Lottie ☆ Un effet de déjà vu

Qui aurait cru que tu rentrais chez toi, à la Eliot House ce soir ? Qui aurait cru que tu tomberais nez à nez avec la princesse Lottie Windsor pour le plaisir des yeux. Et pourtant c'était le cas. Tu sortis de ta voiture, où Alberto tenait la porte alors que tu vis la jeune femme sortir de la maison. Tu la regardas, tu t'avanças vers elle, elle, sans doute dans les nuages mais tant pis Princesse Lottie Windsor tu avais promis que tu l'appelerais comme ça pendant très longtemps alors cela n'allait pas échapper à la règle n'est ce pas ? Il est bientôt vingt heures et vous sortez ? Où allez vous comme ça ? la vouvoyer, la faire chier, à ta façon, et puis tu étais encore un chieur expérimental, l'un des meilleurs Je peux peut-être vous offrir un verre ? Dans un bar ? Pas trop miteux et parfait pour vous princesse ? Galant, relou, et casse couille, oui on parle bien de toi. T'es comme ça, tu ne changeras pas, ce n'est pas un été qui va te faire changer d'avis, de religion ou autre. Non, tu étais comme ça. Tu avais quitté Harvard en juin comme ça et une fois les deux mois passés avec l'envie de retrouver les bonnes veilles habitudes, tu ne pouvais pas tout mettre de côté pour le plaisir de ne plus faire chier les gens. Et en plus, tu indiques même à la princesse ta voiture pour lui assurer d'un bon voyage, à moins qu'elle veuille rentrer, où là, pareil, tu la suivras. Parce que c'était elle qui avait commencé, elle t'avait embrassé, tu lui avais fait la cour à votre façon et vous étiez proches maintenant, peut-être trop en fait non ?

@Lottie Windsor

Tu n'aurais jamais imaginé pouvoir regretter ta ville natale. Cette ville, cette famille et ces protocoles stupides que tu as toujours détesté. Mais après avoir passé ces quelques mois loin de Londres, il a bien fallu que tu admettes que ta petite vie d'avant te manquait. Mais qui dit rentrée, dit retour à Harvard. Pas encore d'examen en vue : le moment parfait pour sortir et profiter de la ville étudiante. Alors tu t'es décidée, tu as mis tes plus beaux escarpins et ta plus belle robe de soirée pour... pour aller où ? Bonne question. Tu n'as aucune idée d'où et d'avec qui tu vas passer la nuit, mais le destin te guidera sûrement vers la bonne personne. Et quelle personne. En sortant de l'Eliot House, c'est sur Noah que tu tombes. Ah, ce président qui avait fait tourner ta tête lors de ton arrivée ici. « En personne. » Tu lui lances un clin d'oeil, tout en lui décrochant ton plus beau sourire. « Les personnes importantes comme moi doivent se montrer, vous le savez très bien. » Cette petite façon de te vouvoyer ironiquement t'agaces un poil, alors tu décides de rentrer dans son jeu. « Ce sera avec plaisir. Vous m'offrez votre bras ? »

Spoiler:

Face à la princesse tu fais l'homme fort mais tu aurais pu très bien l'ignorer du début à la fin comme un parfait connard parce que tu trouves ça très amusant de le faire aujourd'hui. Mais non, tu as de l'intention pour elle parce qu'elle est aussi importante qu'un membre de ta famille aujourd'hui Je le sais, mais vous savoir seule ne m'enchante pas réellement, surtout ce soir Comme par hasard au moment tu la vois, mais ce n'est qu'un détail amusant. Tu finis même par sourire doucement Je vous offre même ma veste en plus tu enlèves cette veste que tu déposes sur les épaules de la princesse pour venir lui tendre ton bras et tu souris doucement Je vais devoir arrêter de te vouvoyer, ça m'énerve et ça te stresse, je te connais lâches-tu avant de sourire Comment tu vas ? tu finis par ouvrir la porte de ta voiture pour qu'elle puisse grimper dedans et tu en profites même pour faire un signe à Alberto alors que tu rentres dans la voiture Je t'ai à peine vu au SC, j'ai cru que tu étais rentrée à Londres ajoutes-tu, oui, tu t'inquiètes pour tes amis, y'a quelque chose de mal ?

Tu baisses la tête tout en laissant échapper un petit rire discret lorsque tu entends les si belles paroles de l'ancien président. Il faut l'avouer, tu aimes que l'on te parle comme ça. Tu aimes que l'on te bourre le crâne de jolies choses, même si celles-ci sont sûrement aussi fausses que tes ongles. Noah pose sa veste sur tes épaules dénudées, et tu blottis dedans. « Quelle galanterie... » Tu es contente d'avoir croisé le grand brun. A vrai dire, il a plutôt raison. Quelle idée de sortir seule dans les rues de Cambridge, alors que la nuit commence à tomber ? Pas très malin. Tu passes ton bras autour de celui de Noah, comme tes parents te l'ont appris lors des nombreux cours de bonne manière enseignés à Londres. Au moins, ils t'auront servi à quelque chose. Tu fais passer une mèche de cheveux derrière ton oreille droite avant de répondre à ton prince charmant. « Rien de très nouveau dans la super vie de Charlotte Windsor. Disons que j'essaie de me réadapter à Harvard. Et toi ? » Tu montes dans la voiture, et t'assieds sur l'un des sièges en cuir. « J'ai fait une petite escale chez mes parents. Même si mon plus grand souhait a toujours été de quitter ma famille, je dois bien avouer qu'ils m'ont manqué. » Noah a raison. Tu n'es pas énormément sortie, cet été. En tout cas, pas autant que tu l'aurais voulu. Tu te réchauffes petit à petit grâce à sa veste et au chauffage de la voiture. « Alors, Ferrari ? Où est-ce que ton carrosse nous emmène ? » 

Face à toi, la princesse Windsor, celle avec qui tu as réussi à créer un lien, plutôt ambiguë faut être honnête deux secondes, mais tu avais promis de la protéger et de l’avoir sous ton aile et tu feras tout pour que ça continue aujourd’hui. Tu finis par humecter tes lèvres Toujours avec moi Tu finis par lui demander comment elle va et t’en profites même pour la regarder. Tu as y arriver, j’en suis sur et certain lâches-tu honnêtement avant de finalement ouvrir la porte pour la regarder Tu sais que je vais très bien tu souris en coin avant de monter dans la voiture avec elle. Et voilà qu’elle parle de son été, tu vas pouvoir l’écouter, ce que tu fais de mieux. Tu finis par fermer la porte alors que la voiture démarre sans un bruit, du moins aucun mot prononcé en direction de Alberto. C’est normal, la famille est la plus grande faiblesse des personnes du monde, enfin pour ceux qui possèdent un coeur Lottie La preuve, dès que quelqu’un touche à ta soeur, tu défonces cette personne, aussi simple que ça. Et un sourire s’affiche de nouveau sur ton sourire Là, on va en direction de mon bar préféré, mais mon quartier préféré, je t’ai promis un verre, tu auras même la lune et les étoiles avec, je suis parfait je sais, pas besoin de me le dire Oui toujours aussi galant et délicat, c’est ta marque de fabrication ne l’oublions pas

Tu n'es pas souvent mal à l'aise devant les hommes. Après tout, tu as grandi dans l'ombre de l'un d'entre eux, et des garçons, tu en as dragué au lycée. Mais tu les connais, ces hommes qui t'intimident, qui te donnent envie de t'enfoncer dans ton siège tellement tu es gênée. Et Noah, c'est l'un d'entre eux. Enfin, il ne t'avait pas vraiment mis à l'aise lors de ton arrivée chez les Eliots. Au final, vous vous étiez embrassés à peu près 20 minutes après votre première rencontre, ce qui t'avais laissé plutôt perplexe. Même si pour lui, ça devait probablement être la routine, toi, ça ne t'avais pas laissée indifférente. « Serais-tu en train d'insinuer que je n'ai pas de coeur ? » Tu baisses ta tête tout en riant. Bah dis donc, elle est belle l'image que tu renvoies. Est-ce de ta faute ? Clairement. Tu essaies tant bien que mal de renvoyer cette image froide de ta petite personne. Histoire de ne pas être trop embêtée. Mais quelques fois, il faut aussi s'écouter et se laisser profiter des petits plaisirs que nous offre la jeunesse. Comme sortir boire un verre avec l'Eliot le plus sexy d'Harvard. « Si c'est ton endroit fétiche, alors je ne devrais pas être trop déçue... enfin j'espère » Tu lui lâches un sourire, tout en tournant la tête vers la fenêtre, pour essayer d'entrevoir les premières étoiles qui se dessinent au-dessus de vous.

Lottie était devenue une amie maintenant, une amie, elle t’avait manqué pendant ce Road trip, à croire que les amitiés parfaites n’existent pas et les gens te manquent petit à petit surtout Lottie. C’était une rencontre impossible, le président qui aide la nouvelle Eliot, princesse pour tout dire et ils finissent par s’embrasser. Mais bref, autant dire compliquer. Tu la regardes avant de sourire, tu déposes tes lèvres sur sa tempe Jamais je n’oserai penser ça ajoutes-tu avant de continuer J’ai juste dis que si ta famille te manquait c’était normal et si à certains moments non, c’est que tu dois avoir une bonne raison et c’était vrai. Ta mère te manquait même si il t’arrivait de l’insulter tous les jours, autant dire que c’était normal. Tu finis par monter en voiture simplement et normalement avant de pincer tes lèvres lentement. Ton regard se déposa sur elle en souriant Non tu ne le seras pas, peu d’endroits m’y sont chers ici donc tu risques d’apprécier l’ambiance et les boissons qu’ils servent Bah ouais tu jettes pas ton dépourvu sur n’importe qui ou n’importe quoi en même temps, autant être clair et net.

La veste de Noah sur les épaules, tu fermes les paupières pour te reposer un peu. Quelle mouche t'as piqué pour que tu décides de sortir alors que tu ne tiens même pas debout la journée ? Au moins, le destin a bien fait les choses, et tu te retrouves avec l'ex- (ou futur ?) président de l'EH. Il t'embrasse sur le front, et tu poses ta tête sur son épaule. Tu avais presque oublié son odeur, celle qui avait fait chavirer ton coeur lors de ton arrivée plus que sensuelle chez les bleus. « C'est vrai... Parfois je pourrais leur crier toutes les insultes du monde à la gueule, alors qu'au final, ils finissent toujours par me manquer... » En même temps, avec des personnalités si différentes de la tienne, il est plutôt normal que tu ne t'entendes pas toujours avec les membres de ta famille, et plus particulièrement avec tes parents utra conservateurs et à cheval sur les traditions. Il t'explique son choix de bar, et tu hausses le sourcil tout en hochant la tête, d'un air approbateur. « Je vois, je vois... après tout t'es pas n'importe qui, j'ai quand même Noah Ferrari en face de moi » Plutôt ironique de ta part de dire ça étant donné ton statut au niveau de la monarchie anglaise. Mais après tout, être un eliot, c'est ça aussi. L'importance des noms de famille, du nombre de zéro dans le compte en banque et des métiers des parents pour pouvoir se faire accepter. Au moins, tu ne te voiles pas la face, et tu l'as accepté : la vie est un système de classe. Et connaissant Noah, tu imagines que son avis est le même sur le sujet. « Quelle belle voiture. C'est grâce à ça que tu attires toutes les filles du campus dans ton lit ? »

Finalement avec Lottie, vous étiez pareils, des vrais personnes pareils, vous étiez comme ça, tous les deux face au monde cruel de la famille. Si cela ne tenait qu’à toi, elle serait peut-être plus, t’en sais rien finalement, parce que t’aimes pas ça, avoir plus en fait. Et tu finis par sourire à son geste et même à ses paroles Ca prouve que tu les aimes Lottie, ça prouve juste que tu les aimes tu dis, tu finis sourire faiblement parce que Lottie était différente des autres princesses, bien plus intéressantes et forte finalement, à sa façon, poupée fragile dont la dureté avait été déposé en elle avec le temps. Et voilà qu’elle commence à faire de l’ironie. C’est une blague ? Tu rigoles avec elle Je sais, je suis parfait quoi qu’il se passe, la vengeance me connait petit détail important pour toutes les personnes autour de toi. Tu finis par humectes tes lèvres alors que tu baisses les yeux vers elle serait-ce une blague peut-être ? Tu en rigoles tellement c’est génial Je change de voiture tous les six mois tu sais et je n’ai ramené personne sur cette banquette, et encore moins fait cette banquette puis mon lit. Tu passes du temps dans ta voiture oui, mais finalement, si tu dois ramener une fille c’est avec ta Ferrari et rien d’autre, cela te fait rire en plus Mais par contre, je ne tiendrais pas le même discours avec mon autre voiture Honnêteté ? Lottie était l’une de tes plus proches amies, et proche tu veux dire, vraiment proche.

Prouver que tu les aime... C'est sûr que ces derniers temps, tu t'es pas mal éloignée de ta famille. Tu pensais qu'Harvard allait vous réunir, mais au final, ça te laisse un plus grand panel d'excuses à sortir si tu dois refuser l'une de leurs invitations. Noah, au moins, il arrive à te comprendre. Vous avez les mêmes familles blindées de thune, et vos noms de famille respectifs ne laissent personne indifférent. Un avantage, oui ça pourrait l'être, mais au fond, c'est plus un cadeau empoisonné qu'autre chose. Est-ce que tes amis traînent avec toi par intérêt ? Oui, sûrement. Avec Noah, tu sais que ce n'est pas le cas. Il n'en a même pas besoin. « Quelle bonne blague » tu sors. Tu es plutôt impressionnée par ses dires lorsqu'il t'avoue ne jamais avoir forniqué sur cette belle banquette en cuir. Ton visage change d'expression lorsqu'il termine sa phrase. Tu rigoles tout en levant les yeux au ciel. « Là, je retrouve le Noah que je connais. » Si tu avais rencontré Noah il y a quelques années, tu ne lui aurais sûrement jamais adressé la parole, et tu l'aurais détesté. Mais aujourd'hui, les choses ont bien changées, et tu sais que si jamais il t'arrivait quoi que ce soit, il serait là pour toi. Aujourd'hui, tu n'es plus la même Lottie qui écoutait papa et maman sans rien dire. Qui rejetait les avances des garçons par peur de se faire réprimander par son grand frère. Tu penches la tête sur le côté tout en faisant la moue. « Quelle dommage, ce cuir a l'air vraiment confortable »