignon mais il fallait grandir un peu tout de même.

Je ne sais pas trop où cette discussion va nous mener, parce que je ne la connais ni d'Eve ni d'Adam cette demoiselle, mais elle m'a l'air en tout cas bien sympathique, donc je réponds poliment à ses questions, malgré le manque de temps; Puis tout en marchant pour quitter le stade, la demoiselle me suivant, je pouffe de rire quand elle me demande si aucune demoiselle n'était au programme. Non, en ce moment, il n'y avait pas beaucoup de filles qui occupaient mes soirées. En même temps, j'avais repris les entraînements et j'étais tellement ko que j'étais capable de rien à part de rentrer et me vautrer dans mon lit, seul. Mais franchement, j'étais pas mécontent de ma solitude pour l'instant. Et puis, on était en début d'année... c'était tranquille. Je savais pertinemment que ça n'allait pas durer. Je sais pas pourquoi mais ma troisième année sera probablement très chaotique. - Ah non non, aucune fille au programme. Pas le temps, pas la force ce soir. - Je m'arrête, la regarde d'un air malicieux et désolé pour elle. - Et toi, ton programme de la soirée ? - lui demandais-je tout en continuant mon chemin.

@Deirdre M. Wheelan

Sa réaction pourrait être déstabilisante. C'est bien simple, elle a l'impression de ne lui faire aucun effet. Et Demoiselle n'en a pas l'habitude. Un battement de cils, un regard appuyé, lui suffisent habituellement à attirer l'attention. On la désire autant qu'on la redoute. Et Deirdre sait s'entourer de ce genre d'aura qui tout au moins ne laisse pas indifférent. Mais avec le jeune homme face à elle, elle pourrait bien s'avérer aussi séduisante que le gazon contre lequel elle abîme ses escarpins. La Fière ne s'abaisserait pas autant habituellement, mais voilà, elle déteste perdre. Et elle sait combien Alexis peut être redoutable. « C'est si fatiguant que ça? » s'amuse-t-elle d'un sourire détaché. Sa réponse n'est pas commune, il faut l'admette. « Pourtant, une bonne compagnie ça peut détendre, tout dépend les jeux que tu choisis. » Les prunelles délavées s'accrochent effrontément aux brunes. Puis elle s'extirpe tant qu'elle peut du gazon. « Si tu peux au moins m'aider à sortir de là, j'ai l'impression de faire un mauvais remake de Bambi. » Et c'était un peu pitoyable pour une femme de son rang, il fallait avouer. Jusqu'où peut vous mener la gagne...

Cette demoiselle était charmante, bien trop même, mais elle avait surtout l'air d'être bien plus âgée que moi et en fait, je me demandais vraiment ce qu'elle voulait. A parler à un 'gosse' de vingt piges. Non pas que ça me déplaise, au contraire. Je me sentais flatté. Oui, parce que j'ai bien compris qu'elle me draguait ouvertement. J'affiche un sourire assez intimidé. Parce que ouais, je le suis. J'ai beau avoir pas mal de filles à mes pieds, je crois que je m'y ferais jamais. Surtout lorsqu'elles ont l'air plus âgées que moi. D'ailleurs, tant que j'y pense... c'est un de mes fantasmes. Coucher avec une femme plus âgée. Un fantasme que je pense ne jamais vraiment réaliser, parce qu'après tout, je n'ai jamais vraiment eut l'occasion de le réaliser aussi... Alors peut-être que je suis sur le point de... ? A voir. Je continue de sourire... elle est tenace. Vraiment tenace. - J'ai du mal à reprendre le rythme on va dire... mais ça va le faire. - On dirait clairement un papy qui parle. J'ai l'impression d'être un papy, mais c'est surtout que j'ai envie de me défaire de cette situation qui me gêne. Non pas que la jeune femme me gêne, mais c'est plutôt la situation. Sourire en coin, je fourre mes mains dans mes poches arrières et hausse les épaules - Je suis pas contre le fait de me détendre effectivement. - Non mais... faut vraiment que j'arrive à me contenir, sauf qu'elle m'aide pas. Je la vois s'enfoncer dans la pelouse, j'arque un sourcil. Elle me demande de l'aider... elle n'a pas l'air dans son élément et honnêtement ça me fait rire - C'est pas trop adapté pour les pelouses faut dire tes trucs... - Sourire amusé, je l'attrape par la taille et lui prends le bras pour la sortir de là. Elle sent bon... je cligne des yeux pour penser à autre chose et je l'aide tel un gentleman. Ce que je suis évidement. Puis je l'aide à marcher jusqu'au goudron. Une fois sortis de la pelouse, je jette un coup d'oeil à ses chaussures pleines de terre et grimace en la regardant. - Un bon coup d'eau avec une éponge grattoir et ce sera réglé. Au fait... je me suis pas présenté tout à l'heure. Zed. - je lui tends la main tout sourire.

@Deirdre M. Wheelan

Se fatiguer avec le sport à cet âge et non à cause des frasques nocturnes, c'est tout bonnement du gâchis. « Tu as l'air en forme pourtant. » s'amuse la Brune en prenant un air faussement innocent. Elle sourit lorsqu'il évoque une possible détente. Au moins, ce n'est pas une sainte nitouche. Voilà qui lui laisse de l'espoir. « Ah me voilà rassurée. » Parce que ne pas s'amuser lors de ses études aussi sérieuses soient-elles ce serait trop dommage. Il fallait savoir décompresser. Et présentement Mademoiselle Wheelan se distrayait bien. Il l'aide donc à s'extirper du gazon dans lequel elle s'enfonce inexorablement. Elle lâche toutefois le jeune homme lorsqu'il parle du nettoyage de ses escarpins. « Une éponge à gratter, malheureux ! Ça les flinguera en moins de deux ! » Bon il était sans doute meilleur en sport qu'en entretiens de talons aiguilles et c'était plutôt mieux, mais l'idée lui arrache un nouveau sourire. « Je les donnerai à mon cordonnier, elles seront comme neuves. » Elle n'allait tout de même pas s'abaisser à nettoyer ses chaussures. Il se présente enfin, semblant se détendre. Peut-être parce qu'il s'apprête à fuir ? « Enchanté Zed, moi c'est Deirdre. » Un drôle de combo de prénoms étranges. « Zed, est-ce que je peux te demander une dernière petite chose ? » Elle sourit encore avant d'annoncer sa requête. « Veux-tu bien me donner ton numéro ? A l'occasion, je peux te proposer des tas de choses pour te détendre. » Le regard se fait plus appuyé et malicieux. Deirdre n'est pas le genre de femmes à avoir froid aux yeux. « Si tu en as envie bien sûr. » Parce qu'après tout, elle était femme de challenge mais elle n'allait pas non plus perdre son temps inutilement.