cupid decided to go out. (maxelyn)

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{cupid decided to go out.}
crédit/ tumblr ✰ w/@madelyn byrde  

Dès qu'on parle de ta maladie, tu pètes littéralement un câble. Étant donné que c'est un sujet extrêmement sensible pour toi. Tu as vécu deux opérations du cerveau, déjà que la première tu l'as vécu seul en t'éloignant de tout le monde. Alors, que la deuxième tu étais avec une femme que tu aimais. Néanmoins, l'après opération ça t'a laissé un goût amer parce que cette jeune femme elle est partie dans une autre ville. Bref, tu l'as rejoint tout beau tout propre, légèrement plus habillé que tout à l'heure. « ouais parfaite. c'est la première fois qu'on me le dit. » Tu préfères en rigoler que de tirer la gueule de dix mètres de longs. Vous continuez de marcher jusqu'au premier bar que vous trouverez. Elle te pose un tas de questions pour éviter qu'un blanc s'installe entre vous. « Non parce que je consomme uniquement les jours où je suis sûr de ne pas travailler. » Tu peux être complètement immature comme mature à certains moments. Tu es un peu le ying et le yang. Le blanc et le noir. « Je ne compte pas me faire soigner. J'ai vu assez de médecin dans ma vie pour en consulter à nouveau Madelyn. » Entre ton adolescence, ta jeune vie d'adulte et maintenant. Tu as déjà eu ton quota de médecins pour le restant de tes jours. Tu t'apprêtes à rentrer dans le bar quand soudain Madelyn te bloque le passage en te posant une dernière question. « Non ce n'était pas du hasard tout à l'heure. C'était un défi de ma confrérie. Je devais lancer une flèche sur une jeune femme qui m'attire, qui me plait réellement. » C'est tombé sur toi, finalement. Malgré vos nombreuses disputes dès qu'on se croise, tu as ce petit truc en plus que d'autres femmes n'ont pas. Tu m'attires comme un aimant mais, je n'ose pas te le dire clairement.

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{cupid decided to go out.}
crédit/ tumblr ✰ w/@maxence atwoodth  

oops, toutes mes excuses, j’croyais que tu étais comme moi, incapable de te contrôler sur tes consommations selon les circonstances. donc j’imagine que tu te bourres la tronche et que tu te drogues uniquement de manière récréative. aïe, je hais quand tu m’appelles madelyn, j’ai l’impression d’avoir encore dix ans et de me faire réprimander par ma tyrannique de mère. « y a aussi ce que l’on appelle les psy, ils font moins médecins eux.. » rajoutais-je en haussant nonchalamment mes petites épaules frêles. j’sais, c’est l’hôpital qui se fout de la charité, enfin, moi je consulte, mais plutôt pour me donner bonne conscience, la thérapie ne m’aide pas des masses jusqu’à présent. arrivant ensuite devant le bar, je te barre la route et je t’interroge sur la neutralité de ta précédente attaque. je tombe des nues là. je t’attire ? c'est ça ouais ! tu me fais doucement sourire et surtout rougir. tu es irrécupérable en fait, si je t’attire depuis le début, pourquoi on se rentre dedans en permanence ? pourquoi t’as pas cherché à être plus patient pour étudier mon cas hein ? « qui te plaît physiquement pour uniquement la lever tu veux dire ? » outre ma plastique, j’sais que je n’ai pas grand chose pour moi, t’en as bien fait l’expérience il y a même pas une demie-heure. j’suis plutôt acariâtre comme meuf. bref, poussant finalement la porte, j’entre à l’intérieur et m’approche du comptoir pour me hisser sur un tabouret « une double vodka-martini s’il vous plaît » j’suis nerveuse tout à coup. penser que je puisse te plaire, c’est carrément déroutant pour la fille qui se confond avec les murs depuis des années. il faut que je me calme et que je ne laisse pas apparaître le stress qui me submerge. je pose alors un coude sur le bar, j’enfonce ma joue dans la paume de ma main et je te reluque sans aucune discrétion. fais un effort madelyn, il doit bien y avoir du bon en lui.. « quelle confrérie au fait ? les winthrop ? » c’est bien leur délire ça, d’envoyer des mâles tout parfaits dragouiller des femmes. j'connais votre numéro, tu veux me faire croire que j'ai un truc en plus pour que je craque et que je finisse dans ton pieu..

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crédit/ tumblr ✰ w/@madelyn byrde  

En fait tu sais semblant devant la jeune femme de savoir contrôlé tes consommations mais, ce n'est que des foutaises. De beaux mensonges. Un moyen pour toi de te faire bien voir auprès de la brune, c'est tout. C'est comme-ci tu étais sur un canoë en train de ramer pour rejoindre la rive. « ils ont quand même le même statut qu'un médecin et je n'aime pas ça ... » Tu n'as pas envie de retourner à l'hôpital ou dans un cabinet, encore et encore. Tu as passé la plupart de ton temps dans les hôpitaux, tu as envie de plus devoir le faire. Certes, tu fais des études de médecine mais, c'est différent. Ce n'est pas toi qu'on vient ausculter mais, les autres. C'est plus plaisant. Quand on arrive au bar elle te coince juste avant de pénétrer dans l'établissement. Tu lui avoues qu'elle t'attire mais, elle ne semble pas comprendre. Si ça peut rassurer la jeune femme, tu ne sais pas comment l'expliquer non plus. Ça t'es tombé dessus sans t'y attendre. « Bien au contraire, elle sait très bien se lever toute seule. Non il y a quelque chose en toi qui m'attire, je saurai comment te l'expliquer ni même à moi. » Tu as beau te retourner un milliard de fois cette question, tu n'arrives toujours pas à trouver la réponse. Peut-être qu'elle sait te tenir tête, qu'elle n'a pas peur de t'envoyer valser sur les roses, qu'elle a ce regard hypnotisant. Il y a un tas de choses en vrai. Tu viens à rentrer enfin dans le bar et tu suis de près Madelyn jusqu'au bar pour ensuite t'asseoir sur un tabouret à ses côtés. « un calvados s'il vous plait. » réclames-tu au barman alors que Madelyn vient à te reluquer sans aucune discrétion après avoir enfoncé sa joue dans la paume de sa main droite. Tu ricanes doucement au moment où tu entends qu'elle pense que tu appartiens aux Winthrops. Même pas en rêve. Ils n'ont pas la même vision d'une confrérie que les Mathers. Tu ne te sentirais pas à l'aise avec les rouges, c'est une certitude. « Je suis chez les Mathers. Je suis navré de te décevoir encore une fois ... »

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crédit/ tumblr ✰ w/@maxence atwoodth  

quelque chose en moi t’attire ? tu es givré. t’es vraiment pas équilibré j’crois. alala, les ravages de la drogue. « t’es fou » soufflais-je avant d’entrer dans le bar pour répondre à mes penchants alcooliques. mes fesses sur le tabouret, je t’écoute commander un calva’ et je me mets à te zieuter sans gêne. quoi ? dieu m’a donné des yeux, c’est bien pour m’en servir non ? pis c’est toi qui l’a cherché, alors tu te laisses examiner. quoi ? t’es pas un winthrop ? un mather ! excellent choix. si j’étais plus sociable, j’aurais aussi choisi cette confrérie. j’aime boire, me shooter, penser à contre-courant. « qu’est-ce que tu dis ! tu ne me déçois pas ! pour une fois que tu réponds un truc qui me plaît plutôt bien » roulant des yeux, j’attrape le verre qu’on m’a servi et je le tends vers toi pour porter un toast. naaaan, ma manche se relève sur mon poignet et j’aperçois alors un bout d’une de mes vieilles scarifications. mon coeur palpite, je vois que ça, peut-être que toi non. ne relève pas ça s’il te plait. pourvu que tu sois myope, hypermétrope, astigmate, j’sais pas. oui, voilà regarde moi bien dans les yeux c’est parfait comme ça « hum, au ridicule qui ne tue pas ! » faisant tinter mon récipient contre le tien, je le rapporte à moi en deux secondes pour avaler le contenu d’une traite. wow, j’sens plus aucune brûlure depuis le temps que je m’enfile ça comme de l’eau. bref, tirant ensuite sur les manches de mon pull, je ramène mes paluches entre mes cuisses tout en perdant le contact visuel. « écoute, j’sais pas quelles sont tes réelles motivations envers moi, j’suis pas habituée à ce qu’on s’attarde sur moi. certes, quand je pécho sur tinder, on me dit souvent que j’suis attirante juste avant qu’on couche, mais voilà, en règle générale, ça s’arrête là. est-ce que c’est pareil pour toi ? c’est un signal pour qu’on s’envoie en l’air, qu’on enterre la hache de guerre et qu’on se parle plus par la suite ? » j’sais pas pourquoi, avec toi je pourrais pas y aller aussi facilement qu’avec de purs inconnus. un truc me bloque pour t’emmener à l’hôtel ou ailleurs. j’veux pas que tu découvres la fille en lambeaux sous ses vêtements. si les autres ne captent pas ces cicatrices, toi j'sais que tu vas les repérer et que tu chercheras à comprendre, j'le sens..

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crédit/ tumblr ✰ w/@madelyn byrde  

Ça peut paraître ridicule dis comme cela mais, c'est sincère. Ça vient du coeur, je ne suis pas du genre à dire des choses si je pense le contraire. Je préfère être franc quitte à m'attirer les foudres des gens plutôt que de faire l'hypocrite. En y réfléchissant bien, je suis déséquilibré, désorienté, demeuré. Il y a encore un tas d'adjectif qui pourrait me qualifier en ce moment. On me dit souvent aussi que je suis un mec assez taré par moment. Peut-être en cause de mes nombreux moments de dérapage. Toutefois, je m'installe sur un tabouret pour ensuite réclamer un calvados au barman. Pendant qu'on attend notre commande, tu me reluques, sans aucune discrétion. Cela m'a bien amusé et je te laisse faire. « j'essaierais de m'en rappeler pour les prochaines fois ... s'il y en a ! » Étant donné que j'ai réellement envie de passer d'autres moments avec toi. Par ailleurs, mon regard se dépose sur ton poignet qui fut à découvert et j'aperçois des cicatrices. Des scarifications. Je ne suis pas idiot, je sais reconnaître les gens qui se font souffrir où qu'ils l'ont fait. J'ai déjà eu plusieurs cas comme cela à l'hôpital. Pourtant, je fais semblant d'avoir rien vu. Je ne veux pas m'engueuler avec toi alors, qu'on essaie à peine de s'apprivoiser. J'attrape mon verre dès l'instant où le barman le dépose sur le comptoir pour venir trinquer avec toi sur le ridicule. J'avale ensuite une gorgée de mon calvados avant de reposer le verre sur le comptoir alors, que mon regard se dépose sur ton poignet qui vient à se faire recouvrir par l'une de tes manches du pull. J'essaie de faire abstraction en t'écoutant me demander si ce que je désire c'est de m'envoyer au septième ciel avec toi et qu'on ça se termine ainsi. Ce n'est pas ce que je désire. J'atteins un âge où je désire m'investir dans une relation, de construire mon avenir aux côtés de ma compagne. De m'imaginer dans une somptueuse villa avec un certain nombre de bambins qui courent partout dans le jardin. « Je ne suis pas comme tous les hommes que tu as côtoyés sur tinder ou même d'autres sites de rencontres. Je ne suis pas un queutard qui ne pense qu'à assouvir ses désirs les plus enfouies. Je veux réellement enterrer la hache de guerre avec toi, d'apprendre à te connaître, de passer du temps avec toi. Même s'il faut attendre quelques mois avant qu'on finisse par l'état on couche ensemble, je serais prêt à attendre. » S'il te plaît ne prends pas peur à mon monologue. Ne me files pas entre les doigts Madelyn. Je suis un homme déjà abimé par la vie, j'essaie de me reconstruire petit à petit. Laisse-moi une chance de te montrer que moi aussi ma vie n'est pas aussi rose que tu ne le penses. J'ai mon lot de déception, de morts entre les bras, de regrets, des blessures, d'aller retour à l'hosto. Je continue même à me battre pour rester en vie à l'heure où je te parle.

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crédit/ tumblr ✰ w/@maxence atwoodth  

ça veut dire quoi s’il y en a ? tu voudrais qu’on se revoie ? à boire, vite. malheureusement, j’ai la mauvaise idée de faire tinter nos verres et mes cicatrices dégueulasses apparaissent légèrement sur mon poignet. j’crois pas que tu aies remarqué, la lumière n’est pas terrible dans cette tanière, ouf. avalant ma vodka, je te questionne ensuite sur tes motivations à mon encontre. tu veux vraiment qu’on se côtoie tous les deux ? genre sur du long-terme ? les bras m’en tombent. ah bah ouais, au final, tu nous vois toujours baiser à la fin, après un travail au corps acharné. « hey.. qui te dit que ce n’est pas moi la queutarde’ finalement ? » te lançais-je avant d’avaler cul-sec le reste de mon verre. « je traîne sur tinder pour assouvir mes désirs les plus enfouis moi.. je m’en cache pas. je prends les mecs comme des objets, c’est tout ce qu’ils méritent la plupart » j’sais pas encore si j’ai envie de te mettre dans le lot, nan, tu sembles un peu plus sensible que ceux que je rencontre quand même. « tu vas perdre ton temps max.. j’suis une cause perdue depuis bieeeen longtemps » dès que mon frère est parti pour être plus précise, oui, depuis j’ai arrêté de croire que la vie pouvait être belle et juste. c’est un ramassis de mensonges. ce que nous servait le pasteur, une connerie aussi. dieu, c’est le plus violent. il choisit au hasard le destin d’innocents. « je peux déjà te donner mon numéro si tu veux, on verra ce que t’en fais hein ? »

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crédit/ tumblr ✰ w/@madelyn byrde  

J'ai aperçu tes cicatrices sur tes poignets, même dans l'ombre je les aurais remarqués. Je ne dis rien sur ça, on n'est pas assez proche ou intime pour que je puisse me permettre de te poser des questions sur ça. Je ne peux pas, j'ai une certaine éthique. J'avale une nouvelle gorgée de mon calvados le temps que tu me questionnes sur mes intentions à ton égard. « je n'en sais rien au fond, parce que je ne te connais pas. » Les seules fois où je t'ai croisé, on finissait par s'engueuler comme deux chiffonniers. « je ne t'ai pas demandé de m'expliquer la raison pourquoi tu fréquentes tinder. Ça ne regarde que toi mad. » Je prends la peine de te raccourcir ton prénom en m'adressant à toi. J'espère que tu ne me mettras pas une gifle pour avoir osé rétrécir ton appellation. « qui te dit que je ne suis pas une cause perdue aussi ? » Étant donné que j'ai déjà eu mon quota de tristesse. Ma vie est vraiment une catastrophe. Je me demande même des fois pourquoi je suis né. C'est violent, je le conçois mais, je le pense sincèrement. « si je prends ton numéro sache que ça ne sera pas inutile. Mais, je veux que tu sois consentante si je le prends, que tu acceptes que je t'envoie des sms pour prendre de tes nouvelles ou pour d'autres choses ? » Je ne veux pas avoir ton numéro uniquement pour avoir ton prénom d'afficher sur mon téléphone. Cela ne me sert à rien et, ça prendra de la mémoire dans mon téléphone inutilement.

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crédit/ tumblr ✰ w/@maxence atwoodth  

« Bah, faut bien que tu apprennes à me connaître, je t’explique un peu qui je suis à l’heure actuelle » Et si je pouvais te dégoûter au passage, ça m’arrangerait. Enfin, j’ai l’arme secrète pour ça, les cicatrices recouvrant mon corps un peu partout, un vrai tue-l’amour. « J’le sais déjà ça, tout le monde sait que Maxence de la Mather House est une cause perdue » t’embêtais-je tout en envoyant mon coude se cogner en douce au tien. Je te charrie, relax, monte pas sur tes grands chevaux. Je te propose ensuite de te filer mon numéro et tu me fais tout un speech dont je ne saisis pas l’intérêt. Pas besoin, prends-le, j’sais bien que tu l’utiliseras et j’suis consentante si je te le donne, t’es illogique mec. Et ça dit faire médecine ça ? Laisse moi rire. « Je te le donne pas pour faire joli, c’est bien pour que tu t’en serves » Sortant mes notes de cours, je déchire un bout de feuille et je m’arme d’un stylo pour écrire mon numéro. Je signe ensuite Mad juste en dessous et je fais glisser le bout de papier jusqu’à toi « Voilà, tu m’enverras un petit message quand tu seras prêt et je t’enregistrerais à mon tour » Et comme ça j’atteindrais bientôt la dizaine de contacts, youhou, je me socialise. Regardant ma montre, je me rends compte que j’ai dépassé la limite que je m’étais autorisée pour ce soir. Je me relève alors de mon tabouret en rangeant mes affaires et j’accroche mon sac à mon épaule « C’est toi qui paies hein ! Allez, je file moi, j’ai du boulot, à bientôt Cupidon l’rageux ! » te faisant au revoir du bout de mes doigts, je disparais du bar avec la ferme intention de me bourrer la tronche chez moi, à l'abris des regards. C'était quoi ça ? Tu vas vraiment me contacter sérieux ? Tu vas tenter de me séduire pour m'avoir dans ton lit ? J'crois que j'ai rien compris, t'étais trop mystérieux et ambigu..