Why don't we ∴ Kallow

Tu suis rapidement mes requêtes, déposant toi aussi ta bière sur le comptoir avant de retirer ton haut. Bon sang, on voit tout de suite que les entrainements ont porté fruit sur toi. T’as un corps d’athlète, il n’y a aucun doute là-dessus. « Je t'en prie... » Je souris en secouant la tête de nouveau, un geste que je semble faire souvent en ta présence. Puis, je m’installe en m’asseyant sur le comptoir et en t’attirant entre mes jambes en passant ces dernières autour de tes hanches. Ton dos devant moi, je passe enfin les mains sur tes épaules en massant d’abord ces dernières, mes pouces remontant sur ta nuque avec une certaine pression. « Comme ça, c’est bon? »

la tension monte, la température plutôt. j'ai chaud, je sens tes doigts qui entrent en contact avec ma peau mate et j'en ai des frissons. ça fait bien longtemps que tu ne m'as pas touché comme cela. il faut avouer que cette position est... bien trop non-gérable pour moi. parfait, mais... je te maintiens avec mes mains placés en-dessous de tes fesses, puis je t'amène jusqu'à ma chambre où je te dépose au coin du lit. je viens à mon tour m'allonger sur le ventre, tout sourire. c'est mieux comme ça, mh ? je mets ma tête sur le côté, te lançant un regard avec un petit sourire.

Bon sang, tu me sembles particulièrement tendu et quelque chose me dit que ce n’est pas seulement ces nœuds dans tes épaules, mais autre chose. « Parfait, mais... » Hop, tu me soulèves du comptoir, me trainant sur ton dos comme une petite fille, chose qui me surprend et me fait rire à la voix. Lorsque tu me déposes, c’est sur ton lit et je te regarde t’allonger en roulant les yeux. « C'est mieux comme ça, mh ? » « Ça dépend pour qui… et pourquoi surtout! » Malgré tout, je m’approche de toi et vient m’installer au-dessus, une jambe de chaque côté de tes hanches, assise sur ton derrière, je reprends là où tu m’as interrompu. Pencher sur ta peau mate, je masse avec juste assez de force pour réussir à défaire ces nœuds qui te rende si inconfortable. « T’as l’air tendu… un truc qui te chicotte? »

ça fait tellement longtemps que l'on n'a pas passé de temps ensemble, mais je suis content qu'on se retrouve petit à petit. finalement, je te porte et t'amène jusqu'à ma chambre, je m'allonge sur le ventre et j'attends que tu viennes continuer ce que tu as commencé précédemment. c'est plus confortable... dis-je en tirant la langue. puis je m'apaise, tu grimpes sur moi, recommençant ton petit massage. hm, non, pas vraiment... 'fin, ça fait longtemps toi et moi quand même, tu sais ? que l'on ne s'est pas retrouvés aussi proche comme ça.

« C'est plus confortable... » Oui, ça c’est sûr. Puis, j’ai un meilleur accès à l’ensemble de ton dos aussi comme ça alors que tout à l’heure, assise sur le comptoir, je n’avais accès qu’à tes épaules bien que ce soit elles qui requièrent le plus d’attention je crois. Je commence donc mon petit traitement et te demande si un truc te chicotte puisque tu sembles tendu. « Hm, non, pas vraiment... Fin, ça fait longtemps toi et moi quand même, tu sais ? » J’esquisse un sourire que tu ne vois pas. « Oui, c’est vrai que ça fait longtemps… » Mes mains glissent de tes épaules au milieu de ton dos que je masse et caresse tantôt doucement et tantôt avec fermeté. « J’dois m’inquiéter qu’une nana débarque et veuille m’arracher les yeux ou bien? »

toi et moi, aussi proches, cela fait bien longtemps que ce n'est pas arrivé. et pourtant, j'aime bien avoir cette petite proximité avec toi. tu me plais toujours autant qu'avant, je regrette que notre relation se soit laissé aller comme ça, que l'on se quitte. peut-être aurais-je dû être plus clément avec toi ? je ne sais pas vraiment. non ça va, je suis un homme célibataire encore. et toi, personne ? finis-je par te demander, curieux de savoir si un homme partage maintenant ta vie. cela ne fait pas longtemps que l'on a réellement pris contact, alors je ne sais pas ce que tu deviens.

Je poursuis mon massage, te demandant finalement indirectement si tu as une copine. Non pas que ça me dérange ou me regarde, mais disons juste que je n’ai pas envie de sortir d’ici tiré par les cheveux, voilà tout. « Non ça va, je suis un homme célibataire encore. Et toi, personne ? » Je pince légèrement les lèvres en pensant à mes rencontres des dernières semaines. « Non, personne. » Ou du moins, pas pour le moment. Mes mains glissent sur ta peau de façon inconsciente maintenant alors que je m’attaque au bas de ton dos, presque sur tes fesses sur lesquelles je suis assise. Il m’avait manqué ce dos olivâtre tient.

j'ai pas réussi à me poser très longtemps, j'ai essayé pourtant mais ça n'a jamais réellement fonctionné. toutefois, je ne perds pas espoir, j'attends que mon heure arrive patiemment désormais. tu m'avoues que tu es également célibataire, bien que ça ne m'aurait nullement dérangé que tu sois en couple. si je ne le connais pas... m'enfin. tu descends en bas du dos, je souris. oh là... c'est parfait... dis-je dans un long soupir de plaisir. parce que dieu que ça fait du bien ce que tu me fais là. presqu'un orgasme.

Ton corps se détend de plus en plus sous mes bon soins et je souris lorsque tu complimentes mes talents d’un : « Oh là... c'est parfait... » Je tire la langue et la coince entre mes dents bien que tu ne puisses pas me voir. « C’est toujours parfait quand je te fais un massage, va! » J’appuie un peu plus fort et performe des ronds avec mes pouces. « Dis-moi si je pèse trop.. » Inconsciemment, je me penche vers l’avant pour pouvoir mettre plus de pression, mon visage s’approchant de ta peau et mes lèvres bien tentées d’aller se poser dans ton cou terminent finalement sur ta nuque.

inconsciemment peut-être, je sais que de t'avoir demandé un massage allait nous rapprocher. on sait tous comment ça finit les massages, je crois... tu fais des pressions là où j'en ai le plus besoin, tu te couches un peu plus vers moi et je sens tes lèvres dans ma nuque. doucement, je me retourne pour pouvoir te faire face et te regarder dans les yeux. je te souris, t'amenant un peu plus vers moi pour te donner un petit câlin. tu m'as manqué, c'est vrai, notre complicité m'a manqué et j'ai l'impression qu'elle n'a jamais réellement disparu. willow... susurres-je simplement à ton oreille, je te dépose un baiser simple au coin de tes lèvres, gardant ce sourire béat sur mon visage.