KEYLAN ∞ plus on est de fous, plus l'asile est surpeuplé !

« Je t’en supplie Keylan, j’ai besoin de ton aide, dépêches-toi avant que cette bande de pimbêches me retombent dessus ! » venais-je tout juste d’envoyer à mon petit ami actuel, via cette superbe invention de l’homme appelée « téléphone portable » ou encore « téléphone mobile »… Tu veux apprendre des choses ? Bien, écoute-moi mon enfant ! Ce sublime outil sans lequel nous, ô hommes et femmes de caravanes, ne serions pas ce que nous sommes aujourd’hui ! Savais-tu qu’il résulte de nombreuses technologies, pour la plupart, datant des années quarante – et 1940, pas 1840 mon coco ! – ? Chacun de nous pourra prier le ciel et remercier ce grand docteur qu’est Martin Cooper, pour nous avoir offert la chance de son utilisation depuis le six mars dix-neuf-cent quatre-vingt-trois ! Et cette invention s’est bien vite démocratisée… Dis-moi, savais-tu qu’un téléphone portable pouvait se recycler ? Allez, tu te coucheras moins bête ce soir, et dis merci à tata Nina surtout ! Puis passe le bonjour à ta famille, tes amis et tes boules – de pétanque… Hahaha. Pour clore ce petit cours, je me remis instinctivement à taper sur les touches de mon téléphone… en fait, plutôt machinalement. Mais par pur instinct de cette richesse ! « Rejoins-moi sur le campus mon amour, par pitié ! » A croire que les choses sérieuses allaient dès à présent commencer ; je m’étais bel et bien mise en tête de le faire stresser un max pour… Bah, pour rien en fait, j’avais juste quelques heures à tuer avant mon prochain cours, et je savais pertinemment que le jeune Greene n’était absolument pas du genre à suivre tous ses cours – ouh, le bad boy, le rebelle, a villain should i say ! Jetant mon téléphone dans mon sac, je m’étais précipitée vers le carré d’herbe et… « Oh, tiens, un arbre ! » Ce que j’allais faire ? Ho ho ho, mais quelle question jeune personne ! Accrochant mon sac à mon bras, j’attrapais fermement l’une des branches – plutôt haute à vrai dire, mais vu ma taille, ce n’était pas trop compliqué – avant d’escalader, tel un écureuil, cette pauvre plante qui ne m’avait pourtant rien demandé… Finalement ? J’étais aussi bien perché entre les feuillages qu’un petit cochon dans la boue ! Et fin prête à attaquer le bridé qui allait sans doute débarquer déboussolé… Oh, Gargamel, sors de ce corps et laisse ce pauvre Schtroumpf en paix !