run and hide (cassandre)

@cassandre l. swarovski
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la rentrée était arrivée d'un claquement de doigt. tu avais eu l'impression que l'été était passé à une vitesse horrifiante. en plus de ça, tu n'avais pas vraiment profiter de tes vacances, ayant préféré rester dans ton appartement à boston plutôt que d'aller profiter au summer camp avec les autres étudiants d'harvard. les études avaient toujours été ta priorité, et étant donné la fin d'année que tu avais fais, totalement largué, tu avais préféré te concentrer sur tes cours durant tout le mois de juillet et d'août. c'est serein que tu reprenais les cours à l'université. clairement, cette année, tu avais toutes les cartes en main pour réussir. tu étais confiant, et c'était vraiment rare que tu le sois. le jour de la rentrée, tu aimais bien te rendre à l'université en compagnie de tes potes, histoire de les retrouver et d'ajouter un peu de gaieté à ce maudit jour. hier, tu étais censé rejoindre cassandre, mais il ne s'était jamais pointé. tu te rendis en cours en retard, commençant l'année en beauté. tu ne comprenais pas pourquoi est-ce que ton camarade t'avait mis un plan, disons que ça ne lui ressemblait pas. ce midi, tu n'avais pas envie de manger à la cafétéria. tu avais plus envie de te péter le bide au macdonald. une fois ton cours de philo terminé, tu filas en direction du fast food. tu pris à emporté et sortis avec ton sac en main. tu marchas à la recherche d'un banc libre. ton regard se posa sur un jeune homme à la chevelure blonde, à la limite du blanc. cassandre. tu le rejoignis en accélérant l'allure. « bah t'étais passé où hier mec ? » lui demandas-tu en prenant un air peiné.

Tu tenais vraiment à faire cette rentrée avec Paco. T’étais impatient de reprendre les cours dans l’unique but de pouvoir renouer avec lui, passer un peu de temps en sa compagnie. Tu es aussi resté à Boston pour les vacances, mais avec ton travail, le retour de Zeno, les emmerdes dans ta vie, impossible de consacrer du temps à qui que ce soit. Tu as vachement souffert de ces retrouvailles improvisées avec un démon du passé, au point de te déchirer la gueule comme un con. Tu as tout gâcher avec ton meilleur ami, qui lui tentait de te remonter le moral. Il ne sait rien à propos de Zeno, il vient à peine d’apprendre pour ton homosexualité… et le fameux soir ou tu as décidé de tirer sur la plug pour faire un doigt d’honneur à tout ce qui te pourri l’existence, il t’a avoué ses sentiments pour Serah… ton autre meilleure amie et accessoirement ta petite amie de substitution. T’en a pas cru tes oreilles, t’étais estomaqué de voir qu’en fait… votre amitié repose sur pas grand chose pour qu’il s’autorise de tels sentiments à l’égard d’une personne qui est supposé partager ta vie… T’a bu comme un défoncé pour oublier tout ça. Zeno, Joey, Serah. Joli trio. T’as tellement descendu d’alcool qu’au bout de trente minutes t’étais affalé au sol, inconscient. Tu t’es réveillé vingt-deux heures plus tard à l’hôpital, ratant ainsi la rentrée et brisant ta promesse envers ton ami et confident. Tu t’en veux affreusement pour ça. Comme tu n’as pas cours ce matin, tu décides de te rendre au luna cafee pour prendre ton latté au caramel avec édulcorant. Tu t’assieds sur la terrasse accompagnée de Jane Austen et ses histoires romanesque et tu te perds dans ta lecture dans l’unique but d’oublier… C’est tout ce que tu veux en ce moment, oublier, ça et fuir. T’as que ces mots à la bouche. Alors que tu tournes la page dix de ton livre, la voix familière de Paco parvient à ton conduit auditif et te fait sursauter. Tu t’attendais à tout sauf le croiser ici à cette heure. Tu refermes la couverture dorée de ton livre avant de te retourner vers lui, plongeant tes billes azurées dans les siennes. ‘’ Hey… quelques petits problèmes technique, j’suis désolé… qui plus est, j’étais dans l’incapacité de te contacter ‘’ Tu lui adresse un sourire sincère tout en l’invitant à prendre place devant toi. ‘’ Alors cette rentrée? C’pas trop un désastre mh ? ‘’ Tu tires une petite moue désolée, tu ne veux pas qu’il t’en veuille, pas lui. ‘’ Ne m’en veux pas je t’en prie. ‘’

@cassandre l. swarovski
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le fait que cassandre ne soit pas venu le jour de la rentrée t'avait à la fois inquiété et intrigué. tu te demandais bien ce qui avait pu se passer pour qu'il puisse louper le jour le plus important de l'année à harvard. tu espérais avec sincérité qu'il ne lui était rien arrivé de grave. et n'ayant pas de nouvelles de se part, tu ne pouvais que t'imaginer le pire. tu te sentis soulagé et rassuré lorsque tu le repéras entrain de bouquiner sur un banc. tu fis une légère halte, sentant que tu pouvais enfin respirer en paix. cassandre allait bien. tu le rejoignis en hâte, voulant savoir le fin mot de l'histoire. ce n'était pas son style de mettre des plans, du moins pas à toi. même si tu étais heureux de le retrouver après ces vacances où vous n'aviez pas vraiment réussis à trouver des moments pour vous voir, tu lui montras tout de même que ça t'avait bien embêté de te retrouver solo et surtout en retard le jour de la rentrée. tu t'installas à ses côtés, sortant ton repas de chez macdo. le doux parfum de la frite fit gargouiller ton ventre. « quel genre de problème technique ? » demandas-tu au tac au tac tout en prenant une bouchée de ton bic mac, piqué par ta curiosité. « excuse-moi moi, si tu n'as pas envie d'en parler je comprendrai tout à fait, » rajoutas-tu en vitesse. la curiosité était l'un de tes pires défauts, toujours à vouloir tout savoir. une véritable commère. « j'ai connu pire malgré mes cinq minutes de retard hier matin, » glissas-tu en esquissant un sourire à l'adresse de cassandre. « et toi, pas trop dur de reprendre les cours ? » demandas-tu, sirotant ton coca cola. « j'te connais par cœur. je sais que si tu n'as pas pu te pointer le jour de la rentrée, c'est que tu avais une raison plus que valable. pas de soucis, je ne t'en veux absolument pas, » le rassuras-tu avec un sourire malicieux.

Paco est cette bouffée d’air frais qui te fait du bien. Quand il est près de toi, il n’y a que vous. Pas de problème, pas de famille, pas d’Harvard, juste Cassandre et Paco. C’est exactement ce dont tu avais besoin aujourd’hui. Une présence réconfortante, une oreille attentive. Tu n’es pas du genre à te plaindre ou raconter tes problèmes, tu es le mec qui porte sa croix toute seul, mais le fait qu’il soit là avec ses frites et son coca qui ont tôt fait de te retourner le l’estomac, te fait plaisir. Tu es encore sur le décalage. Tu as la tête qui tourne par moment, ton corps ne s’est pas tout à fait remis encore de tes déboires d’il y à deux jours. Lorsqu’il te demande quel genre de problème tu as eu, tu te contente de sourire en fixant droit devant toi. Tu ne veux pas le regarder au risque qu’il puisse voir au travers tes mensonges. Tu n’es pas encore prêt à parler de tout ça, tu le feras sans doute plus tard, mais pas maintenant. ‘’ Rien de très important, rassure-toi. ‘’ Tu inclines ton visage vers l’avant, comme un enfant qui vient de mentir à ses parents. Ton regard se pose sur tes mains gantées et tremblantes qui ne savent plus quoi faire avec la couverture de ton bouquin que tu ouvres et referme sans même t’en rendre compte. Tu as été pathétique d’agir comme tu l’as fait. Insouciant jusqu’à la moelle. Heureusement, il reprend la conversation avec un sujet moins lourd. Tu l’écoutes parler, étouffant un rire ici et là. Tu aurais bien aimé voir ça tiens. ‘’ J’suis désolé. ‘’ Tu ne peux t’empêcher de t’excuser, c’est plus fort que toi. S’il s’est pointé en retard au cours, c’est qu’il attendait après toi. ‘’ Je reprends après le dîner en fait… autant dire que j’suis pas trop en état, mais j’suis impatient, ouais. ‘’ Parce que les études c’est important pour toi. Tu veux réussir dans la vie, laisser de côté ton travail d’escort pour te concentrer sur un vrai travail valorisant. Il t’avoue enfin ne pas t’en vouloir et c’est à ce moment que tu pousses un long soupir qui te soulage d’un poids qui pesait sur tes frêles épaules. Tu n’as qu’une envie et c’est celle de le prendre dans tes bras. Tu as envie de le serrer tellement fort contre toi, assez pour lui faire comprendre à quel point tu n’es rien sans lui et qu’il est essentiel à ta vie, mais tu ne le fais pas par peur du jugement et du regard que pourrait poser les passants sur vous. ‘’ En fait… j’ai trop bu la veille de la rentrée. Mon coloc est revenu du summer camp et ça n’allait pas trop pour moi. Il m’a proposé de sortir j’ai accepter dans l’unique but de… ‘’ Tu ravales difficilement ta salive. ‘’ De finir à l’hôpital tu vois… dans un coma. ‘’ Tu pinces tes lèvres entre-elles avant de finalement relever la tête pour venir ancrer tes prunelles aux siennes.

@cassandre l. swarovski
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cassandre ne t'avait pas rejoint la veille pour que vous vous rendiez à la rentrée ensemble, histoire de ne pas se retrouver tout seul lors d'une journée déprimante. mais le blond ne s'était pas pointé et tu t'étais rendu en cours en retard, commençant donc l'année sur un très mauvais point de départ. au fond, tu n'en voulais pas profondément à ton camarade. le connaissant, tu savais pertinemment que s'il n'était pas venu, c'était parce qu'il avait une raison plus que valable. tu lui en voulais simplement de ne pas t'avoir prévenu. un simple petit message pour éviter de te faire poireauter aurait changer la donne. alors tu n'hésitas pas à lui demander ce qui s'était passé. clairement, cassandre n'avait pas envie d'en parler. son regard figé face à lui et son faux sourire ne coin te fit comprendre qu'il ne s'était pas rendu en cours hier pour quelque chose d'assez grave. tu grimaças discrètement lorsque le blond déclara que ce n'était pas très important. tu n'allais pas forcer. s'il voulait t'en parler, il le ferait de lui-même. « me voilà rassuré alors. du moment que ce n'est pas quelque chose grave, ça passe, » répondis-tu simplement en te forçant de sourire à l'adresse de cassandre, tout en mangeant tes frites. il s'excuça à nouveau. t'avoir planté le peinait vraiment, ce qui prouvait à quel point votre relation était importante à ses yeux, tout comme aux tiens. « ne t'excuse pas, plus besoin. et puis je suis arrivé en retard, certes, mais au moins je me suis fais remarqué et maintenant tout le monde connait mon prénom, » blaguas-tu, arrivant toujours à rendre gaies les situations peu joyeuses. « t'inquiète, ça ira. je te déconseille juste de piquer mes frites, sinon tu vas devoir faire une sieste sur ta table, » glissas -tu, te demandant bien ce qui t'était passé par la tête de prendre un aussi gros menu avant de retourner en cours. et fin, cassandre se confia. mais tu ne t'attendais pas à ça. tu posas ton goblet de coca par terre, écoutant attentivement les paroles de ton camarade. et maintenant, tu te sentais coupable. coupable de lui avoir fait remarquer qu'il était absent alors que cassandre était à l'hôpital. « oh putain mec j'suis désolé, je ne savais pas ... » balbutias-tu, sentant tes joues virer au rouge pivoine. tu hésitas quelque peu avant de reprendre. « t'as fais un coma éthylique ? » lui demandas-tu avec prudence, n'ayant pas envie d'enfoncer le couteau dans la plaie.

j’me suis pris pour panoramix dans le labo toute à l’heure. quelle idée de merde ce mclaren. ma mission de bizut’ : concocter une potion pour la livrer à ce que je pense être des « couples ». le pire, c’est que je dois enfiler une tenue de cupidon pour aller offrir mes mélanges. j’ai rien du petit cupidon grassouillet moi, j’suis un coton-tige wesh. bref, mes tubes à essai coincés à ma ceinture, je me trimballe désormais torse nu, des ailes fixées à mon dos qui m’attirent vers l’arrière. j’ai même un serre-tête qui me sert d’auréole, la totale quoi. et alors que je m’approche de macdo et de son odeur d’huile orgasmique, j’aperçois deux hommes qui papotent ensemble. pourquoi pas ? le blond platine semble tellement perturbé, il se passe un truc ! à l’attaque phineas ! m’approchant alors de votre table, je bondis devant vous tout en écartant mes bras en mode « tadam ». « bonjour messieurs, cupidon pour vous servir. je sens qu’il se passe un truc entre vous, mais que vous n’osez pas pour autant vous l’avouer, c’est pour ça que j’suis là. je viens vous apporter un délicieux élixir de l’amour, une fois que vous l’aurez avalé, vos peurs disparaîtront et vous serez enfin prêts à vous lâcher. n’ayez pas peur, buvez mes enfants » posant les tubes bouchonnés sur la table, j’en profite pour piquer une frite au brun « thanks man. à la prochaine les amoureux, vous êtes beaux ensemble !! couvrez-vous si l'envie vous gagne » hop, j'ai peut-être foutu un malaise, mais j'ai réalisé ma mission. tournant les talons, je me barre en tentant de mimer que j'vole, mais ouais, ça ne marche pas vraiment, je rebondis juste sur le bitume comme un con là.

Paco est un peu comme toi, il trouve toujours le moyen de désamorcer une bombe, banaliser une situation critique avec un brin d’humour ou du moins en faisant ressortir un peu de positif dans tout cela. Un faible rictus vient étirer tes pulpeuses blanchâtres lorsqu’il t’avoue être devenu une personne connue depuis son entrée remarquée en classe. ‘’ C’est toujours ça de gagné ! ‘’ Affirmes-tu en lui adressant un petit clin d’oeil histoire de poursuivre sur cette lancée humoristique. Malgré tout, tu te sens terriblement mal d’avoir loupé la rentrée avec lui… et s’il est comme toi, tu sais qu’il se contente simplement de faire abstraction de ses propres sentiments pour que tu puisses te sentir mieux et déculpabiliser une peu. Tu préfères donc ne pas renchérir et passer à autre chose. ‘’ Tes frites? ‘’ Ton regard migre vers les pommes de terre coupées en juliennes et ton estomac remonte d'instinct au niveau de ta gorge. Pas de nourriture pour toi, tu ne peux rien avaler pour le moment… et encore ton café il est limite. ‘’ Ne t’en fais pas, tu peux toutes les manger, je n’ai pas l’intention de t’en voler! ‘’ Tu étouffes un rire, amusé avant d’afficher une moue un peu plus sérieuse. Tu crois qu’il mérite de savoir pourquoi tu n’étais pas avec lui hier… il mérite ton honnêteté  et ce, même si t’a honte d’admettre ta faute. Tu lui expliques rapidement ce qui c’est passé et le voilà qui s’excuse à son tour. ‘’ Non… ne t’excuse surtout pas… tu n’as rien fait de mal. ‘’ Tu déposes une de tes mains gantées sur son épaule, reportant ensuite ton regard au sol. Si tu lui a tout déballer, ce n’est  sûrement pas pour récolter des excuses de sa part, loin de là, te voilà encore plus mal. ‘’ Tu ne pouvais pas savoir, ne t’excuse plus … s’il-te-plaît. ‘’ Tu reposes ta main sur tes cuisses, fixant toujours le sol. Ton ami veut en savoir plus, c’était à prévoir et comme tu es toujours honnête, voir transparent avec lui, tu comptes bien lui expliquer ce qu’il souhaite mettre en lumière. ‘’ Bah écoute… ‘’ Tu parles à demi-voix lorsqu’un inconnu drôlement vêtu se pointe devant vous. Tu te redresses sur le banc, sourcils arqués. Il parle et tout de suite la peau laiteuse de tes joues devient rouge sang. Le rythme de ton muscle cardiaque s’accélère considérablement, tu te sens défaillir. Quelque chose entre vous ? Ne pas se l’avouer ? Élixir d’amour  ? Quoi ? Tu n’as qu’une envie et c’est celle de prendre tes jambes à ton cou. Comment a-t-il su pour ton orientation ? C’est si apparent que ça ? Et qui ressent quoi pour qui ? Est-ce que tu es amoureux de Paco ? Est-ce Paco qui est amoureux de toi ? Les deux ? Aucun des deux ? Ton anxiété grimpe en flèche et quand ce genre de chose se produit, tu n’es pas apte à réfléchir de façon rationnelle. Amoureux, beaux ensemble ? Vous formez un joli couple le brun et toi ? Tu le regarde du coin de l’oeil, car c'est vrai qu'il est franchement agréable à regarder, avant de porter ton attention sur les petits tubes qui reposent entre vous… heureusement qu’il s’est cassé ce mec, sans quoi ton cerveau aurait probablement éclaté. Tu t’empares des deux fioles que tu glisses dans la poche de ton veston, hors de question que vous buviez cela tous les deux… Tu sais pourtant que c’est des conneries, mais… mais t’es con oui. Tu sens le malaise prendre place, tout se chamboule dans ta tête, dans ton myocarde qui ne semble pas vouloir se calmer. ‘’ Dit quelque chose… ‘’ Souffles-tu incapable de dire quoi que ce soit d’autre de ton côté. Ton faciès décomposé est toujours incliné vers le sol, mâchoire décrochée… Tu as envie de vomir tout simplement.

@cassandre l. swarovski
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tu te sentais vraiment coupable. en soit, au plus profond de toi, tu savais pertinemment que tu ne pouvais pas savoir la raison pour laquelle cassandre ne s'était pas pointé la veille. mais maintenant que tu savais qu'il était à l'hôpital, tu te sentais coupable. coupable de ne pas avoir forcé d'avantage pour véritablement savoir pourquoi est-ce qu'il n'avait pas été en cours. coupable de ne pas l'avoir épaulé pendant ce moment difficile. t'avais l'impression de l'avoir abandonné comme un lâche. tu ne te reconnaissais pas. tu ne savais pas quoi ajouter. t'étais juste énervé contre toi-même. tu serras les dents, t'excusant à nouveau malgré que ton camarade ai dit de nombreuses fois que tu n'y étais pour rien. certes, mais tu aurais dû être là pour lui, et ça n'avait pas été le cas. tu lui demandas donc s'il avait fait un coma éthylique, histoire de d'informer d'avantage. le regard toujours fixé au sol, cassandre commença à se lancer dans son explication lorsqu'un étudiant vous aborda. tu ne pus t'empêcher de rigoler en voyant sa tenue. torse nu, des ailes d'anges déployées derrière son dos. il était donc déguisé en cupidon et il vous tendit des élixirs d'amour. ton sourire s'effaça lorsque tu te rendis compte que cassandre s'était pétrifié. rien ne sortait de sa bouche, et aucune expression se dégageait de son visage. en clair, tu comprenais très vite qu'il avait envie de disparaître d'un claquement de doigt. tu avalas difficilement ta salive. l'étudiant s'éclipsa gaiement une fois son speech déballé. toi, tu ne savais pas quoi dire. « eh bien ... » murmuras-tu. tu ne savais pas ce que cassandre voulait entendre. tu grimaças. « de ce qu'il nous a dit, je ne retiens que le fait qu'il a dit que l'on allait bien ensemble, » dis-tu, te tournant vers cassandre avec un large sourire. « et je ne peux qu'être content que l'on pense que je sois en couple avec toi, » finis-tu par dire. ouais, cassandre était vraiment beau et le fait que cet étudiant pense que vous sortiez ensemble t'enchantais plutôt bien.

Tu sens un malaise se créer à l’intérieur de toi et se répandre dans tes entrailles. Tu cherches rapidement à trouver réponses à tes questions. Est-ce si évident que tu préfères les hommes aux femmes ? Qu’est-ce que tu pourrais changer chez toi, sur toi pour faire mourir tout soupçons ? Ces interrogations envahissent ton esprit et te troublent au point de réfléchir convenablement. Tu sais te montrer compréhensif et positif, mais pas lorsqu’il est question de ce sujet tabou. Sujet qui ne semble gêner personne d’autre que toi apparemment, vu le sourire plutôt sincère qui étirait les lèvres du jeune cupidon. Tu espères secrètement que Paco saura trouver les mots exactes pour apaiser ta peur. Il est comme toi après tout et il te connaît sans doute mieux que personne. Il n’est pas du genre à s’emporter, toujours doux et gentil dans ses propos ce qui a tôt fait de te faire apprécier ce garçon aux allures d’ange gardien. Quelques mots quittent enfin ses lèvres pour venir briser le silence qui s’était graduellement installé entre vous, mais ses paroles ont l’effet d’une bombe sur ton coeur. Est-ce qu’il plaisante ? Il reprend une seconde fois et ton visage laiteux vire rapidement au rouge pivoine. Ce n’est pas possible, il est probablement en train de se foutre de ta gueule. Feriez-vous un beau couple? Est-ce que l’idée lui plaît réellement ? Tu te redresses sur le banc en laissant une de tes main effleurer ta nuque. Tu essaie de faire le tri dans ton cerveau, analyser ses dires pour finalement en conclure qu’il plaisante. Il a fait cette blague dans l’unique but de te rassurer, mais de te faire rire aussi. ‘’ Amusantes tes plaisanteries. ‘’ Dis-tu alors qu’un petit rire cristallin caresse ta gorge. ‘’ Tu sais comment t’y prendre pour désamorcer une bombe, je te l’accorde, même si j’ai cru un instant que t’étais sérieux. ‘’ Tu te penches légèrement vers lui, tes opales azurées dans les siennes tandis que tu ris de bon coeur. Y’a que lui pour te faire du bien comme ça. Paco il est magnifique. Un des plus beaux garçons que tu connaisses. Il est aussi ton plus fidèle ami, celui sur qui t’a toujours envie de te coller quand ça va pas… et même quand ça va bien… le mec avec qui tu te retiens un peu trop peut-être, mais que tu aimes d’un amour sincère. Être en couple avec lui ? Ça aurait peut être possible si ton coeur n’était pas déjà prit par un autre et ça depuis toujours. ‘’ Oui j’ai fais un coma Éthylique. ‘’ Reprends-tu une fois ton rire calmé et pour donner suite à votre conversation précédente laissée en suspens… C’est aussi un bon échappatoire au passage. ‘’ Ça n’allait pas trop à ce moment et j’ai cru en faisant cela que ça réglerait tout tu vois, que j’oublierais. ‘’ Tu hausses les épaules, tel un enfant qui vient de faire un mauvais coup. ‘’ Je ne t’en ai pas parlé, car j’ai cru être en mesure de gérer ça tout seul tu vois… mais apparemment je me suis trompé. ‘’ Un rire sarcastique franchit tes pulpeuses. ‘’ Ça prouve à quel point tu es indispensable à ma vie Paco. ‘’ Tu déposes ta main gantée contre son épaule avant de venir appuyer ta chevelure platine contre celle-ci. ‘’ Assez parlé de moi. Mis à part la rentrée, il s’est passé quelque chose d’intéressant ou de troublant dans ta vie mh ? ‘’ Demandes-tu, curieux tout en te redressant sans pour autant décrocher ton regard du sien. ‘’ Ah et je commence à bosser au Wesno’s Bar & Grill en tant que barman à temps partiel… il faudra que tu viennes m’encourager. ‘’ Dis-tu tout sourire. Tu serais fière et heureux de pouvoir servir les verres de ton ami.

Hj: