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Ellya ≈ I see how everything is torn inside me

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I see how everything is torn inside me J’ouvrais les yeux doucement quand le médecin changeait la perfusion. J’avais du mal à réaliser, depuis hier déjà, j’étais ici, je dormais la plupart du temps et je n’écoutais pas tellement ce qu’on me disait. J’avais l’esprit trop occupé, ne pensant qu’à Camila. J’échangeais quelques mots avec le médecin, cherchant les causes de ce pneumothorax. Un bref accident, qu’avait aucune cause à part un constat et ça avait suffi pour abimer ma plèvre. Fucking conducteur. Le médecin repartait aussitôt, alors que je me retournais pour observer la fenêtre. La vue n’était pas trop mal, quoi que même si le soleil brillait, l’humeur n’y était pas. Je fermais les yeux, pensant au bébé, à ma meilleure amie, cherchant ou j’avais mal fait mon job pour qu’elle finisse en cure de désintoxication et je me sentais vidé, manquant cruellement d’énergie, n’ayant plus aucun goût à rien. Pluton me demandait régulièrement des nouvelles alors que j’entendais la porte s’ouvrir. Surement, une infirmière qui allait comme à son habitude vérifier que tout allait bien pour moi. J’prenais même pas la peine de me retourner, ne voulant pas écouter son charbia. Ouais, vous pouviez juste me foutre la paix, j’étais destinée à être seule puisqu'un à un, ils m’abandonnaient tous.

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Je reçois un texto de Pluton dans la matinée. Je suis rentré hier soir de Cancun, j'suis encore un peu dans le gaz mais ses mots ont le don de me réveiller. Tu es à l'hôpital. Un pneumothorax. C'est quoi ça? J'suis pas médecin moi. Alors je demande à Siri qu'il m'explique ce que c'est pendant que je commande un Uber et attrape mes clés et ma veste pour me jeter dehors. J'comprends vaguement la chose, je grimpe dans le Uber et donne un gros pourboire au chauffeur pour qu'il se magne le cul et me dépose à l'hôpital que je ne connais que trop bien. C'est la deuxième fois que je te rejoins ici en urgence. La première fois, suite à ta greffe de rein, où j'avais même croisé Hadès. J'espère qu'il ne sera pas là. Je donne ton nom à l'accueil, monte jusque ta chambre. La porte est ouverte, tu es dos à celle-ci, le regard rivé à travers la fenêtre. Je pousse un peu plus la porte pour pénétrer dans ta chambre. Tu sais que je viens? Pluton te l'a dit ou pas? Je déteste te voir là, dans un lit tout blanc, dans une pièce qui pue trop la stérilisation. Et personnellement, ça me rappelle aussi des mauvais souvenirs. Je m'approche doucement de ton lit pour ne pas te faire peur et décide de signaler ma présence. L'humour, comme toujours. Ca m'aide à gérer les situations délicates, les trucs qui me rendent nerveux. "Je te laisse un weekend et tu finis à l'hôpital... Tu peux vraiment pas vivre sans moi hein?" Je tire une chaise pour m'asseoir à côté de ton lit et glisse doucement ma main dans la tienne. "Qu'est-ce qui s'est passé...?" Parle-moi, raconte-moi.

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J'étais dans un état second, ou plus rien ne comptait. Si je faisais une rétrospective de ma vie, c'était une suite de départs, d'abandon. Nicho, Jaden, Dimitri, Hecate, Lenny, Camila, ils avaient tous prit la fuite, me laissant seule sur le trottoir comme un chien qu'on va laisser sur le bord de la route pour partir en vacances. J'étais consciente que c'était pour le bien de Camila d'être dans un centre de désintoxication, mais je ne supportais pas avancer sans elle. J'étais fermé à la discussion, ne souhaitant voir personne à part elle ou ma sœur. C'était pourtant ta voix que j'entendais. J'étais quand même contente que ce ne soit pas un médecin, mais n'ayant pas de nouvelle de toi depuis ce moment passé après t'avoir vu te piquer, je restais sur la réserve. Je me retournais m'installant sur le dos et je tournais juste la tête en posant mes mains sur mon ventre. Je grimaçais légèrement à cause du drain puis sans réelle expression, je répondais à ce qui semblait être une blague. « Apparemment.. » Parce qu'à ta façon, tu m'avais toi aussi laisser sur le côté. T'étais peut-être présent comme un bon pote, mais on savait tous les deux que ça n'allait pas fonctionner bien longtemps. À cause de notre décalage d'attache, mes sentiments étant de nouveau présent et les tiens désormais inexistant. Tu attrapais ma main, la tenant avec tendresse, alors que je fixais ce geste sans broncher. « Quelqu'un m'a foncé dans le cul, le choc a déclenché l'airbag et sur le coup je me sentais bien, mais hier en rentrant du centre de désintox j'arrivais juste plus à respirer.. Bref, c'est rien, je vais bien. » Pas besoin de te faire de souci pour moi, j'allais m'en sortir toute seule.
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On vivait ensemble - pour l’instant, du moins - et je m’absentais un week-end, deux jours deux nuits, pour avoir le malheur de te retrouver à l’hôpital. L’hôpital Cléo. Qu’est-ce qui t’était arrivé cette fois? Pourquoi j’avais l’impression qu’on se retrouvait toujours dans des situations de drame? Hôpital, prison... C’était pas des endroits où on devrait être.  On devrait pas avoir une vie aussi merdique. On le mérite pas. Alors pour dédramatiser la chose, je faisais une petite blague d’introduction. Me déteste pas, tu sais que j’ai recours à l’humour quand j’vais pas très bien, quand je suis stressé. Je te demandais ce qu’il s’était passé et je tiltais sur un truc. « Le centre de désintox? » Cléo, y’a un truc que t’aurais oublié de me dire par hasard? J’t’avoue que je comprends pas trop là. « Qu’est ce que tu faisais au centre de désintox? » Explique moi. « Et qu’est-ce qui t’est arrivé? Pourquoi t’arrivais plus à respirer? Pourquoi tu m’as pas appelé? » C’est pas parce que j’étais pas physiquement là que j’étais pas là. Tu sais que j’aurais grimpé dans l’avion pour venir direct à ton chevet si tu me l’avais demandé. Mais tu l’as pas fait... Pourquoi?  « Est-ce que tu vas bien? Ils t’ont fait des examens? Ils t’ont opérée? Tu dois rester là combien de temps? » Trop de questions dans ma tête et j’me rends pas forcément compte que j’te bombarde. Désolé, tu sais que j’fais pas exprès, c’est mon cerveau qui réfléchit en même temps que j’ouvre la bouche. L’hyperactivité quoi.

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Qu'est-ce que ça pouvait te faire que je sois à l'hôpital Elliot ? Parce que soyons honnêtes, t'avais été clair avec moi et tu passais la plupart de ton temps loin de moi. Alors t'inquiéter, venir me voir et essayé d'être drôle, ça me touchait pas plus que ça. Si on en était là, tu pouvais t'en prendre qu'à toi. Moi, j'avais cherché à retrouver notre complicité, et même quand tu me disais vouloir toute les autres face à moi, j'avais encore fait l'effort de te proposer un repas rien que tout les deux pour pouvoir passé un peu de temps ensemble et la encore t'avais préféré t'enfoncer ta putain de seringue sans le bras. Bref je t'expliquais sans entrer dans les détails pourquoi j'étais ici et comment j'en étais arrivé là. « Ouais, dans un centre de désintoxication, j'ai été voir quelqu'un. » Pas besoin d'en dire plus, on partageait plus grand chose de toute façon, non ? Ah si la même maison, mais ça s'arrêtait là. Alors quand tu me demandais plus d'info ça me faisait sourire intérieurement. « Le choc à du abîmer ma plèvre et du coup j'en paye les conséquences maintenant. » Ah et en plus tu me demandais pourquoi je ne t'avais pas appelé ? Peut-être parce que tu reproduisais le même schéma qu'on avait vécu, avec une autre, alors tu pouvais simplement t'inquiéter pour ta pouf, moi, j'avais besoin de personne. « Pour faire quoi ? Attendre dans la salle d'attente ? Je suis bien mieux toute seule. » C'était mon destin de finir seule, avec le fils de Miles qui s'occuperait de moi, parce que je serais une vieille grand-mère aigri. « Ouais ça va, j'ai plus qu'à attendre que mes cicatrices commencent à cicatriser et qu'ils me retirent le drain et je pourrais rentrer à la maison. » Pour pouvoir m'enfermer tranquillement dans ma chambre le temps de reprendre des forces. « Tu veux bien me passer un verre d'eau ? J'ai soif. » Changer de sujet, parler d'un sujet inutile et peut-être que tu déciderais de partir, comme tout les autres.
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Je détestais te voir là, parce que même si j’avais refusé de te laisser une autre chance, ça ne changeait pas le fait que je tenais à toi, que je m’inquiétais pour toi. T’étais importante pour moi, Cléo. D’une façon que personne ne pourrait remplacer. T’étais pas mon ex, mon amie, whatever. T’étais... Cléo. Et tu le comprenais peut être pas, sûrement pas vu ton comportement, mais c’est pas grave. Moi j’le savais et j’étais là pour toi dans les moments où tu en avais besoin. Alors ne me ferme pas la porte. Je te demandais des infos complémentaires sur ton accident, sur ta condition, sur ton opération. Tu restais froide, succincte. J’comprenais pas pourquoi tu ne m’avais pas appelé en fait. Et là, ta réponse tombait. T’étais bien mieux toute seule. “Ok.” En attendant, qui est-ce qui était toujours là alors que tu voyais tout le monde partir? C’était moi. Malgré le mal que tu m’avais fait, malgré tout ce qu’on avait vécu, j’étais là dès que t’appelais, j’étais là dès que t’avais besoin. Et apparemment, même quand t’avais pas besoin, vu que j’étais là aujourd’hui alors que ‘t’étais bien mieux toute seule’. “Ok. J’vais bientôt déménager moi.” J’avais pas encore trouvé d’appart mais cette situation, elle n’était visiblement pas saine. J’irai squatter chez Ernesto ou chez Davi en attendant. Tu réclames un verre d’eau que je te sers et te tends. “J’vais y aller du coup. Vu que t’es “bien mieux toute seule”. J’voudrais surtout pas t’imposer ma présence hein.” Je croisais les bras sur mon torse. Moi, vexé? Ouais. En même temps, ça t’étonne? C’était sûrement ce que tu espérais donc bon, félicitations.
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