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read&aubane ✧ can't get you off my mind

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Je gare ma voiture sur le parking et en sort. Le soleil n'est pas au rendez-vous, on sent que l'hiver est proche. Ca me déprime, déjà que je suis fatiguée, c'est encore pire, ça me donne envie de ne rien faire à part m'enrouler dans une couverture avec un chocolat chaud, ma télé et des biscuits. Une vraie mamie. J'en lève les yeux au ciel. J'aperçois une tête qui me semble étrangement familière. Les cheveux bruns, les yeux bleus vifs et cet air triste dessiné sur son adorable visage... c'est le secouriste que j'ai rencontré il y a peu de temps. J'ai des frissons en me remémorant la frayeur qui s'est emparé de moi lorsqu'une petite blonde s'est effondrée sur le trottoir et ne s'est pas réveillée. Les mains tremblantes, j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois pour réussir à déverrouiller mon portable et composer le numéro des urgences. L'ambulance était arrivée, et à l'intérieur, il y avait cet homme au charme certain. Que je n'ai pas remarqué de suite, trop angoissée pour la jeune femme, que je ne connaissais même pas. Il est donc venue me poser une série de questions : comment cela s'était passé, combien de temps ça faisait, une idée de la raison, etc. Il a beau avoir l'air beaucoup plus vieux que moi, il m'a tout de suite tapé dans l’œil. J'ai cru entendre ses collègues l'appeler Read, mais je ne suis sure de rien. Enfin bref, le plus important est qu'il se trouve sur le parking de Harvard, et que je ne vais pas laisser passer l'occasion de le revoir. Je marche vite, mes talons claquent sur le sol à chaque pas. Je me plante devant lui, avec un petit sourire. Et je me rends compte que je ne sais pas exactement quoi lui dire, et en plus je suis nulle pour aborder les gens. Bonjour, dis-je. Vous vous souvenez de moi? je demande. Mais quelle idiote. Il doit en voir beaucoup, des têtes inconnues, en une seule journée. Comme s'il allait se souvenir de moi. Je lui précise où nous nous sommes rencontrés, il semble finalement me reconnaître. Du moins je l'espère vivement! Vous venez pour une urgence? Encore une fois, quelle idiote. Bien sur qu'il doit venir pour une urgence, c'est son métier après tout, non? J'ai presque envie de m'enterrer sous terre, mais je tiens bon. Après tout, si jamais je me ridiculise, ce n'est pas bien grave : je ne le recroiserais sans doute jamais.
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Le jeune ambulancier mettait ses feuilles de notes en ordre dans sa pochette avant de glisser celle-ci dans son sac en bandoulière, d'une main agile. Depuis l'enterrement de Mary, qui venait d'avoir lieu quelques jours auparavant, il ne prenait plus vraiment le temps de discuter avec ses camarades... Il se rendait simplement en cours, aux travaux pratiques et partout où il se devait de venir, mais il était simplement une âme en peine. S'il était là cependant, c'était justement et paradoxalement à cause des événements passés. La vie était trop courte pour la perdre, et Mary n'aurait pas apprécié qu'il cesses ses études, que notre jeune homme avait payé bien cher. Lorsqu'elle lui avait appris qu'elle était enceinte, il avait formulé cette hypothèse et la jeune femme en était devenue rouge de colère. C'était une brave femme. Mais les meilleurs partent toujours les premiers, comme le dit l'adage.
Read adressa un sourire plus commercial qu'autre chose à la personne qui lui avait prêté les derniers cours auxquels il n'avait pas pu assisté. Non pas qu'il n'était qu'un profiteur, au contraire, il se sentait redevable, mais c'était tellement difficile de dégoiser un quelconque sourire sincère en cette période de sa vie. Seuls ses amis proches et sa famille y avaient vraiment droit. Son regard était embué par un voile et son regard autrefois si vif et si azuré n'était plus qu'une sorte de bleu pastel déteint.
D'un pas serein et lent, il traversa le campus. Il devait rejoindre un de ses frères au parking de l'Université afin de rejoindre sa mère à la paroisse. Ses parents avait appris en même temps la mort de leur future belle-fille et le fait qu'ils auraient dû aussi devenir grands-parents. Cela fut un véritable choc, mais personne ne releva cette sorte d'union hors mariage... Après tout, leur fils aîné était dans une situation psychologique précaire. Alors qu'il venait de pénétrer dans ce lieu puant l'essence, son portable vibra. Il avait reçu un message de son frérot lui indiquant qu'il ne pourrait pas être là avant deux ou trois bonnes heures... Voilà donc qui lui laissait un temps certain pour réviser quelques leçons... S'occuper l'esprit pour ne plus penser au désespoir qui le couvrait et l'englobait corps et âme. A fait de prendre le temps de songer à tourner la page n'était pas vraiment bienvenue en ce moment. Poussant un soupir de lassitude plus que d'énervement, Read entreprit de revenir sur ses pas. Mais alors qu'il se dirigeait vers la sortie, une demoiselle vint l'interpeller. Cheveux châtain, mine d'ange. La reconnaissait-il ? Non, son esprit était bien trop embrouillé par tout ce qui l'accablait. « Désolé, mais je... » commença-t-il. Cependant, la jeune femme dût se rendre compte bien vite qu'elle restait une inconnue car elle donna de plus amples explications. Ah oui, il se souvenait de ce cas-là. Enfin, plus ou moins. Il se rappelait avoir dû interroger la demoiselle en question. « Ah oui, en effet. » acquiesça-t-il simplement, avant de laisser apparaître un petit sourire. Ce sourire qui le caractérisait plus autant qu'auparavant. Il fit quelques pas, se demandant ce que la jeune femme voulait de lui lorsqu'il se rendit compte qu'en vérité elle ne voulait qu'en gager la conversation.
Lorsqu'elle lui demanda s'il était là pour une urgence, Read jeta un œil sur ses propres vêtements, se demandant si par mégarde, il avait enfilé une pièce de son uniforme de travail. Mais ce n'était pas le cas, fort heureusement, bien qu'il en soit capable dans son état actuel. C'était comme s'il était ivre non stop.
« Oh non, en fait, je suis étudiant ici. » dit-il. « J'ai récupéré quelques cours, je suis en retard sur mon travail... »ajouta-t-il ensuite, comme s'il devait impérativement se justifier. « Et vous ? Vous êtes étudiante ? » demanda-t-il ensuite. Elle s'intéressait à lui, le moindre des respects était de montrer au moins superficiellement que cet intérêt était réciproque. Un nouveau sourire pour ne pas sembler trop triste.
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