On this day the perfect man was born (Davisia)

Même sans me demander si j'étais disponible ce jour pour venir te voir, je serais venue. Il est évident que je n'ai pas oublié ton anniversaire. Ce jour est marqué d'une croix sur mon calendrier depuis longtemps. Il y a des semaines de cela je me suis démenée pour trouver un cadeau qui soit à la hauteur. Je ne suis pas vraiment douée en terme de présent mais pour toi je fais les efforts nécessaires. C'est la moindre des choses pour tout ce que tu fais pour moi, pour me supporter moi et mon caractère exécrable, pour m'aimer pourrais-je même dire. Comment es tu capable de m'aimer alors que moi je me déteste, que j'ai honte d'agir de travers avec toi. Tu es bien trop gentil, trop bienveillant voir même inconscient de t'attacher à moi. Comme l'a si chaleureusement souligné la langue de vipère qu'est CS, tous les hommes m'ayant aimé un jour, ont fini par y laisser des plumes. Toi même tu as eu l'âme écorché il y a des années et pourtant tu es toujours présent pour faire battre mon coeur un peu plus intensément chaque jour. Et ça devient assez effrayant pour moi. Je devrais m'éloigner de toi, arrêter de jouer avec le feu, pour que mon coeur cesse d'en voir par toutes les couleurs mais je suis incapable de mettre une distance entre nous et le billet que j'ai pris pour te rejoindre à Mykonos il y a quelques jours en est la parfaite preuve. Ce soir je suis face à ta porte où trône un immense carton que mon chauffeur n'a pas eu le choix de monter. Dans mes mains, je tiens le dessert comme je t'avais prévenu. Je ne t'ai pas envoyé de message pour te souhaiter ton anniversaire, non j'ai attendu de le faire en face pour découvrir le sourire qui s'afficherait sur ton visage en me voyant. Moment qui arrive à grand pas car je viens de sonner. Et lorsque ta tête apparaît, je m'exclame avec mon accent chantant." Tanti Auguri ! " Je préfère prononcer ces mots dans ma langue natale, ne pas faire comme tout le monde. C'est bizarre mais j'ai plus d'entrain à fêter ton anniversaire que le mien. Sûrement parce qu'en ce jour je peux te rendre heureuse. Bonheur que tu cherches à tout prix à acquérir. Et savoir que tu trouves un peu de ce bonheur avec moi, ne peut que m'enchanter moi même." J'ai entendu qu'on pouvait manger de la pizza ici. " Une petite plaisanterie mais un grand pas quand on sait que je n'ai pas ri depuis des semaines.

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❝ On this day
the perfect man was born ❞
DAVISIA <3

Ma journée a juste été terrible, dans le bon sens du terme. Avoir passé la journée avec Zoey m’a vraiment mis d’aplomb. Après une bonne partie de bowling où elle m’a battue à pleine couture, nous avons fait un détour jusqu’au laser game où, encore une fois, elle m’en a fait voir de toutes les couleurs. Mais je ne me suis pas laissé abattre, ce fut mon tour de lui faire manger la poussière lors de notre troisième activité. Je ne sais pas si c’est parce que j’étais bien camouflé ou si c’est parce qu’elle m’a laissé gagner, mais le paint ball a été mon moment de gloire. Si vous aviez vu sa tête… Son habit était couvert de peinture. Non vraiment, j’ai adoré ma journée et j’étais drôlement heureux de l’avoir passé avec elle, surtout que cela faisait un moment que nous ne nous étions pas vus en dehors d’un cercle de confidence. Ce fut agréable ! Mais je savais désormais que le reste de la soirée allait être tout aussi plaisant, puisque j’allais être avec toi, mais également assez malaisant. Je ne sais plus comment me comporter en ta présence. Un jour, je suis un ami, plus tard, je suis plus qu’un ami et tu ne veux pas me dire ce que tu entends par là exactement. Tu ne me vois pas du tout comme étant un petit ami potentiel, mais par exemple, tu ne veux pas me partager avec quelqu’un d’autre. Et pour couronner le tout, tu dis que tu n’aimerais pas cette fille qui aura, et je te cite, l’honneur de partager ma vie. Ça me blesse, parce qu’en fait, j’ai besoin que cette fille que je considère comme étant ma plus proche amie, enfin avec quelques sentiments en prime, puisse accepter cette fille que j’aimerai, celle qui me rendra heureux. Toutefois, pour ce soir, je devais faire abstraction de tout ce que je peux ressentir. C’est mon anniversaire et je n’ai pas envie de faire mon rabat-joie. J’ai été heureux aujourd’hui et je compte bien le rester encore.

Au programme, soirée Netflix et pizza. D’habitude, j’aurais ajouté à cela, une bonne bière. Quoi de mieux que partager graisse et alcool, mais par respect pour toi, qui n’a pas pris de boisson depuis un moment maintenant, ça sera plutôt des boissons gazeuse. Rien de mieux pour gagner une tonne de calories, que je devrai reperdre par la suite. Dès que j’ai entendu sonner à la porte d’entrée, je n’ai pas perdu de temps pour ouvrir. Et lorsque je t’ai vu dans l’encadrement de la porte, mes yeux ont certainement commencé à briller avant que je te serre dans mes bras. « Merci ! » Petit baiser sur la joue pour te remercier davantage, je prends le dessert dans tes mains et je ris à ta remarque. « Ouais, mais n’en prends pas une habitude, ça n’arrivera pas tous les jours. » La pizza était commandée, elle devrait arriver d’une minute à l’heure. Au moment où je me suis tassé pour te laisser entrer, mes yeux se sont posé sur cet immense carton qui trônait près de la porte. Mes sourcils se sont froncés et tout de suite, je t’ai regardé, un air interrogateur sur le visage. « Qu’est-ce que c’est ? »

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Dim 2 Sep 2018 - 12:56

Je le sais que dernièrement je n'ai pas assurée, que tu dois m'en vouloir d'avoir entrouvert une porte avant de me raviser lors de nos derniers échanges par sms. Si tu savais comment je m'en veux. J'aimerais tant bien faire les choses pour toi parce que tu mérites une belle vie. Et je doute encore que je puisse t'offrir un futur digne de ce nom en ayant le statut de petit ami. Toutes mes précédentes relations ont échouées, parfois tragiquement. Je tue involontairement ou fait fuir tous les hommes de ma vie. Je refuse que l'histoire se répète avec toi. Je ne survivrai pas à une énième perte, déjà que j'ai bien failli y passer cette fois-ci, que j'ai touché le fond en me raccrochant à mon ancien vice qu'est l'alcool. Et de l'autre côté, je serais malheureuse de te voir avec une autre, de construire une famille comme tu le souhaites ardemment. Bref je suis paumée et j'agis un peu n'importe comment. Mais aujourd'hui je n'ai pas le droit à un seul faux pas. Tu dois te souvenir de ton anniversaire en bien et non en mal. Alors je suis arrivée tout sourire à ta porte, emballée à l'idée de passer cette soirée importante à tes côtés. Tu aurais pu inviter des tas d'amis, faire la fête mais non tu te contentes de moi et d'une pizza et rien que cela réchauffe mon coeur, me prouve que je suis la plus importante à tes yeux comme tu me l'as répété à Mykonos. Je t'accueille dans mes bras, m’enivre de ton parfum, avant que tu me prennes mes fameux cannolis, fait avec amour, des mains. L'Italie est à l'honneur ce soir." Tu me laisserais me nourrir de pizza toute seule ? " Non parce que j'en suis parfaitement capable. Pas besoin de caviar malgré mon nom. Des pizzas et des pates suffissent pour rendre mon estomac heureux. Alors que j'entre dans ton appartement, tu fais ton curieux au sujet du carton qui attend." Je ne sais pas. Tu devrais l'ouvrir. " Enfin si je sais parfaitement parce que j'ai dépensé une fortune dans cette guitare acoustique ayant appartenu à Elvis Presley, il y a bon nombre de mois déjà. La guitare d'un king pour mon king." C'est un peu lourd et un peu fragile fais attention. " Enfin non pas fragile, mais ce serait bien d'en prendre soin quand même. Je m'en vais jusqu'au salon, m'asseyant en prenant soin de ne pas froisser ma robe rouge grenat, pour te regarder ouvrir ton cadeau. J'espère que ça te plaira mais j'imagine qu'un musicien ne dis jamais non à une guitare en plus dans sa collection. Enfin ce n'est là qu'un premier cadeau, pour marquer le coup.

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Dim 2 Sep 2018 - 21:16

❝ On this day
the perfect man was born ❞
DAVISIA <3

J’ai demandé à avoir l’appartement pour moi seul ce soir, puisque je savais que tu allais arriver d’une minute à l’autre. J’étais heureux de pouvoir passer la soirée avec toi et la nuit, que tu m’as dit. Je ne me fais pas d’idée, je sais que nous sommes qu’amis et que c'est des films que nous allons regarder jusqu’au bout de la nuit, mais comme toujours, à chaque fois que je te vois, j’espère toujours un peu plus. On dirait même que c’est encore plus véridique depuis notre échange de texto. Je t’en veux parfois de me faire espérer pour rien, comme je t’en veux de me retenir près de toi, m’empêchant presque de rencontrer d’autres filles. Mais j’oublie ce détail lorsque je te sers dans mes bras, profitant de cette étreinte au maximum, soupirant subtilement, fermant les yeux. Baiser sur le front, j’attrape tes pâtisseries et me lèche les lèvres. Ils ont l’air délicieux. « Ouais, j’te laisserais grossir toute seule. Tu te rends compte du nombre d’heures que je devrais faire à la gym à suer pour dépenser toutes les calories que j’vais prendre ce soir ? » Bon, je connais une méthode encore plus efficace, sauf que ça ne m’est pas réservé. Si je fais abstraction de Jaxon, ma dernière fois remonte au début juin et il faut dire que… Enfin, c’est pas important et c’est mon problème rendu là, je dois simplement ne pas trop y penser. Je finis par m’interroger au sujet du carton et lorsque tu me donnes le feu vert pour l’ouvrir, je dépose le dessert sur la table et retourne à l’entrée, attrapant cette boîte, prenant en compte ton avertissement. Une fois arrivé dans le salon, je m’assois sur le canapé et te regarde, intrigué parce que tu as pu m’offrir comme présent. Je commence à déballer tout en te parlant : « Tu sais que tu n’étais pas obligé hein, ta simple présence, c’est le plus beau cadeau que... » J’arrête tout d’un coup de parler et toute suite les larmes me montent aux yeux. En tant que musicien, je sais exactement d’où provient cette merveille. Je n’arrive tout simplement pas à croire, avoir cette beauté entre les mains. Et dire qu’elle a déjà été gratté par le King, lui-même. Je passe un doigt sur les cordes et relève finalement la tête vers toi, déglutissant. « Je… » Je n’ai pas de mot, je n’arrive même pas à prononcer quoi que ce soit. « T’es… Je.. » N’étant pas capable de prononcer plus d’une syllabe à la fois, je dépose la guitare dans son socle. Je me lève précipitamment et te saute dans les bras, te serrant de toutes mes forces, comme si j’étais un enfant ayant reçu une gâterie. « Merci ! Merci merci ! J’peux pas accepter voyons, c’est beaucoup trop, je... » Je me recule finalement et une de mes mains tremble sous l’adrénaline que je peux ressentir. « J’pourrai jamais t’offrir quelque chose comme celle-là. Pourquoi tu… Merci Asia, vraiment. Tu pouvais pas me faire un plus beau cadeau que ça. » Un cadeau matériel, du moins, parce qu’on sait tous qu’est-ce qui me rendrait le plus heureux. Je me lève de nouveau pour aller chercher ma beauté et reviens à tes côtés, hésitant à tester un accord. Ce n’est pas n’importe quelle merveille, non plus, il s’agit de la Gibson J-200. Je n'arrive pas à croire que tu m'es offert cette guitare, à moi un simple ami. Je ne suis même pas ton meilleur ami et tu m'offres un cadeau hors de prix. Je commence à gratter quelques accords, te regardant droit dans les yeux souriants. « T'es géniale, Asia ! Si j'me retenais pas, j't'embrasserais. » Dis-je rigolant quelque peut. Ça surpasse de loin mes attentes.

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Lun 3 Sep 2018 - 14:11

Je ne raterai pas une occasion de passer du temps avec toi, encore plus ce soir si spéciale pour toi. Je suis la plus chanceuse des filles d'avoir le droit à ce moment privilégié dont je compte bien profiter. Toi qui m'a fait le plaisir de nous commander une pizza alors que tu aurais eu le droit à un repas digne de ce nom pour célébrer ton année de plus dans ce monde." Un peu de sport n'a jamais fait de mal personne. Et puis ce n'est pas un petit écart qui va te tuer. " Il faut bien qu'on meurt de quelque chose et franchement si je meurs pour avoir consommer trop de pizzas ben c'est une assez belle mort. D'humeur joyeuse et presque taquine ce soir, je t'ordonne de déballer le carton qui t'attends sur le palier. J'ai hâte de voir ce que tu vas en penser, hâte de savoir si j'ai visé juste. Comme je m'y attendais, tu commences déjà à me dire que je n'aurais pas du blablabla. Mais moi j'avais envie de t'offrir ce cadeau, une bien maigre compensation quand on sait tout ce que tu as déjà fait pour moi. Je ne sais pas si tu t'en rends compte Davi, mais sans toi je serais peut être déjà enfermée six pieds sous terre, entre quatre planches de bois. On n'aurait peut être pas vécu ce moment si tu ne m'avais pas apporté tout ton soutien pour vaincre mes démons. Alors ta précieuse aide a peut être compliqué notre relation et mes sentiments à ton égard mais en quoi devrais-je m'en plaindre. J'ai la chance de t'avoir dans ma vie et j'espère qu'il en sera ainsi éternellement en tant qu'amie ou plus. Précieusement tu ouvres le carton et t'arrêtes net lorsque la guitare se découvre enfin. Je me doutais que ça te ferait plaisir mais de là à ce que tu en restes sans voix, peut être pas. Avec ton regard brillant, tu essayes en vain de t'adresser à moi, et je trouve cela tellement magnifique de te voir heureux, aux anges même que je souris pleinement, ravie d'enfin pouvoir faire quelque chose de bien pour toi. Tu me coupes le souffle en m'étreignant dans tes bras musclés. Là c'est toi qui me prend de court." Tu m'as déjà offert bien plus que cette guitare alors ne dis pas de bêtises. " Je n'ai pas besoin de bijoux, de beaux vêtements venant de la part d'un homme juste de l'amour et avec toi je suis servie si on peut dire ainsi. Guitare en main tu t'installes près de moi et joue quelques accords. Je ne suis pas une experte en musique mais le son est mélodieux. On pourrait croire à une scène romantique si tout n'était pas si flou entre nous. Tes mots me ramènent d'ailleurs à cette dure réalité. Mon estomac se tord et j'ai du mal à faire entrer de l'air dans mes poumons. Je repense inévitablement à ce moment à Mykonos. Ce moment que j'aurais du oublier selon toi mais je n'y suis pas parvenue et celui-ci me revient comme une claque en pleine figure. J'ai besoin de respirer alors je me lève, m'éloigne de toi et tourne en rond dans l'appartement." Je ne devrais pas te faire vivre cet enfer. " que je prononce d'une voix faible. La culpabilité m'envahit à nouveau. J'en ai marre de te voir souffrir, marre d'être un monstre. Je suis épuisée de mon incapacité à être sincère avec toi, d'être bloquée à cause de mon putain de coeur et de mes peurs constantes qui me bousillent la vie. " Tu ne devrais pas te retenir. " que je m'adresse finalement à toi, t'ouvrant indirectement grand la porte que j'avais pourtant fermé il y a cinq ans. Mon coeur s'accélère. J'ai peur que tu prennes mal mes mots, que tu ne comprennes peut être pas. La fois où j'ai tenté de te faire passer le message en te disant que tu étais plus qu'un frère, tu t'aies braqué et je me suis refermée comme une huitre. Peut être que je n'avais pas utilisé les bons mots, peut être que je ne le fais pas encore à l'heure actuelle.

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Lun 3 Sep 2018 - 15:40

❝ On this day
the perfect man was born ❞
DAVISIA <3

Je t’ai déjà offert bien plus que cette guitare ? Oui, je suis resté en permanence à tes côtés, je t’ai supporté dans divers événements que tu as traversés, mais ce n’est rien. Pourtant, cela a tellement l’air de compter pour toi. Et tu n’en a pas terminé avec moi, je t’ai promis d’être à tes côtés toute ta vie, et j’agirai de cette façon encore longtemps. Tu pourras toujours compter sur moi Asia. Est-ce que tu sais, se que cette guitare représente pour moi ? Ce que toi, tu représentes pour moi ? Tu viens de m’offrir un cadeau que je ne pourrai jamais oublier. Je ne répond tout de même pas à cette phrase, me contenant de gratter un petit peu cette merveille que tu viens de m’offrir et après cette petite phrase, sans grande conséquence que je viens de te dire, je vois ton expression changer. « Ça va Asia? » Dis-je légèrement inquiet. Tu te lèves et le sourire sur mes lèvres disparaît, laissant place à une crainte. Et tu me dis que tu ne devrais pas me faire vivre cet enfer. Et c’est un éternel recommencement entre nous. Je suis en train de faire en sorte de faire taire mes sentiments Asia, j’ai juste besoin d’un peu de temps encore pour m’y faire. Ça risque d’être un peu plus long que la dernière fois, parce que cette fois-ci, je reste à tes côtés au lieu de m’éloigner, mais je vais y arriver, j’y travaille. « Ce n'est pas grave, j’te promets ! » Et tu ajoutes une phrase qui me fait relever la tête. Quoi ? Je te regarde, comme si je ne t’avais pas compris, ou du moins comme si je te demandais silencieusement si je pouvais réellement ne pas me retenir de venir t’embrasser. Tout ce que je peux voir dans ton regard, c’est de la peur et ne t’inquiète pas pour ça, j’ai peur moi aussi. Le corps légèrement tremblant, je dépose ma guitare sur la table et me lève pour venir à ta rencontre, mais quelqu’un cogne à la porte. La pizza, probablement. Je soupire et me dirige vers cette porte pour payer et attraper les cartons que je dépose sur la table la plus près de moi. Prenant une grande inspiration, je me retourne vers toi et je décide à ce moment que plus rien ne pouvait se mettre en nous. J’arrive face à toi et mes yeux font la navette entre ton regard et tes lèvres. Cette fois, je ne résiste pas à mes envies et ce fut l’explosion dans mon estomac. Je plaque ma bouche tendrement sur la tienne testant la douceur de tes lèvres, la chaleur de ton souffle. Nous langues se rencontrent et mon coeur s’emballe un peu plus. Ça fait si longtemps que j’attends de pouvoir t’embrasser de cette façon et le simple fait qu’il soit partagé, me donne des frissons. Je glisse mes mains derrière ta nuque pour approfondir ce baiser quelques secondes, avant qu’elles ne descendent sur tes hanches. Aucun geste déplacé, je ne fais que te tenir contre moi, comme si j’avais peur que tu t’enfuies. Que tu te réveilles, t’apercevant que je ne suis que ce petit Davi que tu considères comme ton frère. À cet instant, j’ai perdu la notion du temps et m’abandonne à ce baiser envoûtant, pendant plusieurs secondes. Et puis ce contact prend fin. Mes lèvres en feu se retirent des tiennes et mes yeux s’ouvrent. Mon front se colle au tien et un sourire se glisse sur mes lèvres. L’électricité bien présent dans l’air enivre tous mes sens. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Oui. Qu’est-ce qui s’est passé pour que tu acceptes de m’offrir un baiser ? « Qu’est-ce que ça signifie, surtout ? » C’est un cadeau d’anniversaire ou tu en avais vraiment envie ? Et si j'en ai envie à nouveau ?

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Mar 4 Sep 2018 - 8:07

Des mots simples de ta part mais qui ont l'effet de me faire perdre les pédales. T'as sauté les pieds dans le plat en arborant ce sujet si sensible. Enfin je crois que tu ne t'en ais pas réellement rendu compte vu comment tu souriais. Sauf que de mon côté, tout s'est embrouillé dans mon cerveau et tu as réveillé ce sentiment de culpabilité. Ce poids devient beaucoup trop lourd à porter sur mes maigres épaules. Je te mens et je mens à moi même. C'est impossible de continuer comme ça encore longtemps. Je n'ai pas envie de ça pour nous. Je n'ai pas envie d'une relation faite de mensonges. Parce que je te crois pas Davi. Tu ne peux pas me dire que mon comportement envers toi, ce n'est pas grand chose." Tu mens. " Je te fais du mal en jouant les égoïstes à ton égard et en te mentant sur les raisons. Alors j'ose faire passer mon coeur avant la raison. Je ne suis pas certaine d'avoir trouvé les mots justes pour te dire ce que je voudrais, pour t'accorder le droit de te libérer de tes chaînes. On dirait que j'ai presque honte. J'ai même du mal à soutenir ton regard ahuri. Je ne sais pas à quoi m'attendre lorsque tu t'approches de moi. Enfin j'ai surtout peur que tu ne me penses pas sincère. Je m'attends à tout mais pas à ce qu'on soit interrompu par le livreur de pizzas. Le silence est si pesant que j'ai l'impression d'étouffer. Ton visage si proche du mien. Je me noie dans tes iris, pour mettre mes peurs de côté. Et lorsque nos lèvres se scellent dans une douceur infime, un flot de légéreté m'envahit. Sans demi mesure, je te retourne ce baiser et y perd même mon souffle. Je ne voulais pas de ça entre nous il y a encore quelques mois mais aujourd'hui je trouve cet échange savoureux et ô combien apaisant. Douce sensation d'être enfin en paix avec moi même. Trop souvent habituée à la violence, tu viens de m'offrir le baiser le plus attendrissant et romantique qui soit. Je ne savais même pas que ça existait. Contact revigorant prenant fin bien trop tôt à mon goût. Je passe ma langue sur ma lèvre supérieure, essayant de capter encore un peu le goût velouté de ton baiser. Evidemment tu te poses des questions, me demande des explications. Je ferme les yeux quelques secondes attrapant l'une de tes mains posées sur mes hanches. J'essaye de trouver les mots mais c'est difficile. Moi même j'ai du mal à me comprendre des fois, et surtout à poser des mots sur ce que je ressens." Je n'ai pas envie qu'une autre fille prenne ma place. Je ne veux pas que tu sois heureux avec une autre. " Etre heureux ensemble, cette idée sonne tellement bien. " Mais je ne sais pas si je serais capable de te rendre heureux. Je cause plus souvent du mal que du bien aux gens qui m'entourent. " Alors oui peut être que je devrais arrêter de penser que j'aurais le droit au bonheur un jour. Et je n'ai certainement pas le droit de te faire du mal. Je rêve de l'impossible avec toi et c'est mauvais. Lorsque je sens les larmes me montaient aux yeux, je fais volteface, refusant que tu assistes à ce sombre spectacle.

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Mar 4 Sep 2018 - 14:22

❝ On this day
the perfect man was born ❞
DAVISIA <3

Si je m’attendais à ce genre de rapprochements ce soir. Pour moi, t’avoir ici à mes côtés était synonyme de passer un moment pour regarder des films où tu allais passer ton temps à me faire faire des sauts lors des films à suspense. Je ne m’attendais pas à ce que mon coeur explose, mes lèvres collés contre les tiennes. Mon corps attiré vers le tien, toute mon envie de te protéger et de te rendre heureuse se faisait ressentir. Ce bonheur que j’ai pu ressentir avec ce simple petit geste, a pu remplir mon coeur de joie quelques minutes. En fait, c’était vraiment jusqu’à ce que le baiser prenne fin pour retourner à la dure réalité. Cette bulle, dans laquelle nous nous étions enfermés, venait d’éclater. Je devais avoir réponse à mes questions. Qu’est-ce que cette ouverture signifie pour toi, qu’est-ce que tu attends de moi. Je suis tellement perdu tout en étant heureux. Lorsque tu attrapes ma main entre les tiennes, je le sens mal. J’ai l’impression que je n’aimerai pas ce que tu as à me dire. Tu sembles hésiter et rien que pour ça, tout mes espoirs viennent d'éclater. Je soupire, mais parviens tout de même à flatter le dos d’une de tes mains, avec mon pouce, tout délicatement. Tu commences à parler et mon sourire revient. Aucune fille ne pourrait prendre ta place en ce moment. Tout ce dont j’ai envie, c’est que tu puisses t’apercevoir qu’en fait, le bonheur est simplement en avant de toi et qu’il te tend les bras. Mais, au lieu de cela, tu préfères te refermer comme une huître, te retournant même pour ne pas que je puisse te voir. « Hey, Asia ! Regarde moi. » Dis-je en déposant doucement ma main sur ton épaule, exerçant une légère pression pour que tu te retournes vers moi. J’agrippe ton visage en coupe, sans doute pour t’empêcher de me fuir et soupire te regardant tendrement, voire amoureusement. « Laisse-moi t’aimer. Laisse-moi te prouver que tu as le droit aussi au bonheur. Que tout le négatif est désormais derrière toi. Je ne partirai pas, je t'ai trop attendu. T'es le bonheur que j'attends depuis si longtemps. » J’essuie une larme qui coule sur ta joue et me penche pour donner un simple baiser sur tes lèvres. « Laisse-moi juger, par moi-même, si tu peux me rendre heureux ou non. » Ta simple présence me rend heureux, alors si tu m’ouvres ton coeur et que tu veuilles bien essayer de bâtir quelque chose, je serai l’homme le plus chanceux. Cela ne veut pas dire que ça va fonctionner, que tout sera rose, mais si on l'essai pas, nous n’allons pas le savoir. « Laisse-moi te rendre heureuse, allons-y à ton rythme, prenons notre temps pour faire les choses bien. » Mais ne me repousse pas de nouveau. Ne referme pas la porte que tu viens de m’ouvrir, parce que je ne sais pas si je serais capable de supporter une nouvelle déception. Je ne pourrai jamais cesser de t'aimer et je serai toujours là pour toi, mais ça sera différent.

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Ven 7 Sep 2018 - 6:18

Après avoir flotté sur un petit nuage durant ce savoureux baiser échangé, je retombe cruellement à la réalité. Tes questions sont légitimes mais ont de quoi me torturer l'esprit, rappelant à l'ordre ma raison. Je me confie enfin sur les raisons de ma jalousie à ton égard avant de très vite réaliser qu'imaginer un avenir avec toi est totalement utopique. Ma vie sentimentale a toujours été des plus désastreuses. Entre un petit ami lors de l'attentat, un autre qui s'est suicidé et l'autre qui a mis les voiles juste après que je lui ai prononcé le premier "je t'aime", je crois qu'on ne peut pas faire pire. Enfin je ne veux pas me risquer à savoir si pire est possible, encore moins avec toi. Je suis coincée dans un cercle infernal et la solitude est peut être la meilleure solution pour qu'aucun de nous finisse avec le coeur brisé. Idée que j'ai bien du mal à accepter. Une fois de plus je fuis, te tournant le dos pour te cacher ma déception, et ma peine de ne pas pouvoir partager quelque chose de plus fort avec toi. Mais c'est sans compter sur ta détermination. La doucuer de tes mains sur mes joues rosies, je n'ai pas le choix que d'affronter ton regard pétillant. Si seulement tu pouvais m'adresser ce regard tout du long de mon existence. C'est ton éternel optimisme qui me parle, me pousse à m'accrocher encore au bonheur que tu pourrais m'offrir. Un joli discours. Un rêve. Mais est ce que je peux me le permettre." Je le sais que tu pourrais m'offrir le bonheur. Un bonheur que je ne mérite sans doute pas. " Je t'en ai fais voir de toutes les couleurs. Tu es totalement fou de m'avoir attendu tout ce temps alors que je ne suis qu'un monstre pas digne de t'avoir dans ma vie. Chaste baiser qui me fait une fois de plus flotter dans les airs et tes paroles font crépiter mon coeur. Tu es bien le seul sur cette planète à me penser capable de t'offrir ce qu'il y a de plus précieux en ce monde. Et moi je suis bien imbécile de te croire." Je suis déjà heureuse avec toi. " que je rectifie. Le problème c'est moi, nullement toi." C'est vrai ? Tu veux bien me donner une chance ? Nous donner une chance ? " Cela me semble irréel. Des années que tu attends cela, et tu es capable d'attendre encore un peu en faisant les choses pas à pas. J'attrape l'une de tes mains, entrelace mes doigts tremblant aux tiens." Je refuse de te blesser encore plus que je ne l'ai déjà fait. " Elle est là ma plus grande crainte, ne pas être à la hauteur, tout gâcher à cause de mon tempérament excessif." Comment est ce que je peux être si chanceuse à ce point de t'avoir dans ma vie ? " Et surtout pourquoi tu me fais confiance comme personne ?

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Sam 8 Sep 2018 - 12:44

❝ On this day
the perfect man was born ❞
DAVISIA <3

Je ne supporte pas te voir dans ce genre de situation. D’habitude toi qui es maître de toi-même, qui semble confiante et tellement inaccessible, tu ressembles désormais à un petit animal apeuré. Un animal que j’ai envie de prendre dans mes bras et de protéger de rendre heureux « Pourquoi, tu ne le mériterais pas ce bonheur ? » Oui, dis-moi pourquoi Asia. Je le sais que tu le convoites, que tu le désires ardemment. Pourquoi tu ne pourrais pas te laisser aller et me laisser te guider vers un bonheur que tu voudrais tant ? Je ne demande que ça. Après, je peux comprendre que tu pourrais peut-être t’en vouloir pour ces dernières années, mais si de mon côté, je ne t’en veux pas et que je suis heureux qu’il puisse peut-être s’agir de mon tour… Où est le mal ? J’essaye de faire fuir tes pensées avec un chaste baiser. J’ai tant espéré pouvoir déposer mes lèvres sur les tiennes depuis des années, alors je ne compte pas me gêner pour te prouver que je suis sincère dans mes paroles. « Je te donnerai toutes les chances que tu désires, Asia. Tout ce que je veux en échange, c’est que tu ne me fais pas faussement espérer en retour. » Je ne pourrai certainement pas l’accepter si tu me fais ça. Tu attrapes ma main et enlaces nos doigts, alors que je glisse un doux regard sur ceux-ci, le sourire revient sur mes lèvres. « Alors, si tu crois que nous deux, ça ne sera jamais possible, j’aimerais le savoir. » Au nombre de fois que je t’ai dit vouloir être heureux, que j’ai besoin d’être aimé après ces années de friendzone, tu me dois la vérité. Réfléchie bien à la question avant de me répondre, j’aimerais seulement être fixé et arrêter de me faire du mal, espérant toujours qu’un jour, tu veuilles bien de moi. Que je pourrai te toucher comme j’en ai envie, d’embrasser ton corps tout entier, te faire sentir comme une femme désirée et aimée. De prendre soin de toi, mais le plus important, ce qui compte le plus dans tout ça, c’est de te rendre heureuse et que ce soit réciproque. Toutefois, pour l’instant, je ne sais pas trop comment me comporter avec toi. Il y a une tonne de sentiments contradictoire qui se jouent dans ma tête. Autant, j’ai envie de t’embrasser et de m’éloigner pour te laisser du temps, ou autant j’ai envie de te coller à moi et de glisser mes mains et lèvres sur ta peau nue, ou encore de laisser le temps faire et aller manger cette pizza. J’ai tellement peur que tu m’échappes, que tu t’envoles et trouves ton bonheur dans les bras d’un autre. Même une simple nuit, me ferait plaisir. Oui, je suis quelque peu désespéré par moment, mais tu te retrouves tant dans ma tête, que tu serais prêt à tout accepter, venant de toi. « Tu te trouves chanceuse d’avoir un mec qui te colle aux fesses depuis des années ? Vraiment ? » Si les rôles étaient inversés, je ne sais pas ce que j’aurais fait. Je ne pense pas que je me serais senti chanceux, mais plutôt agressé. « Sans doute que la vie a enfin décidé de te laisser tranquille, que le karma s’est dit que tu pouvais être heureuse, avec moi ? » Je l’espère, parce que le karma n’a pas été plus gentil avec ma personne, ces dernières années. Mais là, je n’avais plus envie de penser à ça. Je n’avais pas envie de livrer un combat avec moi-même, de continuer à me torturer de la sorte. Je me force pour te sourire et te tourne le dos quelques instants, prenant une grande inspiration. Attrapant la boîte de pizza entre mes mains, je me retourne. « Pizza ? J’ai une faim de loup, tout à coup. » Et autant que je morde dans quelque chose, avant que je retourne t’embrasser et que ça aille trop loin, que mes mains et lèvres commencent à devenir baladeuses me laissant embarquer dans mes pulsions. Il est préférable de laisser passer cette soirée et te laisser réfléchir sur ces questions. De te laisser voir ce qui est mieux pour toi et ce que tu veux vraiment. Je me dirige vers le salon après avoir été cherché assiettes, ustensiles et des serviettes de table, espérant que cette soirée redevienne belle, comme je l'ai tant souhaité. Netflix et pizza, c'est ce qu'on avait dit, non ?

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