prend garde à ne pas brûler pv CASSANDRE

Pleine d'ambition, j'avais revu quelques une de mes priorités. Faire du sport en était d'ailleurs une. L'été avait été enrichissant et aujourd'hui, je me retrouvais à m'étouffer au moindre effort. Je n'avais jamais apprécier courir pourtant aujourd'hui j'y étais contrainte. Les minutes passèrent, écouteur dans les oreilles, je m'enfermais dans cette bulle que j'avais construite. Repensant à cette journée, je n'avais pas réussi à aller jusqu'au bout. Ma mère était morte et je me retrouvais cacher derrière la vérité. Je n'avais pas attendu mes résultats trop trouillarde, j'avais une nouvelle fois fuie. L'âge n'avait rien changer et comme le disait si bien Aidan. J'avais parfois du mal à tout assumer. Les minutes défilèrent à une allure folle. Voilà plus d'une heure que je courrais autour du stade. Pensé finalement me permettait d'évacuer. J'en étais presque fière. Le souffle couper, je me stoppai dans mon footing pour prendre la direction des douches. Il était temps pour moi de plier bagage. La serviette dans mes mains, je me déshabillais avant de faire couler les premières gouttes d'eau sur mon corps. L'eau était tiède et mon corps bouillant. Cette sensation était à la fois exaltante et bienfaisante. Mes yeux se fermèrent et sans faire attention mes oreilles ne percevaient aucun son. Trop occupé à reprendre de mon footing. Je ne fis pas attention à Cassandre, une main vagabonde s'approcha de moi pour finalement m’octroyer la seule chose que j'avais. Ma serviette. Après plusieurs minutes, mes yeux se rouvrirent prête à sortir d'ici. Cassandre. Je fronçais légèrement les yeux en voyant ces mains. " T'as besoin d'une serviette ? " dis-je en attendant quelques chose pour finalement reprendre " moi j'en ai besoin, veux-tu ? " dis-je en tendant ma main pour qu'il me la donne.

Qui dit nouvelle année scolaire, dit bizut, car ouais, tu as décidé d’intégrer une maison cette année. Tu attendais ce moment depuis tellement longtemps qu’au final, tu t’en fiche de devoir porter un débardeur, des jogging, des claquettes et des chaussettes. Ton égo et ta fierté en prend un sacré coup, mais tu te dis que c’est pour une bonne cause. Tu enfiles ces fringues bon marché empruntées à ton colocataire et meilleur ami, parce qu’il est clair que t’a rien de tout ça dans ta garde robe qui à elle seule, vaut sans doute plus que le prix du loyer d’une année entière. Tu te sens affreusement ridicule, t’a honte de sortir de chez toi habillé comme ça, mais t’a pas le choix. Tu te rends à l’université, honteux. Tu sens le regard de tes semblables se poser sur toi. Tu peux clairement entendre les merdes qu’ils disent à propos de ta tenue dans ta tête et ça te rend complètement dingue. Tu te sens propulsé des années en arrière quand on te persécutait à cause de ton homosexualité. Tu entres dans les vestiaires le temps de souffler un peu. Il y a un nuage de brouillard qui rempli et réchauffe la pièce. Tu t’avances simplement, curieux. Tu suis le bruit de l’eau qui claque contre la céramique fraîche. Un pas après l’autre et graduellement tu vois se profiler au loin une silhouette familière, celle de Jackie ta petite blonde un peu folle. Tu décides de te foutre de sa gueule en lui restituant sa serviette que tu fais passer autour de ta taille. Lorsqu’elle coupe l’eau et que son regard se pose sur toi, tu ne peux t’empêcher de rire. ‘’ J’en ai grave besoin, t’a vu mes fringues de clochard ? ‘’ En effet, tu préférerais largement te balader torse nu avec une serviette autour de la taille… que devoir porter ces vêtements. ‘’ J’crois que tu n’en a pas besoin. ‘’ Affirmes-tu en laissant ton regard détailler son corps nu. ‘’ T’es parfaite comme ça. ‘’ Tu fais un pas vers l’arrière, mettant une distance de plus entre sa serviette et elle. ‘’ Tu pourras pécho comme ça, j’te dit le coup de la fille à poil qui sort de la douche, c’est parfait pour attirer les gros poissons. ‘’ Dis-tu avant de te mettre à rire. Tu l’aimes bien Jackie, elle est blonde et timbrée comme toi, vous avez passé du bon temps au lit, mais avec le retour de Zeno dans ta vie… et surtout le fait que tu sois irrévocablement gay… tu préfères t’en tenir à vos folies et vos coups foireux.

Retrouver mes habitudes n'avaient pas été difficile. En réalité, je n'arrivai pas à faire face à mon passé. Tout le monde me connaissait ici. La garce qui avait fini raide dingue du président Lowell. S'était mon histoire et beaucoup en parlait encore mais le plus dur restait ces questions sans réponse. Comment allait-il ? ou est Aidan ? je n'en savais rien et je n'avais aucune envie de le savoir. Aujourd'hui, j'étais seule et voilà que je devais me reconstruire. Devenir gentille ? très peu pour moi. Il était plus simple de prétendre être la méchante dans l'histoire. Je ne voulais pas de leur pitié. J'avais juste envie qu'ils me foutent la paix. La reprise n'avait pas encore débuter et j'avais peur. Le sport n'était pas ma tasse de thé mais je pouvais au moins réfléchir en silence. Tandis que je me douchai, mes affaires et ma serviette disparue. Ce n'était autre que Cassandre. Le petit branleur. J'affichais un fin sourire lorsqu'il fit ‘’ J’en ai grave besoin, t’a vu mes fringues de clochard ? ‘’ mon regard le détaillait, surprenant. Cassandre était un homme de gout, il semblait avoir bien changer. " J'avoue, tu fais pas dans l'effort là. On dirait que tu viens de te levé " mon naturel ne devait plus le choquer. Il avait vu tout ce qui avait à voir. J'appréciais Cassandre même sous nous nous connaissions que sous des formes totalement nu. Il avait été mon jouet, mon passe temps fut un temps. Ou du moins avant que je ne tombe amoureuse.  ‘’ J’crois que tu n’en a pas besoin. ‘’ il déconnait ou quoi mes yeux se froncèrent. " Tu déconnes ? je vais pas sortir comme sa. " hors de question. ‘’ T’es parfaite comme ça. ‘’ mon visage s'abaissa. Il le connaissait et sa ne me dérangeait pas. Cassandre avait toujours été très rassurant. Je n'avais beau ne pas être tout à fait à l'aise avec mon corps. Etre nu devant lui ne me dérangeait pas. " Comme même, ou sinon tu m'accompagnes mais hors de question de sortir comme sa. " naaaaaaaaah arrête avec tes idées débiles Swarovski. ‘’ Tu pourras pécho comme ça, j’te dit le coup de la fille à poil qui sort de la douche, c’est parfait pour attirer les gros poissons. ‘’ bah bien sûr, je me mis à rire. Il m'avait manqué. Son naturel était incroyable. Je m'approchais et sortis de la douche. " Tu en as des tactiques, mais je crois que je vais me calmer. Faire l'amour t'augmente l'espérance de vie, moi je crois qu'elle va me tuer " le sexe, trop s'était trop. Je n'y prenais pas plaisir et c'était ce que je ne voulais pas. Face à lui, je tendis ma main. " Allez donne. " mes yeux se plissaient attendant une réaction étrange de sa part. Il fallait s'attendre à tout. Subitement, je lui pris la serviette des mains. " Et bah alors plus tes habiles de tes main monsieurs. " je me mis à rire tandis que j'enroulais la serviette autour de moi. " Quoi de neuf ? "

Elle te dit que tu as l’air de te lever et tu ignores si tu dois bien le prendre ou non, car même en te levant, tu es à des lieux de ressembler à un clochard de ce genre. ‘’ Il s’agit d’un bizut, rien de plus. Je ne compte pas me fringuer comme ça tous les jours, c’est affreux. ‘’ Un petit rire caresse ta gorge. Tu as surtout envie d’intégrer la Quincy house et c’est uniquement pour ça que tu as enchaîné ta fierté le temps d’une journée. Tu continues de l’embêter, car ouais ça t’amuse. Ça n’a rien de méchant, cette fille tu l’apprécies. ‘’ Malheureusement, j’peux pas t’accompagner à poil en dehors des vestiaire, j’te l’ai dit je suis en plein bizutage. ‘’ Triste ? Pas du tout. Tu préfères largement porter ses fringues que te balader dans ton simple appareil devant tout le monde. ‘’ Qui a parlé de faire l’amour? ‘’ Demandes-tu en fronçant les sourcils. Tu n’es pas très axé sur la chose toi-même alors pourquoi l’imposer aux autres? Tu soulevais juste le point histoire qu’elle attire le regard des hommes, si ce n’est pas déjà fait…. et qui sait sur qui elle peut tomber. Après, se faire remarquer pour ce genre de raison n’engendre rien de bon… généralement il faut s’attendre à de l’éphémère et rien de plus. Et puis elle te retire la serviette des mains. Il faut dire que tu n’avais pas l’intention de l’en priver très longtemps, ce n’est pas vraiment ton genre. ‘’ Habile ouais, mais pour quelque chose de plus valorisant que priver une fille de sa couverture. ‘’ Tu pouffes de rire tout en prenant place sur le banc derrière toi. ‘’ Honnêtement ? Pas grand chose, la rentrée ce qu’il y a de plus basic. J’essaie d’intégrer une confrérie, sinon je commence à travailler en tant que barman à temps partiel et je crois que c’est tout. ‘’ Tu te masses la nuque préférant largement rester évasif sur ta vie privée que tu ne cherches pas à exposer à tout le monde. ‘’ Et toi ? Raconte-moi ce que tu as fait de ton été ! Est-tu aller au Summer camp? ‘’ T’informes-tu curieux tout en posant ton regard sur elle.